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Citation :

Alors que Brumen cherche à sortir de Flore, sa route croise le chemin d'éclaireurs elfes. Ceux-ci semblent se montrer tout à fait Pro-AT. Comment la rencontre se déroule-t-elle et comment Drumur s'en sort-il ?

Je savourais la douceur matinale, accompagné de mon nouveau compagnon de voyage : Flore, un poro.
L’air était frais, je sentais, dans les multiples odeurs qui circulaient dans l’air, celle de l’herbe fraîche, des fleurs, et surtout celle de l’aventure.
J’avais pris la décision de partir, à la recherche de quelqu’un qui pense comme moi, ou qui change ma façon de penser, et pour trouver ma place en ce monde.
J’étais encore en pleine forêt, mais les bruits alentours malgré cette nuit de pleine lune m’indiquaient que je devais être proche de “La meute”.
Cependant, je compris vite que je m’étais perdu. Ce n’est pas mon camarade d’aventure qui allait m’aider. Nous décidâmes de partir vers le sud-est, je ne remercierai jamais assez le cercle brillant dans le ciel.
Alors que je m’apprêtais à sortir de la forêt, un groupe d’elfes fit mine de nous attaquer. En fait d’attaque, je ne vis que la flèche qui atterrit juste à devant mes pieds. Flore paniquait et je la voyait grossir à d’oeil, je la calmais, on avait rien à cacher, hormis le fait d’être neutre..
-Et toi ! Halte là ! Hurla une elfe derrière moi .
Je m’arrêtais aussitôt, me retournant vivement, je fus surpris par la beauté de l’elfe, une jeune femme, je suppose agée de quelques années de plus que moi. Enfin, physiquement, il est difficile de trouver l’âge d’un elfe.
-Je ne possède pas d’arme, dis-je toujours en la regardant
-Qu’est-ce que vous faite à Flore ? Dit-elle alors que les autres membres du groupe arrivait,
-J’étais v-venu me-me ressourcer, dis-je en balbutiant de peur
Mon attitude semblait indiquer à l’elfe que je n’avais pas bonne conscience, je le sentais et en étais désolé !
-Ah bon ? Et qui me dit que vous n’êtes pas un espion de Glace ? Vous avez des papiers, quelque chose qui m’indique d’où vous venez ?
-Mais, je n’ai que 16 ans ! Je ne suis pas suicidaire, non plus. Je me rendis compte, à cette instant précis, que l’elfe avait prononcé Glace, aurais-je raté un épisode pendant mes six d'emprisonnement .. ? Je mettais fait emprisonné en 108 donc...et j’étais sorti en 114, plus précisément le cinquième jour de Welnorr. Ma curiosité me poussa à demander :
Euh, Terre s’est fait envahir par Aile Ténébreuse .. ?
-Comme si vous ne le saviez pas ! Rétorqua l’elfe,
-Je… Je parcourais le monde, je n’étais pas au courant. répliquais-je, la sueur au front
-Fouillez-le, dit-elle.
Je sentis une paire de main me saisir, et une autre me tâter le torse et les nombreuses poches, sortant tout ce qu’ils trouvaient, c’est-à-dire : des fruits, des biscuit (que j’avais volé à une boulangerie pour Flore) et une gourde pleine d’eau.
-Qu’est-ce que c’est ça ? Dit un des gardes, montrant mon pendentif du doigt,
-C’est un.. un cadeau de ma famille avant que je parte, dis-je d’un ton incertain, j’y tiens vraiment..
-On a rien trouvé d'intéressant, dit l’un des gardes, qui inspectait les fruits au cas où.
La femme elfe pris une pomme et croqua dedans,
-On t’emmène quand même, dit-elle, d’un ton qui ne me disais rien qui vaille
-Mais.. Mais je n’ai rien fait ! je parlais avec un ton de surprise et un peu de colère,
-Oui, mais je veux faire un interrogatoire dans de meilleurs conditions.

C’est alors que je sentis la grosse langue de Flore me lécher la cheville,
“Mais oui !! Flore !”
Je me mordis les lèvres pour éviter de rire, mon ticket de sortie était juste derrière moi.
Je regardais Flore, et je hochais la tête,
Flore se mit devant moi et grossit d’un coup, les elfes d’abord surpris, reculèrent d’un bond,
Mon poro allait redevenir normal dans dix minutes, les dix minutes que j’avais pas.. Je lança un bref regard à Flore :
-Je reviendrai, dès que je te retrouve

Je courus le plus vite que je pouvais, esquivant les flèches de peu, la nuit arrivait, et les elfes avançait plus vite que moi. Au bout d’un moment, ils semblèrent me rattraper, alors je décidais de leur réserver un joli tour à ma façon : je posais mes mains sur le sol, créant ainsi un petit mur de glace qui surprit les elfes. Ils se fracassèrent dessus. Certains par terre étaient , inconscient, tandis que d’autres peinaient à se relever.
Ma vision se troubla, je clignotais des yeux pour essayer de revenir à la normal, et je repris ma fuite jusqu’au moment où, n’en pouvant plus de fatigue, je m’installais sur un arbre pour tenter de reprendre des forces et sombrer dans un sommeil sans fond. Mes dernières pensées étaient pour Flore, j’espère qu’ils n’allaient pas leurs faire de mal.. Demain, je l’a récupérerai, et on partira loin, mais avant que je puisse réfléchir à la manière de sortir, je m’endormis.

