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[Mission] Mais qui a osé! | |
| Dim 16 Oct - 18:38 | | | | Alors que le jour se levait, je me levais tranquillement. Aujourd'hui devait être une journée comme les autres, et je devais m'occuper du temple de « lieu » en ayant la charge avec quelques camarades. Baillant sans me retenir, je traînais des pieds jusqu'aux douches collectives. Vous me direz, mais quel prêtre bizarre ! Il agit comme n'importe lequel d'entre nous. Et bien oui, différemment de nombreux collègues je suis un petit nouveau. Et en tant que tel je n'ai pas encore perdu mes bonnes euuh non pardon, mes mauvaises habitudes. Donc je disais, je vais prendre une douche... Qui est forcement froide puisque je suis le dernier à me lever et je me rends compte que je suis en retard... Très en retard. Me hâtant autant que possible, je repasse dans ma chambre austère pour réciter ma prière matinale et passer une nouvelle robe noire. Il n'y a pas que des mauvais cotés à être prêtres, si si je vous assure ! Nourris, logé, blanchis, on ne fait pas grand-chose de ses journées... La nourriture est bien meilleure que celle que vous avez l'habitude de manger et les vêtements ne sont pas désagréables à porter . Le plus difficile à mon sens, c'est de côtoyer plusieurs fois par jour des démons. On s'y fait jamais, ils sont toujours aussi terrorisant. Et pourtant. Je les vois tous les jours. Sinon les logements sont très sommaire mais ce n'est pas l'endroit où l'on passe le plus de temps... Il ne nous sert qu'à dormir. Le meilleur moment de la journée, ce serait pour moi après le repas de midi, le service pendant lequel nous sommes en relation avec le peuple. C'est tellement agréable de les voir si attentif à nos paroles et à nos gestes... On a beau savoir que c'est du à la peur ça fait toujours chaud au cœur. Mais je parle et le temps continue de filer !! Et je suis déjà en retard ! C'est à ce moment là que la cloche de rassemblement retentit. Tant pis pour mon petit déjeuner, je n'ai malheureusement plus que le temps d'attraper un morceau de pain et de courir à travers les couloirs jusqu'au bâtiment central. Tous les prêtres sont amassés la et n'ont pas l'air de vouloir rentrer. Légèrement agacé par leur léthargie apparente, je joue des coudes pour m'approcher un maximum. Et ce que je vois me fait avaler mon pain de travers. A MORT AILE TENEBREUSE ! A MORT ZELPHOS ! VIVE GALAAD !Je relis une première fois puis une deuxième et enfin une troisième. Qui a bien pu oser écrire une telle chose en ce lieu ? Serait il fou ? Pris d'un grand fou rire, tout le monde se retourne sur moi. C'est pas ma faute ! Je rie de la stupidité de cette personne qui va finir pendue haut et court. Notre patriarche me regarde longuement et attend que je me calme enfin pour déclarer : « -Puisque vous trouvez cette situation des plus drôle prêtre Armant, je vous demanderai donc de vous occuper de cette affaire. Je veux savoir qui a fait cela, pourquoi, quand et comment. Une fois ses mystères élucidés, je vous demanderai de le retrouver et de nous le livrer. Me suis je bien fait comprendre ? Vous avez bien évidemment le droit de faire appel à quelqu'un de plus compétent que vous puisqu'il s’avère que vous n’êtes qu'un débutant. »Je me fis le plus petit possible et cacha la honte que je ressentais. Non mais ! Ce n'était pas parce que je n'étais qu'un petit nouveau qu'on avait le droit de me traiter ainsi ! Ignorant les ricanements et les gloussements fusant un peu partout, je partis en direction du bar de nos partisans, histoire de régler cette histoire au plus vite. Une fois la bas, il placarda une affiche sur le mur des missions et attendit juste à coté, très remonté. ********************
PNJ : Armant Telsar : jeune prêtre de Zelphos
Sont recherchés : 1 ou plusieurs personnes de bonne volonté voulant l'aide dans sa recherche du coupable. 1 coupable
Récompense : 2 phoenix d'or. Reconnaissance auprès du clergé de Zelphos OU Reconnaissance auprès des Rebelles et du peuple
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| | Dim 1 Juil - 20:14 | | | | Si jamais le RP reprend vie, je suis disponible pour trouver le coupable.
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| | Esenheim
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Vitesse de réponse : Rapide/moyenne selon les périodes
| | Mar 14 Aoû - 21:44 | | | | "Le criminel est-il toujours celui qu'il semble être ? Comment savez-vous qu'il l'est réellement ? Comment jugez-vous qu'il doit porter ce titre ? Après tout, si être criminel signifie se battre pour ce que l'on pense juste... alors oui, je suis un criminel ! Et je dirais même mieux, je suis une rebelle !" Vanor était arrivée à Sylfiria la veille. Sublime ville, il n’y avait rien à y redire. Beaucoup de voyageurs passaient d’ailleurs par-là, certains s’y installaient, d’autres ne restaient que le temps d’une journée ou deux. C’était le cas de l’elfe aux cheveux d’or. Alors qu’elle arrivait en ville, le soleil finissait de se coucher et la nuit venait prendre sa place. Autant dire qu’elle n’avait pas eu le plaisir de visiter, ce qui était fort regrettable même si le tourisme n’était pas la raison première de sa venue. En effet, le maître d’arme était en mission. N’oublions pas que nous sommes en guerre. Il était rare que Vanor Luarn se déplace elle-même, restant la plupart du temps dans les quartiers de la Rébellion. Et lorsqu’elle sortait, soit cela n’avait aucun lien avec la guerre qui faisait rage, soit à l’inverse c’était pour une mission. Et comme nous le disions, il était peu de coutume qu’une mission demande à ce qu’elle se déplace.
