[Abandonné] Un voyage dans les pays froids [Farah Tamciel ; Vaehl Sépor] | |
| Mar 14 Mai - 20:49 | | | | Je voyageais depuis une demi heure maintenant dans ce pays glacial. La neige était partout, il faisait froid et de ce fait, mes vêtements, qui avait du faire un tour dans la mer avant que je n'arrive puisque je voyage toujours en nageant et que je ne vais surement pas m'embêter à nager à la surface pour garder des habits sec, était toujours trempés. Ne pouvant donc pas me vêtir avec des vêtements avec une température aussi peu élevée, j'ai fait comme j'ai pu mais dans la mer, on ne trouve guère mieux que des algues et des coquillages. Lorsque je pense que je dois être aussi peu habillée un jour aussi froids, pourquoi ais-je eu l'idée de voyager dans ces contrées de Glace ? le nom était pourtant explicite : il y a de la glace et qui dit glace dit évidemment froid, hiver, neige et vêtements qui ne sèchent pas. Pourquoi n'ais-je pas pensée à tout cela avant de décider, sur un coup de tête en plus puisque c'était juste parce que je n'avais encore jamais mis les pieds sur ces terres-là, de débarquer ici ? Heureusement, sur ma route j'ai traversé un village sous-marin où j'ai pu voler de quoi me nourrir pour quelques jours. Si j'avais su, j'aurais également prise une ou deux couvertures... Enfin, ce qui est fait est fait donc maintenant, j'assume et je visite ces lieux, même s'il fait très froids et que je suis trop peu vêtu. J'ai déjà les pieds qui commencent à geler, je ne sens plus mes orteils à force de marcher. J'ai mis mes chaussures mais comme mes vêtements, elles étaient incroyablement humides et à présent, je crois qu'elles sont devenues un morceau de glace rattaché à mes pieds. J'espère que je pourrais les enlever plus tard sinon cela va être comique lors de ma transformation. Je ne sens plus mes mains non plus, je tente désespérément de les bouger en marchant mais je crois que je ferais mieux de retourner dans la mer, il fait décidément trop froid pour moi dans ce pays. Je tremble comme une feuille depuis déjà pas mal de temps mais jusque là, j'arrivais à ne pas y penser. J'aurais du écouter mon corps plus tôt, lui qui me dit depuis le début qu'il fait bien trop froid, que je devrais avoir des vêtements plus chauds... Si je pouvais trouver une maison par hasard dans le coin, avec un bon feu pour me réchauffer et des habits sec pour me vêtir. Je serais presque même prête à payer ces vêtements tant j'en ai besoin à présent. Je n'en peux plus, il me faut repartir. La fatigue me gagne et je sais que si je m'arrête, c'est la mort assurée. Je cherche la direction de mon milieu naturel, je crois me souvenir du chemin mais je ne suis pas certaine alors je me retourne tout simplement et avance , espérant très fort que je ne me sois pas trompée. Avec le froid, je n'avais pas prêté la moindre attention au lieu qui m'entourait et j'étais comme qui dirait perdue. Il fallait absolument que je retourne dans l'eau, il faisait vraiment trop froid pour moi par ici. Certes, l'eau près de ce pays était également fraîche mais au moins, je ne risquais pas de retrouver ma véritable apparence loin de la mer Mon dieu, qu'allais-je devenir si je ne retrouvais pas la mer ? Il me restait encore plusieurs heures avec cette apparence mais avec la fatigue, le temps allait très certainement être diminué et j'ignorais totalement combien de temps il me restait. Plus beaucoup d'après moi, peut-être deux heures, mais une heure et demi paraissait plus vraisemblable.
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| | Mar 14 Mai - 21:46 | | | | Ses yeux émeraudes balayaient le parchemin usé. Si elle se tenait à cette carte, elle était presque arrivée. Farah leva la tête, observant le paysage devant elle. Elle portait sa longue cape de voyage de fourrure blanche. Malgré son capuchon relevé, son visage était parfaitement visible, ainsi que son épaisse chevelure rousse.
Devant elle s'étendait une simple plaine gelée. Un peu plus loin, l'horizon montrait l'océan dans lequel flottaient d'imposants icebergs. Elle n'était pas sur un chemin majeur, et les environs étaient déserts. Le ciel et la terre avaient la même couleur blanche, et même le pelage des animaux se déclinait dans la même teinte.
Farah avait quitté il y a de ça près de trois jours la capitale de Silena. Elle avait longuement hésiter avant de se lancer dans ce voyage, mais à présent que son but était proche l'excitation grandissait à chaque pas. Jetant un nouveau coup d’œil à sa carte, elle reprit la route, se frayant un chemin dans l'épaisse couche neigeuse.
