Célébrations particulières : La petite cour de nobles périphérique à Dieter fête chaque année la date de la transformation du Duc, dans la salle des banquets, festoyant généreusement. Ils sont les seuls à le fêter. Dieter ne tient pas cela pour une fête, et les travailleurs... pas vraiment, non plus.

En revanche, Dieter fête seul la date à laquelle son aïeul, Kurt, a défendu la maison qu'il habite maintenant.

Coutumes de succession : Il y a un petit millénaire, avant la transformation du Duc, les consignes de succession étaient simples : Héréditaires. A présent, Dieter peut profiter de sa petite duchesse absolue et intemporelle. Donc normalement, ça ne devrait plus poser de problèmes. Cela dit, les nobles qui entourent le Duc, et qui lui servent de distraction, ne lui inspirent pas confiance. Il faut toujours se méfier de ces gens qui n'en n'ont que pour le pouvoir.

Coutumes culinaires : Voulez-vous vraiment savoir quelles sont les coutumes culinaires du Duc Von Meyer ? A peu près tout. Pour ce qui est du reste des habitants du duché, il n'y a pas vraiment de traditions, juste de boire du bon vin quand c'est adapté.

Coutumes vestimentaires : La cour du Duc s'habille de façon traditionnelle, du moins pour la petite noblesse. Le reste de la population, à savoir les travailleurs, n'ont souvent que des haillons. Pourquoi auraient-ils davantage ?

Le Duché n'a pas d'armée à proprement parler. Les forces locales sont exclusivement composées de vampires, mieux lotis et nourris que les travailleurs moyens, et sont chargés de patrouiller sur les routes, dans les vignobles, ainsi que de garder les frontières. La propriété du Duc étant au centre du domaine, et ces gardes étant en nombre largement suffisant pour le couvrir en entier, il n'y a que quelques gardes dans le manoir en lui-même. En cas de problèmes, tous peuvent se retrancher au château et tenir un siège. Si leur nombre peut sembler dérisoire, leur entraînement et leur coordination sont remarquables.

Comme dit plus haut, ce sont tous des vampires, fonctionnant par groupes de six lors des patrouilles, équipés de manière moderne, et évoluant au combat avec les mêmes camarades depuis un millénaire, date à laquelle Dieter les a transformés. Il a lui-même assuré à chacun un entraînement de qualité, mais tous ont été autorisés à le parfaire. Ainsi, et même si des variations existent, il est communément admis qu'un groupe de six vampires comporte deux archers, un soldat léger, et de trois soldats lourds, tout en étant susceptibles d'user de magie, dépendant du soldat en question. (Il reste clairement entendu que la magie n'est pas un domaine qui intéresse Dieter, raison pour laquelle les soldats qui seraient aptes à s'en servir ne seraient capables que bien peu de choses, surtout étant donné qu'ils se trouvent au beau milieu d'un vignoble, autant dire qu'il vaut mieux éviter de tout détruire.) Cette formation a été conçue en prenant en compte de la topographie du duché : le vignoble étant peu praticable, les routes sont le meilleur moyen d'arriver au château -car si tous les chemins ne mènent pas au Rome, ils mènent au moins à Von Meyer. Les boucliers utilisés par les soldats lourds sont d'un modèle bien plus large, ce qui leur permet, à trois, de complètement bloquer la route, laissant le temps au soldat léger de sonner l'alerte, et aux archers de ralentir les premiers arrivants.

La source de la grande coordination des vampires vient de leurs sens sur-développés. Ils peuvent se parler à une distance où un humain devrait hurler pour se faire entendre, et ainsi coordonner des assauts, des contournements, ou des encerclements par les petits chemins qui ne font que relier les plus grandes routes entre elles.

Une bonne partie des dépenses du Duc est passée dans la fourniture à tous ses soldats d'une amulette leur portant de supporter la lumière du jour, même s'ils y sont affaiblis ; les affronter la nuit est fortement déconseillé. Évidemment, les travailleurs n'y ont pas droit : ils se protègent du soleil comme ils le peuvent ; mais Dieter n'est pas stupide : le travail s'effectue surtout la nuit, et travailler le jour est surtout vu comme une punition, et/ou quand les quotas et/ou la production ont été insuffisants.

