[Abandonné] Pêche à la vie. | |
| Dim 4 Mai - 22:20 | | | | Tout a commencé au QG de la confrérie des brumes, Skel'kem entamait sa troisième journée et n'avait pas encore commencé à travailler et n'est pas très pressé de commencer. Manque de chance, alors qu'il évaluait avec convoitise la valeur d'une pipe antique en ivoire encadrée et accrochée contre un mur, une supérieure le trouva par simple hasard et lui ordonna d'une voie autoritaire et glaciale d'exécuter une simple mission. Au début le rongeur pinailla et se chercha des excuses, mais la froide femme doubla de fermeté et le poussa à finalement accepter. L'objectif est très aisé, diverses personnes ont aperçue une étrange pierre dans les plaines de Terre sans trop l'approcher. En soit ca reste une broutille mais pour une organisation comme celle de la confrérie de la brume qui envisage de tout savoir c'est une mission capitale. Enfin, plus nécessaire que capitale. Et c'est dans un certain râle que Skel'kem entama son voyage.
Ces plaines verdoyantes, chauffées par un soleil fort présent et bien fleuries ne se trouvant non loin du QG, il ne fallut qu'une demi-journée au skaven pour y fouler ses pattes velues et une demi-journée supplémentaire pour trouver la dites roche suspecte derrière une butée de terre haute de trois mètres. Skel'kem se frappa le front lorsqu'il découvrit la vérité à ce sujet. Une tombe. Une vulgaire tombe. La seule chose originale la dedans c'est que la pierre tombale possède une forme biscornue, son créateur voulait certainement faire une genre de croix stylisée avec des motifs plaisants. Malheureusement ça ressemble plus à un poulpe en panique qu'autre chose. Skel'kem secoua la tête et inspecta plus promptement le roc mortuaire et put déchiffrer le nom grossièrement sculpté. "Au nom de pépé". Encore un illustre inconnu dont le nom finira dans le fond d'un recueil de la guilde. De plus en plus ridicule, mais quitte à s'être déplacé autant fouiller le cadavre. Le skaven s'accroupit et débuta son excavation en grattant la terre de ses griffes. Par chance le sol est relativement meuble et Skel'kem trouva rapidement les os de l'ancien, mais ne trouva justement que des os. Rien, pas une pièce, relique ou quoi qui ait de la valeur. Quel perte de temps, pensa-t-il avant de se retourner et de commencer le chemin du retour.
Mais n'eut-il le temps d'entamer son trajet, quelque chose de terrible lui lacéra le ventre, une douleur imposante et vicieuse qui agresse de façon périodique. Mais cette fois-ci c'était encore plus violent plus subtil. Va-t-il seulement survivre à cette torture ... L'estomac de Skel'kem gargouilla, la faim le tiraille.
-Bien, je pense qu'un diner avec "pépé" s'impose.
A nouveau le rongeur tourna les talons pour aller s'assoir à côté du vieux débris et de sa grossière pierre tombale puis sortit de sa besace de quoi manger. Il avait en l’occurrence deux tranches de porcs séchés, une pêche ainsi qu'un succulent champignon, son met favoris, mais le meilleur pour la fin. Il s'attaqua donc à mâchouiller un premier bout de viande tout en suçant son jus salé, excellent. Il prit son temps et commença à réfléchir sur son avenir donc comment amasser encore et toujours de l'argent. Et s'il faisait chanter la garce qui l'a envoyé dans ce trou paumé! Son vilain secret, la virginité, pourrait faire un superbe objet de chantage vu ses formes courbes et voluptueuses. Skel'kem en ricana d'avance!
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| | Jeu 8 Mai - 14:56 | | | | Je suis vivante ? Est – ce encore une illusion ? Une torture ? J’étais allongée sur de l’herbe fraiche. J’avais les yeux fermés. Je sentais ma gorge souffrir de cet air. Je doutais d’être envie, et pourtant ce soleil qui caressait ma peau, cette rosée qui glissait sur mon corps. Je me sentais vivante, renaître. Je me souviens de cette lumière qui scintilla dans mes mains, qui me fit miroiter l’impossible. Un sourire se grava sur mes lèvres. J’étais vivante ! Une nouvelle vie se présentait à moi.
Je me souviens de cette terre grise qui se dérobait dans une toile déchirée. Elle m’avait marquée. Elle était gravée comme une cicatrice sur ma peau. J’étais heureuse d’avoir pu m’en échapper, d’avoir pu me relever, et simplement renaître. J’étais là, sans bouger. Je profitais de chaque instant, comme si je les goutais pour la première fois. Le soleil devenait amical, et remplis d’espoir. Cependant la glace, la neige et sa douceur ténébreuse me manquait. Ne suis – je pas une fille des glaces ?
J’ignorais combien de temps, j’étais là. Comment je suis arrivée ici. Cependant, j’étais à l’aise. Ou étais – je ? J’ouvris les yeux, fixant ses nuages qui dansaient dans ce ciel bleu, et je souris de voir une telle beauté que j’oubliais l’importance de savoir où j’étais. Je suis vivante, et c’est tout ce qui comptait à ce moment précis.
Je ne pensais plus à mon passé, à ma mort, ni même à ce monde de désolation… Je pensais juste à la beauté d’un papillon qui passa au-dessus de moi. Tout était futile, sauf cette beauté muette qu’est la nature. Cela pouvait paraitre étrange, cependant, j’en appréciais les moindres détails. Certes, bientôt, je devais reprendre ce que j’avais laissé en suspens.
Cependant, le monde n’avait pas besoin de savoir que j’étais en vie, et que j’étais de retour. Le monde pouvait bien l’ignorer pendant encore quelques jours. Je portais la même robe, mais elle était différente car elle était propre, d’un blanc parfait, arrivant à mi - cuisse… J’étais seulement pieds nus. Et surtout, je n’avais pas d’arme.
Seulement, je m’en moquais. J’étais bien. Je tendis la main vers le ciel comme voulant attraper les nuages. Je voulais juste qu’il neige. La neige m’avait tant manqué. Mon vœu fut exaucé. Il se mit à neiger alors que le ciel n’avait pas changé. Le soleil était toujours brillant de chaleur.
Les flocons tombèrent sur moi, me rafraichissant. Je suis bien vivante ! Et j’aime cette sensation de froid sur ma peau, sur mon visage. Une belle après – midi dans une magnifique prairie, ou les fleurs subsistaient au milieu de cette neige. Parfait ! J’avoue, je ne faisais pas attention aux bruits qui m’entouraient.
Mais c’était quand même parfait !
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| | Raya Rawhën
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| | Jeu 8 Mai - 20:42 | | | | Au moins, les mets étaient succulents. Une fois bien humidifiées en bouche, les morceaux de viandes séchées révèlent toutes leurs saveurs oscillant sans cesse entre le salé et l'épicé. La pêche juteuse, une fois croquée, jute en un nectar sucré qui exciterait le palais de n'importe quel fin gourmet. Un jus qui évoque le soleil ainsi que sa chaleur. Et pour le champignon c'est le pompon. Celui-ci avait un arôme qui invoque la nature et son sol terreux, fertile. Un champignon d'une amertume très équilibrée. Bref un bon repas pour une journée pour l'instant morne, si seulement Skel'kem avait été un peu plus gourmand et emmené d'avantage de ces nutriments ... mais toujours cette hôtesse du QG de la confrérie de la brume qui voit d'un mauvais oeil la présence du skaven au sein de leur société, le voyant plus comme une tare qu'une aide. Elle avait mis vraiment le strict nécessaire pour cette mission, et encore à la base elle voulait que Skel cherche lui même ses propres vivres avec ses propres moyens. Et là, elle avait déclenchée sans doute la demi-heure la plus énervante de toute son existence, car le rongeur, non content de cette précédente décision, avait commencer à citer tout les points de son contrat qui le lie à la guilde. L'alinéa C-22 qui incite au bien être des membres, mais le paragraphe 7 qui rappelle que pour un bien communautaire il ne faut pas gaspiller les ressources, mais le chapitre F qui contre en disant que toutes les missions doivent être abouties le mieux possible mais l'hôtesse qui avait sans doute ses règles et blablabla. Dommage pour elle que Skel'kem est un professionnel dans ce domaine, il est même parvenu à pouvoir choisir la nourriture qu'il désirait. Seule déception; la quantité. Avoir plus de quoi se remplir le ventre l'aurait relaxé d'avantage. Néanmoins le seul fait de lui avoir rabattu le caquet était gratifiant ... de plus Skel n'a pas encore utiliser son petit secret sur sa virginité. Quel profit machiavélique!
