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 À la recherce de la paix. [PV Sylvia]

 
À la recherce de la paix. [PV Sylvia] Sand-g10Mer 26 Juin - 1:54
Hantée, battue, hachée par des spectres. Ses peurs s'étaient emparées d'Iriel et avaient martelé son visage jusqu'à ce que la frayeur forme tous ses traits. Après avoir passé une nuit complète dans les coins les plus sombres de la ville de Sen'Tsura, poursuivit par des ombres menaçantes, des démons errants et ses propres cauchemars, elle n'était devenue plus que brume paniquée et s'était laissée emporté par le vent. Loin. Très loin.

Sa paranoïa transformait même l'herbe qu'elle survolait en quelque chose de menaçant ; des lames vertes transperçant terre et air pour venir jusqu'à elle, jusqu'à son cœur pour s'emparer de sa vie.
Le soleil commençait à envahir la plaine de ses rayons flamboyants. Ils allaient la brûler ! L'image du feu s'empara de son esprit et la déstabilisa de plus belle. Les flammes ne devaient pas la toucher ! Elle disparaîtrait ! Trop tard. Sa conscience et ses pensées la fuirent et un vide inquiétant les remplacèrent.

Ténèbres... Ultime phobie, ultime panique. Ca devait-être sa force. Sa vie n'avait de sens que dans ses craintes. Elle s'accrocha à cette pensée et l'élémentaire trouva enfin la force de mettre fin a son errance. Elle avait laissé sa forme brumeuse se faire emporter par le vent et il fallait qu'elle se ressaisisse, si elle voulait un jour retrouver la seule civilisation qu'elle connaissait. Aussi effrayante soit-elle, Sen'Stura était tout ce qu'elle avait ; au fond d'elle, elle ne souhaitait pas s'éloigner de ce qui était son seul repère.

Elle reprit forme humaine. Tant bien que mal, elle força son essence à se calmer et les éléments de sont corps se réunirent jusqu'à montrer une femme vaporeuse. Son apparence semblait être faite de particules frétillantes, qui avaient du mal à se maintenir entre elle, et pouvoir explosé en un million de gouttelette au moindre choc. Elle était encore faible... mais elle n'était plus prisonnière du vent. Si le soulagement à cette remarque transparut un instant sur son visage, la peur ne tarda à reprendre ses aises.

Des fleurs autour d'elle étaient géantes. Leurs pistils jaillissaient de leurs bouches de pétales aux couleurs agressives. Elle les imagina se saisir de son corps pour le glisser dans leur tige couverte de filaments blancs. Horrible ! Un long gémissement s'échappa de sa gorge, puis elle se tut. Seul le bruissement du vent sur la verdure perdura. Sons envahissant, tellement proche de ceux qui laissent penser que quelque chose, qu'un parasite, agite ses centaines de pattes sur le sol en dessous de votre lit. Elle frissonna.
Non.
Ce n'était pas une illusion créée par sa paranoïa cette fois. Elle était persuadée d'avoir vu des tâches de couleurs voler dans son champs de vision.
Des rires retentit jusqu'à ses oreilles. Elle hurla de terreur.
Une fée au visage triangulaire, tel celui d'un insecte, était apparue à quelques centimètres de ses yeux. Ainsi placée, elle était effrayante et paraissait énorme. Peut-être Iriel avait-elle perdu le sens des grandeurs, au milieu de cette flore démesurée.
Ces jambes cédèrent et elle fut obligée de s'assoir, posant sa tête sur ses genoux pour ne plus voir les horreurs qui l'entourait.
- Pourquoi... Pourquoi... pourquoi... répéta-t-elle longuement. Je ne veux plus avoir peur. Par pitiez... pitiez... que tout cela cesse... Pourquoi ai-je une vie emplit d'horreurs. Pourquoi est-elle aussi effrayante. Pourquoi tout me poursuit. Tout est dangereux. Pourquoi... Vaut-elle seulement la peine d'être vécue ? Misère... même l'île de Sen'Rin était plus accueillante. La nature, même la plus sauvage, est plus accueillante que ces humanoïdes.

Sont discourt se perdit dans des sanglots.

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À la recherce de la paix. [PV Sylvia] Sand-g10Mer 26 Juin - 17:29
Darde tes rayons sur ce monde merveilleux, soleil, et sors de ta torpeur. Éveille arbres et fleurs, par la douce chaleur de l'aube, et pousse à croître ce beau monde qui ne saurait te survivre.
L'air était doux et le ciel plaisant. Peu de nuages subsistaient, mais suffisamment pour apporter un agréable relief aux nuées, qui paraissaient grises et roses, avec des nuances jaunes et bleues. Un vent léger agitait feuilles et pétales, et donnait vie au paysage idyllique en lui apportant du mouvement et en brisant la monotonie que lui connaissaient ses habitants.

Sentiment étrange lorsqu'il émane de tiges gigantesques de toutes les couleurs et de toutes les épaisseurs, autours desquelles voletaient d'innombrables espèces d'oiseaux et d'insectes. Jamais cette contrée ne perdait de sa beauté, que ce soit au cœur du plus féroce hiver ou de la plus terrible des canicules. Gorgée de l'énergie de Terre, Flore resplendissait et était un magnifique Eden, auquel rien ne manquait, si ce n'est une présence plus bavarde que les papillons et les écureuils.
La communauté des fées s'était bien étiolée, depuis le meurtre de la souveraine des nymphes. Il était dangereux de s'éloigner trop de son foyer, surtout lorsqu'il était reliée à la vie de son hôte.


