[Terminé] Visite officielle, de tout, sauf de courtoisie. | |
| Aller à la page : 1, 2 | Mar 23 Déc - 22:20 | | | | Rägmor adressa un regard clair et direct à Alaric dès qu'il revint. Pas un seul bonjour, pas un seul sourire, pas une seule marque de politesse, seules des cernes bien marquées et des veines poussées sur le front qui reflétaient l'usage et l'ennui accumulés en l'espace de quelques minutes. « Vous me sortez de ce pétrin, Alaric. Je suis las des pécores de l'Empire. » Il s'en retourna à l'intérieur de l'Ungrid en ordonnant à quelques soldats bien entrainés de venir épauler le seigneur. A ce stade là, il y avait de quoi être inquiétant : Alaric savait Rägmor extrêmement patient, et le voir dans un tel état de besoin d'espace vital relevait de l'inattendu. Il n'écoutait même plus Bordeau, ni ses discours contradictoires, ni ses sarcasmes et ses provocations, mais il n'avait retenu que la dernière phrase qui exprimait bien le fond de ses pensées. Il salua poliment Chioné, en s'efforçant de lui accorder un sourire malgré sa colère, et s'en alla, littéralement, sans explications.
Qu'avait-il à rajouter à ses paroles? Pour lui, elle n'était qu'un vulgaire déchet encore vivant, un virus pour le monde qu'il fallait extirper, une dirigeante d'une secte destructrice, victorieuse d'une arène manipulée par sa religion, et prétendant que celle-ci était "honorable" alors qu'elle ne se confrontait qu'à ceux qui régissaient dans la même cité. Un mouton se vanterait d'affronter à d'autres moutons, mais le véritable courage réside à se confronter aux loups qui sont derrière les barrières. Et par conséquent, dans cette situation, un loup n'a rien à dire à un mouton : le loup dévore ou part à la recherche d'une nouvelle proie. Rägmor avait eu sa confirmation : les Adorateurs de Nayris avaient bien plus de mérite que l'Empire.
Dans un autre contexte, les coups auraient très largement remplacé les mots inutiles, car certaines personnes en ce monde ne comprennent les choses que par une seule manière : la violence. Rägmor perdait du temps précieux ici. Elle ne comprenait rien et faire passer un Giguêtre, défenseur de Terra, pour un homme à l'égo surdimensionné était le summum de sa bêtise désormais prouvée.
Car si Rägmor avait accumulé de la haine suite à l'exécution dans l'arène et le massacre de son peuple, il n'en avait pas fait une généralité, contrairement à ce que Bordeau croyait, lui qui avait ses plus nombreux amis au sein de l'Empire. La haine de Bordeau pour l'intégrité du peuple nain était le "manque d'ouverture d'esprit" qui rendait impossible toute conversation avec Rägmor, en plus de son rôle d'Archevêque. Il grimpa les marches, observa une dernière fois de sa fenêtre les invités d'honneur par la fenêtre, et s'installa dans la salle du trône en attendant Alaric.« Victo, je regrette mes paroles, mon vieil ami. Je compte bien te recontacter le plus vite possible, il est nécessaire de couper la tête du serpent dès maintenant. »
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| | Rägmor
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : NonVitesse de réponse : Une semaine maximum
| | Dim 8 Fév - 22:09 | | | | A la politesse d'Alaric, Bordeau répondit avec tout autant de politesse, pendant que Chioné allait reprendre sa place derrière elle :
Je n'ai aucune raison de me plaindre de notre échange, vous m'avez apporter les réponses que j'étais venu chercher. C'est à moi à présent de prendre les disposition qui s'impose pour régler le problème des Conchas ayant trahis notre code de conduite. Soyez assuré que si je me représente ce sera pour régler l'affront qu'ils ont fait subir à leur propre peuple. Je comprends un peu mieux comment cela à dégénéré, et si mon peuple à manqué à son propre code d'honneur, je ne puis que m'incliner face au jugement, certes très expéditif des nains. Je choisi de croire que le meurtrier qui a tué les vpyqokam, les êtres fragiles, de mon clan ce jour là n'est qu'un cas à part. Je vous demanderais néanmoins de me tenir informée si par chance vous retrouveriez le coupable de faire justice au mien qui ont péri par sa hache. Sur ce, recevez mes respects, maître nain, que la Montagne vous offre une longue vie.
Bordeau accorda ensuite un bref regard à Rägmor, puis commença à se détourner. Chioné eut juste le temps de s'incliner devant Rägmor et Alaric avant que ceux-ci ne disparaissent, retournant dans la Montagne, puis elle rejoignit Bordeau. Celle-ci se tourna vers la semi-élémentale et lui lança :
Bien, j'ai peut-être un peu sévère avec ce nain, en comparaison son bras droit est un insupportable vantard! Qui diable s'auto-proclame "défenseur de la Montagne toutes races confondus"! N'importe quoi!! Néanmoins je suis persuadé qu'il ne voit en moi qu'une catin... Pourtant je suis une prêtresse, avec toute la pureté que cela implique, en voyant mon apparence de rêve les gens ont tendance à l'oublier, les nains en particulier on dirait... Je mettrais ça sur le fait que leur femmes sont laide à pleurer... Mais je m'égare, votre discussion à du avoir bien davantage d'intérêt mon amie... Alors, qu'avez-vous fait d'intéressant?
Chioné haussa les épaules, le temps de trouver ses mots, puis répondit avec sincérité :
Très franchement, nous avons visité la mine sans y trouver grand-chose à redire. Sauf peut-être l'étroitesse des couloirs, davantage adaptés aux nains qu'aux humains comme moi, et connaissant ma magie quelques fois capricieuse, j'ai longtemps craint une catastrophe... Ah, et Alaric a cherché à mieux me connaître, mais sinon rien de particulier.
Ajouter qu'il avait accepté de lui faire un cadeau d'une valeur inestimable n'était pas nécessaire, pour Chioné. La mission avait été accomplie, c'était le plus important pour elle. Maintenant, il était temps de rentrer et de penser à autre chose.
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| | Chioné Féral
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Vitesse de réponse :
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