Il y a deux semaines de cela, elle avait soigné une vieille femme qui lui avait confié être originaire d'un petit village de pêcheurs, sur le littoral de Silean. Là bas, elle lui expliqua qu'un homme considéré comme un vénérable détenait un savoir unique dans le traitement des infections. Une recette de plantes diverses, qui appliquée en cataplasme, serait capable de faire des miracles sur les plaies infectées. C'est ce savoir que Farah était parti chercher dans le nord.
Le vent sifflait à ses oreilles et malgré le froid polaire, l'idée de pouvoir sauver des membres de l'amputation grâce à ce remède lui donnait une vigueur et une motivation sans borne. Il allait falloir réussir à localiser ce village à présent, et surtout espérer que le vénérable n'est pas succombé à son âge avancé.
La mer se rapprochait de plus en plus, et Farah n'aurait pu dire si c'était son imagination ou non, mais il lui semblait déjà percevoir dans la brise une note iodée. La lumière diminuait peu à peu, laissant place au crépuscule qui annonçait la nuit proche.
Soudain, dans l'immensité blanche, une silhouette avançait d'un pas lent. Au fur et à mesure de ses pas, la silhouette se précisait et elle distingua que c'était celle d'une femme qui semblait transie de froid. Peut être savait-elle où se trouver exactement ce village, elle devait sans doute être une habitante du coin. Hâtant la cadence, elle se dépêcha de la rattraper, faisant de grands signes du bras.
-Hé ! Attendez !
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| | Mer 15 Mai - 15:14 | | | | J'avançais comme je pouvais dans la neige mais c'était pour moi de plus en plus difficile de continuer. La question de si j'allais un jour revoir la mer se faisait de plus en plus présente en moi. Il faisait froid, mes gestes étaient plus lent au fur et à mesure que je marchais. Soudain, un son résonna et j'entendis quelqu'un qui criait derrière moi. Je ne compris pas ce qui fut dit mais, me retournant, j'aperçus une femme qui courait vers moi donc je me doutais qu'elle m'appelait. Mais pourquoi ? Qu'avais-je bien pu faire pour attirer son attention ? Peut-être était-elle également une voleuse et qu'elle souhaitais m'aborder pour mieux me voler, je l'avais déjà fait, je savais comment cela fonctionnait. De plus, c'était un vol à la porté de tout le monde; il suffisait de détourner l'attention de la proie en lui parlant d'un sujet quelconque comme le fait qu'il faisait froid par exemple puis, rapidement, sans cesser de parler, il fallait fouiller les poches de notre auditeur. Et puis, je ne pouvais m'arrêter pour l'attendre, si je le faisais, épuisée comme je l'étais, je tomberai sur le sol pour ne plus me relever. Je perdrais les dernières forces qu'il me restais, je voyagerais dans le néant de mon esprit tandis que la vie me fuirait. Il ne fallait pas m'arrêter, je devais continuer de marcher. Mais dans quelle direction ? J'étais perdue, j'ignorais où était la mer. Un sourire se dessina difficile sur mon visage, une idée m'était venu : cette femme devait très certainement savoir où nous étions et elle pourrait m'indiquer le chemin. Si j'avais de la chance, elle pourrait même avoir un sac avec une couverture chaude et des vêtements sec pour remplacer ces algues et ces coquillages qui ne conservent pas du froid. Je continuais donc de marcher, cependant je m'avançais vers elle à présent. J'espérais qu'elle avait aussi de quoi manger, j'étais épuisée et mon ventre chantait, m'annonçant ainsi qu'il était vide. Si elle voulait rien m'offrir de tout cela, je pourrais toujours la voler.
Je pensais à mon projet lorsque finalement, j'atteignis la femme, ou plus exactement, elle me rejoignit parce que je n'avais pas fait beaucoup de pas. La température m'attrapait de partout, je me sentais prendre par le froid, entraînée par lui dans ses profondeurs. Je savais que je ne devais pas l'écouter, que je devais rester au milieu de cette blancheur et ne pas m'endormir mais le froid était trop présent, il m'emportait. Je secouais la tête pour ne plus y penser et accordais toute mon attention à cette femme. Qui était-elle ? Que me voulait-elle ? Curieuse, je lui demandais tant bien que mal :
"Qui êtes-vous ?"
Je me repris très vite et finalement, je réussi à me présenter :
"Bonjour, je suis Aeryn Avalaisoun. Je recherche la mer, savez vous ou je peux la trouver ? Nous ne devrions pas en être loin n'est-ce pas ?"
Je claquais de plus en plus des dents et mes paroles étaient souvent ponctuée d'arrêt le temps de réussir à prononcer correctement un mot, ce qui était compliqué avec les dents qui claquaient autant. J’espérais qu'elle m'avait comprise.
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| | Mer 15 Mai - 16:18 | | | | La trajectoire de l'inconnue pivota, et elle marchait maintenant dans sa direction. Au fur et à mesure qu'elle se rapprochait, Farah parvenait à la distinguer avec plus de précision. Elle ne put s'empêcher d'afficher une mine perplexe devant l'accoutrement de la jeune femme. Un enchevêtrement d'algues et de coquillages...la région ne se prêtait guère à ce genre de vêtements, aussi y'avait-il que très peu de chance qu'il s'agisse de la mode locale.