Une présence féérique observait ce monde, perchée sur un aubépine considéré en frère. Sous ses yeux, tout était riant et rien n'était digne de soupirs d'ennui. Sans une curiosité maladive, elle serait demeurée pour toute sa vie dans ce havre végétal, qui était son lien avec le monde et son plus grand réconfort en ces temps troublés.
Elle se nommait Sylvia, et ne prévoyait rien de particulier en ce moment. Devant elle, la course du soleil avait lieu, et en ceci consistait son occupation matinale.
Cependant, une libellule des plus graciles vint à ses yeux, lui faisant oublier son programme initial ; elle était verte et bien belle, selon les standards en vigueur chez ces insectes.

Il était étrange que ces êtres demeurent si fins là où les fleurs étaient si grandes. Elle se souvenait en avoir vu plus loin, mais non pas ici. Il serait amusant de voir pourquoi.
La dryade tourna la tête, d'autres insectes se formèrent, de toutes les couleurs ; ainsi débuta une envie irrésistible de suivre leur ballet, en quittant l'aubépine pour mieux le retrouver plus tard.

Ainsi, le paysage autour d'elle changea ; des champignons géants émergèrent, surplombés par des animaux se combattant pour conserver ce territoire ; des tapis de pétales surplombés par d'intactes grandes fleurs ; des minuscules arbres couverts de fruits qui n'étaient pas destinés aux siennes. Tout était ravissant. La communauté des libellules se complétait et s'émiettait, au gré des rencontres avec des végétaux. La présence de la dryade attirait néanmoins beaucoup de compagnons, qui la suivaient sans grande raison.
Ainsi, cet étrange groupe survolait l'herbe verte, ruisselante de rosée et riche d'animaux qui n'avaient les capacités de se soustraire à la gravité, sous le regard d'oiseaux qui se tenaient bien de dévorer ceux qui suivaient la demoiselle des feuillages.


D'immenses fleurs blanches se tenaient alors devant les nombreux yeux de la communauté, riche pour tous ceux qui avaient pris la licence de se joindre à la dryade. Une odeur des plus sublimes emplissait cette place, qui était couverte d'un rire cristallin, comme seules les fées savent en faire.

Le cœur de Sylvia bondit dans sa poitrine à ce doux son, qui était la marque d'une de ses sœurs, qu'elle tentait de joindre depuis fort longtemps. Grâce aux insectes, ceci était à présent possible.
Sans attendre, elle s'élança à la rencontre de ce bruit.

Sa compagne était menue, et correspondait à l'idée qu'on se faisait de bien des fées ; des ailes translucides, des cheveux fous. Par coquetterie, il semblait qu'elle ait tressé des brins d'herbes pour se faire une tunique, ce qui était possible en ces lieux malgré la bonne taille de cette fée. La fille de la forêt n'y avait jamais pensé, mais n'en voyait pas la nécessité, n'ayant point froid.
Elle lui fit signe ; aussitôt, elle répondit en pointant du doigt une forme humaine prostrée et tremblante. La dryade à ce geste approcha, puis murmura quelques mots à sa sœur féérique.


- Pourquoi ne pas l'observer ? Je suis bien curieuse de voir ce qu'elle va faire.

L'autre cependant n'était pas de cet avis ; la pauvre semblait prête à craquer. Son rire à ces paroles retentit, et fit apparaître plaisante la chose à Sylvia, qui n'en comprenait pas réellement le motif. Allons bon, il fallait bien la rassurer.


- Que faites vous donc en ces lieux, humaine saisie par la peur ? Quel est le motif de votre effroi, et que cherchez vous qui soit posé sur vos genoux, pour y poser ainsi votre tête ?

L'autre fée faisait déjà le tour. Tout ceci allait être fort passionnant. De toute manière, une fois l'humaine partie et calmée, elle pourrait échanger quelques informations ; mais elle pouvait ici s'amuser un peu. Et puis, ceux extérieurs à Flore savent bien des choses du monde inconnu.

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À la recherce de la paix. [PV Sylvia] Sand-g10Sam 6 Juil - 9:46
[désolée pour le délai, j'ai eu des vacances imprévues ^^]

Iriel se leva d'un bond. Derrière elle avait retenti des mots qu'elle ne prit pas la peine de comprendre. Son sursaut de peur lui avait donné une énergie stupéfiante et si elle avait été armé, il est certain que ce qui se trouvait devant elle ne serait plus. Ses yeux, habituellement gris clair, devinrent foncés et elle regarda d'un air sombre ce qu'il se passait.
En voyant la jeune femme sa crainte s'apaisa un peu et ses mots lui revinrent :
- Que faites vous donc en ces lieux, humaine saisie par la peur ? Quel est le motif de votre effroi, et que cherchez vous qui soit posé sur vos genoux, pour y poser ainsi votre tête ?
Elle était accompagnée de nombreux êtres étranges qu'Iriel n'avait jamais vu auparavant et ses sourcils s'animèrent sous l'effet de la stupéfaction, bien-sûr toujours mélangés à un éclat de panique. En ce moment perturbée, sa logique eut du mal à revenir à elle et elle regarda stupidement ses genoux, se demandant ce que l'étrange fille voulait dire.
Puis elle secoua la tête, gênée. Trouvant bon d'ignorer sa moquerie, elle entreprit d'essayer de répondre à ses autres questions. Cela jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elles avaient toutes deux oubliées les conventions sociales.
Encore nerveuse, Iriel dit d'un ton hésitant :
- Je vous salue... Je ne voulais absolument pas vous importuner et je m'en excuse. Merci en tout cas de votre attention... vous êtes ?

