Retour de mission [Libre] | |
| Lun 25 Juin - 11:22 | | | | Une mission passablement fâcheuse m'avait retenu presque deux mois. En effet mon maître m'avait envoyé pour une course que je qualifierais de oiseux 1 à l'autre bout du continent afin que je lui rapporte une plume de phénix. Il me fut difficile d'en trouver un et encore plus de lui arracher une de ses magnifiques plumes aux couleurs chatoyantes car ces oiseaux de feu volent à une vitesse vertigineuse et sont continuellement aux aguets de tous prédateurs. Après deux mois, passé à venir ici et là en quête de cette oiseau, j'ai enfin pu en trouver un et je n'ai même pas eu à le tuer, il m'a suffit de ramasser une de ses plumes sur le sol qu'il avait laisser tombé en voulant me fuir. C'est ainsi que ma mission fut accomplit, il ne me resta plus qu'alors à la rapporter à mon maître afin qu'il soit satisfait de moi. Par ailleurs, mon maître m'avait interdit de revenir en sa demeure et je du donc lui envoyer un message afin de convenir à un lieu de rendez-vous afin de lui remettre en main propre cette fichue plume inutile quand bien même décorative. Ô mon maître,
J'ai votre précieuse plume de phénix et je suis près à vous là remettre quand et où vous le souhaiterez. Je vous pris de m'excuser pour le retard occasionné mais ses petites bêtes sont si rares qu'il m'a fallu deux long mois avant dans trouver un.
Je suis à votre disposition maître et je vous souhaite une bonne semaine. Dans l'attente de votre réponse. Votre dévouée serviteur Laure J'eus la chance de recevoir un message télépathique de lui quelques jours après le postage de la lettre. Le service de poste de terra étant un des services les plus rapides que je connaisse, je ne fus absolument pas déçu par leurs efficacités mais un peu plus par la réponse mentale de mon maître qui me sommait de me rendre à Sen'rin afin de lui remettre la plume. Je fus déçu, quoi que je faisais pour lui, il me traitait toujours avec tant de mépris et de froideur, que s'en était douloureux. J'aurais espéré pouvoir rentrer dans sa demeure que je considérais comme un foyer pour moi mais à la place il m'envoyait sur une petite île dangereuse entourée de falaises escarpées et où le temps était bien plus faisandé 2 que dans les Glaces et bien moins accueillante. C'est ainsi que je me retrouvais en route pour cette île avec la très forte impression que j'allais me faire ferrailler 3 par mon créateur. Il était convenu que j'arrive avant lui afin de lui réserver une chambre et un repas dans une auberge afin que je lui remette la plume pendant celui-ci. Je choisis l'auberge des Blanchailles 4 , une petite auberge en grès avec une pancarte montrant un brochet. J'entrais dans cette endroit sauvage et désolé, avec ses tables obscènes et fangeux 5 qui on aurait dit avait laisser une traverse de porc manger dessus. Je demandais au patron de cette établissement de gastronomie médiocre,un petit homme chauve,maigre comme un clou, si il avait deux chambres disparates 6 à l'étage. Il me répondit que s'était possible dans réserver une mais une seule. Je réfléchissais rapidement et vu que c'était le seule établissement près de la côte, je pris cette chambre pour le maître et décidais que je ne dormirais pas et que je resterais dans un coin sombre toute la journée durant. Ce qui ne serait pas trop compliqué vu le peu de lumière solaire présent dans la salle. Je commandais aussi deux repas dont le menu était le suivant : Tartelette au chèvre, gigot d’agneau et tarte à la rhubarbe. J'attendis mon maître dans cette endroit tout en me refaisant une beauté avant qu'il arrive. _________________________________________________________________________ 1 sans intérêt, inutile 2 qui commence à se décomposer, mauvais temps 3disputer 4petits poissons blancs pêchés, menu fretin 5 plein de fange, fange désignant une boue souillante 6de bric et de broc, sans unité, qui ne sont pas attenante
|
| |
| | Mer 27 Juin - 20:19 | | | | Il y a deux mois, le primera avait réussi à se débarrasser de Laure, une vampire qu'il avait transformé il y a des années. Il n'avait pas voulu à cette époque céder à sa soif de sang pour garder un peu de sa conscience intacte malgré les millénaires de meurtres qu'il avait engendré. Ainsi il transforma la demoiselle en vampire lui sauvant ainsi la vie après que Caïn n'eut pas réussi l'exploit de se contrôler une nouvelle fois en atteignant le seuil critique des trois lignes et demi retirés à sa victime. Cependant cette femme lui rappelait contre toute attente ce qu'il était car s'il avait été contraint de la transformer, ce n'était pas pour lui donner un cadeau venu des cieux, un cadeau agréable offert généreusement et avec bonté mais bien un acte cruel dans lequel il avait pompé son sang sans aucune maîtrise et que de justesse il avait pu lui donner de son venin en grande dose. Oui, ce n'était pas là un acte bon dont la source était pure mais bien un acte découlant d'une cruauté sans faille et d'une noirceur infinie.