Skel'kem se lécha la babines voulant au maximum profiter du goût du champignon. Mais bizarrement la saveur en parût amoindrit, du moins plus qu'il ne devrait l'être, comme s'il était dilué, appauvrit. Skel'kem regarda devant lui et ... il neige? Sérieusement? Il regarda le ciel, il y avait certes des nuages, mais pas asses pour qu'il ne se mette même à pleuvoir! En plus la chaleur ambiante devrait réchauffer les flocons de neige avant que ces derniers n'atterrissent sur la verdure ou sur le museau du skaven. Peut être de la fausse neige? Non, c'est bien de l'eau en observant le sol où le fin gèle fond au contact de l'herbe. Skel se gratta la tête puis se mit à réfléchir sur le pourquoi du comment de ça! Cela lui pris trois bonnes minutes mais en vain. Il regarda encore une fois autour de lui. Personne, du moins personne dans son champ de vision. Si quelqu'un, non trois personnes apparurent en courant à sa rencontre. A leur tenue il s'agit sans doute de fermiers travaillant dans les plantations de raisins des environs ... armés de fourches. Sentant le roussi, malgré ce temps bizarre, Skel'kem voulut prendre la poudre d'escampette. Il se leva mais une voie paillarde et autoritaire résonna.
-Hey toi! Bouges pas d'là.
Le rongeur lâcha un soupir et leva les pattes en l'air en attendant bien sagement les trois zigotos. La raison pour lequel il décida d'obéir est simple, s'il fuit ça leur donnera raison et il est bien connu que les paysans ne sont pas les plus grandes flèches de l'univers. C'est le genre de gens qui disent oui à de faux dieux pour couvrir leur manque cruel de savoir et d'intelligence. Une poignée de secondes et les protagonistes sont à distance de paroles les uns des autres. Parmi les trois inconnus, il y avait des jumeaux, grands, blonds, d'une vingtaine d'année chacun, bien battis de par leur travail journalier. Le troisième, plus imposant est sans doute le meneur de la troupe et celui qui avait gueulé. Il ressemble pas mal au deux autres mais en plus vieux, vers la cinquantaine, plus gras et surtout avec un air plus colérique. Cet homme ne tarda pas à montrer que bien souvent l'habit fait le moine.
-C'est vous qu'avez fait ça? Dit-il en montrant du doigt le ciel.
-Non, et non je ne sais pas pourquoi la météo est aussi aléatoire.
-Mais c'est vous qui avez touché à ça. Il désigna cette fois-ci la tombe profané. Aïe.
-Non, c'était déjà comme ça avant ... et c'est quoi le rapport?
-Ca fait d'puis un bon moment qu'on garde un oeil sur ce truc, mais c'est que ça fout les ch'tons avec le gros rocher bizarre! C'est sans doute maudit, ch'te'l'dit. Et vu son état maintenant, bah il neige sans nuage! Ouais, bon chez nous y a rien, mais de loin j'ai vu le blanc de la neige. Ouais mon gars.
S'il avait la subtile occasion de le faire, le rongeur se serait frappé le visage contre un cactus en marbre! Voila, ce qu'il redoutait dans ce quiproquo, la stupidité des habitants n'ayant pas asses de jugeote. Et c'est trop tard pour s'enfuir maintenant, il faut de un leur faire rentrer un cerveau dans leur maigre crâne et de deux se blanchir les mains sur le pillage de la tombe ... parce que oui là il est fautif.
-Et si qu'c'est pas toi qu'à fait ça, qui? T'es le seul étranger du coin skaven.
-'Tend Pa! Intervint l'un des gosses. Tout à l'heure j'ai vu une fille qu'on avait jamais vu en v'nant ici!
-Bah va la chercher p'tiot. Moi et ton frangin on va garder un oeil sur c'te rat!
Sur ce, l'un des jumeau partit à bonne allure vers sa "fille" tandis que ses deux compères gardèrent leurs yeux et fourches rivées vers Skel'kem. Ce dernier se demanda combien de temps ce quiproquo va durer. Il se demanda également aussi au final d'où viens cette neige spontanée.
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| | Ven 9 Mai - 21:25 | | | | Si j’avais su que le réveille serait si violent, je ne me serais jamais relevé.
Le temps était paisible. La neige était agréable et libre. Le soleil consumait ces faibles flocons. Cependant cela n’avait aucune importance pour moi. Je me sentais simplement bien. Je fixais ce ciel comme si c’était la première fois que je le regardais. Je respirais paisiblement quand une fourche se figea devant mon visage. Mon regard se braqua sur elle.
Un homme parla avec un accent très curieux. Il m’ordonna de le suivre. La neige s’arrêta, comme si elle n’avait jamais existé. Je n’étais plus bien alors pourquoi elle continuerait. Je me mis à soupirer. Je ne voulais pas qu’on me dérange. J’ai tenté de le convaincre que je ne voulais pas le suivre. Il ne m’écouta pas, pressa même cette dite fourche contre ma poitrine.
- Lève -toi ! Me cria – t- il.
Je le regardais bizarrement. Cependant, je n’avais pas le choix. Je ne voulais déjà pas mourir, et étant sans arme, je ne pouvais pas grand-chose contre lui. J’aurais pu lui geler une partie de son corps ou le transpercer par un pic de glace. Seulement, ce n’était pas mon souhait. Je ne voulais pas avoir de problème. Je ne lui répondis pas, et je me levai. Je m’étirai un bon coup. Je me sentais un peu engourdi de partout.
Il me toucha avec sa fourche, au niveau du ventre. Je soupirai.
- Je viens avec toi ! Calme – toi !
Mes cheveux se reposèrent le long de mon dos. Je trouvais qu’il avait bien poussé depuis la dernière fois. Le paysan me fit signe d’avancer en me donnant un coup de fourche sur les fesses.
- Ca va… ça va.
Je marchais direction « je ne sais où ». On marchait tout droit. C’est là que je vis, deux hommes dont un qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau, ainsi qu’un vieux. Réunion de famille ? Viole à l’horizon ? Pensai – je, m’étonnant moi –même.
Le plus vieux donnait l’impression de s’époumoner sur un type en face de lui. Je ne le voyais pas bien, mais je discernais beaucoup de poils, trop de poils !
- P’pa, je l’ai ramené !!! Dit – il fièrement.
Ils se retournèrent en me voyant arriver. J’entendais des phrases comme « elle est belle ». Limite, je les voyais baver… Seulement ce n’était pas le pire. Un rat gigantesque, laid, monstrueux causait avec eux… Je hais ces bestioles au point de les tuer à distance sans toucher à leur cœur. Répugnant, il me donnait envie de vomir. Il ne devrait pas exister ! Et vu que c’était un animal, s’il fait preuve d’intelligence, il sentira mon odeur de renard… Je suis maudite !