Avançant toujours d'un pas vif, Farah entrouvrit un pan de sa cape, laissant entrevoir une sacoche de cuir rose, tellement remplie que les coutures semblaient prêtes à craquer. Elle était arrivée à sa hauteur, et à présent, il n'y avait plus aucun doute sur le fait que sa tenue n'était pas adaptée à la situation. Son corps entier semblait être en train de geler, la forçant à aller de plus en plus lentement, comme si la fluidité de ses mouvements se prenait peu à peu dans la glace. Farah put distinctement entendre ses dents claquer et la teinte bleue de ses lèvres laissait présager une hypothermie proche.
"Qui êtes-vous ?"
"Bonjour, je suis Aeryn Avalaisoun. Je recherche la mer, savez vous ou je peux la trouver ? Nous ne devrions pas en être loin n'est-ce pas ?"
Sans répondre, elle dévisagea Aeryn quelques instants avant d'ouvrir d'un geste de la main son sac. Elle en sorti une couverture en peaux et fourrures et s'approcha, la lui déposant ensuite sur les épaules.
Elle recula de quelques pas et lui adressa un sourire amical
- Bonjour, dame Avalaisoun. Je me nomme Farah Tamciel, mais appelez moi Farah.
Elle esquissa une révérence puis se redressant, pointa l'horizon du doigt.
-L'océan se trouve dans cette direction, à deux ou trois heures de marche. Mais vous devriez prendre le temps de vous sécher et de vous réchauffer avant de partir. Je dois avoir de quoi vous habiller....
Elle se mit à fouiller son sac, en sortant tout un tas de bric à brac.
Hmm...j'ai le défaut de toujours trop en prendre murmura t-elle, un sourire gênée sur le visage Ah voilà !
Elle extirpa un vêtement d'un geste triomphale. Une fois déplié, elle y jeta un œil puis elle jaugea la morphologie d'Aeryn avant de hocher la tête
-HmHm, ça devrait vous aller
Le vêtement était une robe en tissu chaud, d'une couleur ocre orangé. Elle tendit le bras, l'offrant à la jeune femme.
-Vous êtes de la région ? Je cherche le village de...euh...elle sembla chercher dans sa mémoire un moment puis sorti sa carte et pointa un village au nom imprononçable. Il se trouve proche de la mer, peut être même y habiter vous.
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| | Jeu 16 Mai - 20:57 | | | | La femme me déposa une couverture sur le dos avant de s'éloigner légérement pour se présenter. Elle se nommait Farah Tamciel et m'appelait "dame Avalaisoun". Depuis quand étais-je une dame ? Je l'aurais peut-être été si... Non, il ne fallait pas y penser. Pas maintenant. Pour ne plus penser à ce jour maudit, je me concentrais sur la couverture qui reposait sur mes épaules. Elle était si chaude, je me sentais revivre. Je bougeais mes doigts, ils me faisaient mal mais ils répondaient encore, tout comme mes autres membres : je devrais pouvoir m'en sortir sans casse cependant il faudrait que je fasse plus attention la prochaine fois en laissant des vêtements adaptés près de la mer, à l'abris, pour la prochaine fois que je viens. je ne pensais pas que cette femme me donnera des habits mais elle devait bien savoir s'il y avait un village dans le coin, Après tout, j'avais eu la chance de trouver quelqu'un dans ce lieu complètement perdu, cela ne pouvait donc qu'être une personne de la région pour se déplacer par ici. Mais en même temps, peut-être était-elle comme moi et qu'elle visitait, tout simplement. Pourtant, elle possédait des objets adapté à la saison comme la couverture qu'elle venait de me donner donc... J'espèrais qu'elle était du coin et de ce fait, ne l'écoutais pas le moins du monde jusqu'au moment où elle prononça des chiffre :
-Deux ou trois heures de marche. Mais vous devriez prendre le temps de vous sécher et de vous réchauffer avant de partir. Je dois avoir de quoi vous habiller....
"Comment ! La mer est si loin ? Je ne pensais pas avoir autant marcher..."
La femme se mot alors à fouiller dans son sac pour chercher je ne sais quoi. Il doit y avoir beaucoup de bizarre dedans puisqu'elle cherche un moment en murmurant avec un sourire gêné :
Hmm...j'ai le défaut de toujours trop en prendre. Ah voilà !
Elle en sortit une pièce de tissus jaune ocre absolument immonde qu'elle déplia; je la regardais fascinée : elle savait exactement ce qu'elle faisait, sans un geste de trop. Quand elle eut terminé avec le tissus, je découvris enfin ce dont il s'agissait : une robe qui devait surement tenir bien chaud malgré la couleur horrible. Elle la tendis vers moi et fis comme si je la portais déjà, la mettant entre moi et son regard avant de s'exclamer :
-HmHm, ça devrait vous aller. Vous êtes de la région ? Je cherche le village de...euh...Elle sembla chercher dans sa mémoire un moment puis sorti sa carte et pointa un village au nom imprononçable. Il se trouve proche de la mer, peut être même y habiter vous.
