| ![Eras Vlëin [John Dan] Sand-g10](https://i.servimg.com/u/f36/16/36/06/79/sand-g10.png) Mer 13 Fév - 19:02 |  | | | | Eras Vlëin Froid – Calme – Soutien infaillible – Aucun pardon
J'aime : Plus grand chose en ce monde, si ce n'est mon travail, j'apprécie quelques personnes sans plus.
Je déteste : Encore moins de chose. Peut être ma longévité qui pèse parfois. Informations
Surnom : L'Aigle Noir, un surnom acquis avant l'hiver éternel auprès de certain de mes clients de l'époque.
Age : 7612 ans, à peut être cinq ou dix ans près, je vous avouerais. J'ai parfois perdu le compte.
Nationalité : Sans nationalité précise. Ça fait longtemps que je traine dans le coin. J'ai vécu à Foam pendant pas mal de temps. Ça fait longtemps...
Profession : Vise le poste de chef des Assassins.
Camp : Aile Ténébreuse, il m'a semblé, malgré son empressement, capable de grande chose, des choses affreuses peut être, mais de grandes choses.
Titre de noblesse : J'en ai porté plusieurs durant mon existence, le dernier en date parle d'un pays qui a disparu il y a deux milles ans. Autant dire que ma fortune personnel, bien qu'existante, et caché de ci et de là dans diverses coffres enterrés. Or, joyaux, et diverses choses...
Croyance : Zelphos, je n'y crois pas réellement, mais après tout... Si ça permet de gagner en puissance, quel mal y aurait-il à ça ? Et puis après tout, j'ai jamais croisé les autres non plus. Il conviendra.
Famille/tribus : Plus aucune.
Mort : Vous pouvez toujours venir vous frottez à moi. Rien ne m’empêchera de vos renvoyez à votre famille en morceau.
| Race Je suis issu d'une race ne comportant plus que très peu de membre. En fait, pour être honnête, je ne sais même pas s'il en reste encore d'autres que moi. Les Lémurians sont apparus il y a longtemps. 'fin... Longtemps... Après Ève et l'autre Elfe, oui, mais peu après. Nous sommes issus d'une sorte de mélange bizarre permis par la magie, créé par elle, et né pour la servir. Plus ou moins. Et soyons honnête, ça détonne pas mal quand c'est bien fait. Les Lémurians, seraient, sous leur première forme, ce que nous appellerions un hybride entre... Entre... Plus ou moins entre un loup et un oiseau de proie. Ouais. Je sais. C'est totalement aberrant.
J'y étais pas, ne me demandez pas comment c'est possible, mais voilà le résultat. Vous prenez un loup, le bon vieux loup gris, un mètre soixante-cinq de tête à queue, quatre-vingt centimètre de hauteur au garrot, cinquante kilos de poids moyen, et vous lui rajoutez sur les pattes non pas des griffes mais des serres, des oreilles de loup modifiées par quelques plumes les entourant pour capter n'importe quel son dans n'importe quel environnement, jusque à la neige la plus silencieuse, et surtout, surtout, deux grosses ailes dans le dos, trois mètres d'étendue, en moyenne. De quoi porter cet animal étrange dans les airs en somme. Et une petite particularité anatomique. Nous avons deux cœurs, et des plaques jointives entre nos côtes, ossifiée, formant une sorte de protection flexible pour les organes internes haut, cœurs, poumons, et diverses petites autres choses. Mais, vous vous en doutez, si je vous parles de ma race, c'est qu'elle a du UN PEU évolué depuis. Genre, passage sur deux pattes, modification de la gueule pour parler...
Hé bien oui. Mais non. Nous n'avons pas évolué. La magie nous a juste permis de nous adapter à nos compagnons de voyage. Ma race est profondément métamorphe, chaque cellule de notre corps, chaque brin d'ADN en nous, est en perpétuelle mutation. Rien de stable, rien de fixe... Les premières années d'un nouveau né de ma race sont particulièrement... Intéressante. Vous avez déjà vu un métamorphe sans contrôle conscient ? Il se transforme continuellement. Tout le temps. En tout. C'est un peu ça, le truc. Tant que nous n'avons pas acquis une conscience de notre corps, il se métamorphose en permanence. Certain en meurent de fatigue, ou juste de ne pouvoir retrouver leur forme de base. Et les autres survivent, devenant meilleurs. D'où le fait que ma race soit peu présente, et rarement vue. Nous sommes discret. Invisible même.Certain gardent leurs oreilles et leurs ailes en adoptant une forme humaine. D'autres restent sous leur forme animale constamment. D'autres oscillent. Mais tous se reconnaissent. Intelligent, métamorphe, peu nombreux et dispersé. Cela nous décrit bien.
Du temps des Anciens, Foam a abrité beaucoup de nous. Certain membres de mon clan y sont encore figé. Depuis longtemps. Pour les autres... Je ne saurais. Il me reste toute fois à préciser certaine choses. Nous ne vivons pas tous 7000 ans. La durée de vie moyenne d'un membre de ma race est d'environ 750 ans. Le fait que j'en affiche dix fois plus est du à... Certaine choses que je n'aborderais pas ici. Sachez aussi que notre cycle de vieillissement est très lent... Là ou un humain peut vivre jusque quatre-vingt ans, avec de la chance, beaucoup, nous atteignons les sept-cent-cinquante donc, mais notre adolescence ne commence que vers soixante-quinze ans, alors que la leur débute vers dix ans... Une différence de poids. |
Caractère
Je suis vieux. Je sais, vous n'aviez pas remarqué. Mais croyez moi, je suis vieux. Très. Moins que certain, oui. Mais tout de même. Il est rare d'atteindre mon âge, surtout par les temps qui courent. Les guerres intestines, les massacres divers, Aile Ténébreuse, que je soutiens de tout ce que je peux soutenir, et tuti quanti. J'ai eu le temps de vieillir donc, j'ai eu le temps de connaître le monde sous diverses formes, j'ai même eu le temps de le voir avant Aile Ténébreuse, c'est vous dire. Très avant devrais-je même dire. Et tout cela a eu une conséquence bien précise, j'ai un caractère fixé dans l'acier. Dans le mythril irais-je même à dire. 7000 ans, forcément, on finit par s'habituer à soi même. Une fois qu'on a surmonté l'ennui du moins. Je me suis énormément ennuyé durant certaines périodes. D'autres m'ont peu marquées. Mais j'ai passé tout cela jusque à devenir moi. Et je suis. Être, c'est difficile voyez-vous, on ne peut pas réellement dire que l'on est jusque à ce que l'on en vienne à dire que nous avons été. Peu de gens remarquent qu'ils sont avant d'arriver à ce moment où ils ont été. Moi, j'ai eu le temps. Dix fois le temps. Cent fois. Peut être même mille. Non, n’exagérons rien. Pas mille. Mais dix fois, sans aucun doute. Parlons donc de moi.
