[Terminé - Mission] Qui à osé ?! | |
| Aller à la page : 1, 2 | Dim 25 Aoû - 0:03 | | | | Comment avait il pu oser ? Mais qui avait pu oser faire une telle chose ? Un tel acte de barbarie, une immondice, un génocide, un meurtre, un attentat ! Un … quelque chose d’horrible ! Cela méritait une punition plus qu’exemplaire ! Et Aashadon était le professionnel pour les punitions. C’est d’ailleurs pour cela qu’il avait été charger de traquer celui ou celle ou plus tôt la chose, car il ne faut pas être un être conscient pour faire une telle chose, qui avait commis ce crime. « A MORT AILE TENEBREUSE ! A MORT ZELPHOS ! VIVE GALAAD ! » Une telle immondice ne pouvait être tolérer. Aashadon avait fait assassiner une dizaines de personnes prises au hasards pour inciter la population à la délation. Sans compter les sermons publiques ou les pires tortures étaient promis pour l’horrible hérétique. Aujourd’hui un certains nombres de personnes avaient été réunis ici pour commencer la véritable enquête, la véritable recherche. Par mis ses personnes on comptais l’archevêque Aashadon, venue prouvez encore une fois de plus sa valeur dans un rôle d’inquisiteur, un rôle qu’il prenait d’ailleurs extrêmement au sérieux, même si ce n’était pas réellement un poste légale. Mais qui peut refuser un petit peur de fantaisie à un archevêque ? Aashadon regarda les personnes autour de lui. Il aperçut le Grand Prêtre Alastair Zelphos, la présence de sa vénérable seigneurie prouvait que cette enquête mènerait certainement à la mort de l’abominable criminel. « Messieurs, Mes seigneurs, Mes dames, peut importe. Je vous souhaite le bonjour, même si se jour ne sera sûrement pas bon pour tout le monde. » L’endroit était quant à lui à la hauteur du rendez vous. Un bâtiment assez riche venait d’être mobiliser pour l’occasion, cela ne pouvais pas vraiment se remarquer de l’extérieur. Le propriétaire jouant très bien le rôle d’ôte discret. Si discret que le luxe manquait presque… Un si peut de luxe pour l’archevêque et les membres de cette association ? Mmmhh… Cela n’était pas très polit; Il faudrait pensé à tuer le propriétaire une fois toute l’affaire finis et classé.
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| | Dim 25 Aoû - 22:05 | | | | Des remous étaient finalement apparus, ce qui était inévitable. Et il était même surprenant que ces évènements soient aussi rares. Des inscriptions à la gloire de l'ennemi et au détriment de la religion qu'il se devait de représenter sur un de leurs temples. L'emplacement était plus problématique qu'autre chose. Dans tout autre lieu, il aurait été aisé d'ignorer ce vandalisme ; cependant, ici et avec les rumeurs, il ne faisait aucun doute que l'Eglise passerait pour faible si elle se relâchait.
Et en tant que représentant de ce corps, il était de son devoir d'apparaître pour venger cet affront, au lieu de mener des expériences ou de faire des discours de conversion. Calculateur, Alastair ne vit pas de difficultés dans cet acte, bien qu'il le chagrine quelque peu. Son temps était précieux, et s'il l'employait aujourd'hui, c'était dans le but d'éviter que cette affaire prenne des proportions ingérables. Ce qui serait difficile au vu de ses compagnons d'enquête.
Renonçant au pratique de vêtements de voyage, il avait du endosser une nouvelle fois la robe attestant de son statut ; luxueuse et lourde, elle était bien plus encombrante qu'une simple pèlerine. Sa priorité allait cependant aux fidèles, auxquels il devait accorder de l'attention, pour éviter qu'ils ne s'enflamment devant l'absence de réaction des autorités. Il devait repousser la tentation de l'anonymat, bien qu'éviter de montrer aux vandales qu'il se souciait d'eux eut été bon. De plus, ces symboles devraient calmer son archevêque, qui lui était venu porté par sa foi.
Aashadon. Un démon fanatique qu'il n'appréciait guère et n'avait accepté dans ses rangs que par calcul ; un puissant magicien qu'il jugeait fou, et qui serait sûrement prêt à se sacrifier pour la cause. Sa foi, était parfois utile, mais ici, elle était dérangeante. Il risquait de causer bien des remous, comme il l'avait déjà démontré par le passé par des autodafés répugnants. Une purge du savoir visant à la protection des secrets, et un acte qu'il aurait en temps normal récompensé par un sortilège létal. Mais il avait du singer l'approbation pour atteindre son but.
Qui donc avait pu l'envoyer ? Certains ne suivaient le culte que par crainte, et devant sa violence, nombreux pourraient le fuir pour grossir les rangs adverses. Il lui serait alors difficile d'expliquer tout ça au peuple et de le calmer. Et si la rumeur était vraie, il avait déjà commencé par des meurtres, pensant que tous pouvaient être coupables.
Il devait trouver le responsable, en gardant à l'esprit qu'il pouvait ne pas faire partie des rebelles. Il se pouvait que tout soit un piège menant à l'amplification du conflit. Le mener à la conversion peut-être, et faire en sorte que cette affaire ne se reproduise plus, sans manifester trop de violence et sans trop de discrétion. Les uns devaient être vengés, les autres ne devaient pas trouver de motif pour rejoindre les ennemis de l'empire. D'autant plus que Ciel était une région bien instable. Cependant, grâce à son éloignement, il y avait la possibilité d'étouffer l'affaire.
Armant Telsar devait le comprendre. Ainsi que l'archevêque Aashadon, mais il ne pouvait pas le fustiger en public sous peine de faire douter de l'union dans les hautes-sphères du clergé. - Bonjour, archevêque. Nous sommes réunis afin de participer à l'enquête de notre frère Telsar dans le but de découvrir le responsable du blasphème effectué dans un de nos temples, ici à Sylfiria. Il nous faut déjà en savoir plus sur les circonstances de cet acte afin d'avoir des indices sur les personnes qui l'ont perpétré, ainsi qu'un rappel pour certaines personnes de la situation de Ciel. Il était fort possible qu'ils ne se rendent pas compte des dangers qui pouvaient découler de ce blasphème comme d'une riposte excessive. Il fallait être bien naïf pour croire que ce lieu pouvait rester paisible s'il était mis à mal. Et il serait tragique que l'image du clergé soit davantage ternie par une vengeance aveugle que par le graffiti d'une personne qu'il serait simple de faire passer pour isolée ou illuminée.
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| | Lun 26 Aoû - 0:34 | | | | Le ciel était clair et dégagé, une wyvern volait haut dans le ciel transportant sur son dos deux passagers. L'un était petit et habillé léger, il était le cavalier wyvern. Pour ce qui est du deuxième, c'était Hogùn Anodrac qui avait été convoqué à Sylfiria, la majestueuse cité volante. La wyvern se déplaçait sans trop de difficulté dans les courants d'air forts des hauteurs. Le voyage fut plus rapide que l'estimer, aux trois quarts du temps prévu, ils pouvaient voir la cité au loin. Ce fut un voyage rapide et Hogùn était très heureux d'y être en si peu de temps. L'Ombrageur fit un pas vers l'avant pour se rapprocher du monteur et lui chuchota quelque chose. Le cavalier répondit avec un signe de tête et entama sa descente.
La wyvern déploya ces ailes et se laissa plané au-dessus de la cité, il se dirigeait vers l'église qui avait été blasphémer. Rendu sur les lieux, le cavalier exécuta une manœuvre qui était un roulis sur la droite, la wyvern ramena ces ailes et lorsqu'il tourna Hogùn se lassa tombé. Le cavalier reparti à son unité et l'Ombrageur continuait sa chute vers le sol, il se dépêcha d'analyser la place pour trouver un moyen d'atterrir sans trop de casse. Sa première idée fut de fabriqué un bouclier d'ombre et de sens servir comme glissoir. La deuxième idée et la plus sûre étaient de trouver une belle grosse zone d'ombre pour y plonger en ressortir n'y vue n'y connut. Il choisit donc la deuxième qui était plus subtile, et grâce à l'église qui dégageait une immense ombre, il serait difficile de la manquer. Il entra dans les ombres comme s'il s'agissait d'un lac, après quelques secondes il en ressortit sans aucune blessure.
Le forgeur d'ombre secoua un peu ses vêtements et se dirigea vers l'entré, rendu aux portes il prit un visage neutre et ouvra la porte de moitié pour s'y glisser. Il s'approcha du groupe dans ces lieux et en profita pour jeter un coup d'œil sur le mur qui avait été blasphémé avec des paroles de barbarie. Hogùn voulait en rire, mais rire du fait qu'il y avait une personne avec tant de courage ou de stupidité. Puis en se rapprochant du groupe, il entendit la fin d'une phrase.
— "… sur les circonstances de cet acte afin d'avoir des indices sur les personnes qui l'ont perpétré, ainsi qu'un rappel pour certaines personnes de la situation de Ciel. " Dit Aashadon
Il prit une grande respiration et s'identifia
-J'suis Hogùn Anodrac, le forgeur d'ombre, j'suis un Ombrageur qui fait partie de la milice des ombres. On m'a fortement conseillé de venir vous apporter mon aide et mes compétences. J'suis un mercenaire et un chasseur nocturne. Utilisez-moi comme bon vous semble mes seigneurs!
Puis il plia son bras droit pour l'apposer sur son cœur et penché un peu son corps vers l'avant par respect. L'Ombrageur avait hâte de commencer cette chasse au rebelle.
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| | Anodrac
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| | Mer 4 Sep - 20:52 | | | | L'affront qui avait été fait par des personnes peu scrupuleuses était de taille et si ces personnes étaient retrouvées, elles seraient tuées pour venger cet acte blasphématoire ! Qui aurait osé vandaliser un lieu de culte ? Que dis-je, qui aurait osé attaquer ouvertement la religion de Zelphos et donc l'Empire de l'Archi-Démon Aile Ténébreuse ?! Les coupables seront retrouvés et exécutés ! Armant Telsar, un jeune prêtre, assez nouveau parmi les religieux du temple de Sylfiria fut désigné pour mener l’enquête et trouver les criminels.
Bien entendu, un acte pareil se répandit à une très grande vitesse et les personnes voulant venger cet affront furent nombreuses mais les premiers volontaires ont été simplement Aashadon, un archevêque de Zelphos et accessoirement une personne possédant le sang chaud... Même bouillant ! Il organisa quelques tueries de gens louches. Il y avait aussi le Grand Prêtre de Zelphos, le légendaire Alastair Zelphos ! Qui voulait simplement venger l'affront commis par des personnes mal intentionnées. Ensuite, un mercenaire du nom d'Anodrac, manipulant visiblement les ombres et pouvant se déplacer au sein de celles-ci avait entendu parler de cette attaque et donc était venu aider le frère Telsar.
Armant prit la parole pour réunir tout le monde.
-Bien le bonjour à tous mes frères, archevêques et mercenaires. Nous sommes réunis ici pour trouver le ou les coupables de cet affront et venger notre culte pour Zelphos !
Il prit une grande inspiration et baissa le ton pour parler
-J'ai pu identifier quelques indices. Apparemment, comme vous pouvez vous en douter c'est un rebelle qui a fait cela. Car les gardes se baladant dans la ville ont pu identifier une troupe en mouvement dans la nuit ce qui nous laisse penser que c'est une bande. De deux, ces personnes sont toujours dans la ville car les entrées et sorties sont réglementées depuis l'incident. De trois, apparemment, la personne ayant écrit est une femme, les lettres sont plutôt arrondies et dans la troupe, une femme a pu être identifiée dans la nuit.
Il fit les cent pas puis soupira
-Je ne sais pas vraiment par où commencer, auriez-vous une idée pour débuter cette enquête ?
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| | Lun 9 Sep - 21:17 | | | | Aashadon observa lentement chaque personne présente ici. Le Grand Prêtre l’avait à peine regardé. Peut importe, seul les regards de son Dieu, d’Aile Ténébreuse, comptaient ici bas.