Je la regardais, surprise : Farah me tendais la robe, elle me la donnait ; je n'avais pas besoin de voler pour une fois pour trouver ce qu'il me fallait. C'était bien la première fois depuis bien longtemps. Voulait-elle réellement que je la porte ? J'avais vraiment le droit de lui prendre ? je ne comprenais plus rien, j'étais totalement perdue : comment quelqu'un pouvait-il donner de son plein grès des vêtements à une inconnue ? Je n'avais encore jamais vue cela. je ne volerais pas sinon, je n'en aurais alors pas besoin.
" Vous me donnez les vêtements ? Pourquoi ?"
Je ne m'occupais même plus du fait qu'elle m'avais demandé à propos d'un lieu inconnu, près de la mer si j'ai bien compris. Tient, elle avait parlé de quelque chose près de la mer, c'était intéressant maintenant que ses mots me revenaient.
"Je ne connais pas se village, mais je vous propose de partir dans sa direction; Vous avez dit qu'il était près de la mer n'est-ce pas ? Comme cela, nous pourrons toute deux atteindre notre objectif : vous votre lieu incompréhensible et moi la mer."
Sans attendre sa réponse, je me mis en marche dans la direction qu'elle avait indiqué. Elle avait dit que la mer était si loin, il fallait que je me dépêche. Si elle voulais parler, nous pourrons toujours le faire en marchant.
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| | Mar 28 Mai - 16:08 | | | | [HRP : Farah étant forcée de rester absente plus longtemps pour raisons de santé, elle m'a demandé s'il était possible de venir tenir compagnie à Aeryn dans ce rp pour l'aider à patienter. J'ai bien sûr MP l'intéressée pour lui demander son avis et elle est d'accord]
[HRP2 : ces événements surviennent avant que Vaelh ne soit partit pour Eau]
Pays de merde. Bordel, quelque chose pouvait-il seulement naître et se développer avec une température pareille ? L'Incube, originaire de Feu, était vraiment malmené par les vents mordants de cette foutue région. Son but était de rallier le palais de Selian pour essayer d'accéder à sa fabuleuse bibliothèque. Il était sûr de pouvoir y trouver des réponses à ses questions, des solutions à ses problèmes. Il y serait déjà si sa monture, qu'il avait trop poussé en ces terres hostiles, ne lui avait pas claqué entre les doigts. Maintenant, il fallait qu'il marche dans... Cette poudre blanche bizarre et froide qu'on appelle la "neige".
Au moins, le démon appréciait la vue. C'était quelque chose de tout nouveau pour lui que de voir de si grande étendue couverte de ce manteau immaculé qu'il n'avait jamais connu a Faestelia. Le soleil s'y reflétait, si bien qu'il avait l'impression que ce manteau neigeux était incrusté d'un milliard de pierres précieuses. Mais putain que c'était froid...
Qu'il avait hâte de trouver un abris, qu'il avait hâte d'arriver ! Combien de temps allait-il devoir encore marcher ? Irait-il jusqu'au bout ? Dieux, même s'il y parvenait, il faudrait qu'il consacre au moins toute une journée à se réchauffer ! Heureusement, la Soif avait commencer à picoter sa gorge. Il sourit légèrement en s'accordant à dire qu'une femme procurait définitivement plus de chaleur qu'un grand feu. Il pourrait joindre l'agréable au nécessaire.
"...et moi la mer."
Une voix ! Enfin âme qui vive en ces lieux ! Le charmeur mobilisa son sixième sens, une sorte d'odorat secondaire qui captait d'avantage des identités plutôt que des odeurs -au sens humain du terme-, et devina qu'il aurait à faire à deux personnes. Des femmes. Une sirène et... Et... Ah, voilà qu'il enrageait de ne pas... Une Clamerian ! Voilà, une Clamerian. Il n'aimait pas beaucoup les Clamerian. Il n'aimait pas leur saveur, pas plus leur odeur... En revanche, les Sirènes avaient un goût merveilleux ! Mais n’apportaient que peu d’énergie pendant leur consommation. Pas de bol pour le démon.
Il s'approcha quand même pour les rencontrer... Et surtout pour être aiguillé ! Porté par sa grâce surnaturelle, le démon s'était campé à quelques mètres des deux femmes, les toisant un instant de son regard si profond qu'il pouvait vous caressez l'âme jusqu'à l'extase. Un sourire naquit sous son écharpe et il laissa s'échapper de sa gorge un filet de voix enchanteur, vecteur de mille et une implicites promesses de plaisir.
A qui ai-je à faire ? Présentez vous.