Cependant, elle ne s’en plaignait pas, au contraire. De plus, le fait de ne pas être connue chez ses ennemis allait lui être des plus profitables. Elle n’avait pas à se dissimuler en traversant les rues, attirant ainsi l’attention de tous. Un démon d’Aile Ténébreuse pourrait bien la croiser dans la rue qu’il ne pourrait certainement pas dire qu’elle était une rebelle. Aussi, la jeune femme se dirigea vers une auberge et loua une chambre. Elle s’installa sur le lit, réfléchissant à sa mission, des différents problèmes qu’elle pourrait bien rencontrés, de comment y remédier… Nul besoin de se précipiter. La précipitation menait toujours à commettre des erreurs. De plus, du temps elle en avait devant elle. C’est ainsi qu’elle médita sur ses réflexions durant des heures durant, profitant aussi de ce moment afin d’achever les derniers détails de ses préparatifs.
La nuit était tombée depuis plusieurs heures et le maître d’arme jugea qu’il était temps pour elle d’y aller. Elle s’était vêtue d’un simple pantalon noir qui se fondrait dans l’obscurité couvrant une paire de bottes à talon ne l’empêchant en rien de se déplacer dans le plus grand silence. Une chemise blanche légèrement bouffante au niveau des bras lui accordait une facilité de mouvement. Cette fois, Vanor s’était séparée de ses armures afin rester le plus discret possible. Une tenue légère, certes plus simple que ce dont elle avait l’habitude, mais qui ne lui enlevait en rien cette grâce altière dont la jeune elfe était dotée. Et accroissant davantage cet effet, elle avait attachées ses longs cheveux d’or, presque blanc en une queue de cheval haute. Enfin, elle avait rangée sa compagne de toujours, sa rapière, dans sa ceinture tandis qu’elle portait aux mains une paire de gants fins de couleur noir. Pour dernière mesure de précaution, elle avait glissé une petite lame dans l’une de ses bottes.
Ainsi parée, la jeune femme ouvrit la fenêtre sans bruit. Elle prit quelque secondes afin de s’assurer qu’il n’y avait plus personne dans la rue, même si des fêtards devaient peut-être encore se trouver dans des tavernes, malgré l’heure tardive. Une fois assurée d’être bien seule, elle se hissa sur le toit, prenant garde à ne pas trop exposer son visage par mesure de précaution. On n’était jamais trop prudent. Elle avait également prit une auberge à proximité de l’entrée de la ville. Ainsi, elle n’eut que quelques mètres à parcourir, en courant sur les toits le plus silencieusement possible et ce tout en continuant à dissimuler son visage, afin d’atteindre la sortie de la ville et de gagner le couvert des bois. Elle s’enfonça dans la forêt encore et encore. Elle ne s’arrêta que lorsqu’elle eut trouvé ce qu’elle cherchait… ou plus exactement celui qu’elle cherchait. Un petit fennec qui l’attendait visiblement avec quelque chose entre les dents. Evitant de parler et de faire du bruit, elle lui caressa l’encolure en souriant, lui faisant passer à travers ses gestes ce qu’elle ressentait.* C’est bien Félix. Je suis fière de toi. Tu as fais du très bon travail. *L’animal était de toute évidence, heureux d’avoir réussi la mission que lui avait confiée l’elfe aux cheveux d’or. Cette dernière fronça légèrement les sourcils lui demandant ainsi s’il avait été suivi. Félix lâcha ce qu’il avait encore entre les dents et vint profiter du fait qu’elle était accroupie afin de gagner son épaule d’un bond et ainsi lui lécher la joue, après avoir reniflé cette dernière. Ce que l’on pouvait retranscrire comme « Ne t’en fais pas ! Je n’ai pas été suivi. J’ai fais bien attention. Et si ça avait été le cas, je l’aurais senti ! » C’est ainsi que Vanor et lui communiquaient. Après avoir renouvelé ses caresses, elle le laissa redescendre et attrapa ce que le fennec avait amené pour elle. Soit, une longue cape qu’elle mit. Celle-ci lui arrivait aux chevilles et dissimulait son corps. Elle était attachée au cou de l’elfe à l’aide d’une ficelle, dont la jeune femme avait fait un solide nœud. Ainsi, rien ne l’empêchait même si pour le moment la cape la couvrait entièrement, de remettre celle-ci derrière son dos afin d’être plus à son aise si nécessaire. Il y avait également un chapeau noir décoré d’une plume blanche ainsi qu’une plume blanche. Ceux-ci se trouvaient dans la cape, emballés. Il n’y avait pas à dire, elle pouvait être fière de son compagnon. Ce petit chapardeur avait été bien entraîné ! Elle mit le masque cachant ainsi davantage son visage et abaissa le bord du chapeau devant ses yeux. * Une vraie voleuse masquée ma parole ! *Elle ne put retenir un sourire. Mais elle retrouva son sérieux. Puis, en faisant un signe de la main à Félix, elle retourna en ville, laissant le fennec dans la forêt. En effet, pour cette mission, il ne l’accompagnerait pas, mais devrait rester dans la forêt tout simplement. Elle viendrait le chercher une fois son travail achevé. Cela avait dû lui prendre en tout et pour tout quelques bonnes minutes, et guère davantage. Mais au moins, elle n’avait pas à s’inquiéter d’être vue et pouvait ainsi agir plus librement et à sa guise. Elle reprit le chemin par lequel elle était venue, autrement dit les toits. Tout en se déplaçant, elle regardait dans la rue les différents magasins. Le maître d’arme en repéra un qui lui semblait prometteur. Effectivement, c’était semblait-il la boutique d’un artiste. Elle attrapa la lame qu’elle avait cachée dans sa botte et sauta au sol, après avoir vérifié que personne ne pourrait la surprendre. L’elfe entreprit ensuite de forcer la serrure, ce qui ne lui prit pas bien longtemps. La serrure céda facilement et elle entra. Elle attrapa un pot de peinture ainsi qu’un grand pinceau. Seulement, elle s’arrêta. Elle se dirigea ensuite vers un comptoir et attrapa un paquet de feuille qu’elle fit voler partout dans la pièce. Elle retourna quelques tiroirs silencieusement. Déplaça des objets, tout en jetant parfois un œil vers l’escalier menant à l’étage, s’assurant de ne pas réveiller le propriétaire. Lorsqu’elle fut satisfaite du désordre de la pièce, elle ressortit. Au moins, on verrait que c’était un véritable vol et que cet homme n’y était pour rien. Eh oui, car la jeune femme s’il elle ne comptait pas se faire prendre, n’escomptait pas non plus faire accuser des innocents.