- C’est toi qui a fait tomber la neige ? Me demanda le père. - Euh ? Hein… La neige par ce soleil ? Euh… Non ! - Pourquoi s’est –elle arrêtée? Demanda un des jumeaux…
Des paysans, et un rat… Dire que cette journée avait si bien commencé ! Et merde !
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| | Raya Rawhën
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| | Sam 10 Mai - 12:59 | | | | Quelques seconde après le départ d'un des jumeau, leur père s'approcha d'avantage du skaven tout en le dévisageant. Ce gros bonhomme ne semblait absolument pas effrayé par l'apparence de l'homme rat, si ça se trouve il en avait déjà eut affaire, il en a même peut être déjà chassé. En soudant ses propres souvenirs, Skel'kem tenta de faire remonter à la surface une bribe de souvenir qui se terre dans un coin de son cerveau. Ces plaines fleuries, les vignes qui, au loin, promettent un si excellent vin, cette faune qui promet tranquillité et hospitalité. Ca y est, ça lui reviens, il était déjà venu ici il y a une bonne vingtaine d'année. A cette époque là il n'y avait aucun conflit majeur ni d'Aile Ténébreuse, même si l'absence du second justifie l'absence du premier. A cette époque, le skaven, encore jeune et primaire, pillait et harcelait les petits village avec son clan. A cette époque, il mangeait tout ce qu'il trouvait et volait un nombre si conséquent d'or et d'argent qu'on pouvait considérer les skavens comme deuxième puissance monétaire ... derrière ces nains avares. Le bon vieux temps au détriment des villageois qui manifestaient leurs constantes plaintes contre cette racaille. L'haleine du grand fermier ramena Skel à la réalité de cette époque actuelle et si difficile.
-Qu'est c'qu'un skaven fout ici? J'savais même pas qu'il y en avait encore dans l'coin! Sont où les autres?
-Ah mon cher, je suis un indépendant. Je suis également un honnête citoyen.
-Dis pas d'bêtises. J'en ai déjà botté des souris comme toi. Z'êtes que des voleurs lâches et puants.
Skel'kem renifla de dégoût. Voleur? Certes, mais en règle général personne ne le remarque à temps à son grand bonheur. Lâche? Skel traduit cela plutôt par un instinct de survie supérieur à la moyenne, il ne vois aucun intérêt de foncer tête baissé vers la gloire. Néanmoins ces gens là le passionnent et l'intriguent. Puant? Alors là non! Le rongeur fait régulièrement sa toilette et sait prendre soin de son corps, c'est une nécessité s'il veut être présentable et escroquer la populace. On ne peut en dire autant sur ces deux beaux spécimens de paysans crasseux. Leurs traces de boue séchée qui date de la semaine dernière indique bien qu'un bon bain leur ferait du bien. Mais surtout leur odeur âcre qui fouette. Etant un homme-animal, Skel'kem ressent cette horreur d'autant plus fort, comme si une punaise éclatait dans ses narines. Bref un spectacle odorant nauséabond, et malheureusement les fleurs environnantes ne parviennent pas à alléger ce supplice. Skel'kem parvint néanmoins à survivre en repoussant légèrement ce rustre trop proche de lui en levant une main ... et à reculer lui même.
-Vous stéréotypez mon espèce! C'est comme si je disais que toute les blondes sont stupides, avouez que l'idée en elle même est d'avantage idiote.
-P'pa, il a insulté môman!
-Sale petit rat!
C'est toujours difficile de faire comprendre les choses les plus simples à des personnes ne sachant faire la différence entre une insulte et un sarcasme, c'est pour ça qu'il préfère les grandes villes, les gens y sont bien plus civilisés et compréhensif. Le gros homme laissa tomber sa fourche et fit craquer ses poings l'un contre l'autre, son teint passa du mât au rouge carmin signe d'une bonne montée de colère. Le paysan fit un premier pas vers Skel qui recula effrayé et heurta du dos la grossière pierre tombale de "pépé". Un second pas, un poing se leva, et une voie se fit entendre au loin. Le second gosse était de retour stoppant net l'élan du père. Skel en profita pour faire un léger décalage sur le côté histoire de prendre ses distances, et observa la scène. C'était effectivement l'autre jumeau, et il n'était pas seul, il est accompagné ce qui semble être au loin la fameuse "fille" évoquée précédemment.
Tout le monde attendit bien sagement, et les cinq protagoniste furent réunit. Le skaven en profita pour ausculter du regard la nouvelle. Pour l'espèce humaine c'est une très jolie jeune femme avec ses yeux et cheveux d'onyx contrastant avec la blancheur de sa peau et de sa tenue légère, elle ne manqua pas d'ailleurs à faire rincer le regard des deux jeunes paysans sur ces formes alléchantes. Skel'kem resta indifférent, quelle manque de fourrure douce et réconfortante. De même pour le chef déjà marié qui ne lui fit aucune politesse et lui demanda de sa voie rauque des explications sur l'anomalie météorologique. L'inconnue, visiblement secouée nia être impliquée. Puis l'un des jumeau fit une remarque intéressante ... il ne neige plus. Comme ça! Seul une mince couche reste stagnée sur la verdure, attendant patiemment de fondre sous les rayon du soleil. Bien ce soit surprenant ça reste néanmoins une bonne nouvelle. Plus de neige, plus de pseudo malédiction, plus de pseudo malédiction plus de problème, plus de problème plus de problème. Reprenant un peu du poil de la bête, le skaven ne tarda pas à intervenir.
-Bien, puisqu'il ne neige plus et que donc le charme soit rompu grâce à vous messieurs, je peut partir et ...
-Tatata! Contredit le chef. Ca put la sorcellerie tout ça! Reste encore à dire à qui la faute. C'lui qu'a fait ça peut bien être une saloperie de m'chante chose.
-P'pa a raison! Et t'es'l'plus suspect souris!
-Wowow, s'agita Skel'kem en gesticulant et en trouvant une solution. C'est pas moi ... Après tout il neige plus depuis que vous avez ramené madame.
Skel'kem fit un signe de tête en direction de la jeune femme. Certes ce n'est pas très sympathique à son égard, surtout qu'elle semble innocente et inoffensive mais c'est le seul moyen que le rat à trouvé pour l'instant d'être tranquille.
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| | Mar 13 Mai - 21:23 | | | | La terre est écrasée sous son poids. Le monde se fracasse sous ses assauts. Il vibre au son de sa mélodie. Et pourtant certains crient encore au diable, à la sorcellerie !
Je ne suis pas une sorcière. Ma nature, mon espèce est magique. La magie fait partie de ce monde. Alors pourquoi en avoir peur ? La neige n’était – elle pas magnifique dans cette nature printanière ? Pourquoi ont – ils peur de cette eau cristallisée ? J’étais agacé par ce comportement. Je les regardais un à un. Le rat me dégoutait bien plus que les paysans. Et de plus, il m’accusait.
Je regardais ce ciel qui était si doux, qui ne demandait pas qu’on le questionne sur ses agissements. Je ne disais rien. Je n’étais pas une personne qui parlait énormément. Ces paysans allaient surement suivre l’idée du Rat. Ca n’a pas tardé. Qui me matait comme si j’étais le monstre ? Ces paysans !