« Merci a tous d’être là. Et merci au Grand Prêtre de son humble présence. Merci à moi même et aux autres personnes. » L’archevêque prit une chaise et s’assit dessus, s’enfonçant mollement dans l’épaisseur moelleuse. « Où commencer ? Si nous étions dans un petit village j’aurais proposer de tuer toutes les femmes. » L’atmosphère devenait pesante. « Nous pouvons organiser des fouilles dans les foyer qui ne sont pas totalement soumis. Cette personne se cache bien quelques part, nous pouvons faire une sorte de recensement ? Officiellement c’est ça et puis ça nous permet de mettre un thermomètre dans le fessiers de la population. J’avoue avoir fait quelques … rafles dans la population avant cette réunion, les quelques heures d’interrogatoire n’ont rien donné hélas. Mais cela enferme la population dans la peur, ils n’hésiterons pas a se dénoncer entre voisin pour garder la vie sauve. De plus les personnes qui ont fait ça sont sûrement juste une bande de jeunes perdus inconscient de leur actes, ce qu’ils ont fait est suicidaire et non préparé. » Aashadon regarda avec un sourire satisfait et cinglé les personnes qui étaient autour de lui. Il semblait content de lui. Un regard qui semblait d’ailleurs d’une naïveté affligeante pour les personnes qui ne le connaissait pas du tout, mais qui révélait la folie pur du personnage. L’archevêque prit le temps de déplier une grande carte de la ville. En rouge était noté les foyers suspects, en orange était noté les foyers déjà liquidés, en bleu les indics. Le plan était tacheté de sang, au crayon des maisons étaient entourées d’un trait fragile, les maisons de plusieurs célébrités et personnages importants de l’Empire semblait déjà avoir été entourées de rouge par le passé…
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| | Jeu 12 Sep - 19:11 | | | | Des fous furieux. Au nom de Zelphos, qu'avait-il fait pour tomber sur tant de fanatiques, alors qu'ailleurs il se dépêtrait pour en chercher ? S'agissait-il d'une ironie du destin ? Les convaincre d'agir en finesse serait ardu visiblement.
Le Grand Prêtre regarda le nouvel arrivant un instant. Non annoncé, il était rentré ici bien aisément. Il devrait voir comment il avait obtenu ces informations ; être de la milice de l'ombre ne pouvait pas tout justifier. Et cumuler une occupation de mercenaire n'était pas une bonne chose à côté. Comment lui faire confiance ? D'un côté il était bien normal de vouloir d'une telle aide pour la traque de possibles rebelles, de l'autre il était vain de croire qu'il serait possible d'empêcher la divulgation de l'information. Qui sait si toute la milice n'était pas au courant ? Il se pouvait que certains meurtres n'aient même pas eu lieu de la main de l'archevêque. Il y avait la possibilité que toute la réputation de l'Empire puisse s'écrouler suite à ce geste ennemi à cause de la réaction des autorités. Il se pouvait que les démons soient trop violents à cause de leur nature même et que les humains soient trop avides de reconnaissance pour penser à long terme. - Avant toute action, j'aimerais avoir plus de détails. Dans quel secteur de Sylfiria ont-ils été aperçus autre que celui-ci ? Nous pourrions y orienter nos recherches. Quel était leur nombre ? Le terme de bande est imprécis. Comment pouvez-vous être sûr qu'ils ne se sont pas servis d'une sphère de téléportation pour partir ? Si c'est le cas, alors nos recherches risquent d'être vaines et nous devrons aviser. Combien de personnes sont-elles au courant de cette inscription qui met notre honneur à mal ? Cette information est vitale pour l'élaboration de plans. Qui sont les personnes que vous avez tué, qui sont leurs proches et comment l'avez-vous fait ? Il y a moyen de tourner ça en notre faveur. Laissez moi vous expliquer ce que je pense de la situation :
Ciel est une région instable, prompte à des actes inconsidérés. Ils se sentent délaissés par le chef de la rébellion, et le voir sur ce message ne peut signifier que trois choses : Soit ils veulent nous induire en erreur, soit ils ne viennent pas de Ciel, soit ils sont effectivement de Ciel mais ne se soucient pas de ce que ne fait pas Galaad pour eux. S'ils viennent du sol, pourquoi iraient-ils dans Ciel alors pour écrire ce message ? Sûrement pour rallier à eux les rebelles célestes et faire signe de vie à ceux qui ne croient plus en eux. Si cela est vrai, il est vain de massacrer une population instable dans l'espoir de trouver des délateurs. Ces personnes pourraient même dénoncer les autorités qui croient en nous dans l'espoir que nous les exécutions. De plus, les actions des rebelles de Ciel ont tendance à avoir des impacts sur leurs compatriotes innocents.
Comment être sûr qu'ils sont au courant, qu'ils coopéreraient ? Non. Une riposte sanglante n'entraînerait rien de bon. Ces âmes errantes ne connaissent pas la gloire de Zelphos, et nous pourrions profiter de leurs actions pour nous faire bien voir de la population. Faire une conversion publique, leur faire effacer le graffiti avec l'aide de nos frères et sœurs dans des chants à la gloire de notre dieu. Alors, tous nous saurons unis, et avertis que leurs frères du sol se sont trahis à l'ennemi, la dissension se creusera entre les partis rebelles.
Revenons en à mes dernières questions. Si beaucoup ont vu ce message, nous ne pouvons rester inactif bien longtemps. Avec le blocus mis en place, il sera difficile de le masquer de toute façon. En fait, il nous faudrait cacher l'évènement un temps, ainsi que la présence des autorités du clergé. Des rumeurs seulement qui pourront rasséréner la population. Nous nous dévoilerons au grand jour lors de l'évènement. Nous ne pouvons publiquement admettre avoir fait ces meurtres sur la population de Ciel. Il faut donc que leur implication avec les rebelles soit prouvée. S'ils avaient une bonne réputation, cela ira, mais il faudra contacter leurs amis et leur expliquer que tout vient des rebelles. Mis au courant, ils auraient été tués car ils voulaient nous prévenir, et auront les plus grands honneurs. Il faudra indemniser leur famille et réserver à leurs enfants une belle éducation. Alastair but à son outre pour hydrater sa gorge rendue sèche par son discours. Cela lui donnait du temps pour réfléchir et suspendait l'auditoire à ses lèvres ; une technique de conteur. - Pour les interrogatoires, trouvez des preuves qu'ils étaient suspects. Dans tous les cas, il faudra les remettre les soigner et s'excuser. Abaisser sur eux les taxes, se renseigner sur eux pour savoir ce qu'ils veulent. La peur risque de faire bouger les choses trop vite pour que nous puissions les contrôler, et tous n'ont pas oublié les meurtres de leurs souverains. Beaucoup ont déjà peur, et si nous faisons une hécatombe nous les poussons dans les rangs de l'ennemi. La graphie devrait nous permettre de voir d'autres choses. Quelle est la race probable de cette personne ? Toutes n'écrivent pas pareil. Selon la hauteur de l'inscription, nous pouvons avoir une approximation grossière de sa taille. Voyez aussi s'il est possible de la comparer avec les papiers officiels pour voir si quelqu'un a une écriture semblable. Son niveau social pourrait aussi être indiqué dans ces quelques mots. Sinon, voyez si nous faisons signer aux arrivants des papiers pour enregistrer leur arrivée ici. Je ne me souviens plus de ce détail qui pourrait se révéler essentiel. Buvant de nouveau, le mage regarda la carte d'Aashadon. Il y avait bien trop d'orange à son goût, mais il s'intéressa davantage aux foyers suspects. Mais il était vain d'espérer trouver ici des renseignements fiables. Il fallait plus d'informations.
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| | Ven 13 Sep - 14:44 | | | | La discussion se faisait dans le calme, Armant donna quelques détails sur les événements et ces informations furent très prometteuses. Nous savions qu'il s'agissait d'une femme rebelle, mais une couleur de cheveux aurait été très appréciée. Mais bon, l'Ombrageur laissa les grands dirigeants prendre la parole avant de donner son vote. Aashadon commença à exprimer ces idées et il était très direct dans ce qu'il voulait entreprendre. Il était humble et exagérait un peu ces paroles. Il aurait voulu faire un génocide de femme, mais il abandonna l'idée puisque c'était une grande ville. Heureusement, Hogùn l'aurait probablement frappé. Faire un tel acte n'aurait mené à rien, on aurait plutôt creusé notre propre tombe. Le peuple saurait rebeller et une émeute aurait éclaté. Il n'y aurait pas assez de gardes pour contrôler et protéger Sylfiria. Puis l'archevêque continua et expliqua ce qu'il avait déjà entrepris dans certains coins de la ville. Hogùn soupira silencieusement pour l'incompétence de Aashadon, il n'avait aucune stratégie. Il pensait que la peur ferait en sorte que la population se trahisse et dénonce les autres. Hogùn ne pensait pas pareille, la peur pourrait s'avérer être favorable ou défavorable. Quand les gens ont peur, ils n'hésitent pas à faire des actes incompréhensibles et illogiques. Si un rebelle se rend chez lui et lui vend sa salade, il risque de rejoindre celui-ci pour se libérer des chaines de la peur. Il ne fallait que d'une étincelle pour que le tout se retourne contre nous. Puis il montra la carte de la ville et de ce qu'il avait déjà entrepris. Il en avait déjà fait trop, il est vrai qu'Hogùn n'était qu'un simple mercenaire, payer pour protégé ou tuer. Il devra donc fermer sa gueule et prendre la " bonne décision " au bon moment. Décidément Aashadon était une personne violente et vicieuse. Puis Alastair prit la parole rapidement, Hogùn fut surpris sur le coup. Il écouta attentivement le discours, le grand prêtre était plutôt réfléchi. Comme l'Ombrageur, il voulait plus de détail et une de ces questions avait déjà une réponse. Celle de la sphère de téléportation, les gardes affirment avoir vu un petit groupe. Alors s'ils s’étaient téléportés aucun garde ne les aurait vues. Puis il expliqua ce qu'il pense de la situation; " Ciel est une région instable, prompte à des actes inconsidérés. Ils se sentent délaissés par le chef de la rébellion, et le voir sur ce message ne peut signifier que trois choses : Soit ils veulent nous induire en erreur, soit ils ne viennent pas de Ciel, soit ils sont effectivement de Ciel, mais ne se soucient pas de ce que ne fait pas Galaad pour eux. S'ils viennent du sol, pourquoi iraient-ils dans Ciel alors pour écrire ce message ? Sûrement pour rallier à eux les rebelles célestes et faire signe de vie à ceux qui ne croient plus en eux.... " Hogùn approuva dans sa tête que le grand prêtre avait raison, mais qu'il réfléchissait trop. Ils ont fait de la propagande, ils veulent montrer au peuple du ciel qu'ils n'ont pas été abandonnés. Il fallait donc garder cette affaire dans le silence, mais avec les actions d'Aashadon cela va s'avérer très difficile. Puis, Alastair proposa une bonne idée, mais Hogùn ne voulait pas participé au nettoyage... il est mercenaire pas femme de ménage. Lorsqu'Alastair eut fini, Hogùn ne savait pas quoi dire, il avait un don d'orateur. Tout avait été dit, il avait volé la vedette. Il était tant qu'Hogùn dit quelques d'intelligent, mais quoi? Puis il laissa les mots sortir en espèrent que cela ne sort pas tout croche.
Wow... heu... que dire... bffff! Vous n'avez pas laissé le moindre détail, mais j'vais ramener un point important. Pour ce qui est de la sphère de téléportation, j'ne crois pas qu'ils en aient une. Je veux dire ou plutôt qu'Armant nous a raconté qu'ils avaient été aperçus à pied. S'ils avaient utilisé cette sphère, on ne les aurait pas vues! Est-ce que je me trompe?
Il laissa un silence de quelques secondes pour les laisser réfléchir.
De plus, je suis plus d'accords avec les méthodes d'Alastair qui sont beaucoup moins drastiques si j'peux me le permettre. Il faut le peuple de notre côté et pour se faire la confiance est la meilleure des solutions. S'ils savent qu'ils ont en sécurité, ils voudront nous aidés. Tout le monde veut passer une journée comme les autres, ils ne veulent pas plus de problèmes qu'ils en ont en ce moment. De plus, les rebelles vont surement recommencer, mais je pense qu'ils vont s'attaquer à une autre place, une place publique. Ils se sont attaqués à cette église pour que l'on double le nombre de gardes, laissant ainsi les rues plus ou moins sans protection.