Elle remonta sur un toit, son butin en main et se mit à courir sans bruit. Fort heureusement, son titre de maître d’arme ne servait pas de simple décoration, elle l’avait méritée. Aussi, Vanor poursuivait toujours son entraînement, cherchant à améliorer toujours plus ses mouvements, à gagner toujours plus en force, en vitesse, en agilité… Elle ne se laissait jamais aller à la paresse, refusant d’émousser ses capacités, telle une lame que l’on aurait mal entretenue. C’est pourquoi, cette petite acrobatie de toit en toit ne lui demandait presque pas d’effort.
Finalement, Vanor Luarn arriva à son but. Le temple de Zelphos. Elle s’arrêta une trentaine de mètres plus loin et s’allongea à plat ventre sur le toit. Elle regarda en direction du temple. Evidemment, il y avait des gardes qui surveillaient les lieux. Par la porte d’entrée ? Mieux valait éviter. Il suffisait qu’un seul des gardes ait le temps de donner l’alerte et elle serait mal. Enfin… non pas mal. Il suffirait de tous les assommer. Cependant, en terme de discrétion, on aurait mieux fait et le but n’était pas de jouer à assommer le plus de garde. Mais bon. Si elle s’y prenait bien pourquoi pas ? C’était une solution après tout. Et puis, qui lui disait qu’elle n’avait pas autant de risque en passant par un autre chemin ? Rien. Au moins là, elle avait la situation sous les yeux et avait de réelles informations. Pour le moment, deux gardes à l’entrée. Plutôt bien armés… Il fallait éviter le combat sinon, des renforts auraient le temps d’arriver. Pour cela, il faudrait les mettre hors d’état de nuire en un coup.
Lorsqu’elle fut prête, elle redescendit et attrapa un caillou qui traînait, le plus gros qu’elle put trouver (autrement dit, pas tant que ça vu que nous étions en ville) et le jeta aussi loin que possible de l’autre côté où il alla briser une fenêtre. Les gardes alertés par le bruit tournèrent la tête dans la direction d’où venait le bruit par instinct puis dans celle où il avait approximativement été lancé. Soit vers Vanor. Mais celle-ci n’était pas stupide et était redescendu, profitant qu’ils regardaient ailleurs afin d’avancer au maximum vers eux pouvant ainsi entendre leur conversation, tandis qu’elle était dissimulée derrière le mur du bâtiment le plus proche. - Qu’est-ce que c’était à ton avis ? - Je ne sais pas… Peut-être une farce… - Ouais, mais on sait jamais. On devrait aller vérifier. - T’as raison. J’y vais. Pas besoin d’être à deux pour y aller. Le maître d’arme sourit. Elle s’attendait à cette réaction. Ces gardes n’étaient pas idiots. Ils n’allaient pas laissés l’entrée sans surveillance. Aussi, alors que le premier s’éloignait et disparaissait derrière au tournant derrière un bâtiment, le second regardait le toit où l’elfe se trouvait quelques instants plus tôt. Elle fit marche arrière et traversa loin du regard du garde qui veillait toujours l’entrée afin de rejoindre le second. Ce dernier était à quelques mètres, dos à elle. Elle en profita et lui fit une clé de cou, l’étranglant presque d’un bras, l’autre main lui couvrant la bouche afin qu’il ne fasse pas de bruit. C’était dommage pour lui. Il n’avait même pas eu le temps de voir le visage de son agresseur, qu’il tomba sur le sol évanoui. Vanor ne prit pas la peine de le cacher, ce qui lui serait inutile et pourrait même l’aider au contraire. Aussi, elle regagna la place où le second se trouvait. Il regardait toujours le toit, alors qu’il tournait également le dos à l’elfe. Seulement il tourna la tête à la dernière minute. Mais c’était trop tard. Le maître d’arme s’était précipité vers lui et l’avait assommé de la même manière que le premier. Quant à Vanor, son déguisement lui avait permis de garder son identité secrète. Elle savait que même lorsque le garde se réveillerait, il ne pourrait pas donner d’informations de son agresseur qui permettrait de remonter à la piste de la jeune femme.