Aujourd'hui, il l'utilisait comme une esclave. En vérité il voulait simplement l'éloigner de lui sans pour autant y arriver car il fallait l'avouer, elle était en soit sa seule compagnie. Et il y a deux mois il l'avait envoyé cherché l'une des choses les plus rares qui soit : une plume de phœnix. Ces créatures étaient extrêmement rares et surtout introuvables pour ceux qui n'étaient pas de l'ancienne époque, une époque où les créatures de feu étaient courantes et où les primeras les côtoyaient souvent. Grands Crocs savaient donc où les trouver ou du moins, comment les trouver, mais Laure, elle, n'en savait strictement rien et c'était bien l'intérêt car sans connaissance elle ne pourrait les trouver aussi facilement. Bien entendu le Abel avait légèrement omit le détail suivant : un vampire était rapide et Laure n'était pas née hier pouvait-on dire, donc elle pouvait traverser les terres des nations en peu de temps. Pour traverser le Pays des Glaces, Caïn n'avait mit que quelques minutes quand il voulut tuer Albar, mais Laure aurait mit plusieurs heures voir une journée.
Ainsi il fut un peu étonné de voir qu'elle en avait une après seulement deux mois mais surtout en colère de la revoir si vite. Sa réponse télépathique fut donc très froide. Lui donnant rendez-vous au Royaume de la Terre il traversa les kilomètres rapidement en prenant parfois son temps pour boire et il arriva à Sen'rin où l'odeur de Laure arriva rapidement à lui, il traça son chemin jusqu'à elle, en pleine nuit. Filant tel le vent il se stoppa juste devant elle avec l'air froid qu'il arborait toujours face à elle.
- Donnes moi la plume, Laure.
Sans salutation ni vouvoiement malgré ses manières nobles, il sommait simplement son "esclave" de lui donner son dû sans un quelconque merci. Après tout, elle n'en n'avait jamais eu et sans doute n'était-ce pas demain qu'elle en aurait un.
|
| |
| | Mer 27 Juin - 22:46 | | | | La table en madrier tremblait soudainement et sa puissance me frappait comme à son habitude de plein fouet. Comme un grand vent violent et puissant qui arrive sans prévenir, sans qu'on soit près même avec le temps. J'étais assise sur une chaise devant une table, la nuit était déjà tombé et les mannes étaient installées dans des jattes et deux couverts en bois avaient été installés afin de me desservir moi et mon maître. La cambuse était presque vide, seul deux ivrognes étaient au bar et il y avait aussi le patron qui avait bien gagné son titre de gargote car la vue des plats ne me donnait vraiment pas envi d'y goutter.
Mon créateur apparu alors devant moi, il était toujours aussi hautain et froid. On aurait dit que cela l'ennuyait d'être là même si c'était lui qui l'avait désiré. Cette homme était grand et avait le teint pâle, une beauté propre à la race humaine, mais alors des cheveux très mal entretenus, tout ébouriffé et je dirais même emmêlé. Quel dommage de si beaux cheveux mi-long mais ce qui était le plus puissant était son regard qui vous remplissait de terreur quand il le désirait et de passion quand il était passionné. C'est pour cela que je ne le regardais jamais dans les yeux et qu'il était capable de me mettre à genoux rien que pour que je ne vois pas ses yeux. Il me donnait froid dans le dos car je savais qu'il serait si facile pour lui de mettre faim à ma vie d'immortelle.