Le plus ancien Von Meyer dont on connaît le nom se nommait Kurt. Pour chercher les origines de sa langue, ou de son nom, il aurait fallut voir encore au delà ; mais l'on peut supposer qu'il s'agit d'un vieux mélange entre un dialecte du Nord et de l'elfique.

L'histoire du duché remonte donc à une lointaine époque, bien avant l'hiver éternel. Kurt Von Meyer est, de ce que Dieter sait, son plus lointain ancêtre connu, dont les archives et son père se souvenaient. Le manoir Von Meyer était à l'origine quelque chose de tout à fait médiéval : Un château-fort destiné à repousser les envahisseurs venus du Nord. Ainsi, placé en rempart au milieu du territoire, le surplombant, il protégeait efficacement Sen'tsura, à une époque où les vignobles n'existaient pas encore, et où le territoire Von Meyer n'était qu'une extension du Drayame. Extension cependant moins boisée, et qui en faisait la seule route viable pour les attaquants.

La forêt commença alors à être rasée par ces assaillants, afin de faciliter leur progression. Le commandant Von Meyer, en ce temps jeune officier fringuant, dirigea toutes les opérations destinées à les repousser, et à les ralentir. Cette invasion fut une surprise pour les dirigeants de Sen'tsura, qui n'avaient pas encore eût le temps de rassembler le gros de leurs forces, et c'est sur cela que comptaient les envahisseurs venus du Nord. Kurt Von Meyer se retrouva donc seul avec sa garnison quand ils arrivèrent à son niveau. N'ayant aucune nouvelle du reste des troupes à l'arrière, il se refusa à la retraite, et fait rare à l'époque, n'imposa pas son choix à ses soixante hommes, mais plutôt leur proposa en ces termes, "de partir ou de mourir". Épuisés par des semaines d'accrochages, certains blessés, et ayant dès lors fraternisé, tous suivirent leur officier, et il leur fit jurer de ne jamais se rendre.

Selon leur légende, tous scandèrent "J'y suis, j'y reste !", leur devise, quand l'armée du Nord vint s'écraser contre leur bâtiment. Le combat se déroula principalement en intérieur, où l'avantage du nombre devait être annulé. L'assaut a commencé à huit heures, et trois heures durant, sans boire ni manger, les soixante hommes du commandant Von Meyer, tombant un à un, tinrent le rez-de-chaussée.

A onze heures, il ne reste plus que vingt soldats, y compris Kurt, qui se barricadent à l'étage. Il a été rapporté que l'officier Mendes (commandant la troupe ennemie) avoua "qu'ils se couvriraient de honte s'ils n'arrivaient pas à abattre cette poignée de braves." Pendant cinq heures supplémentaires, les soldats de la garnison tinrent l'escalier principal du château. Kurt fut blessé d'un coup de sabre à la main, au bras, et prit une flèche dans le ventre. Les troupes du Nord commencèrent à mettre le feu à la bâtisse. La résistance finit par céder à seize heures. Le commandant Von Meyer et ses cinq derniers hommes se retranchèrent dans le salon -qui est aujourd'hui la salle à manger personnelle du Duc.

Blessés, acculés, exténués et affamés, ils entendirent de derrière la porte l'officier ennemi leur sommer de se rendre, ce à quoi Kurt répondit, encore une fois selon la légende, "Nous mourrons sans nous rendre !" (ou "Nous avons nos armes, et nous nous battrons poings nus si elles se brisent !" selon les sources), et devant l'insistance de l'ennemi, aurait ajouté "Quatsch!" (ce qui se traduirait communément par "Des clous !"). La porte finit par être défoncée, et Von Meyer ordonna la formation d'un carré qui prendra plus d'une demi-heure à être totalement exterminé.

Une autre demi-heure plus tard, l'armée de Sen'tsura arriva sur les lieux, chassant les derniers membres de l'armée du Nord qui s'était finalement repliée, et prit position dans et tout autour du château que Kurt Von Meyer et ses hommes avaient défendus jusqu'au bout. S'ils avaient fuit, l'armée du Nord aurait elle-même prit solidement position, empêchant toute contre-offensive, et amenant ainsi le point d'orgue de leur invasion : La conquête de Sen'tsura.

