L’exigence est le maître mot qui définit l'attitude d'Elwing. Elle considère les elfes comme le peuple suprême, et attend ainsi de ses congénères qu'ils fassent honneur à leur race en excellant littéralement.

La Reine a un certain goût pour la violence, mais se le justifie comme un moyen de garder ses sujets hors des méandres du confort et de l'affaissement auxquels succombent généralement les civilisations qui prospèrent. Une des dérives de son exigence exacerbée probablement.

Elle peut se montrer particulièrement condescendante envers les étrangers qui l'abordent sans utiliser les bonnes formules, mais sait calmer sa fierté lorsque la personne en question détient quelque chose qu'elle désire. C'est une diplomate d'exception. Elwing n'est motivée que par la suprématie de son peuple qu'elle veut imposer à Terra par tous les moyens, même si les elfes contestent nombre de ses décisions. Elle n'a que faire de l'avis de ses sujets puisqu'elle agit, elle en est convaincu, pour leur plus grand bien, et qu'importe s'ils en arrivent à la haïr pour ça.

L'amour reste cependant un sujet épineux avec Elwing, qui, si elle cautionne la polygamie culturelle de ses congénères, ne partage absolument pas d'affection pour cette même pratique. Élevée dans une famille des plus instables, elle croit en un meilleur cadre romantique que le harem que s'était bâti sa mère. La Reine ne cherche pas l'amour, mais refuse de succomber au moindre de ses désirs charnels, et ne s'offre que par intérêt ou amour véritable. En plus de 600 ans d'existence, elle n'est pour l'instant jamais tombé amoureuse, mais reste très disposée au coup de foudre bien qu'elle commence à perdre espoir d'un jour trouvé un être qu'elle saurait chérir au moins autant que son peuple.