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| | Vaelh Sépor
Partie IRLCrédit avatar : Images de Beckjann (http://beckjann.deviantart.com/) et retouche par Cendre !Double compte : AucunVitesse de réponse : Moyenne
| | Mer 29 Mai - 16:16 | | | | Il faisait toujours aussi froid, j'avais beau marcher, le froid était toujours là. Je ne m'étais pas retournée depuis que j'avais commencé de marcher pour vérifier que Farah suivait, je voulais tellement retrouver la mer que plus rien d'autre n'importait à présent. J'avais tellement hâte de retrouver l'eau, doux liquide revigorant et peut-être que pour faire passer le temps, si je croisé par hasard un bateau, je ferais venir à moi un ou deux marins pour m'amuser un peu. Mais pour cela, il fallait retrouver la mer, et vite parce que j'ignorais totalement combien de temps il me restait encore à passer en tant qu'humaine. Assez de temps j’espérais. Tout à coup, un homme apparut devant moi. Il n'était pas forcément beau avec sa coiffure étrange mais avait un charisme fou auquel je ne pouvais échapper. Il devait être un peu plus âgé que moi de quelques années et lorsque je regardai un peu plus attentivement son visage et moins la stupéfiante couleur de ces cheveux, je m'aperçu qu'il n'était finalement pas dépourvu de beauté. Un tatouage ornait également son visage, le rendant plus attirant encore. Enfin, me regard se porta dans le sien et je me perdis dans la profondeur du noir de ces yeux. Cet homme était magnifique.
"A qui ai-je à faire ? Présentez vous."
Sa voix chantante me réchauffa le cœur. Il me parlait à moi, cet homme sublime m'adressait la parole. Je me forçais à respirer un grand coup pour reprendre mes moyens et lui répondis
"Bonjour. Moi c'est Aeryn Avalaisoun... et vous ?"
J'ignorais si je tremblais de froid ou de peur à l'idée qu'il s'intéressait plus à Farah mais je tremblais comme une feuille. Je repliais la couverture sur moi, tentant de me protéger le plus possible du froid mordant. Mes dents claquaient. Je grelottais. ce n'était pas comme ça que je pourrais retrouver la mer. Retrouvant pouvoir sur moi-même, j'ajoutais :
"Excusez moi mais, je ferais mieux de ne pas traîner. La mer est encore loin et je dois y être rapidement."
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| | Jeu 30 Mai - 11:03 | | | | L'Incube avait noté que ses charmes n'avaient pas opérés dès les premiers instants sur la Sirène. Il avait fallu un certain temps qui trahissait la relative résistance psychique de cette femme. Ça n'était pas pour déplaire a Vaelh, qu'on lui résiste un minimum !
"Bonjour. Moi c'est Aeryn Avalaisoun... et vous ?"
Il avait laissé planer un silence après que les deux femelles se soient présentées, comme s'il ne daignait pas leur faire le cadeau de leur livrer son propre nom. Il produisit une moue malicieuse avant de laisser un sourire étirer ses lèvres sous sa titanesque écharpe.
Mon nom est trop long pour que vous le reteniez même si vous vous y mettez à deux ; et je ne livre mon pseudonyme qu'aux personnes qui me sont... Proches.
Il avait prononcé le dernier mot dans un souffle, d'un ton si lourd de sens que même le plus naïf des êtres vivants aurait deviné que par "proches", il voulait dire "intimes". Il ajouta, amusé, s'approchant d'un pas si léger qu'il semblait flotter sans toucher le sol.
Mais peut être seront-nous proches un de ces jours, vous deux et moi.
Sciemment, il partagea son attention entre les deux femmes sans favoriser l'une ou l'autre. Il espérait ainsi déclencher un petit conflit entre la Clamerian et la Sirène pour qu'elles tentent chacune de s'attirer toutes ses faveurs.
"Excusez moi mais, je ferais mieux de ne pas traîner. La mer est encore loin et je dois y être rapidement."
La mer... Ma destination en est proche. Je vais te suivre, si tu me le permets ? Bien sûr, que tu me le permets. En route.
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| | Vaelh Sépor
Partie IRLCrédit avatar : Images de Beckjann (http://beckjann.deviantart.com/) et retouche par Cendre !Double compte : AucunVitesse de réponse : Moyenne
| | Dim 2 Juin - 18:04 | | | | L'humanoïde écouta attentivement nos noms avec une moue dédaigneuse que je ne remarquais pas le moins du monde avant de répondre, un sourire aux lèvres :
"Mon nom est trop long pour que vous le reteniez même si vous vous y mettez à deux ; et je ne livre mon pseudonyme qu'aux personnes qui me sont... Proches."
Je trouvais alors cette réponse tellement recherché, tellement intéressante que je ne fis même pas attention qu'il ne m'avait pas répondu : j'ignorais toujours son nom. Je ne répondis rien à cela pourtant, puisque je ne m'en étais pas aperçu tant je le regardais. Quoiqu'il pu dire, je crois que je l'aurais fait. Cependant, j'étais pressée, la mer m'attendait et je me devait de ne pas être en retard.