Je les regardais à mon tour, faisant mine de ne pas comprendre ce qu’il me voulait. Bientôt leur crainte, et leur accusation me tomberont dessus, et limite, ils crieront « au buché ! »
Je ne voulais pas que cela arrive. Je ne voulais pas qu’ils accusent et qu’ils me crachent dessus comme si j’étais le démon venu très fond pour détruire leur terre par la neige ! Par la neige, l’attaque la plus ridicule, et la moins démoniaque ! L’être humain est stupide, à croire.
- Quel est le meilleur moyen pour qu’un coupable s’en sorte ?
Ils se mirent à réfléchir. Enfin, ils faisaient mine de réfléchir. Parce que je pense que dans leur tête, il n’y a pas grand- chose.
- Il désigne un autre coupable ! Finis – je par dire.
Je n’allais pas attendre qu’il neige vraiment avant de leur dire la réponse. Ils fixèrent le rat, avec un air colérique ? Du moins, on pouvait penser qu’il ne voulait pas qu’on leur raconte des conneries. Les embrouiller, n’était peut-être la solution adéquat dans ce genre de situation mais cela avait mérite de retarder une possible embrouille !
Je jetais un regard au rat géant. Qu’est –ce qu’il est laid… Je suis sûr, il est plein de puces… J’en frissonnais. Je reculais de quelques pas. Un des fils m’attrapa le bras, et me fit mal.
Je le regardais méchamment.
- Tu ne vas nulle part ! - Lâche-moi ! Tu me fais mal ! - Non ! Cria le père.
Génial ! Tout cela pour une histoire d’eau ! Enfin, il y a plus important que cela. Il ne me lâcha donc pas. Si j’ai une marque sur mon bras, je le castre ! Et si je faisais neiger qu’au-dessus du rat ? Genre, c’est lui qui a fait ça ? Qui a commis le sacrilège ? C’est une idée… Mieux, que sur nous, et l’épargner lui. Comme ça, ils croiront que c’est lui, le coupable et pas moi. A Réfléchir, car c’est risqué. Et je ne voulais pas déjà nourrir les vers à cause de ça.
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| | Raya Rawhën
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| | Mer 14 Mai - 9:58 | | | | Accuser à tort n'est pas souvent la meilleure des solutions, cela le skaven en a conscience mais il y tenta sa chance. Le résultat risque bien de se retourner contre lui. En effet, après que Skel ait porté toute la culpabilité des évènements sur la jeune inconnue celle-ci renvoya la balle de façon subtile et élégante. Désormais six paires d'yeux qui ne cherchent qu'un "méchant à punir" fixèrent le rat, mais ces yeux ne sont pas certains. A force de regarde à droite et à gauche les paysans ne savent trop où donner de la tête. Même la jeune femme sembla sur les nerfs, enfin plus effrayée que fatiguée. Skel remarqua le dégoût à son égard à chaque fois qu'elle le voyait. Skel'kem ne s'en fâcha pas, ce n'est pas la première personne qui pense que les skavens sont tous des être répugnants imbibés de bactéries et autre saloperies en tout genre, il a vite fait d'oublier ces stéréotypes. Le comble c'est que les plus sujets aux maladies sont ces paysans aussi crasseux que superstitieux. Mais se savoir plus propre que la majorité ne l'aidera pas, l'un des jumeaux brandit pour la énième fois sa fourche vers lui.
-En plus, t'n'as toujours pas dit c'que tu fiches ici?
-Il est donc interdit de se balader? Skel leva une main. Oui, oui, je sais je suis un skaven et? En temps normal nous sommes en troupe, mais je suis seul, suis-je donc dangereux?
-Euh ...
Miracle! Des neurones semblent effectuer leur travail! La situation allait pouvoir enfin se débloquer ... enfin presque, alors que Skel voulut continuer ses explications savantes, la jeune femme commis l'erreur et l'impatience de vouloir déjà s'en aller ce qui attisa la colère des deux autres fermiers qui l'attrapèrent non sans violence. Et cela risque bien d'être au tour du rat. Une idée lui traversa alors l'esprit, son atout le plus fiable et le puissant. Le bluff! Skel'kem fit mine de réaliser quelque chose de troublant en écartant grand les yeux et en prenant la posture adéquat tout en lâchant un "OH!". L'attention fut sienne et il ne tarda pas a fournir ses réponses.
-Serait-il possible que? Non c'est impossible!
-T'as quoi?
-Cette tombe, renchérit-il en pointant la dite tombe d'un griffe, serait celle de ce sorcier du chaos des anciens temps. Le monstre qu'on appelait auparavant Pépékardnel.
-Connais pas!
-Car les plus grands mages de l'époque ne voulait pas que les générations futurs se souviennent de lui. Cette abomination était capable de déchainer orage, averse, séisme, neige glaciale et autre bouleversements météorologiques.
-C'ment on être sur de c'que tu racontes? Dit un jumeau tremblant en lâchant sa prise sur la jeune femme.
-Du calme!Comme dit, quand je suis arrivé je me suis à peine aperçu de la profanation et je n'ai même pas put identifier la pierre tombale.
-J'veux pas y aller!
-Bon ... j'y vais.
Le grand homme alla à grand pas vers sa destination en laissant couler le long de son front quelques gouttes de sueurs froides, visiblement l'entourloupe de Skel semble faire son effet sur ces êtres primitifs. Le paysan s'arrêta à deux mètres de la sépulture et lut à haute voix ce qu'il y a d'inscrit. "Au nom de pépé". La panique commence à prendre place. Un coup de poker enfin profitable. Certes le "pépé" pourrait bien être un membre de leur famille mais vu que personne ne se souvenait de la présence d'une tombe ici et que le cadavre date d'au moins un siècle vu son état, on peut en déduire qu'il a été oublier depuis bien longtemps. Donc pas de soucis. Il ne reste qu'à impliquer positivement la jeune demoiselle pour être en bon terme avec tout le monde. Skel'kem s'adressa à elle.
-Madame, c'est important! Avez-vous quelqu'un de suspect dans les environs?
Bien, ceci étant fait, il ne reste plus qu'à espérer que personne ne fassent de bêtises.
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| | Jeu 15 Mai - 16:30 | | | | On me relâcha. Parfait. J’en avais marre de cette situation. Et comme par hasard, le rat savait tout sur cette tombe. Je n’y croyais pas. Si, il le savait, il l’aurait sortie bien plus tôt, pour mieux se barrer. Non au contraire, il a préféré d’abord me faire passer pour la coupable. Je soupirais incrédule de ce qu’il disait. Je levais même les yeux vers le ciel, tellement cela barbé.
Cependant, je devais être la seule qui compris son mensonge, vu son stratagème… Les paysans donnaient l’impression de le croire. Je ne les pensais pas aussi stupide. Un peu de jugeote ne fait pas de mal pourtant. J’avais envie de leur crier qu’il les manipule mais ça ne servirais à rien, alors je ne fis rien.
Le rat me posa une question. Je ne sais pas comment lui faire payer sa connerie. On ne m’appelle pas « madame » ! Je ne suis pas si vieille que ça ! Sa question était stupide car dans le fond, elle n’avait aucun rapport avec son mensonge.
Je regardais la scène comme si je n’en faisais pas partie. Je ne voulais pas m’en mêler. Je voulais juste qu’on me laisse tranquille.
- Oui, toi !
L’être le plus suspect que j’ai vu, depuis mon réveille, c’est lui. Sa question allait surement causer des soucis vu ma réponse. Cependant, je m’en moquais.
Le jumeau qui fut le plus silencieux de la troupe, me regarda avec curiosité, ainsi que le rat. A quoi pouvait – il bien penser ?