Je suis d'un caractère relativement peu troublé par ce qui m'entoure, les gens me connaissant disent de moi que je suis une eau qui dort, en montagne, éloignée de toute civilisation, sans jamais qu'aucun remous ni vent aussi fort soit il ne l'ait troublée. Une eau limpide et liquide même par les plus basses températures. Le problème de ce genre de chose, en fait, c'est que le jour où on la dérange, d'un coup, d'un seul, elle ne forme plus qu'une masse de glace pesante et destructrice qui engloutit tout sur son passage, doublant de taille. Votre pied qui vient de la perturber en premier. Puis votre jambe. Et vous en entier. Ne réveillez jamais l'eau qui dort. A la première hausse de température, elle récupèrera sa forme originel, et nul ne saurait qui elle a écrasé. C'est ce qui décrit le mieux mon caractère au premier abord. Un calme splendide rarement abandonné.
Le calme ne définit pas entièrement un individu, il faut aimer et détester aussi pour cela, il faut ressentir, sentir, et haïr, il faut pouvoir vouloir tuer quelqu'un jusque à ce que cette personne ne représente plus qu'une cible, ou qu'on l'oublie. Il faut être capable de pardon. Tout cela, je le sais bien, et bien plus encore. J'ai su aimé, je le sais sans doute encore, c'est juste un sentiment que je n'utilise plus actuellement. Trop fatiguant. Trop d'investissement personnel, je n'ai plus le temps pour cela, plus l'envie sans doute, plus la sensation de manquer de quelque chose. Mais j'ai aimé, il y a longtemps. J'ai aimé... N'en parlons plus, la vie continue. Le pardon, par contre, est une capacité que j'ai perdu avec le temps, comme l'amour me direz vous, oui, mais non, l'amour reste en fond, enfui, mais vivant, endormi, le pardon est mort. Je l'ai tué, moi même, il y a quelques années de cela. En même temps que j'ai tué la personne qui aurait eu besoin que je lui pardonne. Ce jours là est mort chez moi toute possibilité future de pardon quel qu'il soit. Si jamais quelqu'un le ressuscitait, nous pourrions aisément appeler cela un miracle. Au moins.
Pour ce qui est de détester, c'est quelque chose qui me passe totalement au dessus, ou en dessous en fait, dans tout les cas, cela ne me touche pas. Détester quelque chose, c'est perdre son calme, c'est perdre sa maîtrise, c'est commettre des erreurs. L'on ne peut tuer quelqu'un correctement en haissant sa cible, cela ne devient plus qu'une vengeance personnel. J'ai testé cela, de longue année, je me suis détruit des dizaines de fois, me suis reconstruits, toute cette violence me conduisant de mort en assassinat, d'assassinat en meurtre de masse. Nombreux sont ceux qui ont péris sous mes crocs, mes serres, ou mes lames en ce temps là. Tout cela m'est passé. J'ai oublié la haine, je l'ai stocké au fond de moi, plus loin encore que l'amour. Je vis très bien sans. Mon travail s'en est trouvé facilité quelque peu, et j'ai appris à apprécier ce que je faisais autrefois par défi envers les dieux et autres. Cela m'a ouvert des portes vers des lieux que je n'aurais su explorer sous l'influence de cette haine tenace qui me conduisait. Et puis, avouons le, je dors beaucoup mieux depuis que j'ai oublié tout cela.
Malgré tout cela, je ressens, ne me croyez pas insensible. Je suis calme, je n'aime ni ne déteste personne, mais les entre-deux me sont toujours permis. Il est des gens que j'apprécie, d'autre que j'ai du mal à supporter, certain passant d'un groupe à l'autre plus rapidement qu'il ne le pense. Je suis hum... Non, je ne suis pas humain, mais je ressens aussi bien qu'eux pour tout ce qui est de la vie de tout les jours. Je peux sourire. Je pourrais, semble-il, pleurer, mais la tristesse est une chose qui m'est étrangère depuis longtemps. Ce n'est toutefois pas impossible. Juste peu probable. Qui vivra verra. Et je compte bien vivre encore de longue année. La vie ne m'a pas encore lassée. C'est un jeu passionnant que je n'ai pas encore gagné. Et je compte bien remporter la partie. Quitte à éliminer tout les autres participants, les un après les autres, délicatement, doucement... J'ai tout mon temps.
Et la patience est une vertu chez un immortel tel que moi. Sans patience, je me serais suicidé il y a longtemps de cela. C'est facile de se tuer, très, mais non. Je suis patient. Il m'est arrivé de m'ennuyer, mais pas de perdre patience. Je savais que le futur réserverait sans doute quelque chose d'intéressant. J'ai bien fait d'attendre. J'ai trouvé de quoi m'occuper. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. Je suis patient. J'ai tout mon temps. Et pour vraiment que je devienne pressé, il faudrait que devant moi se trouve le trésor ultime de cette terre, et que je ne puisse l'avoir que durant un seul instant, et que quelqu'un me bloque le passage. Là, effectivement, je perdrais peut être patience. Un rien. Juste le temps d'égorger le gêneur et de passer. Je suis quelqu'un d'efficace. Il ne faut pas déconner avec ça. Patient, beaucoup, mais ne me testez tout de même pas. Il m'étonnerait que le plus beau trésor du monde soit jamais à ma porté. Mais ce jours là... Tenez vous en dehors de mon chemin. Et de préférence, restez même éloigné de ce chemin d'une dizaine de kilomètre. On est jamais assez prudent avec sa vie.