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À la recherce de la paix. [PV Sylvia] Sand-g10Ven 12 Juil - 22:19
[J'ai attendu un peu en me disant que tu verrais que le temps que tu prenais ne me dérangeais pas, mais j'aurai peut être du être clair.
Ne t'en fais pas trop, le temps n'est pas vraiment un problème, tant que la qualité suit.]

L'humaine était bien méfiante, comme l'attestait son attitude précédente. A quoi étaient donc dues ses frayeurs, dans ce lieu si magnifique ? Nul danger, nulle bête féroce ; toutes étaient douces envers les fées. Un peu moins certes envers les intrus, mais allons, il n'y avait rien à craindre. La paix était partout, et les insectes si dociles ne pouvaient pas faire peur, malgré leur taille.
Non ; cela allait au-delà. Elle avait eu une pulsion meurtrière, s'était tendue. Son regard était chargé de haine, et qui sait ce qu'elle aurait pu faire avec un de ses diaboliques instruments de morts apportés naguère par les démons ?

Sa compagne, à présent assise sur une fleur géante, coordonnait les insectes qui n'avaient pas suivi la dryade, pour une raison inconnue d'elle. Il fallait voir le ballet qu'elle leur faisait faire, dans leur langue si étrange aux sonorités inaudibles pour les humains. Elle se faisait comprendre d'eux, mais parlait trop rapidement pour qu'elle, la fille de l'aubépine, puisse comprendre ses dires. Ses gestes étaient amples mais gracieux, et l'excitation la gagnait en attendant ce que cette comédie pouvait bien vouloir dire. Certains se joignaient à la danse, attirés par la voix de la fée, qui savaient comment charmer ces bestioles-là.

Cette journée était riante, sans que le soleil ait quelque lien avec. La violente femme était à présent tétanisée à nouveau, surement à cause des quelques membres récents de son cartel. Ils étaient pourtant mignons, avec leurs antennes et leurs yeux multiples, leurs mouvements d'ailes frénétiques respirant la joie et la vie ! Comment pouvait on ne pas les aimer, alors qu'il s'agissait de créatures si sociables, si amicales ? Se pouvait il qu'il s'agisse d'une de ces humaines capables de juger sur l'apparence des choses plus que tout autre ?

De telles personnes pouvaient-elles exister ?


- Mais ce n'est rien, voyons, et la forêt est à tout le monde. Enfin, tant que vous ne voulez pas vous l'approprier, comme l'ont voulu d'autres. En fait, votre visite me fait plaisir, car cela fait un moment que je n'ai pas eu de nouvelles de l'extérieur. J'ai tenté de m'aventurer au dehors, mais je me fais vite repérer sans habits et avec mes cheveux verts, et je ne suis pas sûr que tous chez vous aiment mes sœurs. Vous pouvez m'appeler Sylvia, si vous le désirez, mais j'aimerai bien votre nom en échange. A moins que vous ne préfériez que je vous nomme fille des plaines ? Vous venez en général de là. En fait, tout dépend de vous.

Le long de son babil, la fille des bois changea de pose et d'expression, sous l'effet de l'excitation et de la joie. Les rencontres étaient tout le temps un plaisir, et jamais elle ne s'en étaient plainte. Du moins, fort peu. Elles étaient si rares, en même temps ; pourquoi monsieur tout-le-monde prendrait-il la peine d'aller jusqu'à Flore ?
La nervosité de la fille l'intriguait. Il se pouvait que quelque chose de grave soit arrivé, finalement, et que poursuivie, l'humaine ait trouvé bon d'aller dans le lieu le plus serein du monde, pour s'y ressourcer. Sa vigilance serait alors due à la peur d'être retrouvée par ses ennemis !
Ceci était excitant. Elle pourrait les mettre en fuite, tiens. Tout le monde a peur des fées immatérielles qui vous maudissent, surtout lorsqu'elles rient fort, et sont les amies des insectes.

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À la recherce de la paix. [PV Sylvia] Sand-g10Sam 13 Juil - 11:32
[Je me méfie des différents sens que peuvent prendre les mots Wink]
- Mais ce n'est rien, voyons, et la forêt est à tout le monde. Enfin, tant que vous ne voulez pas vous l'approprier, comme l'ont voulu d'autres. En fait, votre visite me fait plaisir, car cela fait un moment que je n'ai pas eu de nouvelles de l'extérieur. J'ai tenté de m'aventurer au dehors, mais je me fais vite repérer sans habits et avec mes cheveux verts, et je ne suis pas sûr que tous chez vous aiment mes sœurs. Vous pouvez m'appeler Sylvia, si vous le désirez, mais j'aimerai bien votre nom en échange. A moins que vous ne préfériez que je vous nomme fille des plaines ? Vous venez en général de là. En fait, tout dépend de vous, lui répondit l'étrange spécimen humanoïde en face d'elle.
Elle n'avait pas d'habit ? C'était effectivement le cas. Elle avait oublié que les vêtements faisaient partie intégrante des conventions de la société humaine. Du moins de la plupart. Il n'était pas étonnant qu'on la considère comme étrange à l'extérieur.
Mais il n'y avait pas que ça d'étrange. Son amabilité était effroyablement suspect ! Elle cachait forcément quelque chose, un plan fourbe, derrière ces jolies paroles. Valait mieux se prendre à son jeu et ne pas faire paraître qu'elle avait découvert ses plans :
- Iriel... Iriel, répéta-t-elle, trop paniquée pour penser à faire une présentation correcte.
- Il est vrai que les humains ont prit l'habitude de protéger leur corps. Mais il n'est pas difficile de se procurer des vêtements, Sylvia...
Elle sourit nerveusement. Le stress qu'elle avait accumulé ces derniers jours avait fait murir le fruit de son amertume et elle ne put s'empêcher d'ajouter :
- Quel manque cruel d'imagination... Cela vous fait un point commun avec les habitants de Sen'stura. Vous qui semblez porter de l'intérêt à l'extérieur, vous vous devez de savoir à quel point leurs intentions son mauvaises ! Rongées par le désir de pouvoir, d'argent, d'élimination... de la vie. Se sont des parasites coriaces, se reproduisant plus vite encore que la vermine. Ils finiront par tout envahir si l'on ne les arrête pas...
Ses doigts se tordaient sur les plis de l'étrange matière blanche qui composait ses habits. Ses yeux devinrent gris foncés et se perdirent dans le vide pendant que son corps se balançait, semblant vouloir tomber à tout instant.
- Il faut les détruire... Il faut les détruire... les détruire... dit-elle, les lèvres tremblantes.