- P’pa ? Quelque chose ne va pas dans tout ça ! - Quoi ? - Bin… Euh… Pourquoi laisser une tombe à la vue de tous, alors que les anciens ne voulaient pas qu’on s’en souvienne de ce personnage ?
- Bonne question, fiston !
Chapeau, le petit ! Il était plus futé qu’on pouvait le penser aux premiers abords ! Je n’avais rien dit, et il a soulevé l’incohérence du rat, en une question !
- Skaven, alors ta réponse ? Demanda le père.
Je restais silencieuse, calme. J’évitais juste montrer le moindre dégout. Ca risquait aussi de durer cette histoire. Tuez le, et qu’on en finisse !
Le soleil se cacha derrière les nuages, le ciel prenait une autre couleur. Ça sentait la pluie ! J’espérais qu’il pleuve, mais aussi qu’il ne pleuve pas. Je préfère la neige. Mais un peu de pluie ne ferait pas mal à ses crétins.
Ils vont aussi crier à la sorcellerie en voyant la pluie tomber ? Ça pourrait être drôle au final.
- Cela va encore durer longtemps ? On n’a mieux à faire, non ?
Mon raz de bol qui se manifestait ! Je finis par m’assoir dans l’herbe. On me regarda bizarrement. Je n’allais pas partir, mais je ne voulais pas finir en raciner dans le sol parce qu’ils étaient incapable de se décider… Retournez à votre ferme, pensais – je. Décidement, tout ne se passe jamais bien avec moi !
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| | Raya Rawhën
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| | Jeu 15 Mai - 23:48 | | | | Décidément, les gens vivant sur cette planète ne supportent vraiment pas les skavens. Alors que Skel tentait de rallier la jeune inconnue dans son camp, celle-ci se montra dédaigneuse en disant que le plus bizarre n'était que Skel lui même. Les paysans n'attendirent pas à lui donner raison. En même temps, plus facile de dire oui à une jeune demoiselle en jolie tenue qu'à un homme-rat en vieille armure de cuir bouillie. Surtout que lui par rapport a elle est au moins très suspecté d'avoir profané la tombe. Quelques secondes plus tard un nouveau miracle, au détriment du rongeur, eut lieu. L'un des jumeaux réfléchit, et argumenta que c'est louche que la tombe d'un archisorcier millénaire qui se doit d'être caché ne l'est justement pas. Le trio armé na tardèrent pas à réclamer une réponse ... Skel se creusa vite fait les méninges et un "TILT" résonna dans sa tête. Il prit une posture grandiose et mit de la confiance dans sa voix.
-Effectivement excellente remarque, je n'y avait pas pensé. Pfiou, ça me rassure que ce n'est pas ce monstre! Si ça se trouve, ce n'est qu'un ancêtre enterré ici il y a longtemps. Je ne n'ai pas les réponses à tout.
-Bah arrête d'raconter des salades.
-Vous aviez d'autres explications?
-Euh, on parlait de quoi au début?
Bon, retour à la case départ. Il y a trois fermiers qui cherchent à savoir pourquoi une tombe pseudo-maudite a été profanée ce qui aurait conduit à une chute de neige prématurée. Avec comme suspect, un homme-rat trouvé près de la tombe et une nana aléatoire. Une nana qui, au final, se trouve impliquer dans ce quiproquo en étant innocente. Et ce n'est pas la seule chose dérangeante pour Skel'kem, car il ne sait toujours pas d'où viens la neige. Sujet intéressant mais avant tout il doit sortir de cette pagaille. Il pourrait certes dévoiler qu'il est un employé de la confrérie des brumes, mais il tiens à garder l'anonymat pour des raisons plus que pratique. Si on découvre le méli-mélo engendré ici par sa faute, sa guilde risque d'en pâtir niveau réputation et le lui faire payer.
La fille commença a râler et à s'assoir. Les paysans semblent s'en ficher tant qu'elle ne détale pas comme un lapin. Au contraire ils restent braqué sur le skaven, toujours leurs fourches en avant. Oh, Skel'kem pourrait fuir, mais il estime la chance de se faire empaler par un jet de fourche vers vingt pour cent, trente si on estime qu'ils ont de l'expérience dans le domaine. Le gros homme s'impatienta.
-Donne moi une bonne raison maintenant de pas t'embrocher rat. T'ouvres une tombe! Fais d'la neige quand'l'faut pas parc'que ca gâche la moisson, t'accuses une jeune fille et t'fais perdre notre temps!
-Bon, est-ce je sais faire de la neige?
-T'as bien ouvert la tombe p'tit ...
-Ben non, si elle est pas maudite P'pa, c'est qu'un pépé dedans!
-Bien! Donc?
-Euh ... T'as profanée la tombe!
-En admettant que c'est moi, j'aurait ouvert par mégarde une tombe d'un gars oublier de tous, peut être d'une ordure vu la gueule que tire la pierre tombale. Ca ne fait pas de moi un mauvais type. D'autant plus que la tombe à l'air vide. Et vous savez si elle était dans cet état il y a même pas une semaine?
Les paysans relâchèrent enfin leur mécontentement pour réfléchir sainement à la situation. L'ambiance commence à se faire petit à petit plus respirable si on omet l'odeur du trio! Voyons une occasion de filer serein, Skel fit une petit révérence, tourna les talons et commença le chemin du retour. Mais c'était en oubliant à quel point ces bouseux sont tenaces.
-Mais, la neige?
-Ah ça j'en sais rien, je ne suis ni mage, ni sorcier. Les skavens n'ont accès à aucune magie!
Ce qui n'est pas tout à fait vrai, quelque très rare skavens parviennent à devenir chaman ce qui consiste à entendre mère nature et c'est tout, du moins de mémoire. Même Skel n'a jamais vu de chaman skaven. Les humains en revanche le peuvent, devenir sorcier. Aussi six yeux se tournèrent vers la jeune femme tapis dans l'herbe à défaut d'une cible valable. La journée n'est pas prête de finir.
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| | Mer 21 Mai - 12:30 | | | | Qu’espérait de tout cela ?
Une mort dut à l’ennuie ? Peut – être ? Je n’en pouvais plus. J’en avais marre. Ca fait des heures qu’ils tournaient autour d’une histoire de flocon de neige. Je ne les écoutais plus. Je les ignorais. Je ne disais plus rien. Je fermais même les yeux, voulant penser à autre chose. J’aimerais bien partir. Il n’y a plus de neige, ça ne se reproduira plus … Normal, je suis agacée.
Ils n’ont rien d’autre à faire ? Un chou à ramasser ? Une bête à rentrer à l’étable ? Je ne sais pas moi… Il blatérait sur la possibilité d’une magie… Et veulent absolument savoir qui c’était… La neige est partie. On n’a pas besoin de savoir d’où ce provenait. Je soupirais d’agacement. Je finis par ouvrir les yeux. Rien n’avait changé. Lier la tombe à la neige, c’est stupide. La logique de ces paysans n’est pas digne d’une bonne réflexion ! Le rat quant à lui, il cherchait un moyen de s’échapper de cette merde. Il offrait de quoi alimenter un débat inutile. Il n’est pas doué.
Le tonnerre gronda. Je levais la tête vers les cieux. Tous les signes d’un orage s’annonçaient. Peut –être que ce temps pluvieux allait les faire partir… Qu’est – ce que je l’espérais ! Je finis par relever. Je m’étirais. Un éclair fracassa le ciel, et la pluie tomba en fine gouttelette.