Sans perdre de temps, elle retourna à l’endroit où elle avait laissé le pot de peinture et le pinceau et entra dans la cour du temple. Il y avait d’autres gardes certes, mais ils étaient plus faciles à éviter. Il suffisait qu’elle se dissimula avec assez de précautions, derrière des murs, des arbres ou buissons se trouvant dans la cour, ou autres objets… Aussi après une demi-heure de ce ballet nocturne, elle atteint l’endroit qu’elle voulait. Le bâtiment central de la cathédrale. Elle attendit que le garde ait fini son tour et s’éloigne avant d’entreprendre de forcer la fenêtre, à nouveau à l’aide de sa lame. Une fois fait, elle se hissa sur le rebord et entra par la fenêtre avec son matériel. Elle referma ensuite la dite fenêtre afin que ça ne paraisse pas suspect si un garde venait à repasser par ici. Puis, elle se dirigea vers le mur face à la porte d’entrée du bâtiment. L’elfe posa ensuite le pot de peinture à ses pieds et armée du pinceau, elle écrit en grand :
A MORT AILE TENEBREUSE ! A MORT ZELPHOS ! VIVE GALAAD !
La peinture qui plus est d’un rouge sang, était des plus visibles sur ce mur. Elle tourna la tête vers la porte. Il devait probablement des gardes qui la surveillaient. S’ils savaient qu’à l’instant même, le maître d’arme des rebelles était entre ces murs et commettait une grave « délit ». Une « offense » envers cet espèce de tyran déplumé. Elle devait s’empêcher de rire. Et fort heureusement, elle y parvint. Elle ouvrit de quelques millimètres la fenêtre dans le but de s’assurer que la voie était libre et ressortit. Quelle chance pour elle d’être dans un temple et d’avoir donc des carreaux qui ne laissaient rien voir peu importe le côté où l’on se trouvait ! Personne aux alentours, elle ressortit comme elle était arrivée, en laissant la peinture et le pinceau. Ca leur ferait un petit souvenir. Puis, elle refit le chemin inverse. Seulement, la relève des gardes avait eu le temps d’être faites et plusieurs s’étaient précipités à l’entrée. Tout en restant caché, elle écouta ce qui se disait. - Que s’est-il passé ? - Les gardes ont été assommés. L’un d’entre eux a été retrouvé devant l’entrée et l’autre dans une rue non loin ! - Est-ce un intrus ? A-t-il été aperçu dans l’enceinte du temple ? - Non monsieur ! Aucun des gardes n’a vu quoi que ce soit ! Il semblerait que personne ne soit entré !- Bien. Renforcez la sécurité à l’entrée. Les autres retournez à vos postes. Je ne veux voir aucun intrus dans l’enceinte de ce temple ! Est-ce clair ?!- Oui !Tous avaient répondu en cœur. Vanor recula un peu, le sourire aux lèvres. Elle gagna rapidement l’un des arbres, le plus près possible du mur puis y grimpa sans difficultés. Ces pauvres soldats ! Certes, ils auraient pu arrêtez un autre adversaire, mais face au maître d’armes, ils manquaient cruellement d’expérience. Ils ne pourraient pas l’avoir. La preuve, en fait ce n’était pas une mauvaise idée en soi. Toutefois, c’était sans compter sur le fait que Vanor ait déjà fait ce pour quoi elle était venue et que ça, ils ne le verraient que demain matins. Ou plus exactement, ce seraient les prêtres qui le découvriraient avant que les gardes ne soient à leur tour avertis. Arrivé sur une branche élevée, la jeune femme regarda la distance. Un peu éloignée tout de même, mais elle ne s’en préoccupa pas très longtemps et sauta. Grâce à ses capacités, elle réussit à se réceptionner sans trop de mal et commença à courir. Elle n’était pas près de l’entrée et les gardes n’avaient même pas du remarquer qu’elle était sortie tranquillement. Elle se mit à courir silencieusement, en passant à nouveau sur les toits comme à l’allée et regagna la forêt. Elle se débarrassa de la cape, du chapeau et du masque (bien qu’elle les aurait bien gardés en souvenir). Même si quelqu’un les retrouvaient, elle savait que ce ne serait pas très informatif car ce genre d’accessoires se trouvaient facilement sur le marché. Ils pouvaient venir de n’importe qu’elle boutique… Ils venaient d’ailleurs d’une boutique où le petit fennec était allé les voler.
Enfin, elle regagna l’auberge prenant garde à cacher à nouveau son visage, car quitte à bien faire autant que ce soit jusqu’à la fin non ? Vanor retrouva sa chambre en repassant par la fenêtre. Puis, elle la referme et s’allongea sur le lit, le dos appuyé à la tête de lit, ses mains croisées derrière sa tête. Elle n’allait pas dormir, mais rester éveillée toute la soirée. Aussi, le maître d’arme regrettait de ne pas pouvoir voir la tête de ces personnes lorsqu’elles verraient le message.
Le lendemain, lorsqu’elle descendit les clients autour des tables pour le petit déjeuner parlaient entre eux. La nouvelle avait de toute évidence déjà fait le tour de la ville. Forcément, une nouvelle pareille ! Vanor s’approcha du bar où se trouvaient deux hommes ainsi que l’aubergiste. Elle prit place à son tour sur un tabouret. - Il s’est passé quelque chose ? - Ah oui, vous ne devez pas encore être au courant Mademoiselle ! Eh bien, figurez-vous qu’il paraîtrait que quelqu’un s’est introduit dans le temps de Zelphos et à laisser un message contre ses derniers… Ils sont fous de rages à ce qu’on m’a dit. Elle prit un air étonné, mais aussi un peu choqué. - Mais ce n’est pas possible ?! Cette personne est-elle folle ? Si jamais elle se fait attraper…Elle ne termina pas sa phrase. Après tout, c’était suffisamment explicite. Il était évident que cette personne risquait de passer un sale quart d’heure si elle venait à être découverte. Seulement, ce que personne ne savait hormis l’intéressée était que cette personne en question n’était autre que Vanor.
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| | Lun 20 Aoû - 18:17 | | | | A MORT AILE TENEBREUSE ! A MORT ZELPHOS ! VIVE GALAAD !