Ce sacrifice ne fut pas oublié ; le souverain de Sen'tsura bénit la lignée Von Meyer "sur cent générations" et l'anoblit, allouant à la veuve et au fils de Kurt le territoire que lui-même avait défendu de sa vie. Aujourd'hui encore, trône le "J'y suis, j'y reste" sur le blason de la famille Von Meyer. Cet exemple de bravoure militaire n'est malheureusement plus connu maintenant que de vieux officiers rompus à l'histoire de leur art. Mais pour en revenir à l'histoire du duché, il faut revenir à cette bataille décisive, qui conduit la lignée Von Meyer à la noblesse. On trouva, à proximité du château, une grappe d'un fruit rouge sang. L'histoire veut qu'il ait poussé du sang versé par le commandant Von Meyer et de ses hommes. Ce qui restait de la forêt attenante au Drayame fut rasée sur tout le territoire, remplacée par des champs de ce fruit : le raisin.

En une vie, la veuve de Kurt entreprit d'aménager le territoire qui lui avait été offert, et de rénover le château qui avait servit de tombeau à son défunt mari. Elle finit par mourir, à l'âge avancé de soixante-deux ans, alors que les réparations étaient faites, et que toutes les prairies du duché brillaient maintenant d'un rouge écarlate. Son fils, Erwin, reprit ainsi dignement la succession, se décidant à faire partie de cette noblesse dont le corps officier est doté. Obsédé par le sacrifice de son père, le jeune officier fit sonner la charge lors d'une bataille, trop tôt. Au contact de l'ennemi, son cheval cabra, se renversant sur lui. On le ramassa, une fois le combat terminé, la colonne vertébrale émiettée. Paralysé des membres inférieurs, il dût se résigner à abandonner sa carrière militaire, revenant ainsi vers sa femme et ses trois enfants. Le destin sembla pourtant s'acharner, l'épidémie de peste qui se répandit venant à bout de la femme, de la fille et d'un des deux garçons, ravageant par la même occasion la récolte de l'année, ainsi que les travailleurs.

Pourtant, les rares grappes qui y survécurent n'en furent que meilleures, et la nouvelle d'un vin de prestige se répandit rapidement. Vin de malheur, baigné dans le sang des ancêtres et dans la maladie, mais vin de qualité. Les générations suivantes, fières de cet héritage, le revendiquèrent et chaque nouvelle année après la peste n'en fut que meilleure, jusqu'à devenir capable de devenir le fournisseur du château de Sen'tsura, auquel chaque nouveau Duc du territoire fit allégeance. Mais les souverains étaient également loyaux envers leur fournisseur, qui était autre, et qui était un cousin éloigné de leur famille.

Nous en arrivons donc approximativement à -600, quatre siècles après la transformation de Dieter. Et ce vigneron dont il est question un peu plus haut, c'est celui qui est maintenant empaillé dans un des couloirs secrets du manoir. Nous en sommes là ; faute de concurrents, le vin du duché Von Meyer est maintenant servi à la table du château de Sen'tsura. Ainsi que sur beaucoup d'autres tables prestigieuses qui apprécie le goût inimitable ; surtout depuis que Dieter a prit le commerce en main. C'est comme s'il avait un ingrédient secret.

Commençons par le territoire en lui-même. Constitué de collines et de plaines, ces dernières sont exclusivement constituées de vignes d'un raisin toujours de qualité, disposées de manière étroites et denses, rendant quasiment impossible le déplacement à travers -ce qui est de toute façon puni de mort. Il y a plusieurs grandes routes qui mènent chacune aux extrémités du territoire ; mais toutes se rejoignent en un point central : le manoir. Sur toutes ces grandes routes, patrouillent les groupes de vampire dont il est fait état, plus haut. De la même façon, il est des routes annexes, plus petites, faites de terres, qui traversent en certains endroits clés les grandes routes, permettant aux patrouilles de franchir les distances plus aisément. Cependant, celles-ci sont étroites, et volontairement peu entretenues, et on peut facilement ne pas les voir, ou les confondre. S'essayer à traverser les vignes en pensant que c'est un chemin de traverse est toujours puni de mort. Seuls les "employés" y sont autorisés.

Lesdits employés sont logés dans un bâtiment annexe du manoir Von Meyer. Si la qualité de vie n'est pas trop déplorable -disons bien supérieure à un esclave, cela est sûr-, le Duc n'a aucun égard pour leurs conditions de travail. Et ceux qui tentent de s'y soustraire sont tués, simplement. Pour résumer, on pourrait dire que les conditions de vie sont correctes, de travail médiocres, leurs droits inexistants.