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À la recherce de la paix. [PV Sylvia] Sand-g10Mar 16 Juil - 18:38
Tant de méfiance dans sa posture ne pouvait indiquer qu'une expérience traumatisante récente ; comme la vue d'un feu ou l'annonce d'une guerre dans son pays. Sylvia pouvait entrevoir pourquoi l'humaine était sur ses gardes, mais elle demeurait soucieuse ; sa camarade risquait de l'apeurer encore plus, sans en tirer en grand plaisir, et l'autre fuirait sans s'attarder sur les événements. Enfin bon, elle devait croire en elle, au moins.

Iriel était un prénom comme le sont les autres. A la différence d'autres humains, elle n'avait pas de nom de domaine, ou de famille à laquelle se rattacher ; soit elle s'estimait suffisamment proche d'elle pour passer outre ces appellations, soit elle n'en avait pas, au même titre que la dryade.
Et franche. Comme elle. Un autre bon point ; bien qu'elle n'appréciait pas de se faire déclarer comme manquant d'imagination, au moins elle savait que l'humaine le pensait ; elle aurait pu elle-même le dire.

Allons bon ? Avec quoi se faire des habits qui passeraient inaperçus ?Des feuilles, des pétales ? Mais elle ne voulait pas enlever aux plantes ce dont elle aurait besoin pour les quitter, il s'agissait d'un comportement égoïste dont ne ressortiraient que des remords, qui perdureraient longuement. Et puis, elle ne se souvenait pas d'avoir vu des humains portant des feuilles... et puis, avec quoi les lier ? Et de quoi étaient composés les siens ? Cette étrange matière vaporeuse n'avait pas de véritable équivalent dans Flore, autant qu'elle s'en souvienne.

Mais l'autre continuait à parler, et elle n'allait tout de même pas l'interrompre. Elle avait maintes foi entendu ce discours sur les défauts des hommes, et se doutait bien à présent qu'il n'y avait rien pour elle là-bas ; cependant, elle devait voir, connaître, apprendre. Pour s'amuser, pour découvrir de nouvelles choses. Et puis, au moins, si la terre des humains était si vide de sens, cela signifiait qu'elle pourrait mieux profiter de Flore ; elle ressortirait gagnante de l'expérience quoi qu'il arrive.
Ce qui changeait dans ses propos, par rapport à ce qu'elle avait déjà entendu, était une haine farouche, proche de la folie. Cette femme semblait torturée, et portait en elle une envie de mort, là où les autres humains voulaient la vie. Ah, et l'élimination. Mais eux au moins voulaient la vie, ce qui est une bonne chose, non ?

Il fallait la rassurer, au diable les vêtements. Prêtant à peine attention à l'autre fée qui commençait à organiser ses insectes, elle prit la parole.


- Calmez-vous ; Moi, je ne déteste pas mes sœurs, je les adore, alors aimez votre famille humaine. Que s'est-il passé pour que vous vouliez la détruire ? Et puis... que se passe-t'il ? Vous êtes inquiétante.


La fille de l'aubépine recula, remarquant le manège du corps d'Iriel. Elle semblait faible, sans support. Mais que pouvait-elle faire ?
Il ne fallait pas demeurer trop près d'elle. Qui sait ce qu'une personne si étrange pouvait faire ?


- Flore est paisible, et il s'agit de mon foyer. Ici, nul ne vous ferra du mal.


[J'ai eu un peu plus de temps que prévu, et j'ai pu répondre aujourd'hui. ^^]

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À la recherce de la paix. [PV Sylvia] Sand-g10Mer 17 Juil - 13:53
- Calmez-vous ; Moi, je ne déteste pas mes sœurs, je les adore, alors aimez votre famille humaine. Que s'est-il passé pour que vous vouliez la détruire ? Et puis... que se passe-t'il ? Vous êtes inquiétante.
Flore est paisible, et il s'agit de mon foyer. Ici, nul ne vous ferra du mal.