Pour finir, sachez que je ne crois pas spécialement en la notion de qualité ou de défaut. Tout ce que j'ai énoncé peut être interprété de deux façon selon l'angle que l'on prend pour m'observer. Mais malgré tout, je pense que certaines choses en moi soit résolument mauvaise. Ou bien disons plutôt que je ne suis pas un exemple de bonté par exemple. Je sers Aile Ténébreuse, croyez moi que je ne suis pas arrivé ici sans me battre pour. J'ai du... Sans doute, même, trahir des gens dans leurs dos, poignarder quelques colonne vertébrale, et empoisonner un ou deux repas. On ne progresse pas sans faire des sacrifices. Je n'ai aucun remord à en effectuer plus que prévu. Si je dois tuer pour avancer, ce sera fait. C'est juste que ce n'est pas vitale pour moi. Si je devais vous tuez, sachez que je vous oublierais aussi vite. Je n'attache pas d'importance à ce genre de chose. Je n'attache de toute manière plus énormément d'importance à quelque forme de vie qu'elle soit. Essayez donc de faire changer cela, que nous nous amusions tous. Cela sera peut être plus moi que vous toutefois. A bon entendeur. A la prochaine.
Physique Je suis vieux, très vieux... Je l'admet volontiers. Mais pourtant, aucun de vous ne me donnerait plus de vingt-cinq ans. Ce serait une grave erreur. Je ne les ai plus depuis très longtemps. J'approche actuellement de mes quinze ans. Sept mille six cent quinze ans. Pour être précis. Ce n'est pas une donnée très importante car mon corps ne les accuse pas. Ce qui est heureux pour nous, je n'ose imaginer à quoi je pourrais ressembler sinon. Cela ne serait sans doute pas très, très, beau. Il faut bien l'avouer, il est rare qu'une momie soit un prix de beauté. Mais ce n'est pas mon cas. D'être une momie. Pour le prix de beauté, ça, je vous laisserais vous prononcer. Ce n'est pas mon affaire.
Malgré tout ce que j'ai pu dire sur mon âge, j'ai un corps relativement en forme, entretenu tout au long de ses années, sans jamais fléchir ni faiblir, ce qui signifie que depuis ma jeunesse, j'ai une pratique sportive qui se veut journalière, et croyez moi, quand je vous dit que vous entrainer à manier une épée bâtarde, ou autre, tout les jours, hé bien ça fait des muscles, ouais, clairement, et accessoirement, ça risque de vous démolir bras, épaule, et toutes les articulations trouvable entre les phalanges et l’acromion si vous ne faites pas attention... Et y en a quelques unes, pas énormément, mais quelques unes tout de même... Je fais attention. Ne vous entrainez pas sans surveillance si vous commencez. Cette pratique sportive et mon rythme de vie font que je suis relativement bien découpé, tant au niveau musculature que taille, un bon mètre quatre-vingt-trois, pour une masse musculaire de septante-cinq kilos, pouvant aller jusque quatre-vingt, mais tournant toujours dans cet ordre d'idée, un poids normal pour une taille normale ma foi, il ne faut guère chercher plus loin, ça ne sert à rien. Si jamais vous aviez, disons, l'occasion de me voir torse nue, une cicatrice parcourt mon torse de ma clavicule droit à ma hanche gauche. Profonde, enfuie dans la peau, une ligne marquée, vieille résurgence d'une histoire ancienne.
J'ai une coiffure très déstructuré, pour être honnête, je vais même dire que je ne me coiffe pas, mes cheveux oscillent entre l'argent et le blanc, selon la lumière et l'orientation, ils partent dans tout les sens, et je n'y fais jamais réellement attention, ils prennent cette forme seul, le matin quand je me lève, ils sont déjà comme ça. Ou encore comme ça, en fait. Je mets parfois une main dedans pour les aplatir, cela ne fonctionne généralement pas, et j'y pense plus pour le reste de la journée, à quoi cela me servirait-il de toute façon, je vous le demande ? Ce ne sont que des cheveux... J'ai donc des cheveux... Et des yeux aussi, ils sont rouge, rouge rubis, rouge sang, rouge grenat, en fait, ils varient légèrement avec mon état émotionnel, mais surtout à cause de ce qui m'entoure, les pupilles et les iris changeant de forme en même temps que de couleur, cela venant surtout de mes dons de métamorphoses, que je laisse divaguer un peu au niveaux des yeux sans vraiment m'y attarder.
Métamorphe, je viens de vous le dire, il est certaine caractéristique que je conserve quasiment tout le temps, à moins que je ne les considère comme réellement gênante, ou inappropriée dans une certaine situation. La principale tient au fait que j'ai deux ailes dans le dos, deux ailes, noir de jais, ébène, brillant, la présence de ces ailes, généralement repliées, sous les vêtements, force à la création d'articulation et de muscles non trouvable chez un humain normal, dans le dos... Je ne vous ferais par contre pas de schéma anatomique, parce que je vous avoue que je n'en aurais pas réellement la patience... Et vous donnez ce genre d'information pourrait me nuire, ce que je ne veux pas. Ni vous, d'ailleurs... N'est-ce pas ? Ces ailes ne disparaissent quasiment jamais. Une autre caractéristique que je n'adopte plus que très peu, ce sont mes oreilles naturelles, celle d'un « loup », relativement amélioré... De petites plumes les entourant, servant de cornet pour capter les sons les plus légers. C'est un avantage certain dans une chasse, mais les humains me regardaient un peu étrangement, j'ai fini par adopter des oreilles humaine pour le temps que je passe entouré d'être de forme humanoïde. C'est à dire souvent. Mes mains ont une dernière caractéristique, en chasse, elles prennent la forme de serres acérés, mêlées de pattes de loups. Des outils pour tuer. Précis. Dévastateur sur la chair. Mais pratique pour tenir un objet tout de même. Je ne suis pas un monstre. Une lame fait aussi bien l'affaire.
Il m'arrive parfois de reprendre ma forme première, primale, relativement peu souvent, mais cela peut arriver. Il s'agit de la forme d'un loup de belle taille, au poil argenté, j'ai bien dit argenté, oui, possédant deux ailes d'un noir de jais. Ces mêmes ailes que mon dos arbore sous forme humaine, mais d'une taille légèrement différente. Le poids n'est pas le même à supporter. Bien que pas loin, quand j'y réfléchis... Je pense que la métamorphose a des limites, l'on ne peut faire disparaître de la masse par magie... Juste la réorganiser. Ce que je fais donc. Ce loup possède mes yeux, des pattes sans griffes mais avec des serres, et, a la mauvaise habitude de laisser ses habits trainer partout. On ne peut être parfait.