Il me demanda rapidement la plume que je devais lui rapporter, il n'est pas prolixe du tout mais j'aime cela, bien que la vie soit longue pour nous immortelle, les humains perdent du temps en futilité dans les dialogues alors que mon maître lui n'en avait pas besoin, il suffisait qu'il me regarde pour que je connaisse son état d'esprit et là, il était en colère sûrement parce que j'avais mis trop de temps et j'allais devoir faire profil bas.
Je me levais précipitamment, m'inclinais devant mon maître et alla chercher le coffret que j'avais poser sur l'ais à côté d'un sébile. Je lui remis dans les mains congrûment et osa intempestivement lui dire :
« Je suis heureuse de vous revoir maître, j'ai commandé un plat solide pour vous et une chambre afin que vous puissiez vous restaurer et vous reposez. J'espère que la plume vous plaira bien que si je peux me permettre, je ne vois pas à quoi cela va vous servir à par à viser décorative mais si c'était pour cela, il m'aurait été plus facile de peindre une plume d'oie. »
Je me mis derrière lui pour lui enlever son manteau et allais l'accrocher à un porte manteau improvisé, en fait une tête de cerf. _______________________________________________________________________ prolixe= bavard congrûment=correctement intempestivement=incorrectement cambuse=restaurant sans confort gargote=lieu où l'on mange mal manne= nourriture ais=poutre madrier= planche de bois très épaisse sébile= récipient en bois utilisé pour divers usage jatte= récipient rond sans rebord
|
| |
| | Ven 29 Juin - 17:40 | | | | Arrivée devant Laure, le premier des vampires l'observa avec insistance et de façon froide, presque hostile. La demoiselle se releva alors pour lui donner sa plume qu'elle jugea inutile. Une fois la plume donnée, et sans que Caïn ne dise un mot, elle vint le débarrasser de son manteau. Là, le Abel se retourna et une fois que la vampire eut déposé le manteau, et qu'elle se retourna, il lui flanqua une gifle magistrale. Une gifle de puissance humaine pouvait déjà faire mal, mais autant dire qu'une gifle venant d'un primera faisait bien raisonné la tête de la victime. Tombant à la renverse par la puissance du coup elle se cogna contre la porte se qui inquiéta le dirigeant de l'hôtel. Le bruit avait semble-t-il raisonné. Ne disant mot, il releva sa création par les cheveux et l'observa droit dans les yeux plein de rage.
- Comment oses-tu insinuer que cette plume soit inutile !
La laissant tomber par terre, il continuait.
- Cette plume a plus de valeur que ta propre existence ! N'as-tu donc aucune notion des choses?! Hm, sans doute es-tu bien trop jeune mais cela n'excuse pas que tu manques cruellement d'éducation et d'enseignement !
En vérité la plume n'allait pas lui servir tant que ça. Bien qu'elle est des propriétés uniques pour qui voulait éloigner certaines espèces animales sur les routes ou encore se l'infuser comme un thé tel un remède pour quelques maladies, elle ne servirait guère à Caïn qui n'avait rien à craindre de ces deux éléments. Aucune espèce animale ne lui résistait et il ne connaissait plus les maladies depuis des millénaires, cependant sur le coup il fut énervé qu'elle ose le défier. D'ailleurs il se demandait bien pourquoi elle n'avait pas demandé sa liberté depuis si longtemps, ou même qu'elle n'avait pas fuit - sans doute parce qu'il la retrouverait aisément. Et pourquoi avoir commander des plats sachant que le seul repas convenable dans ce lieu était le dirigeant de l'hôtel? Décidément, même après tant d'années elle ne faisait toujours pas les choses bien.
- Et à quelle fin commander ces plats? As-tu oublié ta véritable nature, Laure?!
S'asseyant malgré tout, il prit ses couverts comme un noble de la haute société le ferait ; on ne change pas si facilement une personne de plus de huit miles ans.
- Viens t'assoir !
