Tout en continuant de l'interroger, elle finit par me conter ses premières batailles avec plus de détails. Des humains, disait-elle, elle ne réalisait rien, pour eux c'était des êtres menaçant sa survie. Mais je ne perdais pas courage d'obtenir d'elle plus d'information. Elle finit par me raconter qu'un jour, elle en rencontra un, qui venait d'offrir ses services à l'Aile Ténébreuse.
J'étais vraiment très curieuse de rencontrer cet humain. On les disait semblables aux humains qui vivait, il y a bien longtemps sur Zelphos. Je m'approchais donc de lui et je lui demandais si toute sa race était semblable à la sienne, combien de temps ils vivaient, quels étaient leurs traits de caractère.
Je vous avouerais que je fus très déçue de voir quelle race minable c'était. S'il n'avait été de notre côté, je l'aurais probablement tué lui et les siens. C'était une race qui était faible, incapable de comprendre ce qu'était la guerre, incapable de savoir ce qu'était la survie. Ils se multipliaient tels des insectes et ils ne vivaient guère.
Néanmoins, après m'être réuni avec d'autres tasakaali, je décidais d'aller me faire faire un enfant avec cet homme pour voir ce que cela donnerait. Je fus accompagnée par deux autres amies et il fut surpris de nous voir mais parut après accepter, se croyant plus fort que nous. Nous le tînmes fortement par les bras et les pieds et à tour de rôle prîmes notre dû.
Aucune de nous ne tomba enceinte. On réessaya une deuxième fois avant une bataille mais ce fut vouée à l'échec. De rage, l'une de mes amies lui coupa les parties génitales à la hache. Il en mourut quelques jours plus tard.
J'eus beau insisté, je n'obtins rien d'autre d'elle. Elle considère les humains comme des cyfit soit l'une des pires insultes que peut dire un tasakaal. Elle refusa de dire un mot supplémentaire. Je pris néanmoins la peine de lui demander alors pourquoi elle n'avait pas tué tous les humains de son duché. Elle m'expliqua alors que cela aurait été une quête trop grande pour leur petit groupe et qu'en plus l'Aile Ténébreuse, dont elle reconnaissait la puissance, ne l'aurait jamais permis.