Mes habits, donc... C'est assez simple, nous allons commencer par les pieds, aux pieds, deux chaussettes, une par pied, noire, laine teinte, c'est chaud, et il m'arrive de les enlever en été, car je porte des chaussures qui, non content de sécuriser mes pieds et mes chevilles, sont très chaude, ce que l'on pourrait appeler rangers en fait, en cuir, lacets, remontant jusque au quart de la jambe, la semelle est doublé d'une fine couche de métal, et le bout du pied, donc les orteils, et lui même renforcé d'une fine couche de métal... Cela évite d'avoir mal quand vous vous foutez le pieds dans un meuble, et accessoirement, ça résiste aussi si on vous marche sur le pieds... Et n'essayez donc pas d'y planter une lame, ça ne marchera pas... L'on ne parvient pas à mon âge entier sans faire attention à soi, croyez-moi.... Et je fais attention. Très.
Au dessus de ces chaussures, un pantalon en toile noire, doublé en cuir, ce qui permet d'éviter de finir trempé en cas de pluie, j'aime les vêtements imperméable, toujours, en tout cas, il est serré aux chevilles, et la ceinture permet de fixer des armes et diverses sacoches, on a toujours besoin d'une sacoche, et on en a jamais quand il le faut, pour éviter cela, toujours avoir une ceinture d'attache, TOUJOURS. En bref, c'est un pantalon quoi, le genre qui peut servir d'armure de base, mais la couche en cuir n'est pas suffisante pour réellement protéger, à peine ce qu'il faut pour dévier une lame en premier impact, ça ne dépassera pas ça, et ça ne tiendra pas plus que ça... Faut rester logique avec soi même, c'est pas de la maille quoi. La maille est un matériaux que je n'aime pas. Trop lourd. Trop de bruit. Je suis quelqu'un de discret. Je veux pouvoir me glisser sans bruit. Le cuir remplit cet effet.
Au dessus du pantalon, l'on peut trouver le haut, c'est très simple, je porte un simple tee-shirt en tissu, à même la peau, et par dessus, une veste toile/cuir, comme le pantalon, manche allant jusque aux poignets, en somme, une... Chemise ? Je sais pas comment nommer ça, il n'y a pas de bouton, c'est une fermeture, je préfère les fermetures, plus étanche... Ah, oui, et au niveau du col, la fermeture est surmonté d'une boucle de ceinture, pour clore le tout encore plus... Bref, le truc étant dit, c'est un haut, voilà, hein... Et au bout des bras, des gants, cuir, noir, ils remontent légèrement plus haut que le poignet, ce sont des gants somme toute normal, juste là pour éviter de déraper quand je prends la garde de mon arme en main, ou pour éviter de toucher les gens à mains nu... Ou les deux. Ah, oui, je porte aussi constamment un manteau long, que je ferme très rarement, descendant jusque aux chevilles. Il est légèrement renforcé pour servir d'armure de base, mais sans plus. C'est juste une protection contre les coups perdus. On ne sait jamais. Une cape traine sur mes épaules ou dans mon sac, selon le temps extérieur, rien à dire dessus, vous prenez une cape, bah... Voila. C'est elle. En bleu nuit.
Il n'est plus rien d'intéressant à dire sur mon habillement, je porte un sac en bandoulière quand je m'en vais en voyage, ce genre de sac où je mets tout ce dont je pourrais avoir, des vêtements de rechange, de l'eau, de la nourriture, des dagues, ou que sais-je donc encore, c'est un sac quoi...
Bref, je crois que tout est dit maintenant, passons donc à la suite... |
Capacités Arme : Un sabre dont je parle plus bas en tant qu'artefact.
Pouvoirs : Immortalité : Tout à fait relative... La seule cause dont cette immortalité me protège est l'âge. Ce don m'est acquis, éternellement, me séparer de mon sabre n'y changera rien, à part que vous me mettrez en colère en plus de me faire mal. Ce que je n'apprécierais que très peu. La seule manière de m'en séparer serait de me tuer. Violemment. Et en espérant que j'en ai suffisamment marre pour ne pas revenir récupérer mes biens. Ce qui vous serait foncièrement néfaste, croyez moi. Cette immortalité a un rien modifié ma métamorphose, me procurant une vitesse de soin au repos plus rapide, une moins grande sensibilité à la douleur. Me soigner en combattant n'est pas possible par conte, trop de choses sont à gérer dans un combat pour me concentrer sur de la réparation.
Métamorphose : Limité à trois formes précises, et de petites variantes entre ces dites formes. Celle d'un « loup » un peu modifié dont j'ai déjà parlé, celle d'un humain total, et ma forme de chasse, aussi appelé Furie, cette dernière prends la base humaine, double la musculature, reprends la forme de base de mes mains, donc des serres/pattes, modifie ma mâchoire en un juste milieu entre une gueule pleine de crocs et une mâchoire humaine, remets mes oreilles de loups à la place des humaines, boost énormément mes jambes, et refais sortir mes ailes... Une forme relativement costaude... Mais qui ne sort plus que très peu. Je suis devenu plus calme. C'était une autre époque. Moins calme. Moins... Douce.
Familier :
Artefact magique : Kyosaï est le nom de mon sabre, ancien, c'est le mot, il est aussi... Nan, pas enchanté. Pas magique. Il est... Ouais. Maudit. Complétement. Carrément. Entièrement. Il m'apporte certain bénéfice, mais a entrainé dans ma vie énormément de soucis aussi. Il ressemble à ce que l'on appellerait un katana, la lame étant d'un noir profond strié de rouge, la garde quand à elle est entouré d'un tissu sang... Le fourreau est noir, orné dans sa longueur d'une ligne or, et pourvu d'un mécanisme de blocage, pour empêcher le sabre de tomber. Chose relativement utile quand on sait que ce fourreau se fixe tête en bas, garde au niveau de la hanche gauche, pointe au niveau de l'épaule droite. Enfin... C'est une orientation plus qu'une taille. La lame en elle même fait un mètre vingt. Le sabre entier approche du mètre quarante je dirais. Ma façon de le dégainer assure un premier coup relativement précis et destructeur, et une bonne prise. Il est à savoir qu'elle boit le sang. Ce qui semble assurer sa survie. Même si il peut s'en passer très longtemps.