Maintenant, le plus imposant, et le plus important : le manoir en lui-même. Vaste demeure, construite à la base pour servir de rempart, elle a été incendiée peu après sa construction, puis remise à neuve, et meublée au fur et à mesure des générations. Toutefois, les aménagements de base demeurent : Les portes principales sont faites en bois massif ; et si épaisses qu'elles nécessitent deux serviteurs pour les ouvrir ou les fermer. Si le besoin s'en fait sentir, il est également possible de la verrouiller avec quatre poutres métalliques (qui nécessitent chacune autant de serviteurs). Autant dire qu'une fois la porte fermée, plus rien n'entre ni ne sort. La plupart des pièces qui peuvent donner sur l'extérieur (ou couloirs) disposent de larges fenêtres qui rendent le manoir particulièrement lumineux. Mais Dieter et ses ancêtres n'étaient pas novices en matière de siège : Il est de notoriété publique que les fenêtres sont des faiblesses structurelles évidentes. Il a ainsi été conçu un système à base de poulies particulièrement rapide et efficace, dans les murs, rendant possible la "fermeture" des fenêtres par de lourdes plaques de métal, recouvertes de bois, qui coulissent à l'extérieur, depuis l'intérieur, grâce à une manivelle. C'est pour cette raison qu'il y a tout le temps un serviteur dans chaque pièce -du moins, chaque pièce donnant sur l'extérieur, non pas chaque pièce du manoir. (Il serait difficile de savoir si la raison véritable est la fermeture des fenêtres en cas de danger ou simplement parce que Dieter aime pouvoir donner des ordres dans chaque pièce de sa maison.) Comme si ça ne suffisait pas, il est possible de fermer de lourds volets de bois, à l'intérieur, créant de fait un redoutable blindage espacé.

Les murs en eux-mêmes, sont faits de briques renforcées métalliquement, disposant de plusieurs couches espacées et inclinées. Ce sont les études de Dieter concernant la mécanique, et ses lectures sur les avancées de la cité de Cyri, qui lui ont donné l'idée de ces renforts. Le manoir étant posé sur une colline surplombant le domaine, le Duc a choisi l'inclination idéale afin que les projectiles perforants aient plus d'espace à perforer avant de pénétrer. De la même façon, avec un blindage espacé, les projectiles se déforment sur les multiples couches, et ont tendance à dévier avant de traverser. En mille ans, Dieter a largement eu le temps d'examiner toutes les quelques faiblesses structurelles restantes et de les combler. Toutes les autres portes qui donnent accès au manoir, si elles moins imposantes que les principales, sont toutes aussi lourdes et épaisses.

Le toit a également été renforcé avec le même système d'inclination et d'espacement, afin de prévenir les tentatives d'invasion par les airs, tout en dédiant le cellier à ses troupes d'élites mentionnées plus haut. Des ouvertures ont été crées pour que plusieurs soldats soient en permanence capables de surveiller le duché, et d'avertir le Duc au plus vite. Quand les portes se ferment, Dieter a été très clair, il ne les rouvre pas. Aux patrouilles de rentrer le plus vite possible, leurs ordres sont clairs dans le cas contraire : Vous y êtes, vous y restez. Si de l'extérieur, le château ressemble à tous les autres châteaux nobles, aucun de ceux-ci n'est mieux protégé.

Ceci étant dit, chaque porte donnant sur les couloirs principaux est dotée du même système que les portes principales, et sont ainsi capables d'arrêter un feu ou une inondation.

Mis à part la lumière naturelle, le manoir n'est jamais éclairé. D'une part parce que les vampires se font très bien à l'obscurité, et d'autre part pour mettre tout le monde sur le même pied d'égalité : Dieter ne voit pas, et arrive quand même à se déplacer. Pourquoi les autres ne font-ils pas de même ? Les bougies et les lustres sont évidemment allumés lors de la visite d'invités de prestige, mais ce n'est qu'une exception.