Elle allait avoir la chance de manger à ses côtés, une moindre tendresse dans tant de violence.
|
| |
| | Sam 30 Juin - 14:46 | | | | Son manteau était fait de peau de daim entrelacées de petites bandes du cuire très rigide. Alors que je me retournais pour lui faire face je me pris une gifle magistrale qui m'envoyait valdinguer presque trois mètres plus loin dans une porte. Comme je le dis toujours recherche la liberté et tu deviendras esclave de vos désirs. Recherche la discipline et tu trouveras la liberté. Alors qu'est-ce qui m'avait prit de lui répondre, bien que très poliment, si me m'était tût je n'aurais pas reçu une gifle et je ne serais pas un disgrâce vis-à-vis de mon maître. Celui à qui je devais tous, la vie, l'immortalité, le goût de sang, cette puissance bienfaisante. Dans ma chute m'a tête avait cogné violemment la porte et mon crâne saignait abondamment. A la vue de mon propre sang, la vampire qui sommeillait en moi ce réveilla, mes canines se grandirent à l’extrême et mes pupilles se dilatèrent et virèrent au rouge sang. Ma tête me faisait un mal de chien et j'entendais des résonances de tous les bruits de la salle en amplifier, ce qui n'améliora en rien mon état.
Alors que ma plaie était en train de se refermer toute seule mon maître m'attrapa violemment par les cheveux et me releva pour me regarder dans les yeux. Je me perdis dans ces pupilles rouges sangs, mon cerveau partit dans le passé dans mon passé pendant ma transformation exactement. Une nuage de sang emplissait mes yeux, je ne voyais plus les frontières qui me séparent nous ne faisions plus qu'un. Soudain mon corps me brûla, la torture commença et dura de nombreuses heures. Quand je me suis réveillée trois heures après ma transformation, j'avais si faim tellement faim mais on m'avait attacher à des chaînes en fer pour que je ne m'échappe pas. J'avais tiré, tiré si fort que mes poignets n'étaient plus que sang séché. Quand il me lâcha et que je tombais, je pus enfin revenir à la réalité. Tremblante sur le sol, je me laissais aller à respirer fort et bruyamment. C'était comme si je venais d'être transformer ma gorge et tout mon corps me brûlait, ma faim était insatiable mais deux cents ans à combattre cette faim m'avait suffit à reprendre rapidement mes esprits et je pus entendre ce que mon maître me disait. Il me dit que la plume avait une plus grande valeur que moi-même, je retiens un sanglot mais je l'avais bien mérité en le contredisant. Il me dit que je manquais cruellement d'éducation et d'enseignement, je ne pus m’empêcher de souffler pour moi même :
« Si mon éducation ne vous plaît pas, pourquoi ne pas l'a faire vous même au lieu de m’abandonner à moi-même seul dans ce vaste monde. »
J'avais toujours rêver que mon créateur s' intéressée à moi, même si il ne disait rien, même si il me regardait méchamment, il était comme un père pour moi et la moindre marque d’intérêt qu'il me portait le moindre signe de sa part remplissait mon cœur de joie. Un jour alors que je n'étais encore qu'un bébé vampire et que je m’entraînais avec une lance dans la cour de sa maison , je l'ai vu qui m'observait par la fenêtre avec ces yeux rouges sangs et cela m'a donné une telle joie que j'ai été encore plus motivée pour m’entraîner plus dur, même si mes muscles me faisaient mal, même si il pleuvait, tout pour lui faire plaisir ou lui arracher un sourire.
Il me demandait pourquoi j'avais commander ces plats et je lui répondit d'une toute petite voie.
« Je pensais que bien qu'elle ne nous nourris pas elle nous donne du plaisir comparé à nos repas de sang, je pensais vous faire plaisir maître, excuser moi si ce n'est pas le cas . Non, maître je n'ai pas oublié ma vraie nature. »
Il s'assit malgré cela et prit ses couverts, je sentis qu'il fallait vite que je trouve une solution car la nourriture que j'avais commandé, Tartelette au chèvre, gigot d’agneau et tarte à la rhubarbe ne donnaient vraiment pas envi d'y goutter et le goût devait ne pas convenir à mon maître. Je léchais le sang sur mon visage et là une idée lumineuse me vient, pourquoi ne lui proposerais-je pas mon sang pour ce restaurer au moins il sera bien nourrir et mon sang était plus riche, plus goutteux et plus nourrissant que ceux des humains. Il serait alors content et moi aussi par la même occasion, un maître content égale un serviteur très heureux.
Je m'assis en face de lui et lui dit d'une voie très humble tout en dégageant ma gorge pour qu'il puisse mordre.