Autre : |
Histoire
Je ne vous raconterais pas toute ma vie, premièrement je n'ai pas le courage pour se faire, secondement, certaine partie de ma vie ont échappé à ma mémoire, suite à certaines choses que nous aborderont plus tard. Pour commencer, remontons un rien dans le temps, à une époque où Atlantide avait déjà disparu sous les flots, mais où Foam était une ville encore en pleine croissance, pleine de prospérité et de possibilité. Cela nous ramène quelque part en... Hé bien, plus ou moins l'année moins sept-mille-cinq-cent. En réalité, il est possible que ce soit dix ans avant, ou dix ans après, le temps a effacé les actes de naissances, et ma mémoire de cette période n'est plus ce qu'elle était. J'ai pris cette date par facilité. Vous m'en excuserez... J'essayerais de vous expliquer ma vie d'un point de vue actuel, ne vous étonnez donc pas de ma froideur devant les anciens moments agréable de ma vie, ou du fait que même les pires horreurs ne font que me blaser. Tout cela est lointain, vieux, sans plus d’intérêt pour moi. J'ai changé. Nous changeons tous.
Le début de ma vie n'est plus qu'un brouillard, parfois, certains pans s'en lèvent, mais jamais assez pour qu'une mémoire totale ne m'en revienne. J'étais un nourrisson, j'ai bu plus que mon compte, j'ai grandit, j'ai évolué. Nous étions une portée de trois. Non... Attendez... Pas une portée, ce n'est pas un terme humain. Je ne suis pas né sous forme humaine, cela tend à influencer ma vision de la famille certaine fois. Une... Nous étions moi et un frère, une sœur. Une fratrie ? Oui. Une fratrie de trois. Ils avaient des noms, c'était ma famille. Mes parents aussi. Cela ne vous intéresse pas. Nous avons grandis ensemble, en Foam. Ma famille vivait tranquillement. Mon père devait occuper un poste quelconque de garde, soldat, une chose du genre, ma mère... Je ne sais plus. Sans doute un rapport avec la tapisserie me semble-il. Elle était doué pour ce qu'elle faisait. J'aimais mes parents. Mon frère et ma sœur aussi. Nous avons grandi ensemble de toute façon, les liens du sang était fort. Ceux de ma race aussi.
Très tôt, mon père nous inculqua le maniement des armes blanches, ma sœur elle même y eut droit. Elle préféra arrêter, mais savait se défendre. Pour ma part, cela m'a donné les bases que je n'ai fait qu'améliorer au cours du temps. Cet entrainement, cette vie de famille, tout cela continua plus ou moins jusque à mes cent-cinquante ans. Le temps était une donnée assez variable, notre perception du monde s'ajustait un rien à notre vieillissement, je n'ai pas trouvé cela spécialement long. D'entrainement en entrainement, j'ai finis par prendre amour pour les sabres long, lames courbe, fine, katana. Bref. Cent-cinquante ans. C'est l'époque à laquelle j'ai plus ou moins suivis la carrière de mon père. Entrer dans la garde ne fut qu'une formalité, j'en avais les compétences, j'en avais l'entrainement, et je poursuivais celui-ci. Il n'est pas un jour que je me rappelle ou je ne me sois pas entrainé.
Un métier en main, que j'appréciais, une famille aimante, j'avais ma foi tout ce dont j'avais besoin. De la garde, je suis passé à ce que nous pourrions appelé des forces armées. Une force de défense plus que d'attaque, servant à protéger la cité des aberrations que la magie des environs pourrait créer. Et ne se privait pas de créer, d'ailleurs. Ces monstres issus de la magie furent mes premiers réels adversaire. Les premiers mort que rencontra ma lame. Et que mon esprit n'assimilait qu'à des créatures sans réel droit de vivre. Je faisais mon boulot et je le faisais bien. Une bête morte était un danger en moins dans nos rues, et une pièce de plus sur mon salaire. Cela me satisfaisait. C'est plus ou moins durant cette époque que j'ai commencé à fréquenter une fille. Jeune, jolie. Elle me plaisait. Je lui plaisait aussi. Ce qui est un avantage indéniable je trouve. D'année en année, mon boulot se faisait, nous nous rapprochions elle et moi en même temps, durant mes permissions, mes moments de calme, et tout ce qui va avec... Le bon temps. Bien entendu, je ne suis pas resté soldat toute ma vie. Au bout d'une dizaine d'année, j'ai un peu monté en grade. Et tout du long de ma carrière, de plus en plus. C'est long, une carrière, quand votre durée de vie moyenne est de sept-cent-cinquante ans...
Un jour de Dennarès, nous nous mariâmes. Je devais avoisiner les deux cent vingt ans. Plus ou moins. Ce fut une journée faste. Nous nous aimions. Elle s’appelait Séphiane, je ne vous l'ai pas encore dit. Elle était belle, Séphiane. Des cheveux argents, des mèches d'or et de rubis... Elle était belle... Une taille fine, une rapidité à toute épreuve, une forme animale qui inspirait le respect. C'était ma femme. Et je pense que je n'ai jamais regretté ce moment. Ou plus tard, peut être. Pour d'autres raisons. Loin. Mais nous vivions heureux, nous avions une vie correcte, très correcte dirais-je même. Mon salaire était bon. Très. Mon grade ne faisait qu'augmenter. A ce rythme, j'eu eus bientôt sous mes ordres une partie des forces armées de la ville. Un grade de chef de corps, un truc ressemblant. Colonel ? Je ne sais pas. Plus. Mais j'étais aisé. Nous l'étions. Une maison en centre-ville, un jardin. Quelques servants. Une petite fortune personnel qui ne faisait que s’agrandir. Cela a duré bien des années.