L'élémentaire avait de plus en plus conscience qu'elle devait se calmer. Si elle acceptait sa peur, elle jugeait la folie comme étant une barrière à la réflexion. Elle s'enveloppa de ses bras, tic qu'elle possédait lorsqu'elle avait besoin de se rassurer, puis elle observa ce qu'il se trouvait autour d'elle. Tout était grand et effrayant Quelle idée lui avait prise de venir ici, déjà ? L'horreur de Sen'tsura ? Il est vrai que ce lieu n'était rien à coté de cette ville. Cette relativité la calme quelque peu. Peut-être méritait-il qu'elle le découvre davantage, avant de le déterminer comme étant à détruire.
Ses yeux s’éclaircirent alors qu'elle les plongèrent dans ceux de l'étrange spécimen vivant.
- Les humains ne sont pas une famille... Ils sont trop différents... pour partager les objectifs communs et les choix communs que nécessite une famille. Et ne sont pas assez sage pour se tolérer, dit-elle à voix basse.
Elle continua ensuite dans un murmure, plus pour elle même :
- Non... je ne veux pas être aussi intolérante qu'eux... je ne me laisserais pas aveugler par leur folie... ce lieu mérite peut-être d'être préserver.
Elle s'adressa de nouveau à la dryade d'une voix sûre :
- J'ai vu les humains se déchirer entre eux, il y a 3000 ans. Au point que j'ai été obligée de fuir. Lorsque je me suis réveillée il y a une vingtaine d'année, les humains étaient et sont encore en train de se déchirer. Ils doivent être détruit.
J'ai l'honneur de ne plus être considérée comme quelqu'un de leur race. Je suis une élémentaire, dorénavant.

Cette remarque lui tira un sourire.

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À la recherce de la paix. [PV Sylvia] Sand-g10Mer 17 Juil - 21:16
L'humaine - dont Sylvia n'avait toujours pas le nom - se calmait, fort heureusement, et la dryade pouvait donc se rapprocher d'elle à nouveau, sereine.
Elle la regarde, sérieuse. Son discours est celui de beaucoup d'autres visiteurs, qui croient pouvoir la détourner de son but d'exploration et déclarent les leurs vils. Mais il était possible qu'elle ait raison ; bien qu'il paraisse impossible à la candide fille des bois de ne pas considérer celles de son espèce en tant que soeurs et cousines, la chose pouvait être possible pour ces humains. Après tout ce qu'elle avait entendu sur eux, malgré quelques paroles attestant du bien au fond de chacun d'eux, le fait qu'ils ne soient pas une véritable famille ne l'étonnait pas tellement.

De plus, ils avaient pour eux un territoire si vaste ; rien de comparable avec Flore ; en vertu de la distance entre eux, des dissensions étaient possibles, et même inévitables.


Sylvia perçut comme un murmure, faible mais non inaudible. Lieu... mérite d'être préservé...
Incrédule, elle fixa son interlocutrice ; elle devait avoir mal entendu. Se pouvait-il qu'elle ait pu penser à détruire ce havre de paix ? Jamais chose plus idiote n'avait été prononcée. Ce lieu est un havre de vie et de paix.

Mais une parole chasse l'autre, et devant l'annonce de la longévité de la visiteuse ainsi que sa nature, seule une pointe de méfiance demeura.

L'autre fée, elle, avait saisi l'éclat dans le regard de Sylvia, et continuait de recruter des insectes ; bientôt elle en aurait assez.


- Si vous êtes liée à un élément, ca fait de nous des sortes de cousines, alors. Que se passait il il y a 3000 ans ?
Ah, et j'y pense, vu que vous vous calmez... Comment ça, manque d'imagination ? Comment se faire des habits ici sans faire de mal aux plantes ?

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À la recherce de la paix. [PV Sylvia] Sand-g10Mer 17 Juil - 22:23
- Si vous êtes liée à un élément, ca fait de nous des sortes de cousines, alors. Que se passait il il y a 3000 ans ?
Ah, et j'y pense, vu que vous vous calmez... Comment ça, manque d'imagination ? Comment se faire des habits ici sans faire de mal aux plantes ?

Mais quelle était cette obsession pour la famille ? Pourquoi s'obstiner à faire un lien ? Iriel ne comprenait pas. Et elle se sentit davantage confuse lorsqu'elle lui demanda ce qu'il s'était passé il y a 3000 ans. Elle ne se souvenait que de très peu de chose. Même le langage qu'elle parlait en ce temps commençait à s'effriter et à disparaître pour laisser place à celui qu'elle utilisait dorénavant. Ce qui lui restait était ce sentiment de peur, la violence, l'horreur envers les hommes, devenus phobies presque inconditionnelles avec le temps. Elle préféra ainsi ne pas en parler et se pencher sur ses questions plutôt... originales.
Les habits et les plantes n'étaient pas vraiment dans la pyramide des importances de l'élémentaire. Elle bredouilla :
- Je ne sais pas... vraiment... Si vous n'en trouvez point ici... le tissus abonde un peu partout. Surtout en ville. Enfin... voilà... après il est vrai qu'il est plutôt gênant d'aller demander du tissus dans... cet état. Mhh ? Quelqu'un pourrait peut-être vous en apporter, non ?
Et... Je vous ai dit que vous manquiez d'imagination ? Vraiment ?

Sa névrose lui avait fait oublier certains détails et elle ne fit plus le lien entre son nom et sa nature.
Alors qu'elle fuyait les yeux verts de la dryade pour réfléchir, elle aperçu un étrange cortège d'horribles insectes, mené par une fée. Elle bredouilla de plus belle :
- Et... alors... c'est quoi ça ? Qu'est-ce que ça fait ? Je veux dire... il y en a de plus en plus. Cela fait quelque peu... penser à une armée en préparation...

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À la recherce de la paix. [PV Sylvia] Sand-g10Jeu 18 Juil - 18:16
L'élémentaire, puisqu'elle en était une, n'était pas très à l'aise, visiblement. Entre ses balbutiements et les questions qu'elle évitait, les indices étaient nombreux. A moins qu'il soit jugé normal de ne répondre devant la profusion de questions qu'à la dernière posée.
Ce qui serait pour le moins étrange. Pourquoi ne pas répondre à toutes, étant donné qu'elle était calme et patienterait suffisament pour avoir ses réponses ?
Et de toute manière, si une question devait avoir la primauté sur les autres, pourquoi pas la première ?