"Mais peut être seront-nous proches un de ces jours, vous deux et moi."
Je hochais la tête comme une marionnette. Il avait une voix tellement hypnotisante que je ne me lassais pas de l'écouter. Puis l'image de la mer me revenait et je reprenais à peu près mes esprits, ou en tout cas, je les reprenais assez pour savoir que je ne devais pas rester là et que je devais retourner dans mon environnement naturel.
"La mer... Ma destination en est proche. Je vais te suivre, si tu me le permets ? Bien sûr, que tu me le permets. En route."
Comment dire non à une telle proposition ? Je le fixais, les yeux grands ouverts et brillants : il allait rester avec moi pendant un petit moment, trop bien !
"Oui, avec plaisir. Partons des à présent, je ne voudrais pas être en retard."
Je marchais déjà dans la direction que m'avait indiqué précédemment Farah mais n'avançais à mon gout trop peu rapidement. Avec le froid et la neige, j'étais considérablement ralentie et chaque pas était un supplice. Qu'aurais-je fait sans cette couverture généreusement offerte par la femme ? Je me tournais vers l'homme dont je ne savais toujours pas le nom et lui demandais :
"Et vous, n'avez vous pas froid ?"
Ce ne fut qu'après l'avoir posé que je me rendis compte que j'avais dit cette question comme si nous avions eu une conversation auparavant dessus. Je l'avais posé dans la suite de mes pensées, oubliant qu'il était difficile (impossible plutôt) de lire dans les pensées. Tant pis, il ne comprendra pas.
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| | Dim 2 Juin - 19:18 | | | | L'Incube se délectait de tout ce qu'il pouvait inspirer à la femme. En fait, son admiration était à Vaelh ce que le bon vin était aux humains : quelque chose d'exquis qu'un connaisseur sait pleinement apprécier. Ah, il aurait adoré baisser son écharpe pour pouvoir la gratifier de quelques discrets sourires, mais le froid était décidément trop mordant.
"Oui, avec plaisir. Partons des à présent, je ne voudrais pas être en retard."
Le démon lui emboîta le pas, marchand derrière elle, légèrement sur sa droite. Sans gêne, il avait laisser son regard couler sur le corps de la Sirène sans qu'il puisse en apprécier les formes à cause de cette épaisse couverture qu'elle portait. Une raison de plus de détester cet endroit : le froid forçait les gens à cacher leur corps ! Comme pour faire écho à ses pensées, la jeune femme avait demandé :
"Et vous, n'avez vous pas froid ?"
Il avait laissé s'écouler quelques instants et avait préféré questionner la jeune femme avant de prendre le temps de lui répondre.
En retard ? En retard pour quoi, là mer ? Oh, je vois... Cela fait combien de temps que tu es hors de l'eau ? Il avait accéléré pour venir se poster intolérablement près d'elle, la frôlant, son aura d'Incube transmettant à la femme une délicieuse bouffée de chaleur ; le nuage de charme du démon avait également, pendant ce bref rapprochement et si elle ne parvenait pas à garder une pleine maîtrise de ses pensées, bombardé l'esprit de la femme de visions luxurieuses dans lesquelles elle voyait ses fantasmes les plus inavouables s'accomplir. Rien que pour s'amuser, il ajouta d'un ton si lascif que même la plus chaste des religieuses en aurait rougi d'envie : Que risques-tu si tu ne parviens pas à y retourner assez vite, dans la mer ? Répond moi...
Il plongea alors ses yeux d'or dans ceux de la Sirène et répondit à a seconde question après avoir innocemment incliné la tête.
Si j'ai froid ? Oh, Dieux... Tu n'as pas idée. Etant un natif de Feu, tu imagines bien que de telles températures sont... Peu communes pour moi. Si tu savais comme je brûle d'envie d'être arriver pour me réchauffer... Ses lèvres avaient fini à quelques centimètres des oreilles de la Sirènes et ses mains délicates s'était posées sur ses épaules. Il n'aurait fallu qu'une seconde pour que la situation puisse... "dégénérer". Mais avant même que la femme puisse reprendre son souffle, Vaelh avait gracieusement remis de la distance entre elle et lui, amusé de la tourmenter de la sorte.
Tiens, t'ai-je demandé ce que tu venais chercher par ici, Aeryn ? Le bellâtre avait terminé en soufflant le prénom de la jeune femme comme s'il était ni plus ni moins qu'un amant enfiévré qui brûlait de désir pour elle. Oh, comme il aimait provoquer son monde...
