- Citation :
- "Depuis que je suis partie, j'ai croisé des nymphes, qui m'ont raconté ce qu'Aile Ténébreuse à fait à notre lieu de vie."
Raconte plus en détails ces rencontres et la façon dont ta personnage a réagit face à ces informations.
Cela faisait exactement 3 mois, 12 jours, 14 heures, 22 minutes et 14 secondes que j'avais quitté les miennes. Et elles me manquaient. Vous connaissez cet espèce de ravin qui s'installe dans votre cœur quand vous vous éloignez des vôtres, qui vous rend triste de temps en temps, et qui vous donne envie de revenir chez vous ? Eh bien c'est excatement ce que je ressentait en cet instant même.
Mes sœurs, c'était tout pour moi. Mes amies, ma famille, et même si je ne m'entendais pas avec toutes, je les aimait du plus profond de mon être. Nous étions nées du même arbre, grandis au même endroit, appris les mêmes choses. On était un peu comme des jumelles, des copiers-collers de nous-mêmes.
Eh bien ces photocopies, elles me manquaient grave. C'était insupportable, cette sensation de manque. Elles étaient comme une drogue pour moi, j'aimais leur parfum de nature, leur gentillesse, et tout ce qu'elles étaient.
Je marchais calmement, Jack à ma gauche, comme à son habitude. La langue pendant entre ses crocs blancs, il haletait. Il n'était pas fatigué, il avait envie de jouer. Je le voyais, dans les regards en coin qu'il me lançait, alors qu'il pensais que je ne le voyais pas. Alors qu'il me jetait encore un regard, je pris un morceau de bois qui traînait par terre. Puis je le lançais et vit Jack qui courrait après. Puis il me le ramena, et on continuait de jouer, en marchant.
Peu de temps après, j'entendis un murmure. Les arbres me parlaient. Je m'approchais d'un sapin et l'écoutais murmurer :
Il y a des nymphes... Pas loin... Des nymphes...Je leur avait demandé de m'avertir si il y avait des gens proches, et toute la forêt était au courant. Je savais que je risquais de croiser des gens, mais des nymphes. Ça, je ne m'y attendais pas. Je suivais leurs indications, et arrivais sur un chemin. Plus loin, trois jeunes femmes marchaient. Et elles venaient vers moi. Je tendis le bras et leur fit un signe.
Elles s'approchèrent, et on commençait à discuter :
Bonjour, excusez-moi, vous êtes bien des nymphes ?Oui, nous sommes les Voyageuses. Nous ne donnons pas nos noms, c'est imprudent.Je vois... Vous avez quitté Flore depuis longtemps ?Depuis que l'Aile Ténébreuse l'a détruite.Flore a été détruite ?! Pourquoi ?Aile Ténébreuse a voulu prendre le pouvoir. Mais nous avons essayé de lutter, sans succès. Nous avons fuit, et il a détruit notre paradis.Je ne parvins pas à en dire plus. Les autres nymphes, voyant mon trouble et mon choc, préférèrent partir. Peut-être ne voulaient-elles pas m'en dire plus. Après tout, cela les avait marquées aussi. Doucement, Jack vint me donner un coup de museau affectif. Je serrais le poing et décidais d'aller à la ville la plus proche, dont j'ignorais totalement le nom.
Arrivée là-bas, je passais mon temps à la bibliothèque. Je n'avais pas évacué ma colère, mais il ne servait à rien que je hurle. Je préférais me calmer et en apprendre plus. Je m'informais auprès des habitants, lisais, et fini par décider de continuer ma vie nomade, afin de trouver des personnes pour m'aider à battre l'Aile Ténébreuse.