Lu le démon à voix haute.
Eh bien, je ne savais pas que les rebelles embauchaient des trolls des cavernes pour leur servir de chargé des relations publiques… Honnêtement, ils auraient pu faire un effort, ce n’est pas comme si la peinture coutait cher…
Esenheim balaya du revers de la main les regards courroucés que lui lançaient les adeptes, s’il était ici, c’est qu’ils avaient requis sa présence, sinon, il n’aurait jamais mis les pieds dans ce repère de fanatiques.
Le démon soupira, il avait entendu les rapports des gardes plus tôt, et sans grande surprise, ils n’avaient rien vus. Le fait que ce soit surprenant ne venait absolument pas du niveau de compétence du dit gardes, qui était très bon, mais du fait que s’ils avaient une vague idée de qui ils recherchaient, le chef de la milice de l’ombre n’aurait pas été convié, et la ville serait déjà à feu et à sang. Pas beaucoup d’humour ces religieux, c’est d’ailleurs pour ça qu’il ne les appréciait pas.
D’une certaine façon, il était presque reconnaissant à l’intrus de ne pas s’être fait prendre, cela simplifierait nettement son travail, et éviterait un bain de sang inutile, les prêtres étaient tellement désemparé par la situation qu’Esenheim avait dû intervenir pour que les gardes de faction ce soir là ne se fassent pas écorcher, en tout cas pas avant qu’Esenheim ai eu l’occasion de leur parler. Mais du coup, les dits prêtres, des sangsues inutiles aux yeux du démon, lui foutaient une paix royale et était retourné à leurs occupations aussi inutiles que couteuses.
Le chef de la garde lui avait annoncé que la ville avait été bouclée dès l’instant où les gardes avaient été retrouvé assommés, et que le message retrouvé ce matin n’avait fait que prolongé le bouclage pour une durée indéterminée. Les chargés impériaux pouvaient bien sur toujours passer, mais les fouilles étaient si minutieuse que personne de non autorisé ne pourrait quitter la ville de si tôt : C’est ce pour quoi Esenheim appréciait son boulot, l’empire était efficace, brutale, certes, mais efficace.
La peinture provenait d’un magasin qui avait été cambriolé plus tôt, donc là-dessus, pas moyen d’obtenir de quelconques informations. Comme tout c’était passé de nuit, aucun espoir de trouver un témoin oculaire aisément, il ne lui restait plus qu’une dernière option. Il tapa sur l’épaule du chef de la garde : Ramenez-moi tous les ruffians, trafiquant et autres oiseaux nocturnes de la ville.
Esenheim avait bien plus longtemps travaillé en tant que mercenaire, indépendant donc, et sans moyen d’ampleur comme il en avait à l’heure actuelle. Il avait donc apprit à faire autrement.
Une heure après, il avait une bonne partie de la racaille de la ville à portée de main. L’empire ne s’embêtait pas forcément avec la chasse aux criminelles, même si une bonne part d’entre eux étaient connus. Après tout, tous savaient que voler à l’empire leur vaudrait une mort atroce, et au final, ce qui était volé était revendu, puis d’autres biens étaient achetés… d’une façon ou d’une autre, l’argent finissait par retombé dans leur poche. Pour ce qui était de la vente de narcotiques divers, et bien disons que la bourgeoisie qui donnait là-dedans n’en était que plus docile une fois correctement dépendante.
Esenheim laissa les gardes s’occuper des interrogatoires : Esenheim se moquait de savoir d’où l’intrus était arrivé, il était surement venu en ligne droite depuis le casse du magasin, l’intérêt était de savoir où avait-il été vu après ! Après une longue séance de baffes, et une promesse d’or en échange d’information, Esenheim obtint rapidement tout ce qu’il souhaitait savoir : Vous disposez certes de l’anonymat, cher rebelle, nous nous disposons de l’inverse, et c’est diablement efficace pour délier des langues, pensa le démon.
L’intrus avait visiblement été aperçu au moins 4 fois los de son trajet, c’était peu, mais ceux qui l’avaient vu l’avait vu sur les toits, d’où le nombre assez faible, seuls les voleurs emprunte ces routes. Visiblement une fois à l’allée, une fois à proximité du temple, et deux fois au retour. En même temps, pensa le démon, il est assez dure de rater quelqu’un affublé d’une telle façon : Dans une ville marquée par des impôts conséquents, se balader avec un tel attirail… Bien sûr il était impossible de l’identifier après coup, mais la localiser… aucun problème. Oui, car il s’agissait bien d’une femme. Esenheim pensait au premier abord avoir affaire à un homme, mais son adversaire était bel et bien du sexe féminin d’après les dires des interrogés. Ou en tout cas un homme très svelte avec une longue chevelure blanche ou blonde, selon les dire, les interrogés n’étaient pas vraiment d’accord là-dessus.