Cependant, elle avait une réponse. Enigmatique ; le tissu ? De quoi parlait-elle ? De quoi s'agissait-il ? D'où venait-il ?
De plus, il semblait que l'autre ne comprenait pas qu'elle était coincée ici. Enfin, à moins d'utiliser le pendentif, qui serait cependant trop voyant sans vêtements. Mais sa nudité ne la dérangeait pas, car il n'en allait pas ainsi pour une dryade, qui se satisfaisait de ses cheveux et n'avait jamais froid dans le monde magique de Flore. Par contre, sa proposition était intéressante.

Cependant, elle semblait bien peu investie dans la conversation, au point d'oublier ses franches paroles, ce qui était pour le moins énervant. Elle lui prêtait de l'attention, et en espérait en retour. Si la personne qui avait prononcé les mots les oubliait, il se pouvait qu'elle n'ait pas tenu compte de la moindre syllabe de son interlocutrice.
Elle allait le lui faire remarquer ; cela parmi plein d'autres détails, comme quoi elle provenait d'un arbre et que les arbres ne confectionnaient pas d'habits, qu'elle voulait bien savoir où trouver du tissu sans faire de mal à personne, et que si elle pouvait lui en rapporter ce serait une bonne chose, quand elle remarqua le nouvel effroi dans la posture de l'étrangère, qui venait de découvrir le cortège des insectes.
Ils étaient splendides, colorés et vivants ; leur mouvement était harmonieux, et leur recrutement se faisait sans heurt.

Le ballet était gracieux, et il ne semblait pas possible de comparer cela à la guerre ; du moins, pas dans l'esprit d'une personne ne l'ayant jamais véritablement connue et ne connaissant pas la discipline et les exercices qui en découlaient. Il fallait cependant calmer au plus vite l'élémentaire, qui avait déjà eu en tête des pensées inquiétantes.


- Arrête, tu lui fais peur !

La fée répondit en riant que c'était impossible, et commença à guider les insectes dans de compliqués manèges ; ils faisaient preuve de maîtrise, et leur obéissance n'était due qu'au respect qu'ils accordaient à la fée. [/i]

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À la recherce de la paix. [PV Sylvia] Sand-g10Sam 20 Juil - 1:19
La dryade demanda à la fée d'arrêter, sans succès. Ainsi, l'élémentaire fut prise par une envie croissante de sortir d'ici. Pourtant, la chose qu'elle venait de rencontrer lui inspirait confiance et lui semblait intéressante. Il faut dire que son apparente faiblesse et que sa stupéfiante ignorance donnait à cet être vivant la rare capacité de ne pas faire penser à la paranoïaque qu'elle était mauvaise, dotée de mauvaise intention.
Frustrée de ne pas avoir de réponses à ses remarques à cause des insectes, elle s'essaya à lui proposer quelque chose qui pourrait l'attirer hors d'ici afin de faire plus ample connaissance. Cela sans la pression que lui imposait toute cette biodiversité étouffante.
- Je... je m'en vais vers la ville de Faestalia. Si vous souhaitez m'accompagner, je ferais de mon mieux pour vous permettre de la découvrir. Mais... je ne resterais pas plus longtemps ici.
Sans plus tarder, elle partit d'un pas pressant dans la direction, d'après ses souvenirs, de la cité.

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À la recherce de la paix. [PV Sylvia] Sand-g10Sam 20 Juil - 19:38
Pourquoi donc continuait-elle de faire ceci, si cela faisait peur à l'élémentale ?
Peut-être par scepticisme ou par jeu. Après tout, il était parfois rare de s'amuser ; d'un autre côté, sa soeur avait un fort lien avec les insectes, qui constituaient des compagnons plus vivants que les arbres - non pas qu'elle ne les appréciait pas, il ne s'agissait que d'un constat - et pouvait donc peut être avoir des amis avec qui jouer.

Elle pouvait ne pas comprendre la différence. Après tout, Sylvia ne la comprenait souvent pas elle-même, et seule son empathie lui permettait de cerner le désespoir de son interlocutrice. Aussi, pour celle qui semblait la plus proche parente des libellules, il était impossible de les craindre, et son travail gracieux ne pouvait être effrayant. Ceci aurait été une insulte, qu'elle aurait pu vouloir venger.

Il demeurait que celle-qui-n'avait-pas-de-nom-car-Sylvia-ne-lui-avait-pas-demandé-le-sien était opressée par ce spectacle, aussi navrant que cela puisse parraître. Tout en elle évoquait le tourment et la volonté de fuite ; peut être la même qui l'avait amenée ici.
Pouvait-il être destin plus funeste que d'être balotté de lieu en lieu, sans jamais trouver paix ni foyer ? Pas aux yeux de Sylvia, qui ne désirait rien que cela. Elle qui habitait dans le paradis terrestre voulait l'ailleurs.

Ce qui devait arriver fatalement arriva ; l'étrangère annonca son désir de partir en effectuant son départ ; elle ne supportait réellement pas ce lieu, et ce qui n'était qu'une impression devenait réalité.
Elle annonçait sa destination, et lui proposait de l'accompagner ; ce qui revenait à délaisser sa compagne fée.

Faestalia... un lieu hors de Terre, comme le lui avait dit un voyageur jadis. Elle ne pourrait pas aller trop loin. Sans son artefact, elle ne serait même pas capable de quitter Flore
Aussi, elle ne pouvait, à son grand désarroi, découvrir cette ville. Cependant, elle craignait qu'elle se perde... nourisse un dégoût de ce lieu, et revienne plus tard dans le but de l'anéantir. Elle en avertit sa soeur aux traits d'insecte doucement, après l'avoir rejointe.  