Il nous restait quelques minutes avant que cette pluie devienne plus impressionnante. Je vais finir tremper. Et le rat va puer le rat mouillé. Chouette ! Est-ce que ces paysans allaient partir ? Sérieusement, je n’en avais pas l’impression. Devais – je dire quelques choses… ? Je réfléchissais. Ce que je pensais pouvoir dire, finirait surement par convaincre les autres de continuer leur débat.
Pronation d’une tombe…. Sérieux ! Ça peut être un animal nécrophage, ou un monstre… Ou un nécromancien. La neige est signe de vie vu que c’est de l’eau …. La neige lier à la mort, non pas possible ! Je soupirais encore une fois.
- C’est Fini ! Raz – le – bol !
La pluie était plus forte, plus intense. Les gouttelettes se transformèrent en goutte. Des petites flaques d’eau naissaient dans l’herbe. Et j’étais trempée. Je les regardais.
- Votre tombe va être purifiée par l’eau qui tombe dedans et plus aucune malédiction ne vous frappera ! C’est infaillible !
Je mentais. Et je mentais bien. J’étais sereine, un peu agacée par tout ça mais mon mensonge était réaliste.
Les paysans me regardèrent perplexe. J’avais l’impression qu’ils doutaient. Je ne vois pas pourquoi. L’eau purifie. Il ne doit pas connaitre vu leur odeur… Mais bon, espérons qu’ils me croient et qu’ils me laisseront partir. Je n’ai pas que ça à faire !
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| | Raya Rawhën
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| | Jeu 22 Mai - 15:50 | | | | La moitié du travail avait déjà été fait, car les paysans avaient finalement compris que la profanation d'une tombe aussi hideuse soit elle n'engendre pas forcément une chute de neige précoce. En plus ils ont déduit un peu stupidement que le rongeur n'est pas à l'origine du vandalisme. Bien que ce soit faux, mais ce secret, mieux vaux pour tout le monde qu'il ne soit pas révélé sinon la journée va devenir interminable, pire sanglant. Il ne reste plus qu'à savoir pourquoi la neige sans nuage, bien qu'elle n'ai fait absolument aucun déjà si ce n'est qu'accélérer d'incompréhension le rythme cardiaque des villageois aux alentours. Certes les récoltes n'aiment pas trop un hiver trop tôt, mais étant donné que ce changement de temps n'avait duré que quelques minutes il n'y pas lieu de faire mort d'hommes. Et c'est bien ce petit détail ci qui manque pour enfin détruire cette atmosphère de "C'est qui le méchant!". Et il ne reste qu'un petit pas à faire, et Skel conte bien le faire même s'il a l'impression de se donner beaucoup de mal pour rien, car ni les trois fermiers ni la femme en blanc ne l'aident beaucoup. Sans cesse rejeté les propositions et explications aussi loufoques ou ingénieuses soit-elles ne font pas avancer les choses.
Alors que Skel'kem choisissait ses mots, la pluie, impatiente dans ses cocons nuageux, se déversa sur les plaines de la terre. Certes que des gouttelettes, mais qui risquent de grossir et s'amplifier au fur et à mesure du temps et malheureusement le skaven n'a pas emporté de parapluie. Il voulut donc en finir rapidement mais la jeune inconnue fut plus vive. Elle piqua une crise et sortit une explication comme quoi la pluie va purifier la sépulture donc va rompre la malédiction. Skel se mordit une lèvre. Bien sur il comprit que c'était une ruse pour pouvoir s'en aller et quitter ces sombres bouseux mais cela indiquait indirectement que la tombe était maudite! Ce que Skel s'efforçait de prouver le contraire ... et il y était arriver ... mais ces mots là risquaient de rendre ces efforts vains. Le skaven fit rapidement tourner ses méninges et réagit avant que les trois zigotos ne le fassent. Il alla rapidement vers la belle, lui fit deux petites tapes sur l'épaule et prit la parole sans laisser la moindre once de panique, au contraire il semblait plutôt confiant.
-Oui, oui, la pluie très chère. Elle purifie la tombe non maudite car elle prouve une chose. Le rat leva un doigt en l'air. Elle justifie la neige.
-La pluie c'est pas d'la neige bouffeur de fromage. Réagit le gros homme.
-Je préfère les champignons, mais messieurs que devient la pluie quand il fait froid?
-De l'eau froide?
-Euh, plus froid!
-De la neige! Comprit l'un des fistons.
-Bingo! Bien sur il ne fait pas froid actuellement, mais ces nuages sont si haut dans le ciel. N'avez pas remarquer qu'en montant les montagnes ils fait un froid de canard? Il arrive que certains nuages soient glaciales donc qu'ils fassent de la neige même quand il fait beau. ils peuvent être loin, le vent apportera la semence, et la neige plus légère que l'eau et emportée plus vite. Bref un coup de malchance.
Le trio d'ignares lança un "Ahhhhh!", mais restèrent encore dubitatifs. Il y avait beaucoup de réflexions à faire, et après tout, ça sors de la bouche d'un skaven l'une des espèces les moins fiables. Et pour justifier sa thèse qu'il ne croyait pas lui même, Skel les laissa cogiter un peu, aussi tourna-t-il un coup d'œil furtif vers la demoiselle. Il savait qu'elle veut aussi se barrer loin d'ici, mais pour ça il faudra qu'elle appuie son explication pseudo-savante.
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| | Dim 25 Mai - 17:26 | | | | - Il a raison !
Je n’avais rien n’écouter. Je m’en moquais. J’étais trempée. Et cela me suffisait pour en avoir marre. Je les regardais d’un air sérieux. Alors que mes cheveux se plaquèrent contre mon visage, que ma robe se colla à moi. La pluie ne semblait pas leur déranger. Ils devaient prendre cela pour un bain annuel ! Je les regardais sans rien n’ajouter. Je ne voulais rien dire. Et je me moquais bien de leur conversation. Je voulais que cela cesse.
Le rat pouvait bien sortir encore des conneries, cela n’avait vraiment rien d’intéressant. C’est là qu’un homme arriva en courant. Il était un peu énorme, chauve, avec une barbe et une moustache blonde… Sa chemise à carreaux pleine de sang, et il était blessé.
Il s’arrêta devant nous, essoufflé, perdue, et terrorisé. Les paysans le regardèrent choqués.
- Angus… Viens vite… Ta femme, la ferme, le village… Oh mon dieu … C’est horrible.
Je les regardais. Cela m’amusait de les voir paniqué. La peur grandissait dans leurs entrailles, ça se voyait. Je restais tranquille, silencieuse.
- NAN ! Cria le père. Elle est… Elle est ?
Les fils pleurèrent.
- Presque…
Les paysans ainsi que l’autre le 4ième gugus partirent en courant, se précipiter vers le village. Le sang coulait surement la - bas. Un carnage peut - être ? Les pro – A.T qui faisaient mumuse ? Peu importe. Je ne voulais pas m’en mêler. Je les regardais partir tranquille vers la mort, puis je me retournai vers le rat.
- Allez, c’est fini avec ça. Salut.
Voilà tout ce que j’ai bien pu dire. Je ne voulais pas tarder plus longtemps sous cette foutue pluie. Je partie dans le sens opposé du village. Je cherchais un abri contre la pluie. Je trainais les pieds. L’orage n’était pas prêt de s’arrêter. Je devais éviter de me mettre sous les arbres pour ne pas risquer ma vie. Je ne suis pas suicidaire. J’étais silencieuse, et je marchais tranquillement sans regarder derrière moi. Aurais –je du ? Je ne le saurais peut –être jamais.
Le tonnerre se fait encore une fois entendre dans un bruit assourdissant. Une fois de plus, une fois encore et encore plus d’une fois. Les éclairs fracassants le ciel, pour montrer qu’il ne fait pas encore nuit. Je marchais. Et C’est là que je vais une cabane au loin. Je me dirigeais en faisant attention. Il valait mieux pour vivre encore plus longtemps.