Maintenant que l'extérieur a été détaillé, voyons l'intérieur. On peut considérer la demeure sur trois niveaux (sans compter le cellier, déjà évoqué, qui est assez grand pour servir de dortoirs, de salle d'entraînement, etc.) : Les sous-sols, le rez-de-chaussée, et l'étage. Les sous-sols ont plusieurs fonctions, et on peut presque les qualifier de "galeries". Le manoir reposant sur une colline, il a été facile d'agrandir lesdits sous-sols. Une grande pièce faite entièrement de pierre, mal éclairée, sert de lieu de rendez-vous des combattants à mains nues qui y viennent régulièrement pour se battre. C'est un club très fermé et réservé aux meilleurs, aux règles strictes. (Mais n'en parlons pas.) Il y a évidemment la cave à vin, immense, et toutes les salles attenantes où se prépare le vin que Dieter examine scrupuleusement. Et enfin, il y a une petite salle, directement accessible depuis les cuisines ou la chambre du Duc : la salle de torture. En passant les détails, on peut néanmoins dire que tout le matériel est présent pour faire passer un bon moment à l'invité qui y est reçu. Découlant (si l'on peut dire) également de ses études sur la mécanique, Dieter a également fait construire un système d'irrigation complexe pour son vignoble, dont le contrôle a été centralisé dans la cave à vin. Si les parois de cette dernière ont été renforcées, ainsi que ses accès, il est possible de rediriger le système d'irrigation afin d'inonder le reste du sous-sol, afin de le rendre inaccessible aux éventuelles sales petites taupes qui essaieraient de pénétrer dans la bâtisse par ici.

Au rez-de-chaussée, on distingue plusieurs lieux dignes d'intérêt. D'abord, le centre d'accueil pour non-voyants, qui est en fait un bâtiment à part, annexe, mais similaire dans son architecture, qui est comme son nom l'indique, le bâtiment qui accueille les jeunes (ou moins jeunes) gens souffrant de leur déficit visuel. Si la bibliothèque prend la majeure partie de la place, il y a aussi une petite cuisine, et des dortoirs. Pour en revenir au manoir (qui ressemble d'ailleurs davantage à un manoir qu'à un château, de manière purement esthétique), on peut trouver un petit salon de dégustation, généralement ouvert aux clients, une grande salle à manger, où dînent les vampires de la cour du Duc, et ce dernier quand il le veut bien. Une salle de "détente", où les "nobles" se reposent, ou organisent des petites sauteries (dans tous les sens du terme), rempli de coussins, de broderies de qualité, et tout ce luxe excessif qui les émoustillent tous.

De manière générale, le rez-de-chaussée, à l'exception de la dernière pièce susnommée, n'a rien d'extravagant.

On y trouve également les cuisines, où sont employés des vampires un peu plus chanceux que ceux de l'extérieur, quand ce n'est pas Dieter qui cuisine (auquel cas il chasse tous les autres) et le bureau officiel du Duc. Rattachée au bureau du Duc et aux cuisines, il y a également une salle à manger plus petite, réservée à Dieter et à ses invités personnels, qui est richement décorée, dotée d'une cheminée. (Ladite cheminée pouvant être bloquée sur plusieurs étages si besoin est.) La table d'ébène est capable d'accueillir six personnes, plus une à chaque bout. Il est à noter que le couloir reliant les trois pièces est en fait la petite galerie des horreurs de Dieter, là où il a exposé tous les gens importants qu'il a fait empaillé, donnant lui-même sur une petite cour intérieur agréablement décorée, grâce à une large fenêtre qui se verrouille comme les autres en cas de problème.

Avant de passer à l'étage, il est à noter que le plafond du rez-de-chaussée (donc le sol de l'étage) sont également renforcés par plusieurs couches de bois et de pierres.

A l'étage, donc, on trouve la chambre du Duc, qui, si elle n'est pas vraiment décorée, est au moins ornée par tout son héritage familial. Il y a également une grande salle, qui ne sert presque jamais, au parquet de qualité, où se donnaient autrefois de fastes réceptions. Aujourd'hui, il reste toujours l'orgue, le piano, ainsi que d'autres instruments, dont un employé -Wolfgang, pour être précis- a la charge et sait en joueur à la demande. Du reste, il y a surtout la bibliothèque du Duc, remplie jusqu'au plafond d'ouvrages précieux et anciens, et qu'il fait régulièrement remettre à jour. Cette bibliothèque est assez grande pour également servir au Duc de terrain d'entraînement, ce qui le dispense d'une pièce supplémentaire à cet effet.