- Je la crois dangereuse et capable de se perdre. Je l'accompagne jusqu'à la sortie, et je reviens. C'est sûrement vital.
Si elle voit quelque chose qui lui fait peur, elle risque de revenir pour nous faire du mal...


Elle s'envola alors vers l'élémentaire, lui criant au passage qu'ellen ne pourrait quitter la forêt, mais acceptait de l'accompagner à sa frontière, et ne pouvant de ce fait découvrir Faestalia. Elle se retint de demander la cause de son départ, qui était bien trop visible à ses yeux A la place, elle lui demanda comment elle était arrivée ici ; cet endroit était en plein dans Flore, et elle avait du croiser bien des insectes.

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À la recherce de la paix. [PV Sylvia] Sand-g10Sam 20 Juil - 20:39
Alors que l'élémentaire s'empressait de quitter ce lieu, le stress s'évacua au fil de ses pas. Elle sursauta néanmoins lorsqu'elle entendit la dryade accourir derrière elle. Elle avait déjà oublié qu'elle l'avait invité à l'accompagner. Cela la soulagea et elle se réconforta dans l'idée que sa compagnie pouvait également être intéressante. Surtout une fois en ville. Elle n'avait jamais parcouru ce lieu et la présence de l'être la rassurait.
Iriel marqua sa déception par un "aah...", lorsqu'elle apprit que la dryade de pouvait quitter la foret.
Elle lui demanda également comme elle était venue ici. Ce qui lui demanda un instant de réflexion pendant lequel elle eut le temps de se détendre.
- Je me suis fais agresser à Sen'tsura. Bien que l'on ne m'ait pas blessée, je n'ai pas douté de la Malsainité des idées des hommes qui m'entouraient, là bas. Ils sont tous là, a essayer de grappiller la moindre petite pièce pour avoir un verre de liquide douteux qu'ils nomment "alcool". Personnellement, je ne m'aventurerais pas à boire cette chose, qui fait indéniablement penser à de l'urine.
Je ne sais pas vraiment comment je suis arrivée ici. Je suppose que, comme souvent, je me suis laissé emporter par le vent. Je suis une élémentaire de brume. Si cette forme est matérielle, ma forme élémentaire est de brume. Il n'est pas toujours simple de se maîtriser.

Elle hésita un instant, puis se décida à s'excuser. Dans sa panique, elle en avait oublié toutes conventions. Même si la dryade ne semblait pas en avoir bien plus qu'elle, avec sa nudité, elle jugeait bon de les intérioriser pour qu'elle lui soit plus naturel.
- Je me nome Iriel. Mon absence de nom est dû à mon amnésie qui s'est installée lors de mes 3000 ans de fusion avec la brume. J'ai du ré-apprendre et apprendre beaucoup de chose. Si je m'adapte petit-à-petit, la population de la ville m'insupporte encore.
Je suis désolée de me présenter seulement maintenant. Cependant je ne crois pas que la nature ait fait en sorte que les humains aient peur des insectes pour rien. Si cette espèce a réussi à survivre au fil des millénaires, en subsistant aux multiples sélection naturelle, c'est que leur instinct, leur intuition, doit être suffisamment développé pour les préserver. C'est la moindre des sagesses que de le suivre. Je ne fais pas exception.
Après tout... de nombreux insectes piques, utilisent du sang pour proliférer, des pinces, du venin, des poiles... pour se nourrir et se protéger. Je n'ai pas l'intention d'aller les défier de ma présence.
Je suis loin d'être de taille !

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À la recherce de la paix. [PV Sylvia] Sand-g10Dim 28 Juil - 14:08
La route était bien tracée dans l'esprit de la dryade, qui guidait l'élémentaire. Sa curiosité demeurait grande, face à cette personne qui était si méfiante envers les humains, car elle les avait connus. Elle, qui n'aspirait qu'à cela, en était peinée, bien qu'elle n'y croyait qu'à moitié.

Très souvent, ces récits étaient inexacts car teintés par la rancune ou l'envie. De plus, selon la dryade, quelqu'un qui venait d'arriver dans la plus belle contrée du monde et encore sous le charme de la nouveauté ne pouvait que détester le monde qu'il venait de quitter, par réaction. Et son désir de voir le monde qui lui était interdit n'en était que plus renforcé.
Elle doutait fort que l'alcool puisse être de l'urine, et bien qu'elle n'ait point besoin de boire ou de manger, elle se disait qu'elle s'aventurerait bien à essayer ce liquide, pour voir si cette description était réelle.

Iriel l'amnésique demeurait surprenante, mais il était tragique d'être si vieux et si ignorant. Tant de savoir perdu, auquel elle n'aurait pas accès aujourd'hui !
D'autant plus que son ignorance s'accompagnait d'un manque de bon sens flagrant. Étant habituée à voir des insectes gigantesques, elle ne s'aventura pas sur la question de la taille, qui demeurait épineuse dans le cas d'une mouche minuscule. Mais elle, l'immatérielle gardienne des lieux, n'avait pas peur des antennes et des mandibules des insectes. Elle les trouvait vivants et mignons, et n'avait rien à craindre d'eux. Quant à l'instinct, ne parlait elle pas à une élémentaire de brume inatteignable, qui vivait il y a trois mille ans ? L'instinct devait avoir disparu depuis, cependant, et vieille comme elle l'était, il se pouvait que ce soit la norme, et que ces peurs soient dues à des réminiscences d'un passé ancien.