Mais rien n'est éternel. Vient toujours un évènement perturbateur. C'est une constante que j'ai retrouvé tout au long de ma vie. Elle se répète de temps en temps. La première fois que cela m'est arrivé, j'ai disjoncté. Perdu tout jusque à l'envie. Maintenant, je les regarde en face et les affronte. Il aura fallu du temps pour que je saisisse que l'on ne peut y échapper. Mais tout vient à point. Ce jour là, nous fûmes envoyé à la recherche d'un « artefact » que l'on disait issu de la première guerre. Un artefact divin. Un artefact qui DEVAIT être détruit selon Foam, les Dieux ne méritant pas de revenir, ne méritant plus d'exister pour tout ce qu'ils avaient fait. Nous trouvâmes cet artefact relativement facilement, dans une grotte à flanc de colline, perdu dans un ancien glacier. Ce ne pouvait être que lui. Une coupe, irradiant de magie, impure plus que tout... Nous vidâmes cette grotte de tout ce qui pouvait s'y trouver. Enfermèrent la coupe dans un coffre étanche fournis par les anciens, et nous repartîmes. J'héritais pour ma part du butin de ce jour d'un magnifique sabre à lame noir, somme toute assez banale si l'on excepte sa beauté. Nous revînmes à Foam une semaine après, et confièrent l'artefact aux anciens pour qu'ils en fassent ce que de droit. Je ne m'y suis plus jamais intéressé.
Mon premier enfant est né l'année suivante, alors que ma gloire personnel atteignait des sommets en Foam, et que ma fortune la suivait de près. Certain disent que tout ce qui monte finit par redescendre. Je semblais pour ma part condamné à monter éternellement. Un statut enviable. Envié, aussi. J'avais sans aucun doutes des ennemies. Mais l'on m'appréciait aussi. Je suis venu d'une famille simple. Je n'ai jamais perdu cela de vue. L'on ne peut être aimé qu'en gardant en tête ses racines. Je ne les ai jamais oublié. Je peux en effet encore vous en parlez. Mon enfant, mon premier enfant. Ern de son petit nom. Un petit gars au cheveux argent comme son père, et sa mère. Je l'ai aimé lui aussi. Autant que sa mère. C'était mon fils. Notre premier né. Mon héritier probable. Je crois que j'avoisinais les quatre cents ans. Un peu plus d'une moitié de vie. Un âge de maturité approchante. L'approche de tristesse nécessaire aussi. Mes parents moururent une dizaine d'année plus tard. D'un âge avancé. Ils se suivirent tout deux, à 749 ans, et 753. Moins d'un mois entre leurs morts. Il eut été peu probable qu'ils vivent encore éternellement, une envie qui trottait au fond de ma tête, mais impossible, bien entendu. J'eu une fille et un autre fils durant cette période.
Dix ans plus tard survint la fin. Ce jour là, le jour où tout finit par s'écrouler autour de moi, j'étais simplement assis dans mon salon, regardant le feu bruler dans la cheminée. Nous étions en Silldalunà, cela, je m'en rappelle. J'ai hais ce mois. De nombreuses années, je l'ai hais. Cela ne m'a pas servi. En rien. J'étais là, à moitié pris dans mes pensées, quand je ressentis une présence étrange et inhospitalière chez moi. D'étrange, cela en devint très vite inquiétant, cette présence ne voulait qu'une chose, du sang. Énormément de sang. De la vie. Ou plutôt la mort. De tout ceux assez fou pour l'affronter. Me redressant rapidement, je partis à sa recherche. Et je la trouvais facilement par sa simple puanteur de mort, de magie, d'ombre sans la moindre foi. Cette présence n'était autre que mon fils. Ce qui aurait du être mon fils. Et ce sabre, vieux trésor de guerre que je n'avais jamais tiré, enfuis dans une malle quelconque dans une salle, entouré d'or. Ce sabre, il était dans sa main. Il était en lui. Je veux dire par là que le sabre était réellement en lui. Lui qui se tenait devant moi, souriant, un sourire malade, un regard mort, avait un sabre rougeoyant de sang dans la poitrine. Sabre se gorgeant de sang, sang qui ne tombait pas au sol, mais... Disparaissait comme avalé par la lame, noire se faisant de plus en plus rougeoyante. Il le retira de sa poitrine en souriant, l'air de rien, comme si tout était normal. Le pointa vers moi... Et fonça en avant, essayant de me transpercer. J'avais l'expérience où il avait la jeunesse. Du moins, j'aurais du avoir l'expérience là où il aurait dû avoir seulement la jeunesse et la vitesse. Il aurait du être affaibli, il aurait du être MORT.
Les « Il aurait » ne me menèrent nul part ailleurs qu'aux portes de la mort. En réalité, elles me menèrent de l'autre côté même. Je fus transpercé par ce sabre, entre mes deux cœurs, une artère vitale, sous très haute pression. Le sabre pénétra comme du beurre dans l'os. Il n'y eu pas de jet de sang. Il n'y eu rien, plus rien que le noir. Je m'écroulais, le regardant. Ne comprenant pas. J'avais évité le coup, j'en étais sûr, j'avais obliqué sur le côté très rapidement... Et sans avoir eu le temps de le voir venir, il s'était retourné, aussi vite que je l’eus fait, et m'avait transpercé. Un coup précis, dangereux, mortel, même. Il lâcha le sabre, me regarda, sourit, et s'écroula. J'ai oublié la suite. Totalement. Je me vois saisir la garde. Et la suite n'est plus. Je me rappelle être mort. Je DEVRAIS être mort. Je ne le suis pas. Je vous parle. Je me suis réveillé trois jours plus tard, éloigné de plusieurs dizaines de kilomètres de la ville. Plusieurs, c'est un moyen de dire trois cents. Ne me demandez pas comment. Je n'ai pas de réponse. Le sabre était avec moi. Le sabre, et une petite voix en fond, dans ma tête. Une voix insistante. Qui se présenta. Simplement. Juste une phrase. « Je suis Kyosaï, et... Toi et moi allons passer de NOMBREUSES années ensemble mon ami. Merci pour ton sang. Et celui de ta famille. C'était... Parfait. »
Dire que j'ai peu à peu sombré dans la folie, hanté par cette voix constamment, tout temps, tout lieu, serait un doux euphémisme. Vraiment. Je suis devenus une bête. Cherchant à fuir quelque chose en moi en m'éloignant de tout. Ne sachant plus qui j'étais réellement. Ni même ce que je faisais là. Sur mon torse s'étendait maintenant une cicatrice sanguinolente. S'étendant de droite à gauche. Et la voix, toujours là. J'ai essayé de me séparer du sabre. Oui. Bien entendu. Ce fut ma première réaction. Le contre-coup fut d'une violence telle que me prendre un rocher en pleine tête à quatre-vingt-dix kilomètres heure m'aurait fait plus de bien. Je suis resté prostré de douleur, l'impression que mon sang se mit à bouillir en moi, que mes membres allaient m'être arraché. Très peu agréable. Cela ne cessa que quand je remis la main sur ce sabre, maudit entre tous. L'artefact n'était pas forcément ce qui semblait le plus maudit de cette caverne. L'artefact, je l'avais devant moi. Je l'avais en moi. Et maintenant, le maudit. C'était moi. Dans ma folie, je revins parfois près de Foam, dans des moments de conscience lucide totale, je réussis même à m'introduire chez moi. Je n'y trouvais que poussière et délabrement. A première vue, pourtant, rien n'avait été touché. Comme si cette maison elle même avait été déclaré comme maudite. J'y retrouvais de l'or, beaucoup, et des joyaux, que je pris. Je fis, au cours des années, plusieurs voyages, cachant de l'or de par le monde. Toujours durant de rares crises de lucidité. Le reste du temps... Le reste du temps était un massacre perpétuel. Oh, bien entendu, rien qui ne se ferait remarqué. Un villageois assassiné par ci... Une famille tué par des loups par là.