« Je suis consciente que ce voyage a du vous épuiser maître, veuillez accepter mon sang afin de vous restaurer. »
Je fermais les yeux attendant sa morsure dans le cou même si elle était douloureuse je serais content qu'il se soit nourrit convenablement. Je m'inquiétais beaucoup pour lui et pensais souvent à lui dans mes longs moments de solitude car la vie d'un vampire est longue et solitaire.
|
| |
| | Jeu 5 Juil - 3:03 | | | | Mangeant une première boucher du repas infâme que Laure lui avait apporté, le premier vampire n'osa pas y retoucher et posa ses couverts. Soit le porc ayant fait ça n'avait vraiment aucun talent ni goût culinaire, soit un repas sans aucun sang ne le faisait plus rêver ni palpiter de joie par son délice. Bien entendu Caïn avait son idée sur la nature d'un tel dégout ; le premier choix semblait le plus correct et logique puisqu'il avait eu le temps d'observer le patron malgré la vitesse à laquelle il était entré dans le bâtiment. En tout cas il se demandait comment son "esclave" avait eu si peu d’odorat, comment elle osait ne serait-ce que lui proposer un tel diner. D'ailleurs elle parla d'éducation, elle était belle l'éducation. Pour cette fois il laissait la remarquer voguer au gré du vent sans y prêter attention mais pour sûr, la prochaine fois elle traversait la table. Puis elle enchaînait sur l'objectif de ce repas des plus ignoble, lui faire plaisir, hm ! Il aurait eu du plaisir à ne pas la revoir pendant au moins un an plutôt que deux mois ! Deux mois, pour lui ça ne représentait rien du haut de ses millénaires, tout comme un an. Une goute dans son existence, un goute de sang réunissant celui but par ses victimes, une coupe gigantesque se remplissant peu à peu, débordant même parfois. Une jolie métaphore qui lui avait permit de déterminer quand il devait jeûner et quand il devait se nourrir car oui, pour un vampire tout n'était qu'une question de faim ; et pour lui une question de garder de son âme.
Et puis par un excès de folie sans doute, elle lui proposait son cou, son sang pour s'excuser. L'observant plein de rage, il hésitait entre la mordre et lui montrer ce que cela faisait que de se faire mordre une seconde fois par le primera, ou cette fois lui faire traverser la table, ou encore de lui expliquer toute son idiotie en lui refaisant son éducation comme elle semblait tant le désirer. Finalement il resta sur place, très droit du haut de toute la noblesse qu'il avait jadis eut mais aujourd'hui bel et bien perdue.
- Tu n'es vraiment qu'une ignorante, Laure !!
Laissant apparaitre ses crocs ; plus grand que n'importe lequel de ses descendants, il croqua son propre poignait après avoir soigneusement remonté sa manche pour ne pas la tâcher. Disparaissant alors il réapparut à côté de celle qu'il avait lui-même transformé, la laissant boire son propre sang avant que la plaie ne se referme à une vitesse folle.
- Trouves-tu cela bon !? Non ! Car c'est le sang le plus infâme qui soit : le sang d'un mort, d'un meurtrier, d'une créature anormalement âgé. Le sang des vampires n'est pas un des meilleurs sangs qui soit, c'est sans doute le plus impossible à supporter tant le goût est répugnant. Sinon, à ton avis, pourquoi prendrions la peine de prendre celui des hommes? Nous n'aurions cas rester entre nous et boire notre sang respectif !
Une réflexion très pertinente à laquelle cette idiote n'avait sans doute pas penser.
- Et si un jour je te remords, dis-toi que ce sera la fin. J'ai le pouvoir de donner la vie immortelle à qui je l'entends, mais j'ai aussi le pouvoir de reprendre ce don à qui ne le mérite pas. Alors instruis toi ! Ne m'obliges dont pas à mettre fin à ta misérable existence.