" Pause "
Ce que j'propose est une nouvelle organisation de nos troupes, nous devons avoir des yeux partout. Des groupes de quatre à cinq hommes devront parcourir les rues, pourquoi un tel nombre? Simple, il est dur de faire une surprise à un groupe qu'à une ou deux personnes. Nous allons diviser nos effectifs en trois escadrilles, une escadrille pour les rondes de jour, une escadrille pour les ronds soirs et une escadrille pour les rondes de nuit. Chaque escadrille sera composée de plus ou moins d'une dizaine de groupe. Victo a conquis ces lieux, on doit bien avoir quelques monteurs de wyvern, non? Ils peuvent surement nous épauler pour quelques jours. Bref tout pour dire, si nous disposons assez d'hommes, j'aimerais m'entretenir avec les officiers et les sous-officiers pour organiser cette mission. Un dernier détail, j'ne sais pas s'il y en a un icitte, mais il faudrait établir un couvre-feu et ainsi limiter l'ennemie dans ces mouvements.
Hogùn finit par regarder de gauche à droite et regarda leur réaction.
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| | Anodrac
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| | Mar 1 Oct - 17:39 | | | | Armant dodelina de la tête, visiblement contrarié : outre la venue pour le moins surprenante d'Alastair Zelphos en personne, il s'attendait à être pris un peu plus au sérieux de la part de l'Empire ! Oh, bien sûr, ce mercenaire était sûrement une personne de confiance, pleine de sérieux et de bonne volonté. L’archevêque, en revanche, lui posait quelques soucis d'éthique. Armant était un garçon studieux qui ne jurait que par les préceptes de ses précepteurs et, de leur temps, on aurait pas brûlé la moitié des autochtones pour l'affront de trois péquenauds, croyez-le bien. Ou peut-être était-ce là le cri de détresse de tout un peuple.. ? Un éclair de paranoïa traversa les yeux clairs du jeune homme avant qu'il ne s'arme à nouveau d'un sourire affable, comme si de rien n'était. Aashadon n'était visiblement pas le seul à avoir une araignée dans le plafond, au milieu de leur petite réunion. La mine grave, Armant écouta tour à tour les orateurs honorant le sol de son église tout en caressant son menton du bout des doigts, tentant au mieux de ne pas trop laisser s'égarer son esprit versatile tandis que le Grand Prêtre partait dans un discours certes fort pertinent mais à la tendance prononcée de tourner autour du pot : c'est vrai, c'était agaçant, à la fin, cette manie qu'avaient les intellectuels de s'attarder sur des détails.. ! « - Un couvre-feu ? Oh, oui, bien sûr, vous êtes en terrain conquis ici mon ami. acquiesça Armant en accompagnant ses mots d'un rire amusé, comme si Anodrac était un enfant qui venait de poser une question innocemment stupide mais dont la curiosité ne pouvait être réprimandée. Eh bien, si nous sommes tous d'accords.. là, les yeux du jeune homme s'attardèrent une seconde sur Aashadon avant qu'il ne continue sa tirade d'une voix aimable. Je vais m'empresser de faire passer le mot ; le temps passe tellement vite, je ne voudrais pas que la milice souffre d'une mauvaise organisation à cause d'une mauvaise gestion de notre part. chantonna-t-il en conclusion, faisant signe aux gardes encadrant la porte de s'approcher d'un signe de main. » Expliquant aux deux hommes les nouvelles directives dictées par les nouveaux arrivants - à savoir, renforcer les troupes pour organiser des nouvelles battues dans les rues, à des heures données et par nombre défini mais aussi mettre à disposition les médecins de la ville aux blessés causés par l'archevêque pour mieux excuser le comportement belliqueux de ce dernier. Bien sûr il était prêt à rectifier ses ordres sur un geste ou un mot de ses vis-à-vis mais ne tarda pas à renvoyer les hommes d'arme à leur devoir, se retournant vers les trois hommes en croisant ses mains au niveau de son ventre, presque solennel. « - Si vous me permettez, cher Archevêque, je crois avoir omis de répondre à quelques interrogations de notre Grand Prêtre ; je vous rendrais la parole après. glissa-t-il ensuite presque précautionneusement, comme soucieux de ne pas froisser Aashadon : après tout, ce type avait l'air terriblement imprévisible. Il semblerait que cette 'bande' ait été aperçu jusqu'aux quartiers Ouest de Sylfiria, oh un sale endroit si vous voulez mon avis, très peu fréquentable, très peu.. ah oui, et on aurait perdus leur trace à partir de là. Si j'en crois la carte ce sieur s'est déjà occupé d'interroger la plupart des gens suspects de ce lieu, n'est-ce pas ? Oh bien sûr deux précautions valent mieux qu'une, évidemment, évidemment. Je crois qu'ils étaient quatre, si ma mémoire ne me fait pas défaut.. oui, c'est bien cela, quatre ! Inutile de me demander leur sexe, néanmoins : ils étaient malheureusement tous sous capes. Concernant cette inscription.. eh bien outre la ville entière, probablement quelques autres régions de Ciel et, pourquoi pas, de la famille terrestre à qui quelques âmes bouleversées auraient envoyés une lettre. » Armant sembla réaliser la gravité de la chose aussi soudainement que si on l'avait giflé et, beaucoup moins détendu, il se mit à grignoter nerveusement son ongle du pouce droit, jetant un coup d'œil à Alastair, attendant probablement un regard assuré de sa part pour l'inviter à continuer sans crainte. Que celui-ci le lui accorde ou qu'il se contente de le considérer avec indifférence ne l'empêcha pourtant pas de reprendre la parole en hochant vivement la tête pour mieux acquiescer. « - Oui, oui, faisons comme cela, voulez-vous ? Faisons passer le mot pour la messe de demain matin. Laissons la foi parcourir nos cœurs et purifier nos âmes. Je vais demander à faire placer un livre d'or à l'entrée dans lequel il sera obligatoire de consigner nos ressentis face à cette infamie, et nous pourrions ainsi comparer les graphies avec celle du mur. Cela vous convient-il ? » - Spoiler:
Prenant le sujet en cours de route pour remplacer Métronome au pied levé et ayant lu tout le sujet d'une traite, il est possible que j'ai pu omettre quelque chose d'important. N'hésitez pas à m'envoyer un mp pour que je rectifie cela. Merci et bon jeu !
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| | Mer 2 Oct - 11:45 | | | | Aashadon observa les personnes présentes. Décidément peut de monde était de son avis, mais il fallait se ranger du coté du Grand Prêtre c’était un homme intelligent. Sûrement un démon raté ? Avec une telle intelligence il ne pouvait être humain. Hélas tous a cette table n’avait pas autant de talent. L’archevêque fit un petit geste au jeune prêtre, celui ci ne devait pas oublié son grade liturgique. « Votre idée d’écriture. Elle est complètement inutile. Nos adversaires sont peut être stupide mais peut être pas totalement. Ils ne sont pas fou au point d’écrire de la même façon sur un cahier que sur un mur. Le reste de vos dires n’est pas totalement incohérent, et suis totalement les bons conseils du Grand Prêtre. Soyons sage, même si je préfère les méthodes dur, je crois que nous devrons être prudent sur cette affaire. » Le démon avala goulûment le vin que contenait un magnifique gobelet de cristal. Profitant de ce répit gustatif pour ordonner ses pensés. « Ils ont peur, quand l’humain à peur, il fait des bêtises, nous n’avons qu’à attendre la bêtise simplement. Lors de grand cambriolage il suffit d’attendre un mois et de voir un bijoutier nous contacté car un client arrive avec une sommes importante de pierres précieuses. Ici c’est la même chose, ils sont invisible ? Alors faisons en sorte que le peuple soit visible ! Et eux seront les seuls à être invisible. Dans le pire des cas, ils finiront par se sentir en sécurité et recommenceront un forfait, se croyant totalement caché, espérant créé un bloc rebelle dans la ville. En attrapent ses personnes nous pourrons peut être remonter assez loin en trouvant d’autre bloc rebelle en Terre ou en Ciel. » Il finit la coupe de vin. « Je suis personnellement contre l’idée d’avertir le général céleste, moins de personnes seront au courante de nos actions mieux se seras, si l’idée vous traversait l’esprit je m’opposerait totalement. D’ailleurs pourquoi ses gardes ont ils le droit d’être ici ? Quelle est donc la raison ? Je ne crois pas qu’il soit suffisamment accréditer pour approcher le Grand Prêtre d’ailleurs. » Le regard du démon devenait sombre, et il se fixait sur les gardes qui commençait à suer à grosses goûte. « D’ailleurs en parlant de ça … Pourquoi nos ennemis n’aurait pas des aides intérieurs ? Pouvoir ainsi passer au bon moment sur la bonne façade sans être prit. Je crois que cette affaire soulève quelques chose que ni le Grand Prêtre, ni moi n’avions envisager. Cela est l’incompétence intérieur, mais nous en parlerons plus tard, il faudra purger. » Décidément le démon ne perdait pas ses habitudes. Le démon se resservit un autre verre de vin.
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| | Ven 4 Oct - 15:48 | | | | L'ombrageur parla en premier à la suite du Grand Prêtre, leur rappelant ainsi sa fonction de traqueur expérimenté. Il fallait se souvenir en le regardant qu'il ne s'agissait pas que d'une arme. Restait à savoir comment il avait été averti de cette réunion. En parler à son chef, éventuellement. Comment pouvait-on faire de cet affront un secret de polichinelle ? Et comment avait-il appris l'heure et le lieu de la réunion ?
Il parla de la téléportation, évoquant un point qui pouvait sembler juste mais qui ne le satisfaisait pas totalement. Les rebelles pouvaient s'être déplacés avant d'enclencher la sphère, afin de reprendre des objets encombrants qu'ils n'avaient pu emmener avec eux lors de l'expédition ou pour avertir d'autres personnes. Il se pouvait fort qu'ils soient partis depuis, mais il fallait courir le risque. De bonnes idées, probables. Au moins il en avait convaincu un. Deux peut être à voir le visage de frère Telsar. Seuls les idiots prenaient des ennemis pour des imbéciles et il était possible que les rebelles aient décidé de continuer leur travail. A moins que ceux du Ciel décident de prendre le relai, ce qui serait pour le moins ennuyant ; si toutes les cellules terroristes de Sylfiria se réveillaient d'un seul coup les pertes seraient innombrables. Hochant la tête, il donna silencieusement son aval au milicien.
Le prêtre se décida une fois que monsieur Anodrac eût terminé à donner des ordres aux gardes avant même la fin de la réunion. Avec de telles demandes on pouvait sûrement se permettre une coupure et Alastair ne fronça même pas les sourcils. De toute façon, le temps filait vite. Surtout lorsqu'il devait être consacré à des discours. Il revint finalement, prêt à les informer. Tout son plan reposait sur la capacité des prêtres à avoir tenu un secret. La partie Ouest de Sylfiria... Un espace vaste qu'il fallait couvrir en gardant en tête que tous pouvaient être partis. Et comme la zone avait été inspectée par Aashadon...
...Qui aurait pu faire mouche...
...Peut être...
Et si les rebelles avaient été capturés par le démon, par chance ? Il ne fallait pas négliger ce détail. Ni les suivants, Armant devait parler et on pourrait rattraper les gardes. Le temps d'avertir les médecins il pourrait lui-même aller voir les prisonniers, peut-être. Quatre... au minimum. Un guide pouvait provenir de la ville, maintenant qu'il y pensait. De toute façon, il devait y avoir au moins deux personnes provenant du sol, à moins que Galaad n'ait décidé de n'envoyer qu'un agent. Et s'il s'agissait tout bêtement de garnements ivres ?
De toute façon, faire des recherches ne ferait pas de mal. Mais plus les informations étaient révélées, plus il sentait que cette quête serait compliquée.
Le Grand Prêtre contracta son bras droit soudainement à l'annonce de la donnée qui devait tout modifier. Toute la ville ? Non. Comment était-ce possible ? A ce moment là, il était normal que la milice ait décidé de se mêler des affaires du clergé ! Aile Ténébreuse risquait lui-même de venir pour détruire le mur, si on allait aussi loin. Sans les grandes chances de voir cette recherche se révéler vaine, il se serait décidé à tout faire en grande pompe, n'ayant plus à se soucier d'être discret. Mais comment pouvait-on être aussi incompétent ? N'étaient-ils pas capable de voir un message sur un mur avant toute la ville ?
Alastair sourit, le relâchant et invitant le prêtre choqué à continuer. Il se sentait soudain très las. Que ne pouvait-il être en train de faire des recherches sur la magie...