Esenheim restait perplexe, il envoya des hommes vérifier les toits aux alentours des endroits où elle avait été vue. La mise hors d’état de nuire, et l’infiltration dans le temple avait été rigoureusement parfaite. L’intrus n’avait même pas commis l’erreur d’emmener le pot de peinture ou le pinceau, qui aurait pu laisser des traces. Ce qui veut dire que les seules taches de peintures seraient celle du chemin allé, qui intéressait assez peu le temps. Néanmoins, certain point ressemblaient à des erreurs… trop évidente : Ne pas teindre ses cheveux quand on dispose d’une telle crinière, emprunter le même chemin à l’allé qu’au retour, et ce en ligne droite depuis et vers une même zone… Quand les gardes lui confirmèrent quelques traces de peinture perdus en route, il prit sa décision : Il se saisit d’une garde, entoura une zone :
Bouclez-moi toute cette zone, tous les quartiers, scellés les entrée aux égouts, postez des gardes sur les toits, dans chaque ruelle, partout. Fouillez ensuite chaque auberge, et vérifiez chaque femme, celle qu’on recherche est svelte, et a une longue chevelure blonde, mais fouille large, elle pourrait être un homme avec la même carrure, ou se déguiser. Vérifiez moi chaque putain de longue chevelure ave des agents contre les teintures, et vérifiez qu’aucun sortilège ne permettant de changer la couleur des cheveux n’est utilisé. Vérifiez aussi les chevelures courtes de la même façon, au cas où, fouillez les chambres et les poubelles à la recherche d’une éventuelle trace du déguisement, ou de cheveux coupés. La ville restera paralysée tant que nous n’aurons pas mis la main sur elle, même si je doute que nous puissions la rater avec autant d’information.
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| | Esenheim
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Vitesse de réponse : Rapide/moyenne selon les périodes
| | Sam 20 Oct - 15:35 | | | | "Le criminel est-il toujours celui qu'il semble être ? Comment savez-vous qu'il l'est réellement ? Comment jugez-vous qu'il doit porter ce titre ? Après tout, si être criminel signifie se battre pour ce que l'on pense juste... alors oui, je suis un criminel ! Et je dirais même mieux, je suis une rebelle !" Vanor était installée au comptoir et discutait toujours avec l’aubergiste des évènements de la veille. C’est alors que la porte s’ouvrit. L’elfe tourna la tête en direction celle-ci et afficha une expression de surprise. Dans l’encadrement se tenait une jeune femme aux longs cheveux noirs qui ondulaient dans son dos. Elle avait des yeux d’un sumblime bleu clair tirant vers le gris. La nouvelle venue portait une robe longue qui lui arrivait jusqu’aux chevilles, aux manches qui couvraient jusqu’à ses poignets, et de couleure mauve. Le corset était finement décoré de fils gris clairs et formait des dessins sur celui-ci. Mais son apparence n’était pas ce qui avait surpris notre jeune maître d’arme. Non, ou plutôt… cela en faisait partie car c’était là un physique qui lui était familier.- Saphyr ! Lorsque l’intéressée entendit prononcer son nom, elle tourna la tête vers la personne qui l’avait appelé. A peine eut-elle également reconnu le maître d’arme qu’elle se précipita dans sa direction. Elle attrapa les deux mains de Vanor dans les siennes. - Oh, Vanor ! C’est bien toi ? Ca faisait tellement longtemps que je ne t’avais pas vu ! Je ne t’attendais qu’aujourd’hui. - Oui, je suis arrivé plus tôt en fait. Hier soir. - Mais, il fallait me prévenir ! - Je ne voulais pas te déranger. Il commençait à se faire tard. - Ce n’est rien. Au moins tu es là. Et tu sembles en pleine forme. Nous pouvons donc y aller si tu veux. Nous pourrons passer par chez moi. - Avec plaisir. Avant de partir, Saphyr remit une lettre à l’aubergiste. Visiblement celui-ci n’était pas surpris ce qui prouvait que c’était une habitude et non la première fois. D’ailleurs, plusieurs personnes saluèrent la jeune femme aux cheveux sombres. Elle semblait appréciée des gens de cette ville. Après quoi, elles saluèrent le patron de l’auberge et les clients et sortirent. Sur la route qui menait à la maison de son amie, elles discutèrent longuement du passé, car vous l’auriez compris, elles se connaissaient déjà. En effet, Saphyr et Vanor avaient de nombreux souvenirs de lorsqu’elles étaient plus jeunes. Aujourd’hui encore, les deux jeunes femmes sont amies. Ne pouvant pas se voir très souvent, elles avaient récemment décidées de passer quelques jours ensembles. Aussi, elles parlèrent de tout et de rien, parlant de leur passé, de ce qu’elles étaient devenues depuis tout ce temps, des dernières nouvelles…
Enfin, les deux amies arrivèrent devant la maison de Saphyr. Cette dernière invita l’elfe aux cheveux d’ors à y entrer. La demeure était modeste mais propre, bien rangée et très chaleureuse. Vanor sourit en regardant autour d’elle. Son amie lui fit visiter les lieux et lui proposa une petite sortie en ville. Vanor qui avait bien envie de se promener quelque peu accepta avec joie. Elle attendit donc que Saphyr ait déposé quelque affaire et prenne un peu d’argent avec aile qu’elle mit dans une petite bourse accrochée à sa ceinture. Elle annonça à Vanor qu’elle allait en porfiter pour acheter de quoi leur préparer un bon repas pour leurs retrouvailles. La jeune femme sourit. Durant ses quelques jours, son amie avait eut la gentillesse de lui proposer de l’héberger. Et cela lui faisait plaisir. Une fois qu’elles furent prêtes, les deux jeunes femmes ressortirent. Mais voilà. La rue était en ébulition. Partout, les soldats entraient dans les maisons, intérrogeaient des passants, parfois même en les menaçant. Et tous se doutaient de la raison, malgré que peu d’entre eux veillent le dire. L’affront qui avait été fait à Aile Ténébreuse et Zelphos. Ils étaient probablement sur les traces du coupable. De toute évidence, il y avait de nombreux barrages et les entrées et sorties contrôlées de façon sévère. L’un des soldats aperçut les deux jeunes filles et appela deux de ses compagnons. Ils s’approchèrent d’elles tandis que l’un d’entre eux attrapait Vanor par le bras. Celle-ci se montra étonnée. - Qu’est-ce que vous faites ?