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Je me réveillais tôt le matin, le soleil commençait à se lever, je n’avais ma petite boule de poils à coté de moi, je descendis de l’arbre, et commença a chercher.
J’avais vu cette forêt comme un paradis, maintenant, je l’a voyait comme une prison, je ne me retrouvais pas, j’étais perdu, et malheureusement, les elfes connaissent ces bois mieux que quiconque. Je partis à pied, le vent matinal fouettait mon visage quand je courrais, mes jambes étaient lourdes, et couvert de bleus.
Mais une chose était sûr, je ne rejoindrais pas Aile Ténébreuse dans son combat. Cette expérience est assez traumatisante. Bref, je courrais quand je fus aperçu par un petit groupe d’elfe qui était à ma recherche. Je pris la fuite mais une flèche me toucha le bras, et punaise, sa faisait un mal de chien ! La douleur troubla ma vue, je m’arrachais la flèche et je tomba dans un ravin, dévalant la pente en tonneau, je m'arrêtais quelques minutes, à quelques centimètres. Je sentais une douleur insoutenable parcourir mon bras, je sentais mon cœur vibrait dans mes tempes.
Je me relevais tant bien que mal, il y avais une racine qui dépassé, me permettant d’être hors de vu.
Les elfes passèrent à quelques mètres de moi sans me remarquer.
Un peu plus tard, j’arrachais une feuille qui couvrait ma blessure, avec une tige, je fis un petit nœuds pour que sa reste accroché. Sa me rappelais la première fois que je vis Flore, elle avait son épine dans l’épaule.

Je retournais sur l’endroit où j’avais perdu Flore, elle comme je l’avais prédis, elle n’était plus là.
Le sol boueux me permis de voir les traces de pas des elfes. Et deux ou trois kilomètre plus tard, un petit camps était présent, je comptais le nombre de garde, la première chose que je vu, c'était des pansements, et un baume, le coin médecine du camps.
Il y avait trois gardes , les trois ne regardaient pas dans ma direction. Je marchais à pas de loup.. euh, de renard. Je pris les soins, et j’entendis plus loin, le petit hurlement de Flore.
Je me soignais correctement, mais je gardais un morceau de pansement ainsi qu’un restant de baume pour Flore, au cas où.

Sur un caisson en bois, je remarquais alors une sarbacane avec une vingtaine de flèches, leurs bouts étaient trempés dans un liquide. Je pris la sarbacane et quelques flèches, heureusement, c’était un outil simple d’utilisation, on met les flèches par la sortie,et on a plus qu’à souffler très fort.
Je visais le garde le plus proche de Flore, et je tirais. Mais j’étais assez mauvais, et la flèche le frôla, il se retourna vivement, et me vu, mais je retirais une autre flèche aussitôt, et avant même qu’il donna l’alerte, il s’écroula, il gémissait.
Les deux autres, s’aperçurent que leurs camarade était au sol, alors se mirent en garde.
Mes flèches partirent toutes seuls. Même si ils voulaient m’embarquer, j’espérais ne pas les avoir tué..

Flore était dans une petite cage, je pris la cage, et sombrais dans la forêt. Une fois hors de vu et assez loin du camps, je brisais la cage en bois sans trop de difficulté. Flore me sauta dessus, et me donna quelques coups de léchouilles, je la serrais contre moi, mais ce moment dura quelques instants, on entendait le cors des elfes sonner. La traque commençait.

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On s’était endormis tout les deux dans une petite cavité. Le jour ne s’était même pas levé. Flore dormait comme jamais, je ne la réveillais pas. Je marchais d’un pas de renard, sans faire de bruits, il fallait que je me rachète un manteau marron, il était trouvé à l’endroit où la flèche m’avait touché. J’entendais les elfes parcourir les bois, enfin, je supposais que c’était eux, leurs pas léger pouvait tromper mes oreilles.
Flore se réveilla enfin, ses gros yeux globuleux me regardait, j’étais heureux de l’avoir avec moi.
Je me sentais plus en sécurité avec elle dans les mains, qu’avec une lame.
Alors que je marchais dans la forêt, un elfe me surpris, enfin, je le surpris plutôt. Il me regarda quelques instants, et prit son cors mais Flore lui mordit la main. Il hurla, je récupérais Flore dans les mains, je la remerciais.
Maintenant, il fallait courir, courir vite, l’homme avait dû alerter tout les elfes aux alentours.
Je pris mes jambes à mon cou, mais comme je suis sûrement, le kitsune le plus… doué de tout Terra Mystica, je m'emmêlais les pieds avec des racines. Je tombais au sol, la sarbacane tomba au sol et se brisa.
Je me relevais tant bien que mal, Flore dans une main, et de l’autre une flèche. Qui sait, je peux toujours planter une flèche dans le corps d’un elfe.
Alors que je courrais, une rivière passait par là, et je sautais dedans, Flore s’amusait dans l’eau, tandis que moi, j’observais terrifié, les rapides qui menait directement aux lac Enchanté.
Je me pris une pierre, et je tombais dans les pommes.

A mon réveille, j’étais en dehors de Flore, sur la rive du lac Enchanté, Flore, toutes joyeuses de s’en être sortie sans trop de problème, me léchait le visage. Je me relevais, et j’avais l’étrange impression de mettre fait écrasé par des chevaux.