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| | Raya Rawhën
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| | Mer 28 Mai - 9:52 | | | | Enfin! La jeune dame approuva la théorie foireuse du rongeur d'une voix las et fatiguée. De ce fait, le trio de paysans commencèrent à se regarder et à se consulter entre eux. L'on peut même entendre des mots comme innocents et libérer sortir de leur bouches. Skel'kem attendit patiemment et sans broncher malgré la pluie qui devient sérieuse, ses gouttes deviennent de plus en plus grosses et surtout de plus en plus redondantes. L'eau ne l'effraie pas mais à ce stade il va devoir vite trouver un abris, le chemin du retour serait trop pénible avec une averse pareille. Le trio se retournèrent vers les deux inconnues et voulurent discuter mais leur élan fut interrompu par l'arrivé d'un quatrième spécimen de paysan faisant plus penser à un bucheron du nord avec son accoutrement atypique et sa forte carrure. Cet homme gesticula dans tous les sens en balançant des mots au pif. Mais Skel comprit rapidement comme les autres de quoi il en retournait, le village des bouseux est en danger et vu le sang déjà présent sur l'arrivant c'est du sérieux. Le quatuor partit immédiatement vers leur village négligeant le skaven et la demoiselle en courant à toute allure.
A ce moment là, une âme charitable ou un véritable héros irait leur prêter main forte et protéger le village contre ses vils assaillants. Oh ce n'est pas l'envie qui manque à Skel ni la gloire et la vertu qu'il en tirerait parti mais les problèmes sont : à quels profits et à quels risques? Un mort ne gagne point d'argent et ce n'est pas une vulgaire commune de fermier qui puisse apporter quelconque richesse. de plus Skel sait à peine se servir de sa machette qui pendouille à son flanc droit et son piège à ours, son cordage et ses qualités de trappeur ne seront sans doute pas suffisant. Non, vaux mieux pour l'instant trouver un toit loin de toute cette agitation afin de pouvoir se reposer tranquillement avant de rentrer chez soit avec un temps un minimum plus sec. La jeune femme fit alors ses adieux et partit, mais Skel la suivit pour la simple et bonne raison qu'elle emprunte la même direction que lui.
Quelques pas plus tard, la belle trouva du regard un cabane isolée du reste du monde et s'y dirigea, le rongeur lui emboita le pas. La structure n'était pas très grande, vers les huit mètres carrés, et surtout elle semblait abandonnée, les vitres sont bien poussiéreuses de l'intérieur et la présence massive de moisissures à gauche et à droite confirme bien les soupçons. Le rongeur ne se fit alors pas prier, il toqua à la porte au cas où, attendit quelques secondes et rien. La baraque est vide. Il ouvrit la porte qui couina et entra en laissant bien entendu la porte ouverte pour laisser la jeune femme entrer, elle aussi cherchait un refuge. Skel examina les alentour et à nouveau ce mot ressurgit. Vide. Même pas une chaise, une cheminée, une table, un meuble, rien. Heureusement et par miracle le plafond ne fuit pas, mais il faisait humide et petit feu ne serait pas de refus, mais les flammes dans une structure en bois fait rarement bon ménage. Skel'kem se secoua pour virer toute l'eau excédentaire se trouvant sur sa fourrure, soupira et s'assit dans un coin tout en observant la jeune femme de loin qu'elle soit encore dehors ou dedans. Puis la curiosité le tiqua, cette illustre inconnue ne semble pas du coin et n'est pas équipée pour un quelconque voyage puis Skel ne sentait aucun danger provenir d'elle. Et enfin, un peu de discussion peut faire passer l'orage et le temps. Le skaven prit un air calme et détendu.
-Ne soyez pas répugné par mon aspect ou mes airs de guignols comme avec ces culs-terreux. Je suis un humble voyageur indépendant de ceux de ma race et je vis de quoi je trouve ou échange. Et vous d'où venez-vous? Oh oh, non, dire que vous êtes du coin avec une si jolie frimousse et une robe pareille serait mensonge. Ne vous en fait pas, je sais à peine me servir d'un couteau à beurre.
Et c'est vrai, son plus grand exploit avec sa fine lame a été de couper un énorme saucisson d'un coup ... dans le sens de la largeur. La jeune inconnue serait-elle terrifiée par un découpeur de charcuterie?
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| | Mer 28 Mai - 17:29 | | | | Le rat me dépassa. Mauvaise chose. Je ne voulais pas qu’il va dans la même cabane que moi… Il a qu’à se faire un terrier. Je devais me calmer. Sinon de la grêle va tomber, et elle va tomber dans la cabane. Ca ferait tâche, surtout qu’il va tout de suite comprendre que c’est moi, la responsable de la neige… Foutue journée !
La pluie devenait insistante donc je n’avais pas le choix. Sur le pas de la porte, je me rendis compte que cette cabane était petite… Et que je serais proche de cette horreur sur patte. J’aurais dû suivre les paysans ! Tant pis pour moi.
Je rentrais dans la cabane sans le regarder. Ca va puer le rat mouillé ! Youpi ! Je me mis dans le coin, le plus éloigné de moi ! Je me recroquevillais, genoux contre ma poitrine. Je ne le regardais toujours pas. Il se mit à parler. Il aurait pu se taire. Je n’étais pas très ancré à sympathiser avec un rat. Je n’aime pas ce genre de bête…
Je n’ai peur de rien. Je n’ai pas appris à avoir peur. La preuve, je suis morte parce que ma peur ne m’a pas arrêté ! Dans les limbes, tout était différent, et je ne saurais pas l’expliquer clairement. J’avais si peur la bas que mes entrailles s’en souviennent encore. Cela s’est gravé dans ma peau. J’en tremblais un peu, rien qu’en y pensant. Je secouais la tête. Je n’avais donc pas peur de lui.
Je posais ma tête sur mes genoux quand j’entendis sa question. Je viens d’un monde grisonnant, ou ta vie est un chemin de morceaux, ou la douleur te scarifie en permanence. Je hais cet endroit.
- Je viens de nulle part. Fout moi la paix.
J’entendais les bruissements de la pluie contre l’édifice. On dirait qu’une tempête se lève. Je n’ai vraiment pas de chance. Je soupirais. Je voulais que cela stop, que tout redevienne ensoleillé et que je puisse m’en aller loin de lui, et de ce lieu morbide.
Je ne rajoutais plus rien à ce qu’il m’avait dit et je fermais les yeux. Je pensais à ma terre natale, à mon passé, et à cette demeure qui m’a vu grandir pendant un instant. Je me disais qu’un jour, je reprendrais ce qui m’est dû, et tuerais surement mon tuteur. J’en avais l’espoir. Je reviendrais quand je me sentirais prête, dans ce monde de vie, de trahison et de souffrance. Pour l’instant, j’ai juste besoin de me retrouver, et de ne pas rencontrer mes démons du passé.
J’avais juste besoin de prendre mon temps. Mais tout d’abord, on va prier que le temps change rapidement.
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| | Raya Rawhën
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| | Jeu 29 Mai - 9:39 | | | | Skel jeta un coup d'oeil à travers les fenêtres poussiéreuses, cette pluie n'est pas prête de s'arrêter de si tôt ni de s'atténuer. Les éléments sont vraiment déchainés, le sol imbibé d'eau semble vomir ou rejeté le surplus. Ce qui était il y a une heure une magnifique prairie ensoleillée ressemble désormais à un marais de boue, n'importe qui serait heureux d'être au sec à regarder ce spectacle de dame nature. Sauf ceux qui sont loin de chez eux, d'avantage pour ceux qui n'ont pas de domicile propre. Skel fait partie de ce genre de personnes, qui vivent où il peuvent. Certes la confrérie sers un peu de taverne mais aucunement de famille ou quoi que ce soit d'autre.