Quelques questions demeuraient sans réponse. Les experts qui pouvaient déterminer qu'une "femme faisait une écriture bouclée" n'avaient-ils pas déterminé une race, un niveau social, une taille, n'importe quel détail ? Et y avait-il des registres dans cette ville ou non ? Avec des signatures ? Ceci pouvait être utile ! Si les rebelles ne s'étaient pas prétendus illettrés au moment de signer d'une croix...
Aashadon reprit finalement la parole. Il fallait que lui se range à son avis avec les autres. Et visiblement, il s'était calmé. Son plan par contre risquait d'être inefficace : il était impossible d'attendre. Pas sans être ridiculisés. Et pour le livre qu'il dénigrait... il n'y avait aucune chance que les rebelles soient assez idiot pour revenir et pour prétendre savoir écrire. Par contre, lui aussi semblait croire qu'il y avait quelque part une trahison... ou de l'incompétence sévère ; laisser tout ceci s'ébruiter avait vraiment été idiot. Et de toute manière, il était vrai qu'il était difficile de croire que les rebelles du sol aient pu réussir ce tour de force sans aide, qu'elle soit civile, cléricale ou militaire. - L'Archevêque est peut-être tombé par chance sur l'un d'entre eux. Il me faudrait un recensement des victimes rapidement et ajourner un peu le relâchement des blessés, tout en les soignant rapidement. Pour la téléportation, rien n'indique qu'ils n'aient pas eu besoin de retourner à leurs quartiers avant de l'activer. Et pour la ville... Nous risquons d'être la risée de toute Terra si nous ne parvenons pas à trouver les coupables. Les gardes alors en poste au moment du drame seront en tout cas réaffectés autre part, là où ils auront moins à se soucier d'être vigilants. Chacun dans une ville différente. A cause de la renommée qu'a acquis l'accident, il faudra agir vite. Restons discrets mais actifs.
Le livre sera utile pour en savoir plus sur le ressenti général de la population, mais il sera vain de croire que les rebelles écriront dedans. On risque d'ailleurs de trouver de plus en plus d'analphabètes dans les jours qui vont suivre. Je demandais cependant des registres probables qu'il faut remplir de sa main pour habiter à Sylfiria ou pour la visiter. Ou si vos experts ont pu identifier la race ou la classe sociale de la personne qui a écrit. Ou encore si l'écriture est manifestement contrefaite ou faite sous l'emprise de l'alcool. Pour ce qui est des directives de l'Ombrageur, j'imagine qu'il en sait plus que nous sur la traque des rebelles. Cependant, au vu de la proportion que prend cette affaire, j'aimerais savoir comment vous avez été informés de cette situation et quand.
Les prêtres devraient peut-être se lier aux soldats pour enquêter. Quel meilleur moyen de prier Zelphos que de rechercher les brebis égarées qui ont pu se détourner de Lui au point de saccager Son temple. Et vu que tout le monde sait ce qui se passe, annonçons que nous ne prévoyons pas de meurtre mais le rappel à Sa lumière. Ils ne nous croiront sûrement pas, mais la surprise sera grande lors de cette conversion... qui sera de ce fait fort attendue.L'ombrageur devait s'expliquer. Comment cette affaire pouvait-elle prendre de telles proportions ?
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| | Sam 5 Oct - 4:20 | | | | Hogùn finit par regarder de gauche à droite et regarda leur réaction. La première réplique fut d'Armant, qui semblait apprécier la présence d'Hogùn d'une certaine façon. Une réponse assez moqueuse accompagner d'un rire amusé, comme si Anodrac venait de poser une question stupide, mais dont la curiosité ne pouvait être réprimandée. Ensuite, Armant fit geste de la main et demanda aux gardes de la place de s'avancer, il donna ces nouvelles directives et la nouvelle organisation des escadres. Hogùn, qui avait écouté, ne pue s'empêcher de montrer un sourire victorieux et agréable. Ses idées avaient été acceptées et maintenant les lieux allaient être plus sûrs. Armant continua son discours et termina avec une idée. Ensuite, enchaina Aashadon en controversant l'idée d'Armant. Hogùn n'en croyait pas ses yeux, il aurait aimé qu'il la fermât pour que l'on puisse partir sur le terrain. Un peu d'action aurait été fort bien agréable, il commença même à regretter le fait qu'il n'était pas parti avec les soldats pour organiser les patrouilles et les groupes d'intervention. Aashadon prit une gorgée et laissa aller ces idées les unes après les autres. Puis Hogùn se mit d'accord pour la première fois, il ne fallait pas avertir Victo et ainsi créer un état de panique. Du coin de l'œil, Hogùn remarqua le grand prêtre de Zelphos qui le dévisageait du regard. Avait-il des soupçons? L'Ombrageur commençait à réfléchir, il commençait à ce demander qu'est-ce qu'il allait poser comme question ou à ces prochaines directives. Mais il fut interrompu dans ses pensées, car un garde venait de lui chuchoter à l'oreille. -Monsieur Anodrac, lorsque vous serez prêt a rencontré les officiers pour organiser les troupes, nous vous attendrons à l'entrée. Nous vous mènerons aux quartiers maitres. Celui-ci acquiesça d'un signe de tête et se rapporta son attention sur le sujet. Mais cette fois-ci, Alastair était perdu dans ces pensés et il était difficile de savoir s'il était toujours attentif à la discutions. Le cœur d'Anodrac retrouva finalement le calme, mais son regard retourna sur le prête qui prit la parole. Ces mots étaient encore bien choisis et que dire de ces idées, mais il s'adressa à Hogùn. Celui-ci ne s'attendait pas à une telle demande, cela n'avait pas de sens, il avait été invoqué comme tout le monde. " Cependant, au vu de la proportion que prend cette affaire, j'aimerais savoir comment vous avez été informés de cette situation et quand. " -Euh! Je ne sais pas trop ce que vous recherchez avec cette requête, mais je dirais que j'ai été invoqué comme tout le monde. Je veux dire, j'ai reçu une lettre... il faut dire qu'elle ne s'adressait pas vraiment à moi, mais il était écrit sur la lettre: « Pour un milicien de l'ombre ». Alors le messager donna la lettre à la première personne qui rencontrait et qui faisait partie de la milice de l'ombre, je l'ai lu pas plus tard qu'hier. Tenez, je l'ai encore... la voilà. Hogùn venait de sortir la lettre en question et se mit à la lire. " Cher Milicien, Des évènements son survenu au pays du Ciel, récemment un blasphème a été commis dans l'église de Sylfiria. Nous espérons que vos compétences nous seront au plus haut point utiles. En dépit du fait que cette affaire doit être réglé le plus vite possible, nous vous demandons de bien vouloir utiliser toutes les ressources nécessaires pour vous présentez en ces lieux pour le XX du XXXX. (Hors jeu: Si j'ai mis XX c'est parce que je ne savais pas quelle date mettre.) Merci pour votre coopération! Émra Elleber -Comme vous pouvez le constater, la date est pour aujourd'hui et le livreur ma dit qu'il avait reçu cette lettre hier tôt le matin. Alors, ne voulant pas être en retard, je suis venu par la vois des airs transporter par un monteur de Wyvern. Regarder! Mais au moment où il donna la lettre, l'Ombrageur remarqua que l'écriture était la même que celle du mur. Comme s'ils avaient fait exprès d'envoyer un milicien de l'ombre en Ciel. -Mais cela n'a aucun sens! Il tendit la lettre à Alastair, celle-ci avait des triangles mauves sur chaque coin et avait le sceau de l'église estampiller dessus. -Heu... Je n'y comprends plus rien moi! Ce blasphème a été fait quand au juste? Et c'est qui cette Émra Elleber?
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| | Anodrac
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| | Mer 9 Oct - 11:09 | | | | Armant ne savait vraiment pas par où commencer exactement, il y avait trop d'indices, trop de chemins possibles et sûrement beaucoup d'erreurs à ne pas faire ! Pourquoi avait-il été chargé de retrouver le ou les coupables de ce blasphème hein ? Pourquoi lui ! Le prêtre était entouré d'individus aux caractères non complémentaires mais plutôt contradictoires. Il y avait un fanatique assoiffé de vengeance meurtrière, Zelphos, le grand prêtre à la réflexion et à l'intelligence bien supérieures à tous se trouvant ici et pour finir un mercenaire n’appréciant pas son poste de simple membre de la Milice des Ombres. Cependant malgré tout cela, une conclusion s’était peu à peu mise en place et un plan avec. Un couvre-feu avait été décidé, le choix de ne pas avertir le général Victo avait été fait et pour finir, des gardes accompagnés de prêtres étaient organisés en brigades pour patrouiller dans les rues.
Finalement, un indice important avait été apporté. Une lettre qu'avait reçu le milicien de l'ombre, lui disant de venir ici, une lettre bien étrange vu que l’écriture était la même que celle de l'inscription sur le mur du Temple. Armant s'empressa alors de répondre aux diverses interrogations de ce Anodrac.
-Oui effectivement cela n'a aucun sens ! Pourquoi l’écriture de l'inscription et de votre lettre sont identiques ? Serait-ce la même personne qui a écrit les deux ? Il réfléchit un instant puis s'exclama.
-Je m'en souviens ! Oui ! Emra Elleber vient souvent au temple, mais je ne sais pas ce qu'elle vient faire ici et donc pourquoi vient-elle. Armant sortit un petit papier de sa poche et reprit la parole.
-D’après les gardes et les témoins, le crime a eu lieu cette nuit vers une heure du matin ! Le jeune prêtre fit les cent pas puis leva le doigt comme s'il avait trouvé une idée de génie !
-La cible principale est Emra Elleber ! Il faut la trouver, la capturer et l'interroger ! Tout cela sans éveiller le moindre soupçon et donc cela deviendrait une opération plutôt secrète ! D’après ce que je me souviens, elle habite vers le quartier Ouest de Sylfiria mais je ne sais plus exactement où ! Il continua à faire des allers retours en se grattant le menton puis finit son intervention.
-Ma mémoire me dit qu'elle a les cheveux dorés, qu'elle est plutôt grande et qu'elle a une forte poitrine. - A lire:
Je suis désolé de vous avoir fait faux bond pendant un moment et remercie Miasme qui a repris le sujet pour pouvoir faire avancer la mission. Ayant tout relu d'une seule traite je suis désolé si j'ai oublié des choses, merci de m'en informer par mp !
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| | Mer 9 Oct - 23:21 | | | | Aashadon avait prit un regard différent. Ce n’était plus le démens qui s’amusait. Le fou, le démons, l’archevêque, le stratège, Le Féral était là. Un regard noir passait dans les yeux de l’archevêque alors que le jeune prêtre tournait en rond. Débitant un flot de parole qui irritais encore plus le démon. Une fois que tous eurent finis, Aashadon fit exploser entre ses mains le précieux verre. Les muscle du visage roulait sous la peau de l’homme d’église. Quand un démon s’énerve il prend souvent sa forme démoniaque. Mais après plusieurs siècles d’existence Aashadon avait appris à se contenir. Mais quelques os craquèrent sous la chair du démoniaque homme de foix. Quelques étincelles parcourait ses mains. « Comment avez vous fait pour ne pas vous rendre compte de tout cela avant, monsieur l’incapable milicien ? COMMENT AVEZ VOUS FAIT ?! » Le démon prit son inspiration. Il fallait ne pas céder a la colère brute. « De plus pourquoi être venus sans savoir qui c’était ? Cet endroit peut très bien être un piège. » L’archevêque envoyas son regard sur les gardes encore présent dans la salle. La rumeur disait que d’un regard ce religieux vous enflammait, c’était vrais. Puis les yeux menaçant et mortel d’Aashadon passèrent sur le jeune prêtre. « Pourquoi donc ce précipité sur cette jeune femme ? Vous croyez vraiment qu’elle aurait signé ?! Pauvre fou ! D’ailleurs qu’est ce qui nous dit qu’on ne veut pas qu’on la tue. Elle vas être interroger avec soin comme une personne de qualité, elle aura sûrement surpris les malfaiteurs. De plus votre empressement à vouloir vous jeter sur la dite présumer suspecte est très étrange, jeune homme. Vous irez vous confesser. » La menace flambante oculaire de l’archevêque n’avait pas diminué. De plus les étincelles se répandaient maintenant sur son visage. L’énervement du démon était assurément visible. Alors qu’il prenait un nouveau verre, Aashadon eu une dernière parole pour clôturer son monologue. « Ils sont désormais à l’intérieur, c’est une certitude. » Le vin avait un goût amer, celui de la haine.