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| | Vaelh Sépor
Partie IRLCrédit avatar : Images de Beckjann (http://beckjann.deviantart.com/) et retouche par Cendre !Double compte : AucunVitesse de réponse : Moyenne
| | Ven 28 Juin - 18:14 | | | | L'étrange personnage m’emboîta le pas et nous commençâmes à marcher en direction de la mer. Il se passa quelques secondes avant qu'il ne me réponde, ou plutôt, qu'il ne me questionne, évitant la réponse :
"En retard ? En retard pour quoi, là mer ? Oh, je vois... Cela fait combien de temps que tu es hors de l'eau ?"
Je m'arrêtai et le regardai droit dans les yeux. Comment savait-il que je devait retourner dans l'eau ? Comment avait-il deviné que je n'étais pas humaine ? A bien y regarder, il était trop beau pour être humain. Ce n'était pas possible quelqu'un d'aussi beau chez les humains. Mais qu'était-il alors ? Quelle créature peut-elle être aussi belle et savoir aussi rapidement ce que je suis ? J'allais faire éclater ma colère pour savoir pourquoi il ne voulait pas parler, comment il savait ce que j'étais, lorsque je me rendis compte que le démon était juste à côté de moi, si près que je pouvais le toucher sans faire le moindre mouvement et alors qu'il était là, un frisson de chaleur me parcouru. Immédiatement, je me détendis et ma rapprochai encore plus de l'être à mes côtés. J'ignorais qui il était mais il était tellement attirant que je ne pouvais résister à son charme. C'était s'il n'y avait plus que lui dans mes pensées et j'étais tant et si bien perdue dans mon esprit que je ne revins à la réalité que lorsque la créature mystérieuse me demanda :
"Que risques-tu si tu ne parviens pas à y retourner assez vite, dans la mer ? Répond moi..."
Revenant à la réalité, je regardai de nouveau devant moi et avancé en faisant bien attention cette fois de ne plus le regarder. Ce n'était pas possible que je sois attirée si rapidement par une personne que je ne connaissais que depuis quelques minutes et surtout, il me fallait regagner la mer rapidement. Je n'avais pas envie de me retransformer ici, au milieu de ce désert de froid. Si cela arrivait, je ne pourrais regagner la mer et mourrais de froid dans un lieu inconnu, un lieu que je voulais à l'origine juste visiter. Je ne voulais pas mourir ici.
"Ce que je risque ? Tu n'as pas compris ? Je suis une sirène, je crois que tu l'avais compris, si je ne regagne pas la mer rapidement, je risque de redevenir une sirène ici et alors, je ne pourrais pas me déplacer et je mourrais de froids dans ces terres gelées. J'aimerais éviter."
Sans m'en rendre compte, en même temps que je parlai, je tournais la tête et regardais de nouveau l'humanoïde dans les yeux. Surement une habitude, après tout, lorsque je m'adresse à quelqu'un, généralement, je le regarde. Mais j'allais encore tomber sous son charme, j'en étais certaine, surtout qu'à présent, lui aussi plongeait son regard dans le miens.
"Si j'ai froid ? Oh, Dieux... Tu n'as pas idée. Etant un natif de Feu, tu imagines bien que de telles températures sont... Peu communes pour moi. Si tu savais comme je brûle d'envie d'être arriver pour me réchauffer..."
Je laissai échapper un rire cristallin à ces propos. C'est qu'en plus d'être beau, il était amusant. Je me doutais bien qu'un natif du feu supporterais mal les températures glaciales de ce pays, pas besoin d'en dire autant pour me le faire comprendre, à ce point, c'est carrément de l'exagération.
"Tu as si froid que ça !? Moi qui pensait qu'habituées aux eaux chaudes, tropical, j'étais la plus mal placé pour apprécier la température, je découvre finalement quelqu'un de pis encore que moi. C'est étonnant de trouver quelqu'un du feu dans un tel endroit."
L'être s'était légèrement éloigné de moi à présent. Il s'était tellement approché pour parler tout à l'heure que je pensais qu'il n'avait plus de voix, ses lèvres étant alors si prés de mon oreille mais je fus vite détrompée puisqu'il parla sans le moindre mal :
"Tiens, t'ai-je demandé ce que tu venais chercher par ici, Aeryn ?
-Je ne crois pas en effet que tu l'ais demandé. Je venais visiter ce pays que je connais si mal; C'est en fait la première fois que je mets les pieds ici. Mais, je te retourne la question. Que fait donc un natif du feu sur ce territoire glacial ?"
Étions nous encore loin de la mer ? Je souhaitais tant retrouver la douce sensation de l'eau caressant mon corps, pouvoir nager, libre, dans les profondeurs de la mer. Certes je passais un bon moment avec cet homme mais la terreur de me métamorphoser en sirène avant d'attendre la mer me gardait éveillée, sur le qui-vive, incapable de profiter de cette rencontre comme je le devais.
"Sommes nous encore loin de la mer penses-tu ?"
