Fiche des sang-mêlés

→ Généralité


Aubree Elwasùl


→ Descriptions

Description psychologique Aubree est quelqu’un de calme et patient. Elle a compris qu’elle avait l’éternité devant elle et qu’il ne servait donc à rien de se précipiter. Elle se laisse aller, peut-être un peu trop au goût de ses parents qui aimeraient la voir un peu plus active, un peu plus décidée sur ce qu’elle voudrait faire de sa vie. Elle est insouciante et n’a pas toujours conscience du danger qui l’entoure. Naïve et influençable, elle devrait faire plus attention aux gens qu’elle choisit parfois de fréquenter mais sa volonté à faire le bien et à aimer tout le monde en fait quelqu’un de populaire et d’apprécié. Elle est un peu étourdie et maladroite, s’emmêle aussi facilement la langue que les pieds, mais ne joue pas aux victimes et rit bien souvent d’elle-même. Elle a un respect sans faille pour ses parents et pour les deux peuples qu’ils représentent et bien que blessée par les railleries concernant ses origines métissées, elle ne laisse rien transparaître car elle n’a pas honte d’être qui elle est. Elle est gourmande et volage, curieuse et commère, bref une bonne vivante qui ne demande qu’à s’amuser pour peu qu’on l’y encourage !

Description physique Aubree a hérité de la beauté naturelle de ses parents. Elle a un visage doux et rond, que viennent encadrer de longs cheveux ondulés, noirs de jais avec des reflets bleutés, dont les mèches se terminent toutefois dans les tons grisâtres. Ses sourcils fins, arqués et noirs viennent rehausser le bleu azur de ses yeux pétillants de joie de vivre en forme d’amandes. Elle a un petit nez mutin et des lèvres généreuses qu’elle met toujours en valeur avec un peu de maquillage. De petites fossettes viennent creuser ses joues lorsqu’elle sourit. Elle a le teint pâle mais pas maladif, c’est juste qu’elle passe trop de temps à l’ombre de la forêt. Sa taille est gracile et ses jambes longues et galbées. Elle adore les fleurs et s’arrange souvent pour en accrocher dans ses cheveux ou à son bustier. Elle aime s’habiller de robes légères, bleues ou vertes de préférence pour se fondre dans la nature, et arbore toujours fièrement ses boucles d’oreilles constituées de vraies perles que son père lui a offertes pour sa majorité.

Signe(s) distinctif(s) Aubree a une peur bleue de l’eau depuis qu’elle a failli se noyer étant enfant…

→ Capacités
Pouvoirs par défaut :


→ Votre Histoire

Aubree vit le jour un beau matin d’été, un rayon de soleil tombant directement sur son berceau à travers les rideaux de la chambre. Ses parents virent là un signe de la Nature, un peu comme si Elle avait béni leur enfant. Ils élevèrent le bébé dans le respect de Celle-ci, la choyant autant que possible. Aubree était une enfant aimée et aimante, au caractère facile et aux caprices rares. Elle était toujours heureuse de tout et savait s’émerveiller pendant des heures sur une chose toute simple, admirant tout simplement la vie et sa complexité. Elle avait l’habitude d’offrir des fleurs à sa mère, mais hors de question de les « tuer » en les cueillant alors elle les transplantait dans de petits pots pour qu’elles mènent leur vie à terme de façon plus naturelle que dans un vulgaire vase rempli d’eau. Inutile de préciser qu’elle rentrait souvent barbouillée de terre, les vêtements aussi sales que si elle s’était battue avec un des garnements du village. Les autres fillettes ne l’aimaient pas trop, elles la trouvaient trop « brouillon », mais Aubree s’en fichait, elle préférait les plantes et les animaux. Garçon manqué, elle entretenait quand même une certaine féminité en laissant ses cheveux pousser ou en portant des robes pour faire plaisir à ses parents - surtout à sa mère qui espérait la marier à un noble représentant de leur race.

Mais à force de se promener seule dans les bois, ce qui devait arriver arriva… Elle se prit le pied dans une racine, se cogna la tête contre le tronc de l’arbre et tomba dans une petite rivière traversant la forêt. Heureusement, un druide passait par là et entendit le bruit de sa chute dans l’eau. Il repêcha la petite et l’étendit à ses côtés après qu’elle eut recraché l’eau avalée. Il ramena l’enfant à ses parents mais le mal était fait et Aubree n’osait plus s’approcher des rivières quand bien même elle savait que ses fleurs préférées poussaient uniquement sur les berges. Inconsolable de devoir apporter des limites à ses promenades, elle commença à traîner avec les filles du village même si elle ne s’amusait pas vraiment parmi elles. Elles ne faisaient que parler des garçons, lequel était le plus beau, lequel était le plus fort, etc. Ses parents, la voyant déprimer, tentèrent de l’aider à vaincre sa phobie, lui proposant même de voyager jusqu’à rencontrer la mer mais rien à faire, elle préférait se terrer au village à s’ennuyer plutôt que de faire face.

Un jour, en forêt, elle trouva un œuf blanc tacheté de bleu turquoise, un œuf comme elle n’en avait jamais vu. Elle le montra à ses parents qui ne purent eux non plus reconnaître son origine et l’adolescente vint le voir tous les jours jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’aucun animal ne venait en prendre soin. Pour lui éviter de finir dans la gueule d’un prédateur, elle l’emmena chez elle et l’installa dans un pot de sable près du bon feu de la cheminée. Lorsqu’il éclôt enfin, l’œuf révéla une étrange créature aussi bleue que les yeux de sa nouvelle « maman » avec du blanc au bout des oreilles et sur le visage. Aubree la baptisa Nyu, ignorant s’il s’agissait d’un mâle ou d’une femelle, et repoussant les moqueries des quelques malins du village devant la petite taille de l’animal. Mais ce n’était pas la protection qu’elle recherchait à travers Nyu. Elle cherchait de l’amitié, de la complicité. Elle attend aujourd’hui avec impatience que celui-ci se mette à lui « parler » comme le font parfois les autres animaux, pour mieux le comprendre et apporter ainsi une dimension supplémentaire au lien très fort qui les unit. Mais en dehors de cela, Aubree erre dans la forêt, incertaine de ce qu’elle voudrait faire de sa vie, attendant de faire *la* rencontre qui transformerait sa vie pour la rendre réellement intéressante. Consciente du conflit entre Aile Ténébreuse et Galaad, elle n’ose toutefois pas prendre position, effrayée à l’idée de choisir le mauvais camp. Comment savoir qui était bon ou mauvais ? Comment choisir celui qu’elle devrait supporter alors qu’elle ne les connaît ni l’un ni l’autre ? A l’abri dans sa forêt, insouciante et inconsciente, elle se contente de vivre au jour le jour, ignorant les drames qui ont lieu de par le monde, dus à la sombre guerre noyant petit à petit Terra Mystica…


→ In real life


→ Epreuve de confirmation