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| | Lun 14 Oct - 19:32 | | | | Quelque chose se passait sous le nez du Grand Prêtre, qui en était fâché. Cette lettre... La persistance qu'avaient les gardes et Telsar à ignorer ses demandes de registre ou d'analyse plus poussée de l'écriture...
Cette lettre contenait des fautes d'orthographe. Cela était-il un indice ? L'écriture du mur était-elle contrefaite ? Se faisait-on passer pour cette dame qu'on voulait pour cible des attentions de l'Empire ? Hogùn était-il un espion distrait qui tentait de faire passer une erreur cruciale pour quelque chose d'imprévu et d'inconnu ? Les risques liés à son emploi venaient de grimper de plusieurs crans. L'utiliser alors qu'il pouvait être un espion, même malhabile, était risqué, et vu la conjoncture des évènements, Alastair n'était pas prêt à échanger les connaissances d'Anodrac contre l'assurance de ne pas être entouré de traîtres.
Cette Emra Elleber pouvait connaître la disposition du temple, habitait dans le quartier Ouest et était une femme. Son état social n'était pas précisé, et Armant aurait pu remarquer une domestique analphabète mais très pieuse. Surtout vu son physique. Même prêtre, il restait un homme comme un autre. Aashadon fit éclater son verre, Alastair résistait à la tentation de se triturer le front en maugréant contre l'incapacité de ses subordonnés.
S'arracher les cheveux était aussi une possibilité. Une heure du matin... Bien après le couvre-feu.
Aashadon se chargerait de se déchaîner sur Armant et Anodrac. Il fallait le laisser faire, à ce stade il ne pouvait plus rien dire. Et cela le calmerait peut être indirectement.
Un message en faveur des rebelles, le quartier ouest... quelqu'un qui savait écrire. Ou dessiner ? Et si la personne qui avait fait ça avait respecté scrupuleusement le tracé de mots qu'elle ne comprenait pas ? Elle pouvait en comprendre le sens transmis et la teneur véritable, mais l'explication de la ressemblance entre les lettres pouvait être alors trouvée dans le ré-agencement de mots trouvés dans une missive envoyée par cette madame Elleber. Elle pouvait ne pas s'être déplacé en personne, et cette lettre était une pièce à conviction vitale. Dans le pire des cas, il jetterait Anodrac et cette Emra en pâté à Anodrac avant de leur inculquer profondément les bases de l'Église. Ils feraient des suspects idéals, vu leur position.
Alastair reprit la lettre. Ils ne perdraient pas la face même si le véritable coupable courrait toujours. Le milicien lui avait donné une merveilleuse idée.
Les faits avant tout, cependant. Mais il ne devait pas lâcher ces deux personnes. La perte d'un mercenaire au profit d'un prêtre ne le chagrinerait pas du tout, même si ce projet avait deux défauts essentiels : Primo, prouver la présence de traîtres à l'Empire dans la présence d'un milicien de l'ombre. Secundo, celui de ne pas présenter tous les avantages que porteraient la capture d'un véritable rebelle, de Terre si possible. Démanteler un réseau ennemi, démotiver l'adversaire... Et puis la justice, aussi. Concept devenu abstrait avec le temps, mais qui avait résonné avec force aux oreilles du mage d'il y a quelques années.
Aashadon était en tout cas plus mesuré et plus sensé qu'il ne l'eut cru au début. Étrange, mais réjouissant.
Parlant bas pour éviter d'avertir les gardes, il fit part d'une partie de son plan aux autres. - Dans le pire des cas, nous ne passerons pas pour des incapables. Je préfère éviter de dénoncer un coupable qui n'est pas un rebelle, pour des raisons que vous devinerez aisément, mais la justice devra passer après la réputation de l'Église de Zelphos si besoin. Nous pourrons toujours alors opérer dans l'Ombre et convertir les autres à notre point de vue à la suite d'un autre accident.
Avant de nous mettre en route, il nous faudrait des informations, comme le registre de la ville. Ce que vous savez, non pas par votre mémoire mais pas les rapports administratifs sur cette femme. Une analyse plus poussée qui tienne part de cette lettre, que je devrais impérativement récupérer plus tard. Il se peut que cette femme ne sache pas écrire, en fait. Ou encore qu'il s'agisse d'un nom d'emprunt ou de code. De toute façon, nous perdrons moins de temps en vérifiant dans les registres de la ville qu'en arpentant au hasard dans le quartier de la capitale du Ciel.
Il cachait beaucoup de choses. Les risques d'échecs totaux venaient d'être balayés par l'erreur d'un espion ou la distraction d'un milicien trop volontaire. D'ailleurs, était-il si peu connu en tant que milicien de l'Ombre, pour s'être fait remettre la lettre comme ça ? Les tempérer. Et puis, au moins tout n'était pas perdu. Le calme avait pris possession d'Alastair. Il retombait finalement sur ses pattes.
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| | Mer 16 Oct - 3:05 | | | | Armant semblait être plus réceptif, ces paroles étaient tout aussi perdues que celle d'Hogùn. Il cherchait à comprendre, mais il était dur de savoir où chercher avec le peu d'information et d'indice. Puis, il commença à faire les cent pas, Hogùn commençait à douter d'Armant et son contrôle de soi. Puis Armant ramena le nom d'Emra Elleber, qu'il fallait la trouver et l'interroger. Mais son nom n'avait pas de sens, comme s'il y avait un jeu de mots avec et que le jeu de mots était si simple que l'on ne voyait pas puisque l'on pensait trop loin.
Mais Aashadon fit sortir Hogùn de ses pensées avec ces insultes à dormir debout, il aurait bien voulu répondre, mais il n'en valait pas la peine. Il préféra ignorer la stupide frustration qui lui sortait des narines et des oreilles. Mais, certaines de ces questions nécessitaient des réponses.
-Ben oui un piège... dans une église de Zelphos. Vous et votre logique... sérieux arrêter de creuser votre tombe.
Puis Aashadon continua comme si de rien n'était avec comme sujet cette femme, encore une fois on se focalisait trop sur elle. Puis un silence, un silence qu'Hogùn utilisa pour prendre le temps de regarder la lettre et surtout le nom de la femme. Il demanda ensuite à Armant.
-Dite moi, Armant! Depuis combien de temps cette "Emra Elleber" travaille ici? Si oui, depuis combien de temps?
Mais ce qui tracassait plus Hogùn était le fait qu’Alastair dévorait de plus en plus l'Ombrageur des yeux, il essayait de lire en lui comme un livre ouvert. Anodrac commençait à prendre ça personnel, mais il préféra l'ignorer et ce n'était pas le moment pour commencer un autre sujet. Puis Alastair saisit la lettre, on pouvait presque lire un visage de mécontentement. Il se mit à réfléchir sur des plans d'action puisqu'il avait à présent de nouveaux indices. Il ramena son idée du registre de la ville, il voulait à tout prix mettre la main dessus et ainsi focaliser un indice à la fois. Mais Hogùn trouvait que c'était une perte de temps, il préférait réfléchir sur la raison de sa venue.
" Bon! J'ai reçu une lettre, mais elle s'adressait à n'importe quels miliciens de l'ombre. Qu'est-ce que nous avons tous en communs? Nous travaillons avec tout le monde et nous avons quelques laissés passés spéciaux. Nous traquons les rebelles pour les tuer ou les torturer. Mais le sujet de la lettre était sur le fait que je devais me présenter à Sylfiria le plutôt possible et le seul moyen était par la voie des airs. Le transport le plus rapide par voie aérienne est par un chevalier Wyvern. Mais une minute, nous sommes tous réunis à une seule et même place! Les gardes ne sont pas au courant de nos recherches et ils ne sont pas du genre à réfléchir. S'ils voient une personne avec des papiers en règle, ils sont obligés de la laisser passer. Aurait-elle organisé sa fuite en me faisant venir en Wyvern et utiliser ce Wyvern comme moyen de sortie? Mais elle devra montrer une passe unique qui doit être signée... mais si cela fait longtemps qu'elle travaille ici, si elle travaille ici. Alors elle aurait pu facilement avoir cette passe sans problème. " Pensa-t-il
D'un mouvement rapide, il tourna la tête vers Armant avec des yeux stupéfaits de ce qu'il avait imaginé, même si c'était qu'une hypothèse, la logique était là.
-Armant, est-ce que vous avez reçu une demande de transport pour un groupe de personne par voie aérienne récemment? Une demande sur papier nécessitant votre signature par hasard?
Anodrac attendait avec impatience les réponses D'Armant, il allait agir en conséquence et le plus rapidement possible. Le pire scénario possible était le fait que le groupe de rebelle est déjà pris leurs envoles vers la terre. Mais encore là ce n'était qu'une hypothèse.