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| | Ven 5 Juil - 2:42 | | | | Effroyablement sensible sur le plan émotionnel, l'Incube s'était discrètement goinfré de la vague de mécontentement -de colère même- qui avait déferlé sur la femme de l'océan. Pareil ressenti n'était pas le péché mignon du démon mais il l'appréciait tout de même. Enivrante pensée que la suivante : il se dit que faire enrager la sirène pourrait être mauvais pour lui, qu'il se mettait en danger ; mais sa confiance en soi vint bien vite balayer ces quelques ébauches de doutes.
"Ce que je risque ? Tu n'as pas compris ? Je suis une sirène, je crois que tu l'avais compris, si je ne regagne pas la mer rapidement, je risque de redevenir une sirène ici et alors, je ne pourrais pas me déplacer et je mourrais de froids dans ces terres gelées. J'aimerais éviter."
Vaelh avait d'avantage posé la question en se concentrant sur le ton torride qu'il avait adopté, si bien qu'il n'avait pas parlé pour satisfaire sa curiosité mais pour s'amuser à tourmenter d'avantage encore la femelle. Il sentait que ses charmes faisaient effet sur elle, qu'elle était très réceptive. Pour un Incube, lutter contre le désir est quelque chose d'aberrant, cela revient à tenter de vivre sans respirer par exemple. Que la sirène ne se drape pas de honte alors qu'un inavouable flot de pensées se déversait sur sa conscience fit qu'elle se hissa un peu plus haut que les "repas lambdas" sur l'échelle des valeurs de Vaelh.
Elle marqua d'ailleurs un autre bon point à ne pas s'indigner du sous-entendu instillé par l'Incube. Mais pour l'heure, elle restait toujours une distraction.
"Tu as si froid que ça !? Moi qui pensait qu'habituées aux eaux chaudes, tropical, j'étais la plus mal placé pour apprécier la température, je découvre finalement quelqu'un de pis encore que moi. C'est étonnant de trouver quelqu'un du feu dans un tel endroit."
Et pourtant me voilà. Je vais là où je dois, là où j'en ai envie, quel que soit la température. Il fit quelques pas en écartant les bras. Aurais-je dû rebrousser chemin à la vue de cette neige, à la sensation de cet horrible froid ? Non, je ne me plie pas au climat. Ce devrait être au climat de se plier à me bons vouloir ! Oh, mais c'est plus ou moins le cas en fait. Ne suis-je pas ton rayon de soleil en ces terres si fades ? Ne t'ai-je pas apporté la chaleur en ton sein ? Vois-tu, je viens de Feu, et Feu viens partout avec moi ; il s'insinue là où je me glisse.
Voilà qui était bien parlé ! Vaelh avait bien mérité de questionner à nouveau la sirène, ce qu'il fit.
-Je ne crois pas en effet que tu l'ais demandé. Je venais visiter ce pays que je connais si mal; C'est en fait la première fois que je mets les pieds ici. Mais, je te retourne la question. Que fait...
Satisfait d'obtenir facilement une réponse mais, juste par caprice, ne souhaitant pas être questionné en retour sur les raisons de sa venue, il s'arrêta devant la femme malgré que pour elle le temps presse avant d'approcher à une vitesse fulgurante son visage du sien. Le démon avait posé ses mains gantées -et pourtant bouillantes- sur les joues de son interlocutrice en approchant ses lèvres fines des siennes, comme s'il s’apprêtait à lui donner un baiser dont lui seul a le secret. La proximité entre lui et la sirène lui permit d'injecter un aiguillon de désir intolérable, puissant mais très bref, droit dans le cœur de sa "victime". Paupières mi-close, il approcha ses lèvres de celles de la femme si près qu'il n'aurait fallu qu'un sursaut pour qu'elles se touchent. Pourtant il laissait cette toute petite et rageante distance qui empêchait Aeryn de sombrer dans une abîme de folie désireuse. Maintenant sûr d'avoir toute son attention, il répéta simplement ses derniers mots dans l'espoir qu'elle ne le questionne plus sur les motifs de sa présence. Le ton lascif qu'il employa leur donnèrent un tout autre sens...
Le Feu vient partout avec moi... Il s'insinue là où je me glisse...
Ses lèvres s'approchèrent encore et... Plus rien. Il avait vivement reculé d'un pas, privant la sirène d'un incroyable délice. Faire croire à ses victimes qu'elles pourraient le goûter juste avant de se défiler était l'un de ses jeux favoris. Satisfait, le démon était retourné se ranger vers la sirène. Plutôt que de rester sagement sur sa droite, il s'était mis à louvoyer aussi gracieusement que subtilement autour d'elle, encore amusé par son précédent manège.
Ah... Si nous sommes encore loin de la mer ? Qu'en sais-je... Es-tu donc si pressées de me quitter ? Fit-il en prenant un air théâtralement triste.
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| | Vaelh Sépor
Partie IRLCrédit avatar : Images de Beckjann (http://beckjann.deviantart.com/) et retouche par Cendre !Double compte : AucunVitesse de réponse : Moyenne
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