- J'avoue ne pas comprendre, Iriel. Vous êtes de la brume, non ? Les insectes ne devraient pas vous faire peur. Tournez par là, c'est un raccourci, et il n'y a que des champignons.

Elle la regardait en même temps qu'elle marchait à ses côtés, ayant abandonné le vol. Elle était bien grande à ses yeux, et ceci la fatiguait assez vite, aussi elle se concentra sur le chemin.  

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À la recherce de la paix. [PV Sylvia] Sand-g10Sam 3 Aoû - 12:44
Iriel suivit la Dryade. Pouvait-elle vraiment savoir où était cette ville et la guider ? Elle la regarda du coin de l'oeil, sous l'ombre de la suspicion. Elle n'aimait pas beaucoup les champignons. On ne pouvait jamais savoir à quoi s'attendre, s'ils étaient bon ou mauvais.
Une idée la percuta : il devait forcement y avoir des poisons, en ce lieu. C'était ce qu'il lui fallait. Un moyen simple et efficace d'éliminer de potentiels dangers. Le problème étant pourtant qu'il n'y connait rien. Elle avait bien-sûr entendu des allusions à des produits toxiques, dans les conversations plus ou moins douteuses entre personnes de haut-rangs.
Peut-être que cet être pouvait l'aider et elle se détendit davantage. La réflexion et le plaisir de trouver une nouvelle solution à ses désirs l'absorbait. Elle répondit machinalement à la question qu'on lui avait poser. Après tout, n'était-ce pas évident ?
- La nature est bien faite. La nature préserve ce qui mérite d'être préservé. Et cela en donnant de l'instinct, de l’intuition, aux êtres qui en ont besoin pour prospérer. Je ne défis pas cela. Je ne défierais pas ma nature. Je ne tenterais pas la mort pour pouvoir définir si je suis immortelle.
Comme le voulait ses pensées, elle changea totalement de sujet.
- Connaitriez-vous quelles substances toxiques sont mortelles pour les humains ? La nature ne devrait pas avoir de secret pour vous, si ?
Se rendant compte de l’ambiguïté de ses propos, elle lui informa de ses intentions :
- Si certains êtres tolère la vie dans le danger, ce n'est pas mon cas. Je compte bien l'exterminer. Vous comprenez ? Je tiens à préserver ce qui m'est cher. Cela malgré ma peur.

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À la recherce de la paix. [PV Sylvia] Sand-g10Mer 7 Aoû - 15:40
De toutes les formes, de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Cône ou toit, bulle protectrice ou globe, compact ou en lanières, les chapeaux étaient tous différents, et il en allait de même pour les champignons. Certains étaient couverts de motifs, d'autres de rayures. Les pois n'étaient que peu courants ici, en comparaison de la multitude d'autres symboles marqués. Enfin, quelques uns avaient une étrange couleur mais demeuraient unis.
Les pieds demeuraient quant à eux normaux, du blanc de nacre à la couleur de leur chapeau. Pour une habituée des bois, il n'y avait rien de choquants.

Elle savait tout d'eux, et avait la capacité d'en parler sans peine. Cette connaissance venait d'un instinct sylvestre, hérité de l'aubépine qui lui était liée et de l'apprentissage que lui avait prodigué quelque fée de passage.
La dryade n'en tirait pas orgueil et n'avait jamais songé à les déterrer, jugeant qu'il s'agirait d'un crime odieux. Ils étaient beaux et méritaient de vivre ici, paisibles.
Iriel devait forcément être consciente de cette beauté, et elle était heureuse de pouvoir montrer à cette élémentaire les aspects positifs de Flore. Qui correspondaient à son intégralité, à vrai dire.

Il ne devait pas y avoir cela à Faestalia. La perspective d'y aller avait un certain attrait, mais délaisser le pays des plantes pour celui des animaux enflammés était la pire idée qu'elle pourrait avoir de sa vie. Aussi, il fallait que l'amnésique profite bien du trajet, car elle regretterait bien vite d'avoir quitté la contrée des fleurs et des fées.


L'élémentaire demeurait incohérente. Ses réponses étaient dépourvues de sens : si elle était intouchable, elle ne devait pas avoir peur. De plus, elle n'était pas sûr que les humains soient l'espèce qui avait le plus de mérite à prospérer. Ils étaient fascinants, soit, mais de là à dire que la Nature veillait particulièrement sur eux...
Ils étaient ignares et ne savaient rien de ceux qu'ils craignaient, plutôt.
Cependant, elle changea précipitamment de sujet avant que la dryade ne puisse le lui faire remarquer, pour un plus sombre. A propos de poisons et d'extermination.

Espérant confusément que tous les humains n'étaient pas comme elle, et cherchant une réponse adaptée, Sylvia regarda à droite et à gauche. Cependant, elle ne pouvait accéder aux paroles de l'étrangère. A tant de niveaux, il lui était impossible de le faire.


- Je le sais assurément, mais jamais je ne vous les désignerai. Je ne suis pas sûre de vos dires, ni de l'utilisation que vous ferez de mes enseignements. De plus, vous ne prendrez pas ces champignons, car je refuserai obstinément de vous permettre cela. Flore n'a pas besoin d'empoisonneurs, et il se peut que les champignons soient dignes d'être préservés. Si la Nature ne vous en a pas accordé la connaissance, c'est sûrement qu'elle a jugé nécessaire de vous en préserver. Faestalia devrait à présent être derrière celui argenté en spirale.

Sa voix s'était faite plus acérée. Elle en voulait visiblement à l'humaine qui voulait tuer grâce à la magie de Flore. Ceci était horrible, et sa curiosité s'évanouissait peu à peu face au dégout que lui infligeait un tel comportement.

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