- Nous avons pour ordre de capturer toutes les personnes correspondant à un certain physique et vous en faites partie Mademoiselle. Je vous déconseille de résister ou ça pourrait mal se passer. Vanor regarda le soldat et resta silencieuse. Elle n’opposa pas de résistance, signe qu’elle acceptait de les suivre sagement. Saphyr qui pourtant n’avait pas été interpellé par les gardes se mit à les suivre, à la fois outrée, surprise, et complètement perdue. Après avoir marché une dizaine de minutes, ils arrivèrent face à un groupe où se trouvait plusieurs autres gardes et d’autres jeunes femmes qui avaient plus ou moins la même apparence. Certaines ayant des cheveux presques aussi blond que les siens, elles avaient également à peu près la même taille, la même corpulence. Ils y avaient même deux hommes aux cheveux de même couleurs, au corps plutôt frêle. La maître d’arme ouvrit de grands yeux, aussi surprises que toutes celles présentes. Elles se dévisageaient toutes les unes les autres sans comprendre, le but de toute cette comédie. Vanor accompagnée de Saphyr toujours entourées par les gardes rejoignirent les autres. - Si vous êtes ici c’est parce qu’une personne visiblement dénuée de bon sens et de respect envers notre Dieu, ses appôtres et ses fidèles à osé commettre un sacrilège. Je ne vois même pas l’intérêt de vous le dire. En revanche, nous avons réussi à collecter quelques informations et je vous laisse faire le rapprochement. Alors qu’il parlait, les personnes présentes continuaient à se dévisageaient. Forcémment qu’ils comprenaient ce que cela impliquait. Le coupable était probablement parmi eux. L’elfe regarda son amie qui la regarda à son tour. Cette première avait les sourcils qui fronçaient légèrement, probablement à cause de l’inquiétude. C’était le plus plausible lorsque l’on était dans ce genre de situtation. Un ou deux autres personnes beaucoup moins calmes affichaient une expression paniquée. - Nous allons donc vous demandez d’être très coopératifs. Si vous refusez, nous pouvons vous y aider. Mais il est dans votre intérêt à tous de participer à la capture de cet ennemi. Plusieurs gardes approchèrent par groupes de trois ou quatres pour chaque suspect. Ils les éloignèrent les uns des autres, chacun gagnant un coin, un bonne distance les séprant. Les gardes expliquèrent qu’ils allaient être questionnés. Saphyr était restée près de Vanor, mais elle n’était pas la seule. Parmi les autres suspects il y avait également d’autres personnes sûrement venu prendre l’appui de leurs proches. La plupart étaient assez anxieux et même tremblaient. La jeune elfe se concentra sur les gardes qui s’occupaient d’elle et plus particulièrement, sur celui qui lui posa des questions. - Votre nom ? - Vanor Luarn. - Que faisiez-vous depuis hier ?- Je voyageais afin de gagner la ville. Je suis arrivée hier soir, j’ai réservé une chambre dans une auberge et après avoir gagné ma chambre, j’ai dormi et ne suis ressorti que ce matin. - Quelqu’un pour confirmer vos dires ? - L’aubergiste je pense. Il m’aurait probablement entendu sortir ou entrer. Mais c’est à lui qu’il faut demander. - Nous le ferons. Ensuite ?- Eh bien, alors que j’étais encore à l’auberge, j’ai vu Saphyr la jeune femme ici présent arriver. C’est une amie. - Vous affirmez ? - Oui, effectivement.- Pour quelles raisons êtes-vous venus dans cette ville puisque vous n’y habitez pas ?- Eh bien justement. Je suis venue rendre visite à mon amie et passer quelques jours chez elle. Sauf que la route n’a pas été aussi longue et je suis arrivé plus tôt que prévu, à savoir hier soir. C’est pourquoi j’ai pris une chambre. - Je confirme. Nous avions prévu de nous voir depuis longtemps. Nous étions en correspondance par lettres et je les ai toutes gardées. Il y a les dates dessus. De plus, je lui avais parlé de la religion de Zelphos et Vanor était intéressé d’en savoir davantage et donc de venir profiter de son séjour pour apprendre. - Saphyr… Ah, mais vous êtes ! Oui, je vous connais. Vous êtes une grande fidèle de Zelphos. Vous êtes un modèle pour les gens de cette ville ! Vous aviez donc prévu de faire découvrir à votre amie les bienfaits de notre religion et de notre Dieu ? - Oui, c’est bien ça. Les gardes murmurèrent entre eux. Vanor les regardait, attendant de savoir qu’elle allait être la prochaine question et se demandait aussi ce qu’ils allaient conclure de ces intérogatoires. Le regard de l’un des trois hommes fut soudain attiré vers la hanche de Vanor où l’on pouvait voir dépasser sa rapière. Il montra l’arme du doigt à ses collègues. Ceux-ci hochèrent la tête et ils posèrent une nouvelle question. - Pourquoi portez-vous une arme ? - Je suis maître d’arme et j’aime avoir mon arme sur moi, vous comprenez.L’un d’eux se leva alors que les deux autres restèrent sur place dans quitter l’elfe aux cheveux clairs des yeux. Ils la surveillaient certainement pour éviter toute tentative de fuite. Vanor savait bien que le problème de l’arme ne se posait pas. La jeune femme s’était assuré, que sa rapière était restée dissimulée du début à la fin. Et il n’y avait aucun mal à ce qu’un maître d’arme ait justement son arme en sa possession. S’il lui demandait de prouver qu’elle n’avait pas menti sur ce dernier point, il n’y aurait rien de plus simple. Puisqu’elle était réellement maître d’arme. Vanor attendit donc de savoir ce qui allait être décidé. [HRP: Pardon pour mon retard. J'était relativement occupé ces derniers temps. --" J'espère que ma réponse te conviendra. =D]
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| | Sam 1 Déc - 11:39 | | | | - Ai-je été bien clair? - Oui
L'homme soupira sur son fauteuil. Ce sous-officier était inconscient des conséquences qu'aurait put avoir son erreur.
