Informations
Titre de noblesse Jarl Numéro 47 Favoris dans la succession : Allégeance : Saline Bannerets :
| Economie Le duché de Vindsval ne produit pas, ou peu. Plus des trois quarts des vivres et autres ressources consommés sur le territoire sont importés. L'élevage n'est pas dans les traditions et rien de cultivable ne pousse. En revanche, nombreux sont les habitants ne vivant que de la chasse et de la cueillette, ce malgré la sédentarisation de ces derniers. Malgré le sol riche en minéraux qui s'étend sous les pieds des Vindsvaléens, ce dernier est largement sous-exploité. On trouve bien dans les rangs quelques forgerons talentueux cependant, ils sont toujours mis au service de la garde de la Tourndra, l'exportation étant quasi inexistante. |
Coutumes et traditions :
Coutumes culinaires : Le régime alimentaire de la toundra est avant tout composé de protéines, favorisant la viande et tout autre aliment fortement calorique visant à aider le corps à lutter contre le froid. Pour cette même raison, on y boit beaucoup d'alcool en tout genre, bière, liqueur et autres spiritueux y sont légion.
Coutumes vestimentaires : Dans une des régions parmi les plus inhospitalières de Terra tout entière, les chevelures et les barbes sont longues, appréciées pour la protection toute relative qu'elles apportent contre le froid. Pour ce qui est des vêtements, les fourrures et les armures tiennent une place privilégiée, sachant que plus des deux tiers de la population de Vindsval manient les armes.
Armée :
La première particularité des gardes de Salines est la présence de troupes entièrement composées d'éléments féminins. Dans une région où la survie est affaire d'instant, personne ne peut s'exempter de la défense du territoire contre les brigands de la toundra. Sur les cinq mille Vindsvaléen répandus sur le territoire, plus des trois quarts savent manier le glaive et un peu plus de la moitié font partie de la garde. Il n'y a pas des centaines de façons de se battre de ce côté du continent. Les chevaux sont tout juste bons à fournir un repas consistant et les arcs n'ont pas d'autre utilité que celle d'allumer un feu. La garde de Saline est connue pour sa phalange inébranlable. Équipés de cet imposant bouclier incurvé de plus d'un mètre de hauteur pour une cinquantaine de centimètres de large et de leur glaive, ces hommes et femmes rompus aux pires conditions n'ont besoin de rien d'autre. Attrapant la seconde poignée du bouclier du voisin, ils sont capables d'endosser la pire des charges avant de la réprimer brutalement et sans montrer la moindre pitié. Certains complètent tout de même leur propre attirail, s'armant de francisce, de vougue et autres lances, et ce à leur frais.
Histoire :
Le duché de Vindsval n'a aucune autre raison d'être que celle de garder la frontière qui sépare Saline et la toundra sauvage. La véritable création de ce territoire semble se perdre à travers les âges, on se souvient cependant du premier Jarl. Il fut couronné alors qu'il n'était que le chef d'une des innombrables tribus barbares qui peuplait la toundra, cependant, lui avait plié le genou devant le roi de Saline, lui prêtant allégeance et jurant de protéger son royaume contre tout ce que les terres sauvages pouvaient réserver. Il avait nommé ces terres qui lui furent allouées selon un vent froid qui soufflait durant l'hiver, un vent du sud qui serait capable de geler le sang dans les veines dès le premier contact. Petit à petit, la tribu barbare fut rejointe par d'autres qui s'attelèrent à la même tâche et le duché commença à se civiliser. Recevant l'aide du royaume qui armait et nourrissait ces hommes pour le service qu'il leur rendait, une telle offre était plutôt alléchante. Très vite, ces tribus se sont sédentarisées, installant ça et là avant posts et village afin d'accomplir leur tâche au mieux.
Pendant longtemps, les rapports entre le royaume et le duché étaient plutôt limités aux caravanes de vivres et à cet accord de protection. En cas de guerre, l'apport de Vindsval était d'autant plus confiné que les brigands de la toundra étaient actifs. Chaque garde compte quand il s'agit de la défense de la frontière et Saline n'aimerait pas être prise entre deux feux. Plus récemment, l'activité des sauvages s'était intensifiée et le duché avait vu avec effroi la prise de plusieurs avant posts, lentement et adrement reconquéris dans les années 113 et 114.
Description :
Antichambre de la toundra, Vindsval est le territoire le plus froid de tout Saline. Toujours recouvert de son épais manteau blanc, jamais la température ne passe au-dessus du zéro. Composé d'imposantes vallées séparées par d'aussi impressionnantes chaines montagneuses, le territoire est dans sa plus grande partie sauvage, ne portant quasiment pas de trace d'activité humaine. On trouve au sommet des crêtes rocheuses le long de la frontière une vingtaine de postes de garde dispersés à intervalle régulier afin de prévenir de toute incursion barbare. Le ravitaillement y est incertain et les conditions sont dures d'autant plus lorsque l'on se dirige vers le sud. Le dernier de ces avant-postes bordant les limbes n'est vraiment pas un cadeau. Les hommes et femmes y sont relevés toutes les semaines afin de retenir ces derniers qui pourraient à tout instant sombrer dans la folie. Les brigands passent rarement par là, intimidés par la proximité de l'outre-terre. Mais, c'est cette même proximité qui inconforte les gardes de Saline.
Il n'existe que deux villages sur ces Terres. Le plus à l'est se trouve au bord du fleuve qui sépare Saline et Selian, Vihassi. Capitale politique et commerciale, elle abrite la quasi-intégralité de la population civile de Vindsval. Village typique de Saline, les structures de pierre et de bois aux toits pentus proches les unes des autres sont ceinturées par une haute barricade composée des épais troncs de sapins que l'on trouve dans la région. Au centre du village, une bâtisse un peu plus haute que les autres sert de demeure pour le Jarl et son entourage. Rien d'extravagant, deux étages, quelques pièces, le bâtiment transpire la sobriété et la praticité avant tout. C'est dans le port de cette ville que l'on réceptionne les ressources allouées par le royaume, elles sont ensuite relayées par des caravanes traversant la toundra jusqu'au second village du territoire. Snakya, la capitale militaire tenant aussi le rôle de post de garde au centre de la frontière. Lourdement fortifié et jugée imprenable -pour des sauvages- c'est aussi depuis ce village que les vivres sont dispersés entre les autres postes de garde.