Du sang avait giclé sur un mur, une tête roulait au sol et un cœur fraîchement arraché battait dans la paume de la main droite d’une femme masquée. Des cris paniqués d’un témoin inattendu par la demoiselle se firent entendre. Une chasse commença. Et pendant que cette chasse se fait, il est tant que je vous dise ce qu’il s’est produit depuis le début.

Je dois devenir une prêtresse maraudeuse, avant je dois être une adepte… mais je dois sacrifier au moins deux personnes… et je n’ai pas envie de mêler des innocents à tous ça, dès le départ. Que faire ? Qui dois-je sacrifier ? J’étais perdue, tellement de sentiments et d’idées pullulaient dans ma tête, mais aucune n’était réalisable ou même envisageable. Je descendais à la cave du manoir, et voyais ma mère tellement vulnérable et peu méfiante que j’eu envie de vomir. Je l’assomme à l’aide d’un coup de pied bien placé derrière la tête.

Je l’avais ligotée et déplacée sur une table de pierre de fortune, et j’avais aussi préparer une poupée de chiffon, tout ce qu’il manquait était la mèche, je ne voulais aller trop loin et j’avais lu tellement que j’étais plus sûre du rituel exact. J’allais donc en faire un qui semblait simple et évident. Ma seconde facette avait déjà pris le dessus, et j’étais en transe, c’était juste un premier pas, et pourtant je me sentais de plus en plus proche d’une force effroyable. Je lui ouvrais de manière mesurée l’abdomen lui arrachant une mèche avant de la tremper dans le sang, jusqu’à ce que la couleur violette se fasse remarquer, alors je l’ajoutais à ma poupée. Premier pas, fait, il me restait plus qu’à faire le second sacrifice.

Quelques semaines plus tard, une fois arrivée en Adhès pour la première fois, on me guida jusqu’à un lieu où on me dit quoi faire pour atteindre mon but. Je prenais une grande inspiration et entrais dans la salle où j’allais atteindre mon objectif. Quatre prêtres étaient présents, et un innocent était sur une table de pierre dans le coma. Je m’avançais, prenant une de mes dagues fraîchement nettoyées. Je m’avançais avant lui trancher la jugulaire d’un geste net et précis. Puis en laissant ma voix se joindre à celle des autres prêtres pour l’ode à Nayris je me souvins de ce qu’il fallait faire après. Je me sentais vraiment à part, comme si je n’étais pas vraiment présente. Un petit temps passa, et le sang vira au violet, je savais ce que j’avais à faire, et je le fis à moitié dégoûtée par moi-même, mais il le fallait. Au final, tout se passa pour le mieux et j’atteins mon poste sans trop de difficulté vu que beaucoup de places étaient libres.

Une fois rentrée au manoir je soupirais de soulagement, mais… la matriarche avait décidé que je devais partir tuer une famille de traîtres, j’étais donc repartit. J’ai mis trois jour à arriver chez eux, il faisait nuit et aucunes des lunes n’était visible. Je m’introduisis discrètement, et j’allais vers la femme, qui se réveilla en sursaut en m’entendant arriver, et je la décapitais d’un trait. Le sang avait giclé sur un mur, et la tête roulait au sol, j’arrachais ensuite le cœur de l’homme à l’aide de mes dagues, et leur fille m’avait vue avant de pousser un long hurlement de peur et de courir à travers la maison. Je lui ai couru après et l’ai attrapé avant qu’elle n’ouvre la porte, je la tirais avec force vers moi avant de lui planter une de mes dagues dans le cœur. Je la lâchais et sortais discrètement de la maison, avant d’allumer un feu derrière histoire d’effacer les traces.

Je rentrais au manoir, fière de la mission que j’avais accomplis avec brio… ah non, il n’était pas venu. Tant pis, je rentrais à Sholat et avec en tête qu’en l’espace de deux mois j’avais atteins mon objectif.