- Des bons éléments morts, une mission échoué, une perte de crédibilité, .... Vous avez eu la chance que nos agents sur place soient suffisamment intelligents pour régler le problème seul, et nous éviter tout ces problèmes... Allez, disposez!
Un bref salut et le réprimandé tourna les talons, refermant la porte avec douceur derrière lui. Il inspira lentement. La colère qui bouillait en lui n'était pas la sienne. Quand il fut calmé, il traversa le couloir, les pensées occupées par cet incident.
- Elyin! Par Zelphos, quelle chance pour moi!
L’empatte releva la tête et son visage se fendit d'un grand sourire.
- Armant! Que fait- tu ici?!
Si la présence du jeune prêtre l'intriguait, il était heureux de le voir. Trouver des personnes au caractère aussi doux que le sien n'était pas facile dans l'armée. Toutes ces boules de nerfs, ces chasseurs avide de sang, ... Il s'y attachait malgré lui mais ne trouvait du repos qu'auprès des rares éléments sensés comme Armant. Loin d'être le cliché fanatique que l'on associe aux pretres de Zelphos, le jeune homme était un garçon ouvert, bon vivant, attentif et franc. Cette dernière particularité plaisait particulièrement à Elyin et, même si il n'avait pas eu beaucoup l'occasion de passer du temps avec lui, il le considérais comme un ami. Essoufflé, Armant pris le temps de respirer quelques secondes avant de se lancer dans des explications:
- Elyin, tu ne devinera jamais ce qui c'est passé ce matin. J'était en train de petit déjeuner, ....
Le jeune homme aux yeux bleus resta immobile pendant tout le récit. La folie du "criminel" lui tira un sourire. Quel fou! Faire ça a Sen'stura!
- ... nouvelles, ils ont attrapés plusieurs coupables potentiels.
- Et bien, bonne nouvelle pour toi, non? Il comprenait néanmoins ou Armant voulait en venir et ne souriait plus. Il n'aimait pas ça, et d'un autre coté savait très bien qu'il allait le faire.
- Bonne ou mauvaise. Ils nient tous. Enfin non, ... Elles nient toutes. Et ceux qui m'aident dans la recherche veulent passer par la torture...
Les deux hommes firent la même grimace.
- ça marche, on y va. Vite.
Si arrivait au moment ou la torture avait déjà commencé, il aurait du mal à se rendre jusqu’à elles. Ils réquisitionnèrent deux montures dans la rue, Elyin levant les yeux au ciel quand Armant insista pour noter leur noms et leur adresses. Depuis longtemps il avait cessé d'essayer de s'encombrer de ce genre de politesse... Aucun doute, en deux mois il avait changé, on ne travaille pas dans la milice de l'ombre sans que cela ne laisse des traces. Dix minutes plus tard, ils étaient arrivés sur place.
La peur saisit Elyin dès qu'il fut sur les lieux. Il remarqua que les soldats choisis n'étaient pas des imbéciles mais plutôt un mélange d'un rare échantillon de diplomates et de quelques bon guerriers silencieux et calme. Malgré tout, ils restaient des soldat de l'armée du démon et la peur qui regnait ne venait d'un seul individu suspect, mais de touts les interpellé qui savait parfaitement qu'etre innocent ne leur permettrais pas automatiquement de s'en aller rapidement. Trop de fois on avait exécuté ou incarcérer des habitants "pour l'exemple" et pour punir quelqu'un a défaut du vrai coupable. Il s'étonnait d'ailleurs que le coupable ayant tager le mur l'ai fait. Même en supposant qu''il était sur de pouvoir s'en réchapper, il devait bien se douter que quelqu'un payerais le prix de cet affront a sa place.
Il s'approcha du premier groupe et considéra du regard l'accusée. - Je vais vous demander de me regardez pendant que vous répondrez aux question s'il vous plait mademoiselle. Les yeux pales se tournèrent vers lui et il frémit. Le lien se faisait plus fort et la peur gagna en puissance. L'homme reprit ses interrogations, mais rapidement Elyin déclara. - Laissez là, elle craint la rebellion autant que les démons.
Il fut appelé dans un autre groupe et s'y rendit en croisant les doigts pour que le coupable ne se trouve pas dans cette piece et que cette affaire soit rapidement entérré.
- Elle s’appelle Vanor Luarn, maitre d'arme, ses réponses tiennent la route et on veut juste que tu nous approuve avant de la relâcher, y en a d'autres à travailler et on perds du temps.
- Je vous donne ça rapidement, mais envoyez moi trois ou quatre soldats compétents, je ne pèse rien face à un "maitre d'arme".
Il parcourut les derniers mètres qui le separait de l'interrogée et demande aux hommes qui étaient autour d'elle de s'écarter legèrement.
- Regardez moi s'il vous plait.
Il prit une grande inspiration et commença:
- Démons, Zelphos, Aile tenebreuse. Il eut un sourire en sentant pointer ce qu'il cherchait et continua: Partisants d'AT, Religion de Zelphos. Pretre de Zelphos. Il laissa passer une courte seconde et repris: - Galaad. Rebellion. Rebelles.
[HRP: J'utilise habituellement le rouge foncé pour les parole de mon perso, mais vu que c'est la couleur que tu a prise pour le soldat qui t'interroge je peut changer si tu veut!]
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