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| | Anodrac
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| | Mer 23 Oct - 19:10 | | | | Aashadon était un garçon fougueux : ça, le trio l’accompagnant l’avait déjà remarqué et, si cela mettait Armant mal à l’aise, il préférait en conséquence ne pas lui adresser la parole. Pas par ignorance ou mépris, non ;simplement par peur de devoir subir le courroux du démon si jamais ce dernier se prenait l’envie de se déverser sur lui. Alastair semblait à l’heure actuelle le seul capable de lui tenir tête, ou tout du moins de lui répondre sans représailles aussi le jeune prêtre lui en laissait la priorité. Ce dernier ne tarda d’ailleurs pas à reprendre la parole, posément, savamment, et Armant ne put s’empêcher de l’admirer quelques secondes avant d’hocher vivement la tête à ses propos. Outre le respect qu’il lui portait instinctivement quant à son titre il semblait l’accueillir en son estime comme une pierre précieuse qu’il chérirait probablement jusqu’à la fin. Ce n’était rien d’objectif, cependant, et laisser une âme encore influençable se faire mener par le bout du nez par une personne puissante n’était probablement pas une bonne idée à l’heure actuelle quand l’âme en question devait superviser une opération de cette envergure. « - Le registre, oui, évidemment ; pardon ça m’est stupidement sorti de la tête. glissa Armant durant le discours du grand prêtre, s’éloignant de quelques pas pour demander à un garde de leur faire parvenir une copie du registre le plus vite possible ; il revint quelques secondes plus tard tandis qu’Alastair terminait de donner son avis. Excellente stratégie, Monseigneur. rajouta-t-il pour conclure ces théories, soucieux d’aller dans le sens de la personne qu’il pensait la plus sensée du quatuor. »
Anodrac lança une pique envers Aashadon qu’il préféra ne pas relever, adressant d’ailleurs un sourire maladroit mais néanmoins affable à ce dernier pour qu’il ne s’en offusque pas, avant d’écouter attentivement l’ombrageux, ou peu importe ce qu’il avait dit être. Quelque chose dont la sonorité se rapprochait, quoiqu’il en soit. « - Emra ? Non, elle ne travaille pas ici.. commença timidement Armant, se demandant si ce garçon avait correctement écouté ses précédents propos mais décidant de ne pas lui en porter cure. Il lui arrive simplement de venir prier ici, honorer Zelphos, faire brûler quelques cierges.. enfin, je ne l’ai jamais observé personnellement, je ne pourrais vous donner une liste exhaustive de ses faits et gestes au sein de notre église. répondit-il en haussant légèrement les épaules, marquant néanmoins un temps à a question suivante. » Pour qui le prenait-il, un milicien ? Le maire ? Le Général Céleste ? Cette interrogation était absurde et il échangea un regard avec Alastair, loin de s’offusquer mais pris au dépourvu. Outre le fait d’avoir reçu une lettre de la personne présumée coupable de la dégradation, d’avoir rejoint la réunion sans réellement en être invité (certes il prétendait faire partie de la milice de l’Ombre, mais Armant n’avait pas pensé à envoyer quelqu’un vérifier cela – pour le moment) et de poser des questions absurdes, Anodrac lui semblait naturellement louche. Décidant de garder un œil sur lui et d’aviser ensuite, il arqua ses lèvres en un sourire aimable. « - Je ne suis qu’un jeune prêtre chargé de répandre la foi et d’aider les pêcheurs à se repentir, mon ami. Je ne suis pas habilité à signer quoi que ce soit en rapport avec les affaires de transport de cette ville. expliqua-t-il posément en triturant néanmoins sa chevalière, trahissant une petite nervosité qu’il chassa bien vite en voyant une servante pénétrer dans l’église, les bras chargés du registre. Ah, merci, mon enfant. Vous pouvez disposer. la remercia Armant en déposant le lourd ouvrage sur la table entre eux, évitant de renverser leurs verres encore posés devant eux. »
Hésitant une seconde, le jeune prêtre l’ouvrit néanmoins en le tournant de manière à ce qu’il fasse face à Alastair, l’invitant à prendre connaissance de son contenu puisqu’il était visiblement celui qui menait la danse et par-là même le plus habilité à vérifier leurs soupçons. Ils arrivèrent bien vite aux initiales du nom de la présumée coupable, mais.. rien. Aucune Emra Elleber. Un instant de flottement prit l’assemblée avant qu’Armant n’hausse les épaules, presque légèrement. « - Peut-être est-ce un anagramme.. ? tenta-t-il maladroitement, écrasé par le lourd silence. Quoiqu’il en soit, je me rappelle de son visage. En attendant que les experts arrivent pour comparer les écritures et nous donner leurs conclusions, nous avons toujours une chance de l’apercevoir durant le discours de demain matin si cela n’aboutit à rien. On me dit qu’ils arriveront plus tard dans l’après-midi, d’ici là.. vous pouvez toujours aller faire un tour du côté des quartiers Ouest, vous détendre, peu importe. Oh, et Anodrac ? Vous devriez rester auprès d’Aashadon, si cela ne vous pose point soucis. »
Lorsque les hommes de foi et l’ombrageur revinrent plus tard dans la journée, Armant semblait extatique et leur sauta dessus sans attendre qu’ils se mettent à leur aise, se permettant même de poser sa main sur l’épaule du démon qui était en tête en signe de joie. « - C’est une elfe ! Ils sont peu à résider officiellement à Sylfiria, il sera aisé de les traquer dans le registre et de comparer leurs signature, leur style d’écriture, et.. oh, venez vite, je n’en pouvais plus de vous attendre ! expliqua Armant en une litanie rapide et presque essoufflée, retournant auprès de la table sur laquelle trônait encore le livre grand ouvert à la page des elfes. »
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| | Jeu 24 Oct - 10:43 | | | | Aashadon c’était promis une chose. Si le milicien n’était pas un traître et qu’il survivait de cette sombre affaire, il faudrait trouvé un motif suffisant pour le faire égorger en place publique pour insulte envers une haute autorité religieuse. Mais en attendant le démon avait du se coltiner ce jeune incapable pendant toute une après midi. Certes il avait bien compris que c’était pour gardé un œil sur lui, mais c’était quand même très énervant. Mais alors qu’on rentrais de nouveau au « QG » prévus pour déceler cette affaire, le petit prêtre commença à sautiller partout comme un diablotin. Il avait en effet trouvé quelques choses d’intéressant. Décidément ce garçon n’était peut être pas un traître. Aashadon regardas le livre d’un coup d’œil, c’était l’assemblage typique de livre de petit fonctionnaire humain. Le démon se retournas vers l’ombrageur avec qui il avait perdus une après-midi. « Avant que je regarde attentivement le registre, est ce qu’il y a quelque chose d’autre que nous devrions voir ou savoir ? Quelque chose que vous semblez savoir ou qui vous a été remis ? » L’archevêque adorait prendre son air inquisiteur. Poser des questions dans une situation pressante et stressante. Se montrer ferme. C’était quelque chose qu’on apprenait à force de petits interrogatoires. Puis une petite idée surgis. Les yeux du démon se firent rougeoyant quelques instant. L'archevêque se tournait vers se jeune clerc. « La plus part des personnes qui croient en Zelphos viennent prier, c’est un fait. Mais les humains ont leur petites habitudes, leur gestes qu’ils refont chaque semaine comme sur un schéma qui est dessiné dans leur crane. Et cela vas du plus riche au plus pauvre habitant de ce monde. Notre elfe venait donc sûrement a des horaires habituels, les mêmes jours de la semaine, n’est ce pas ? Donc est ce que depuis quelques temps cette personne viens comme d’habitude ou est ce que son train-train à été chamboulé ? » C’était quelques choses de simple mais d’important, si elle était vraiment mêler a cette affaire, et dans ce cas là elle voulait qu’on vienne à elle, elle aurait eu son rythme de vie légèrement voir extrêmement modifié. Si elle n’était pas lié, elle devait pouvoir dormir sur ses deux oreilles et n’était que victime indirecte des agresseurs. Puis Aashadon se tourna enfin vers le Grand Prêtre avec un mouvement de tête respectueux. « Quelque chose d’inhabituel depuis quelques temps dans les habitudes du clergés ? » Puis ses questions posés l’archevêque pouvais enfin enlever cette fourrure brune pour prendre ses aises sur l’un des luxueux fauteuils de la pièce.
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| | Jeu 24 Oct - 19:03 | | | | Il ne se doutait de rien. Et était en un sens inexpérimenté : les pièges pouvaient se trouver partout, il l'avait bien appris depuis sa nomination en tant que Grand Prêtre. Anodrac semblait de moins en moins utile, surtout depuis la mention de cette lettre. De plus, il se répétait dans ses questions. Et manquait de logique, croyant le prêtre tout-puissant. Il pouvait s'agir d'une fatigue mentale due au stress ou d'une tentative de paraître insignifiant : en faisant de mauvaises suggestions, il faisait croître les chances pour qu'on le prenne pour un idiot et non pas pour un espion. Et celles pour qu'on l'oublie, d'ailleurs. Si le milicien n'était d'aucune utilité, il était dangereux pour le groupe. Le relâcher dans la nature serait cependant bien idiot, et le Grand Prêtre ne voulait pas de problème avec la Milice des Ombres s'il l'enfermait sans raison apparente.
Et le tuer était hors de question, naturellement.
Armant répondait bien, de toute façon. Et son registre était enfin arrivé. Ils allaient savoir qui était cette dame à l'écriture si particulière !
Pas d'Emra. Pas d'Elleber. Une anagramme... Il y a belle dans Elleber, donc il reste er... Rebelle ? Mais il s'agit du nom lu à l'envers... Anodrac tenait-il vraiment à aller derrière les barreaux ? Arme Rebelle était sa correspondante. A présent ils avaient une lettre anonyme et la preuve que la personne qui était si suspecte était en lien avec eux. Il était presque impossible qu'il s'en sorte, car même avec des coupables trouvés les doutes étaient à présent trop importants. Mais pour préserver l'honneur de l'Empire, il ne le jetterait pas aux cachots sans que cela ne fut nécessaire.
L'autre problème résidant dans le fait qu'il n'était pas une femme et ne pouvait donc avoir agi seul. Il fallait donc coincer "Arme Rebelle". Les plans ne changeaient pas pour l'instant, et si cette personne s'était faite connaître sous ce nom, ils pouvaient toujours l'utiliser pour enquêter sur elle. A moins qu'il ne s'agisse justement d'un code indiquant que ceux qui la recherchent sont des ennemis ou extérieurs au groupe... Non, un tel code n'aurait pu être partagé avec tout le monde. Mais vouloir cacher son nom derrière une identité aussi simple à percer était idiot. Si elle avait choisi un autre nom comme Alice Croyance ou n'importe quel autre pseudonyme, elle serait passée inaperçue.
Il avait un ascendant visible sur le jeune prêtre et pourrait s'en servir en temps voulu, en tout cas. Il fallait s'assurer sa confiance. Et comme Aashadon veillerait sur le milicien, il pouvait certainement lui parler seul à seul sans crainte. Le démon n'oserait tuer le traître potentiel mais le garderait à l'œil. Une fois tout le monde parti, alors qu'il s'était attardé auprès du registre, il s'approcha d'Armant et lui glissa à l'oreille ses observations. - A l'envers, ce nom donne Arme Rebelle. Je ne sais pas ce que mijote ce milicien, mais il faudra s'en méfier. Vous avez bien fait de laisser Aashadon le surveiller.Ensuite, il sortit et alla se changer pour porter des vêtements plus pratiques et plus discrets que sa robe de Grand Prêtre, avant d'aller se mêler aux foules pour en savoir plus sur les rumeurs. Trop de personne étaient au courant de cet accident. Certaines avaient peur, d'autres non. Le Quartier Ouest était un lieu assez grand, et sans informations sur l'identité de la personne qu'il fallait rechercher, Alastair tourna en rond un bon moment, faisant attention aux jeunes femmes blondes aux poumons volumineux, sans grand succès. Cette description était trop générique.
Il mangea dans une auberge de Ciel, laissant tomber quelques gouttes d'une "sauce" destinée à révéler la présence de poison dans son repas avant de le manger, prenant la position d'un vieillard.
Et puis il rentra alors que l'après-midi venait. Le prêtre était fou de joie et avait enfin une réponse ! Une elfe. Voilà qui facilitait grandement les recherches... Enfin ils progressaient.
Écoutant Aashadon d'une oreille, le Grand Prêtre fit travailler sa mémoire. Il n'avait pas vu beaucoup d'elfes, en effet... Mais quelques unes ici et là suffisaient. Toutes n'étaient pas blondes. Il se pouvait qu'il ait croisé sans faire attention la coupable. En tout cas, tout collait : une elfe pouvait être liée à la rébellion et son inculpation n'embêterait pas les habitants de Ciel, elle les réjouirait peut-être même. Avec le nom qu'il venait de trouver, nul doute qu'elle était une des leurs, d'autant plus qu'il était d'emprunt. Elle avait peut-être des habitudes, oui, mais veillerait à ne rien changer d'elles. Et le temple devait-être fermé au plus grand nombre pour l'instant, alors elles se modifieraient quoi qu'il arrive. - Je suis bien davantage rattaché à Terre et Frère Telsar serait plus en mesure que moi de vous fournir des informations. Je sais seulement grâce aux rapports que j'ai eu que le clergé a changé de fournisseurs récemment pour ses productions de chandelles, que de nouveaux choristes ont été choisis. De plus, nos cloches ont je crois cassé il y a une semaine. Le clergé en lui-même s'y est habitué. Je crois que les cierges précédents causaient des nausées à certains de nos fidèles. Il se pouvait qu'il y ait un lien entre ces évènements anodins et le graffiti, mais le Grand Prêtre n'y croyait guère. Ils avaient une piste solide, autant s'y tenir.- Cette Rebelle est donc une elfe blonde à forte poitrine vivant dans le quartier Ouest et connue sous un faux nom. J'imagine qu'elle pourrait bien revenir sur les lieux du crime. S'il n'y a aucun témoin, autant retenir celles qui répondront à ce signalement assez précis. En si peu de temps nos experts n'ont sûrement pas pu trouver qui avait exactement la même écriture sous un autre nom, mais avec le peu d'elfe qu'il y a ce sera vite fait. D'ici la fin de la soirée, toute erreur sera reconnue.
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| | Ven 25 Oct - 16:23 | | | | Hogùn n'eut pas les réactions et les réponses espérées, même qu'il voyait dans le visage de tout qu'ils étaient tous en train de regarder l'Ombrageur d'un œil suspicieux. Premièrement, Armant qui, après avoir répondu à la question, avait légèrement levé les épaules, mais ses yeux trahissaient ces arrières pensés et on pouvait lire de l'agacement. Finalement arrivèrent ces fameux registres, le jeune prêtre finit par l'ouvrir et n'y trouva rien. Il finit par apporter un sujet "anagramme", Anodrac se mit à réfléchir et commença à changer les lettres et les mots de place. Mais rien jusqu'à ce qu'il se mit à lire le nom à l'envers.
« Armé Rebelle », il n'y avait aucun doute! C'était bel et bien un faux nom qui avait été utilisé pour faire venir le milicien ici. Mais pour quelle raison? Finalement, ses pensées furent interrompues par Armant qui venait de briser un lourd silence. Il voulait me voir auprès de l'Archevêque. Pourquoi? Avait-il besoin de protection? Hogùn afficha un sourire et accepta d'un signe de tête sans rouspéter. L'Ombrageur savait qu'il devait garder la tête basse, car maintenant ils avaient tous des soupçons sur lui. Il allait même profiter de ce moment pour réfléchir davantage. Quelques secondes après, Aashadon posa une question qui s'adressait à Anodrac.