S'étant rassit depuis quelques secondes, il hésitait. Il avait mangé sur le chemin, mais devait-il boire à nous le sang d'un innocent, comme celui du patron de ces lieux - ou du moins du cuisinier s'ils étaient deux personnes différentes - pour rembourser l'immangeable repas qu'ils venaient de critiquer? Sinon il pouvait quitter les lieux et se rendre en des terres ayant plus d'animaux, des animaux succulents quant à eux.
|
| |
| | Jeu 5 Juil - 13:27 | | | | J'étais tranquillement installé sur ma chaise, hésitante, ayant peur que ses crocs me transperce la jugulaire. Mais je l'aurais mérité, je m'étais conduite comme une idiote mais une idiote qui tenait quand même un tantinet à sa peau même si elle était déjà morte. Alors que je l'observais, il ne fit rien pour venir ce sustenter à mon cou. Il resta sur place, très hautain comme les statues des rois de jadis depuis longtemps oublié, tellement vaniteux que cela était tellement stéréotypé. Sa voie rayonna comme un cors strident dans la fraîcheur de la pièce. Il me traita d'ignorante, je serrai le poing de toutes mes forces afin d'éviter un acte irréfléchi que je regretterai après. Cela me démangeai de me lever et de lui asséner une gifle comme il l'avait fait avec moi plus tôt dans la soirée.
Je sursautais quand il lécha apparaître ses crocs luisants d'une blancheur immaculée, mes crocs sortirent de frayeur bien malgré moi et je compris qu'il allait quand même me mordre. Mon corps tout entier se raidit dans l'attente de la morsure qui ne vient pas. A la place, il fit un geste qui me surprit grandement, il croqua son propre poignait. L'odeur du sang était envoûtant et mes yeux devinrent rouges sangs, si il voulait que je me retienne de lécher son poignet s'était peine perdu, surtout avec ma récente blessure qui m'avait affamé.
Il disparu pour réapparaître quelque seconde plus tard juste à côté de moi, son sang juste en dessous de mes crocs. Je ne pus me retenir la soif de sang me contrôlai alors totalement, je léchai avec avidité le sang qui m'était donné. Le sang était très amer et vraiment très mauvais, on aurait dis un jus de tomate pourris mais la sensation qui ce propageais dans mon corps était merveilleuse. C'était comme si j'absorbais toutes ces forces, ces pouvoirs, son assurance, et ses sentiments...
J'absorbai sa honte de m'avoir pour enfant, et son besoin très fort que je demeure loin de lui. Alors que je faillis lui mordre le poignet pour réclamer un peu plus de sang, il se rassit précipitamment à l'autre côté de la table en me menaçant de me tuer. Quel vil créature de Satan, ne connaissait donc t-il pas un peu de pitié, un peu de remerciement était trop lui demander, je ne pensais pas à mal et lui il me haïssait mais je n'avais pas eu le temps de savoir pourquoi. Je voulais savoir pourquoi je devais être si malheureuse, pourquoi il me faisait subir tout cela, pourquoi il ne laissait pas l'aimer comme un père, comme un frère, comme un amant, qu'on chercherait à satisfaire mais aussi à protéger.
Je me levais précipitamment et laissa échapper ma colère : -Pourquoi ? Pourquoi me haïs-tu ? Qu'es-ce que j'ai fais pour mériter ton comportement abjecte à mon égard ? Rien à ce que je m'en souvienne mais rafraîchit ma lanterne, toi qui c'est tout, toi qui te crois au dessus de tout le monde car tu es le plus vieux. Allez dit le, dit le fond de ta pensée. Ne me laisse pas dans les abysses du mystère, je veux savoir, tout savoir, dis-je en le secouant pour qu'il avoue.
J'éclatais alors en sanglot dans ses bras en disant à voix haute mais pour moi même.-Pourquoi ne veux-tu pas de moi... Pourquoi ? Mes yeux s’allumèrent car quelqu'un venait de faire couler du sang et que je n'arrivais plus à contrôler ma soif. Un des deux alcooliques au bar s'était couper avec un verre cassé et tranchant. Je m'approchais de lui rapidement et enfonçait mes crocs dans sa carotides. Le privant de son sang peu à peu, alors que je pensais le vider de tout son sang, je réussis à me contrôler et le laissait partir.
Je regardais mon maître les yeux embuées de larme, et je m'enfuis en courant. Il me retrouverais bien si il avait envi de me retrouver mais j'avais besoin de temps pour retrouver mes esprits et pour réfléchir. Je m'assis sur un rocher en haut de la falaise.
|
| |
| | | | | |
Sujets similaires | |
|
| |