Cela dura longtemps. Entrecroisé de période de conscience ou je me réveillais d'un long sommeil noir. Me trouvant couché au sol, des vêtements en lambeaux sur moi, du sang partout autour, et ce goût ferreux en bouche. Oui. Cela dura très longtemps. Au bas mot cinq milles ans. Les légendes parlant des forêts hantés, des morts non retrouvés, des familles déchiqueté par une bête d'ombre. C'était moi. C'était lui. Ce sabre. Je ne vis pas la chute de Foam. Je devais être « occupé » ailleurs à ce moment là. Je ne le regrette pas. De ce que je sais, le reste de ma famille, ma fille, était partis ailleurs y a bien des années. Elle avait eu des enfants. Qui ont eu des enfants. Qui... Vous avez compris. Je ne les connais pas. Ne les ait jamais cherché. Je n'y ait pas d’intérêt. Pour eux, je suis le fantôme d'un passé lointain et sanglant qui vit la chute de ma famille. Cinq mille cinq cents ans. Je suppose que c'est l'âge que j'avais quand je repris conscience. Je ne le savais pas à l'époque. Je ne pouvais le déterminer. Je le dis maintenant, car j'ai eu le temps d'étudier les différentes périodes. Cela devait être par là. J'ai encore dormis cinq cents ans avant que les choses ne changent réellement.
L'année de mes six-milles ans, plus ou moins, se passa une chose que Kyosaï ne pouvait prédire. Il perdit un combat, tout simplement. Sa magie ne lui suffit pas, son habilité non plus. Il perdit. Un chevalier d'un royaume quelconque. Un mage. Je ne sais. Mais il perdit. Se faisant, il dut se retirer dans le sabre. Il n'y fut pas scellé. Mais je repris conscience totalement pour la première fois. Je repris conscience, mais surtout, j'avais le temps de me préparer à sa prochaine venue. Et de l’empêcher de prendre le contrôle ce coup-ci. J’eus dix ans pour me préparer. Il semblait prendre son temps pour panser ses blessures. Dix ans durant lesquels le sabre resta dans son fourreau, dans mon dos. Je n'avais pas encore le courage de l'utiliser, mais mon dos était le seul endroit pour le porter sans trop me gêner. Durant ces dix années, je me repris en main sévèrement. Mentalement parlant, physiquement. Tout commença par un bon bain, un rasage, et un coup d’œil dans un miroir. Un coup d’œil qui m'apprit que je ne vieillissait pas, mais avait même rajeuni physiquement. La métamorphose devait avoir été amplifié par le sabre. Les ombres tout autour de moi me semblaient attendre mes ordres. Toujours à l'écoute. Énormément de nouveauté m'apparurent durant ces dix ans.
Et quand il revint, j'étais assez fort pour imposer MA façon de faire. Il essaya de reprendre le contrôle de mon corps, corps que je maitrisais de nouveau, corps bien nourris, reposé. Il ne pu prendre le contrôle que de ma main gauche, ce qui ne servait pas réellement, avouons le. Nous eûmes une longue discussion. Je lui imposais MES conditions. Nous allions continuer à tuer. D'accord. Il semblait avoir besoin de sang. Très bien. Mais je choisirais les cibles. JE les assassinerais. Il boirait leur sang. Et moi je toucherais l'argent. Nous allions, lui et moi, parcourir du chemin. Il n'était plus temps de haïr. Pardonner, non plus, mais haïr était inutile. Nous avions besoin l'un de l'autre. Et tant de possibilités s'offraient à nous. Les gens ont toujours cherché à en faire tuer d'autres, cette époque n'est pas différente de maintenant. La seule différence est que à cette époque, il n'y avait pas de guilde pour me gêner dans mon boulot. Que je faisais toujours très proprement. J'ai gagné pas mal de savoir faire à l'époque. C'était différent de ce que je faisais avant. Très. Je ne servais plus le peuple. Mais c'était tout aussi intéressant. Mes nouvelles capacités me permirent de me faire un « nom » assez vite. Mais je préférais rester discret. Changer de lieux. De vie parfois. Nous apprîmes à combattre ensemble Kyosaï et moi. Lui me conseillant parfois, moi l'utilisant le plus souvent. Sa lame devint vite une extension de mon bras. Son esprit corrompu une extension du mien plus doux. Nous fîmes des morts. Nous fîmes de l'argent. Cela dura ainsi, en amassant quelques cicatrices peut être dans certain cas, en me faisant passer pour mort quand on commençait à me rechercher d'un peu trop prêt, cela dura ainsi donc pendant un millier et demi d'année. Jusque à l'hiver éternel. Je ne m'attarderais pas dessus, il n'y a rien de spécialement intéressant à en dire. Des assassinats, des guerres, rien que de très normal quoi.