-Non, c'était la seule et unique chose que je possédais sur moi. Mise à part, mes vêtements! Dit-il sur un ton plus ou moins baveux.
Tout d'un coup, Alastair s'avançait vers Armant et lui chuchota à l'oreille quelques mots, mais le mot « milicien » avait été entendu par l'Ombrageur. Hogùn savait à présent que le sujet de cette conversation était lui-même. Il sentait la colère monter en lui et il n'aimait pas trop qu'on lui cache des choses. Puis celui-ci sortit par les portes et disparues.
C'était le temps de la pause, Hogùn voulait sortir prendre l'air et aller à la rencontre des officiers des lieux, mais il était coincé avec le démon. Il décida donc de s'élonger un peu et d'aller s'assoir sur un banc pour réfléchir.
" Sacrement d'câlice d'esti d'tabarnak. Finit d'jouer aux respectueux pi aux gentils. Là y'a qu'eck chose qui s'passe icitte et pou'quoi tout'l'monde me r'garde comme si j'tais un osti d'intrus. La y'a Alastair, A LA STAR! Ahahah, a la star! Ouf, ça fait du bien de rire un peu. Bon! Qu'est-ce qu'on a? Y'a le registre qui ne sert câlicement à rien. Réfléchie! Réfléchie! Réfléchie! Ark, tabarnak! Pas capable. J'ai déjà pensé à tous ça il y a déjà quelques minutes. Fait chier! "
(traduction)
(" Bordel de merde! J'ai fini de jouer aux respectueux et aux gentils. Là, il y a quelque chose qui se passe ici et pourquoi tout le monde me regarde comme si j'étais un intrus. Là, il y a Alastair, A LA STAR! Ahahah a la star! Ouf, ça fait du bien de rire un peu. Bon! Qu'est-ce que l'on a? Il y a le registre qui ne serre vraiment à rien. Réfléchie! Réfléchie! Réfléchie! Ah, maudit! Pas capable. J'ai déjà pensé à tout ça il y a déjà quelques minutes. Fais chier! ")
Puis quelques heures plus tard, Armant était revenu avec une bonne nouvelle, on venait de découvrir que c'était une elfe et quelques détails supplémentaires.
Puis Aashadon continua avec un autre sujet et commença à expliquer sa " logique. " Mais Hogùn ignora un peu le sujet, puisqu'il trouva l'hypothèse très couillonne. Cette personne savait très bien que c'est la mort qui l'attendait si elle revenait et qu'on l'attrapait. Elle était surement en train de préparer un plan d'évasion ou une diversion, peut-être que le graffiti était la diversion. Anodrac commençait à trouver ça ennuyant de perdre son temps dans cette foutue église. Il voulait sortir à présent, mais il était coincé avec Asashadon " le démon sans logique ".
Alastair prit par la suite la parole, mais ce fut que du baratin pour Hogùn. Celui-ci avait tous les preuves et indices dont il avait besoin pour partir à la recherche de cette elfe. Une elfe aux cheveux dorés, forte poitrine, vivait dans le quartier Ouest et peut-être un style d'écriture.
Hogùn décida de prendre l'initiative d'agir, il était fatigué de perdre son temps dans cette église accompagnée de trois grands-pères incapables d'agir et d'aller sur le terrain. Il savait aussi qu'ils préparaient surement quelques choses pour lui et il n'allait pas rester plus longtemps pour le découvrir. Il se leva et se dirigea vers les portes, pendant ce temps les trois vieux de la vieille le fixaient d'un regard à n'y rien comprendre. Hogùn ouvrit la porte et se tourna pour dire:
-J't'écœurer de perdre mon temps icitte, j'pars de mon bord qu'ça vous plaise ou non. J'ai tout ce qu'il me faut pour la trouver! Sur ce j'vous la rapporte dans plus ou moins deux heures. Pa'ce que rester icitte, ça n'avancera pas les choses! Chao!
(traduction)
(Je suis écœuré de perdre mon temps ici, je pars de mon côté que cela vous plaise ou non. J'ai tout ce qu'il me faut pour la trouver. Sur ce je vous la rapporte dans plus ou moins deux heures. Parce que resté ici, ça n'avancera pas les choses! Salut!)
Hogùn referma rapidement la porte et leva la main pour appeler son loup qui sortit des ombres. L'Ombrageur enfourcha la selle sur sa sombre créature et celui-ci partit aussi vite qu'il était sorti de l'église. Les gens libéraient le passage sans perdre un instant, mais Hogùn s'arrêta devant un garde pour lui demander la direction du Cartier Ouest! Après les directives, Anodrac reprit la route en direction du lieu.
Le soleil commençait sa descente, la nuit allait bientôt arriver. Les ombres se faisaient de plus en plus et étaient de plus en plus sombres. Bientôt, l'Ombrageur allait pouvoir se déplacer d'ombre en ombre tout en restant le plus silencieux possible. Il finit par s'arrêter et descendit de son loup, celui-ci alla se cacher dans les ombres pour disparaitre. Hogùn continua son chemin à pied, il plongea sa main dans les ombres et en ressortit une capuche. Après l'avoir équipé, il était difficile de cerner les détails sur son visage. Anodrac entra dans les secteurs ouest et se mit à chercher de gauche à droite sa cible, la plupart des boutiques commençaient à fermer. Les gens commencèrent à prendre la route pour rentrer chez eux, Hogùn restait aux aguets pour repérer la femme elfe qui remplissait les conditions physiques.
Mais tout d'un coup, ses yeux restèrent braquer sur une elfe aux cheveux dorés et elle était escortée par deux autres costaux, ils étaient assez bien équipés. L'Ombrageur prit un pas hâtif et se cacha dans l'ombre la plus proche. Son corps avait disparu de la surface et il était caché dans l'ombre, il avançait d'ombre en ombre suivante ses premiers suspects. Il finit par arriver devant une maison à deux étages et elle était assez identique aux autres maisons du coin. Anodrac s'approcha sur le côté et se mit à l'écoute près d'une fenêtre.
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| | Anodrac
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| | Ven 25 Oct - 23:06 | | | | « - Je ne me souviens pas.. non, je ne pense pas. Je n’ai jamais réellement fait attention à ses habitudes à elle en particulier malgré son.. hm, joli corsage. avoua Armant suite à la question d’Aashadon, se grattant le menton en semblant intensément réfléchir. Concernant les habitants du clergé, non, rien de côté-là. Je pense vraiment que le coupable vient de l’extérieur. rajouta-t-il en hochant vigoureusement la tête, décidé à défendre son église aussi bien qu’à laver la réputation de l’Empire, ne rajoutant rien quant aux récents changements ou aux habitudes : Alastair avait tout dit. » Le jeune prêtre hocha ensuite la tête aux paroles de ce dernier, appuyant ses soupçons avec bonne humeur : d’ici la fin de la soirée, au pire, tout serait rentré dans l’ordre et le message serait passé à quiconque osait se payer la poire de l’église. Ce fut à ce moment-là qu’Anodrac décida de partir soudainement et, étonné, Armant échangea un regard avec les autres protagonistes. Immédiatement, il demanda à un garde de le poursuivre, suspicieux au possible. Si Aashadon et Alastair se décident à y aller aussi, il suivrait très vraisemblablement le mouvement ; le cas échéant, il reste à leurs côtés pour continuer à discuter de la situation en attendant de nouveaux éléments. Quant au garde parti à la poursuite d’Anodrac, il se fit bien vite semer par ce dernier chevauchant un loup d’ombre bien plus rapide que lui mais il fit rapidement passer le mot dans les rangs : l’ombrageur était devenu un suspect de premier ordre et il ne fallait surtout pas le laisser s’échapper. Pourtant, celui-ci était probablement le seul qui allait faire avancer l’enquête de façon drastique ; une chance insolente semblait lui sourire tandis que, dissimulé dans les ombres et tendant une oreille indiscrète près d’une fenêtre malencontreusement laissée entrouverte, il entendit quelques bribes de conversations. ‘Se réunir dans l’église, ces idiots’ fut les premiers mots qu’il put capter avant d’entendre des éclats de rire : ils semblaient être quatre ou cinq, la jeune femme et les deux hommes y compris. Quelques autres morceaux d’une conversation qui ne le regardait pas purent parvenir à ses oreilles : ‘le message est passé’, ‘il ne faut pas nous […] lauriers’, ‘Alastair Zelphos […] en personne !’ Là, quelqu’un sembla se rendre compte que la fenêtre avait été laissé ouverte et vint la fermer. La discrétion d’Anodrac l’empêcha de se faire repérer, mais il en savait aussi : il devait désormais agir prestement. Du côté de l’église, Armant étant resté avec Alastair, un messager vint leur donner deux informations capitales : l’écriture du mur correspondait avec celle d’une certaine Gabrielle Fenrir dont l’adresse se trouvait en effet au milieu du quartier Ouest. De plus, la demande d’identité d’Anodrac qu’Armant avait passé un peu plus tôt était arrivée : c’était effectivement un membre de la milice de l’Ombre, aussi surprenant cela puisse paraître. Il était donc très probablement innocent. Ils pouvaient alors le rejoindre sans crainte de représailles ou de guet-apens si ce dernier avait eu la chance de tomber sur leur cible : quoiqu’il en soit, ils devaient maintenant se diriger vers l’adresse obtenue pour enfin boucler cette satanée affaire. - Spoiler:
Aashadon, tu as le droit de partir à la recherche d’Anodrac si tu le désires et que ça correspond à ton personnage. Si tu le retrouves, nos personnages arriveront peu après, donc vous n’allez pas avoir l’occasion de vous entretuer bien longtemps. Sinon, ayant demandé à Alastair ce qu’il ferait dans pareille situation, ton personnage peut rester avec eux deux, à toi de voir.
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| | Dim 27 Oct - 0:27 | | | | [Suite à l'autorisation de Miasme, je continue avant Aashadon.] Mais ? Cherchait-il à accumuler le plus de point visant à prouver qu'il était coupable ?! Il fuyait le bougre, abandonnant tout semblant de crédibilité. Alastair n'aurait jamais espéré une telle aubaine pour l'inculper. Armant s'était montré prompt à lancer les gardes à sa poursuite, ce qui était une excellente chose. Sous son apparence actuelle, donner des ordres se révèlerait compliqué. Lui resta. Cet ombrageur n'aurait pu lui échapper lorsqu'il était fringant et pouvait se permettre de gaspiller sa magie, mais il ne pouvait à présent se permettre de tels actes. Et rien dans les changements du clergé ne justifiait les anomalies, comme il l'avait pensé.
Bon, qu'il courre et soit présumé coupable, cela rendrait les auteurs initiaux du graffiti bien plus confiants. Aashadon pouvait éventuellement le poursuivre, mais il le tuerait. D'un signe de tête peu incliné en direction de la sortie, le Grand Prêtre indiqua à son archevêque qu'il avait le champ libre pour cette fois-ci. Dans les deux cas sa présence serait appréciée.
Aussi, le mage se contenta de regarder la page des elfes comme si de rien n'était, n'ayant qu'un air agacé sur le visage, intrigué par les personnes qui auraient pu faire le coup en regardant les adresses. Peu après, un messager arriva, donnant le nom d'Arme Rebelle, Gabrielle Fenrir, ainsi que son adresse. De plus, Anodrac était vraiment de la milice de l'ombre. Mais une de ses archevêques l'ayant déjà trahi, cela n'impliquait en rien qu'il ne fut pas un traître. S'il se montrait préférable de le laisser tomber, il le ferait. Il n'avait pas vécu en se faisant de tels états d'âme. En tout cas, il fallait se dépêcher !- Aux chevaux ! Je n'ai pas monté depuis bien longtemps, mais le temps presse. Suivez moi, mes Frères, allons châtier l'impudente qui a souillé notre sanctuaire !Criant ces mots, il fonça aux écuries les plus proches, laissa tomber plus que le prix d'un cheval dans les mains du lad s'en occupant avant de partir. Son air calme et son souci des animaux qui, contrairement aux humains, n'avaient jamais rien fait de mal suffirent à le calmer un instant. Éveillant des douleurs lors de sa chevauchée, il fonça néanmoins au triple galop vers l'adresse d'Arme Rebelle, évitant néanmoins d'écraser les gens et retrouvant vite la maîtrise de l'animal, aux fières jambes qui le portèrent peu avant le refuge des serviteurs de Galaad. Il laissa alors se reposer la bête et la confia à l'un de ceux qui l'avaient suivi. Heureusement qu'il avait laissé tomber la robe pour la tunique avant de revenir.
[Avec le décalage, je ne fais pas mention d'Anodrac. S'il est encore là, je fais signe aux gardes de ne pas tirer en disant qu'il est des nôtres. S'il se bat avec Aashadon, je m'approche en leur disant de cesser.]
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| | Dim 27 Oct - 18:56 | | | | [Puisque Aashadon à des problèmes d'ordinateur et que j'ai eu la permission, je poste avant lui.]
Hogùn venait d'entendre les preuves qu'il avait de besoin pour intervenir, mais il ne savait pas s'il devait tous les tuer et en laisser un vivant ou tous les gardes vivants. Il va falloir la jouer intelligemment et maitriser le plus vite possible chacun d'entre eux. Accroupi, il se déplaça vers l'arrière de la maison et fit disparaître sa capuche pour avoir une meilleure vue des lieux. Rendu à l'arrière, il fit un signe de la main et son loup sorti des ombres, il restait en arrière en attente d'instruction. Hogùn se mit à réfléchir sur un plan d'attaque.
" Un homme ouvre la porte, coup rapide par surprise au cou. L'homme ne peut crier ou appeler de l'aide et rapporte ces mains sur son cou par réflexe. Second coup, coup de genou dans les côtes, il penche vers l'avant et du côté frapper. Je le saisis à la tête et le donna un nouveau coup de genou sur le visage. Troisième coup, je le pousse au sol et je l'achève d'un coup de point au visage. Il devrait avoir perdu connaissance et mon loup s'occupera de lui pour le cacher et le garder. Temps total une dizaine de secondes. " Pensa Hogùn.
Celui-ci s'approcha de la porte arrière et cogna trois fois. Il entendit des bruits de pas, ces bruits représentaient une personne et il s'approchait de la porte. Hogùn était caché grâce à l'ombre de la maison et d'un coup sec, la porte s'ouvrit. Un homme était sorti avec une épée dans les mains, il regarda de gauche à droite et aperçu grand loup. Il était fixé sur la grande créature et ne remarqua pas le point d'Hogùn arriver. L'Ombrageur commença à enchainer le plan qu'il avait élaboré plutôt et tout s'enchainait sans problème. Une fois rendu au sol, le loup l'agrippa son chandail avec sa mâchoire et le tira sur le côté de la maison.
Rapidement, Anodrac entra dans la résidence et se mit à l'écoute, il avait du bruit au second étage et dans la pièce principale. Regardant de gauche à droite, Hogùn se trouvait dans la cuisine, il décida de prendre les escaliers et éliminer l'intrus qui était en haut. Dans un pas rapide, il laissa tomber la discrétion et monta au deuxième étage.
-C'est qui? Dis une voix de femme.
On pouvait aussi entendre trois différentes voix en bas, trois hommes. Sans hésitation, Hogùn entra dans la chambre, la femme faisait ces bagages et elle se retourna pour faire face à l'Ombrageur. Celui-ci ferma la porte derrière lui. Il fit apparaître deux murs, un pour la porte et un autre pour bloquer la fenêtre. Il venait ainsi de bloquer les sorties de secours et personne ne pourrait venir les déranger.
-On part en voyage à ce que je vois? Désolé, mais votre vol a été retardé! Commença Hogùn.
-Qui es-tu? Répliqua-t-elle.
Des pas de course qui montaient les escaliers se firent entendre.
-J'suis « le milicien », j'crois que j'tais supposé être la diversion?
-Gabrielle, est-ce que ça va? Dis un homme en essayent d'ouvrir la porte.
-PARTEZ VITE!
-GABRIELLE!
-Ils nous ont trouvés! Vite, partez!
-Mais...
-J'AI DIT PARTEZ!
-Il est déjà trop tard, j'ai vu vos visages!
On pouvait entendre les hommes ramasser leurs affaires et un claquement de porte.
-J'parie que c'est toi la chef, une bonne idée la lettre. Utiliser un milicien de l'ombre pour qu'il soit suspecter et qu'il apporte confusion au clergé. Sachant que les miliciens sont des gens qui travaille seul et que leurs identités doivent resté secret. Vraiment c’était bien penser!
-Mais ça n'a pas fonctionné! Dit-elle avec frustration.
La rebelle tourna son regard vers son lit, il y avait une épée dans son fourreau. Hogùn fit pareil pour savoir ce qu'elle mijotait et remarqua l'épée sur le lit. Gabrielle accourut vers le lit pour saisir l'arme, mais elle s'arrêta lorsqu'une lame sombre se trouva sous son cou. En effet, l'Ombrageur avait sorti une épée sombre de son manteau et coupa la route de l'elfe.
-Alors? On joue à la manière forte ou à la manière douce? Dit-il avec confiance.
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| | Anodrac
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : NonVitesse de réponse : Au jour, le jour
| | Lun 28 Oct - 11:20 | | | | [Le retour de l’archevêque le plus fanatique, merci ô réseau de la fac.]
L’archevêque c’était simplement mit à courir derrière l’ombrageur. M’enfin vous devez bien vous doutez qu’un archevêque à pied ça va pas bien vite. C’est pour cela qu’Aashadon Féral avait prit sa forme démoniaque. Il avait pus suivre le milicien en étant assez loin pour ne pas se faire repérer par celui ci. Hélas les pauvres passant eux avaient eu le droit à voir l’immense démon blanc en cornus passer a leur coté en avançant à une vitesse sur humaine. Le démon du même dégager quelques gardes qui voulurent protégé la population de cet être qui bousculait tout dans sa terrible course. Ils voulurent. Et dire que d’ici deux jours ce serait Aashadon qui devrait s’occuper de leur enterrement avec honneur militaire et tout le tralala humain. Mais … L’ombrageur semblait s’être stabilisé. Devant une petite maison. Ah ? Peut être était il devant chez les coupables ? Ou peut être avec ses complices ? Peut importe, le temps était désormais à l’observation, le démon pouvait reprendre forme humaine. Il s’avança donc jusqu’à la fenêtre par laquelle le milicien avait disparus. La scène qui se déroulait alors devant ses yeux était presque drôle. Alors que la rebelle était désormais sous les joug de l’ombrageur, les autres membres du groupe commençait à dévaler dans les couloirs pour sortir de la maison essouffler et apeurer. Mais ils connaissait pas la vrais peur, le vrais mal. Car le mal, se trouvais désormais face à eux, en habit luxueux d’archevêque, certes abîmé par la transformation, mais on reconnaissait clairement le personnage. La réaction des cinq rebelles fut simple. Ils devinrent blanc. Aussi blanc qu’Aashadon lui même, leur cœur battait la chamade, leur sang pulsait rapidement dans leur veines. Leur sang rouge. Aussi rouge que les yeux déments du démon. Un peut sourire apparus sur la face blanchâtre du Féral. Avec un geste lent et précis il enleva de son doigt la bague artefact qui réduisait la consommation d’énergie du démon. Il avait devant lui des rebelles tout frais, tout pleurant, ils connaissaient leur sort. L’un deux sortis une dague de sa botte et voulus se jeter ainsi sur l’archevêque. Celui-ci d’un regard fit apparaître une courte flammèche dans les cheveux gras du rebelle qui s’enflammèrent a la suite, la mélange de graisse naturelle et de sciure de bois qui était dans les cheveux du bonhomme le transformis en jolie torche puant le cochon grillé. Que c’était amusant de le voir ainsi se frapper le crane et hurler, pendant qu’entre temps ses amis n’osaient plus bouger, de peur qu’un simple mouvement énerve l’archevêque. « Changement de rôle, maintenant vous dansez. »
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| | Lun 28 Oct - 17:12 | | | | Aashadon n’eut pas le temps de martyriser bien plus longtemps ces pauvres rebelles : attirés par les cris, la porte s’ouvrit à la volée, dévoilant quelques gardes et le duo de prêtres restants. Armant resta bouche-bée, observant l’homme à la chevelure brûlée faire son possible pour s’éteindre avant de déglutir difficilement, demandant aux gardes de mettre tous les habitants de la maison en état d’arrestation. Heureusement, Anodrac avait eu la bonne idée de neutraliser Gabrielle, l’élément le plus important de ce groupuscule en ce qui concernait cette histoire, et tout ce beau monde fut envoyé illico-presto en prison, où Alastair pourrait aller les interroger si le cœur lui en disait – accompagné d’Anodrac et Aashadon s’ils ressentaient l’envie de participer aux festivités, Armant leur précisant tout de même qu’il n’était pas question de les torturer personnellement. Chacun son métier, ce genre de choses. Il rajouta également qu’ils allaient nettoyer l’église et que le trio était le bienvenu pour la messe du lendemain, même s’il comprenait qu’ils désiraient rentrer chez eux, désormais. Il glissa une excuse à Anodrac d’avoir douté de lui et le remercia pour son travail, Aashadon également même si ce type lui faisait d’autant plus peur – et encore, il ignorait les incidents qui avaient parcourus sa route pour venir jusqu’ici. Finalement, il resta auprès d’Alastair tandis qu’ils retournaient tous à l’église reprendre leurs affaires. Armant guida alors ceux qui désiraient partir jusqu’à leur moyen de transport avant de rejoindre la prison d’où avait sûrement lieu l’interrogatoire, accompagnés de ceux qui avaient désirés rester et qui voulaient y assister. L’interrogatoire fut d’ailleurs assez court : un groupuscule rebelle sans grande importance mais qui avait néanmoins su prendre l’ampleur à Sylfiria ces derniers mois. Ils n’avaient aucunes sortes de lien avec les rebelles terriens mais pensaient stupidement qu’attaquer de l’intérieur était le meilleur moyen de faire valoir leur cause. La gloire de l’Empire et de Zelphos furent donc rétablis, lavant l’humiliation qui leur avait été faite en punissant les réfractaires comme il se le devait. Armant retourna ensuite à ses occupations, soulagé que tout ceci fut enfin terminé, avant de se rappeler qu’il avait omis de remettre la récompense aux deux religieux et au milicien.. bah, se dit-il en commençant à rédiger ses lettres officielles, ils ne lui en voudront probablement pas de le leur faire parvenir par la voie postale. - Spoiler:
Ceci est donc un message de conclusion ! Je vous laisse terminer ce dernier tour avant de placer le sujet en clos. Vous recevrez vos récompenses incessamment sous peu. Merci à vous d’avoir participé à cette mission !
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| | Lun 28 Oct - 17:29 | | | | Il était arrivé à temps pour éviter le meurtre collectif des coupables et les gardes avaient pu calmer Aashadon et assurer que des dommages collatéraux n'aient pas lieu. Devant le gâchis de pouvoir qu'il avait manifesté, le Grand Prêtre s'était énervé et le lui avait signifié d'un regard appuyé vers son anneau. L'ouverture du passage entre les deux mondes passait avant tout !
L'honneur du clergé était sauf et la Milice de l'Ombre ne lui causerait pas de problèmes suite à la conversion d'un de leurs membres. Alastair, les convenances le lui demandant, avait félicité Anodrac pour son flair et lui avait promis un bureau toujours ouvert pour "avoir retardé la chef de ce groupuscule et l'avoir capturée".
Entourés de personnes les rejetant et chantant sans cesse à la gloire du dieu, les rebelles craqueraient vite. Sous la torture ils avaient déjà tout avoué et beaucoup des prêtres qu'il connaissait savaient y faire pour laver le cerveau des infidèles : si ce groupe n'était pas prêt pour effacer et chanter le lendemain même, il était en bonne voie pour devenir un membre de la communauté de Zelphos, chantant ses louanges et fier d'être sous lui. Il le savait de source sûre.
Armant était une bonne personne et une montée rapide dans les échelons du clergé s'annonçait pour lui. S'il avait été doué dans le domaine magique, il aurait peut-être pu devenir archevêque et contrebalancer le poids néfaste qu'avaient tant de démons sur cette profession pourtant noble.
Et le lendemain, endossant ses plus beaux habits de cérémonie, Le Grand Prêtre de Zelphos supervisa la messe, souriant et heureux de voir que tout s'était bien débrouillé, l'esprit libéré d'un des innombrables soucis qu'il devait affronter chaque jour.
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