Cette époque de l'hiver éternel mis un frein énorme à mes activités. Ah ça, ouais, on peut pas dire le contraire. J'ai plus eu de boulot pendant cinquante ans. Croyez moi, quand on dépend de la tuerie pour vivre, ça devient vite long. Bon, j'avais de quoi vivre en réserve... Mais... Plus de sang pour Kyosaï, cela devint vite embêtant. Nous avons donc tué en secret, dans l'ombre. Encore plus. Des gens qui ne nous revenaient pas. Des têtes qui ne nous plaisaient pas. Cela a suffit. Mais ce n'était pas bien glorieux. Et l'après hiver éternelle ne fut pas mieux. La création de la confrérie mit un frein net à mes activités durant une centaine d'année. Je n'avais pas envie de dépendre d'eux. Je ne voulais travailler que pour moi. Même s'ils ne me donnaient pas d'ordre, leur existence même me gênait. J'ai donc changé de méthode, nous avons arrêté de tuer des humains, le nourrissant d'animaux pendant un temps, et moi vivant sur mes fonds personnels. Et Aile Ténébreuse est arrivé. Et tout a changé. Ce démon peut faire progresser les choses, énormément. Je n'ai aucun doute là dessus. Il aura besoin d'assassin. J'en suis un. Et puis... Même sans tuer, je n'ai cessé de m'entrainer pour autant. La chair me manque. Il va falloir retourner au travail. Vite. Très vite. Maintenant pour être précis, uhuh.
Dans la vraie vie
Âge : 22 ans.
Comment avez-vous connu le forum ? Recherche google pour me remettre au RP.
Avez-vous déjà fréquenté d'autre forum, si oui lesquels ? Un nombre relativement élevé, mais beaucoup ont juste disparu. Parfois depuis 5 ans.
Vos passions :
Que pensez-vous de Terra Mystica ? Avez-vous des suggestions pour l'améliorer ? Le template est... Assez étrange. Sympa, mais très peu large... Peut être plusieurs choix ?
Avez-vous rencontré des problèmes pour remplir votre fiche? Nan.
Phrase fétiche : « nous avons du travail, toi et moi... »
Code du règlement : [OK, vérifié par Seb]
|
|  |
![Eras Vlëin [John Dan] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | | Mer 13 Fév - 19:16 | | | | | Bienvenue à toi 
|
| | | | Mer 13 Fév - 19:18 | | | | | Welcome officiellement sur le forum Eras ! ~
Bon courage pour la suite ! =D
|
| | Luz Weiss
Partie IRLCrédit avatar : Cadeau de Léandre !Double compte : AucunVitesse de réponse : Variable (Quelques heures à une semaine)
| | | Mer 13 Fév - 19:25 | | | | |
|
| | | | Mer 13 Fév - 19:44 | | | | |
|
| | Léandre
Partie IRLCrédit avatar : John-John RaptorDouble compte : MéfaitVitesse de réponse : Veuillez prendre RDV 1 an à l'avance
| | | Jeu 14 Fév - 2:30 | | | | |
|
| | | | Ven 15 Fév - 1:11 | | | | | Oh la honte ! Je n'ai pas encore souhaité la bienvenue par ce biais 
|
| | Nee'lhan
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Aniel MalakhyaVitesse de réponse : moyenne à rapide
| | | Ven 15 Fév - 16:10 | | | | | Sois le bienvenu sur le forum!
|
| | Ashae Alokin
Partie IRLCrédit avatar : Steve ArgyleDouble compte : Vitesse de réponse : Moyenne
| | | Ven 15 Fév - 21:18 | | | | | Uk à toi ! Enfin un vieux qui assume ses années. Les maisons de retraite te veulent !
|
| | | | Lun 18 Fév - 13:50 | | | | | Un bleu *-* x)
Bienvenu!
Je me trompe ou il y a du Ollivander qui s'est glissé dans ton choix de camp? xD
Bonne route en tout cas!
|
| | | | Lun 18 Fév - 15:15 | | | | | Bienvenu 
|
| | Victo Féral
Partie IRLCrédit avatar : Jecht - FFXDouble compte : Vanitas FéralVitesse de réponse : De 1 à 5 jours
| | | Lun 18 Fév - 15:51 | | | | | ^ J'ai ri au Ollivander, j'avoue. Bienvenu.
|
| | Bjergsen Jansson
Partie IRLCrédit avatar : aenaluck.Double compte : Vitesse de réponse : Lente.
| | | Lun 18 Fév - 16:30 | | | | | Uhuhuh... Non, non, il y a bien du Ollivander qui s'est glissé dans mon choix de camp. C'était fait exprès. Et je trouvais ça drôle. x)
Merci à vous !
|
| | | | Mer 20 Fév - 12:51 | | | | |
|
| | Gwandyr
Partie IRLCrédit avatar : Base: http://tony-tzanoukakis.deviantart.com/art/Miss-Halloween-258524418Double compte : -Vitesse de réponse : Lente
| | | Mer 20 Fév - 15:05 | | | | |
|
| | Tyssania
Partie IRLCrédit avatar : Kit par Boris Hidécris / Kler - Gnosis pour l'avatarDouble compte : OuipVitesse de réponse : Plus qu'aléatoire
| | | Ven 22 Fév - 16:44 | | | | | Merci, merci. Vous verrez. Je serais un bon bleu. Je crois.
|
| | | | Dim 24 Fév - 5:04 | | | | | Tiens, je ne t'ai pas encore souhaité la bienvenue ici. Voilà qui est reglé.
En espérant pour toi que John ne te fasse pas trop patienter x)
|
| | Dhraan
Partie IRLCrédit avatar : Neogariel / Prince Of PersiaDouble compte : Naah.Vitesse de réponse : Actuellement, très variable.
| | | Dim 24 Fév - 14:22 | | | | | Bienvenue chez nouuus camarade !
|
| | Léandre
Partie IRLCrédit avatar : John-John RaptorDouble compte : MéfaitVitesse de réponse : Veuillez prendre RDV 1 an à l'avance
| | | | | |
Sujets similaires |  |
|
| |
Accueil
Partenaire