Peut être que la jeune inconnue se trouve dans la même situation. Peut être. Dans tout les cas, rester assis à ne rien faire ne fait pas partie des habitudes du skaven qui engagea un peu la conversation de manière tout à fait pacifique et conciliant, on peut être escroc sans être un ronchon. La dame rejeta la tentative d'un manière plutôt grossière. Le skaven ricana et répondit.
-Oh oh, moi qui croyait être l'un des plus lâches du monde en fuyant les problèmes, mais vous, vous leur ordonnez de vous fuir. Amusant. Mais pardonnez moi je ne me suis pas encore présenté.
Le skaven se douta que cela importe peu, mais la politesse fait partie de ses qualités et de ses coutumes. Ca aide en règle général pour tisser de bonnes relations et d'arnaquer plus facilement ses victimes. Mais ici rien à escroquer, la jeune fille sans sa jolie robe est quasiment nue comme un ver de terre. Skel'kem se leva puis fit une petite révérence tout en souriant de toutes ses petits dents blanches et pointues.
-Skel'kem, voyageur quelconque venant également de nulle part et allant sans doute nulle part à moins que je ne décide de renier ma nature. L'avenir me le dira.
Le rongeur se rassit en attendant une simple réaction. Oh si elle n'est pas contente et qu'elle continue de rester dans son coin à bouder le skaven la laissera sans doute tranquille, mais qui ne tente rien n'a rien. Aussi il sortit de sa besace son matériel de scribe. Une plume d'un oiseau dont il ignorait parfaitement la race si ce n'est qu'elle avait un superbe plumage blanc aux reflets dorés, un encrier des plus basique ainsi qu'une feuille de papier bien découpée aux teintes blanchâtres. Quitte à ne rien faire, le skaven se décida d'écrire en avance son rapport et état des lieux à sa guilde si avare de secrets, et si ça peut faire en sorte que l'hôtesse lui lâche un peu la grappe ça serait un bon investissement. Il mentionna que la mystérieuse roche n'était qu'une simple tombe contenant un certain "pépé" que tout le monde avait oublier depuis longue date. Ecrire tout les détails risque de prendre du temps, tant mieux, puisse cette averse se stopper d'ici là.
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| | Dim 1 Juin - 16:10 | | | | Je restais dans mon coin, fixant le sol. Le planché de cette cabane était humide, et il y avait quelques insectes qui s’y baladaient. J’avais envie de changer de vêtement, de me sécher… De prendre un bain. Je n’aimais pas sentir mes vêtements me collaient de la sorte. Je tirais souvent sur ma robe pour la décoller de ma peau. Cependant dès que le tissu toucha à nouveau ma peau, il était froid et humide.
Je ne sens pas le froid, enfin je n’ai pas froid mais je n’aime pas la sensation. Je lui jetais un regard quand il s’adressa à moi. Ne m’avait – il pas entendu ? Ou faisait – il exprès ?
Je soufflais. Je ne pouvais plus de cette situation. Je ne voulais juste qu’on me laisse tranquille. Il se présenta et alors ? Je m’en moquais. Je n’avais pas l’intention de le revoir. Je veux ma paix ! Je crois que c’est trop demandé !
Je n’avais pas oublié ce qu’on m’avait appris sous les coups de la violence, de la déchirure de ma peau, de mes tremblements, des fois ou leur coup on fallait me tuer… Je me souvenais de tout, malgré tout ce qu’il s’est passé… Et de ces règles. Il en découlait qu’aucun sentiment ne traversait mon visage. J’étais juste là, à attendre.
Devrais – je lui répondre ? M’abaisser à une remarque ? Va – t- il continuer si je ne dis rien ? On n’est jamais sur de rien. Pourtant, je préférais me taire. Je le regardais juste. Toujours aussi hideux ! On devrait les détruire.
C’est là que quelqu’un toqua violement à la porte en bois, alors que le tonnerre fracassa le ciel encore une fois.
Je figeais mon regarde sur la poignée. Je ne disais rien, je fixais juste. Seul l’ensemble de la porte bougeait. Plusieurs coups de suite… Rien n’était là pour empêcher celui qui toque d’entrer. Si c’était un tueur, on était donc mal. Cependant pourquoi toquer ? Je n’allais pas interpeller l’inconnu qui toquait. Est-ce que ce rat, le fera ?
Le tambourinage continua. Il était rapide et plus ou moins violent. Je continuais de fixer. Quelqu’un toussa… Murmura quelque chose, et finit par le crier.
- Par pitié, y a quelqu’un ? S’il vous plait !
Je me figeais. Je me méfiais. Avec l’attaque du village des paysans, on n’est jamais sûr. Est – ce un piège ? Je ne disais toujours rien. Ce n’est pas moi qui prendrai la décision de nous condamner !
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| | Raya Rawhën
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| | Lun 2 Juin - 15:39 | | | | La petite dame n'est pas très bavarde, malgré les efforts fournit par Skel'kem pour entamer un peu la discussion pour faire passer le temps elle fit preuve d'une indifférence totale. Elle se contenta à peine d'un regard qui en disait long sur sa volonté. Comble du lot elle ajouta même un léger soupir. Elle montre une farouche résistance à faire un quelconque contact avec le skaven. Peut être est-ce dût à la situation délicate qu'ils ont eut avec les paysans où est ce le simple fait de la nature de Skel? Peut être les deux.
Dans tout les cas, Skel'kem décida de la laisser à sa solitude à la quelle elle tient si tant. La vérité est néanmoins plus complexe, elle avait déçue le rongeur qui ne vit en elle aucune once de politesse, de majesté, de sympathie, de luxe. Oh certes pour les humain ce corps raffiné enveloppé par des vêtements presque translucide a de quoi faire rêver pendant quelques heures, mais pour Skel ça ne représente rien ... il n'a jamais été attiré par le plaisir de la chair, toujours à fond sur l'argent et les richesses quitte à en oublier le reste du monde. Non, il la méprise entièrement, aucun intérêt particulier, mais est-ce qu'elle désire miroiter? Dans tout les cas, l'agent de la confrérie des brumes se pencha sur son résumé. Il n'omettra d'ailleurs pas cette inconnue qui souhaite le rester ... ni ces paysans aussi hargneux soit-ils ... ni le fait qu'un village avait toute ses chances de se faire assiéger.
Alors qu'il voulut faire preuve d'élégance en écrivant un magnifique S majuscule, quelqu'un toqua vigoureusement à la porte doublé par un coup de tonnerre faisant sursauter le rat qui fit une effroyable rature sur son manuscrit. Ce n'est pas trop grave mais ça aurait put être évité. A nouveau des coups de poings sur cette malheureuse porte qui tiens encore difficilement sur ses gonds. Puis un homme, de sa voix masculine, demanda la permission d'entrer. Skel jeta un bref regard sur la femme, il en déduit rapidement qu'elle voulait rester à son état de loque humaine et qu'elle ne daignerait pas lever un pouce. De toute façon pouvait-il refuser? Cette cabane ne lui appartient même pas, il fait plus office de parasite. Néanmoins s'il s'agit d'un vil soldat d'Aile Ténébreuse il ne fera pas de vieux os, mais l'intonation était trop suppliante pour que ce soit le cas ... et puis Skel ne sentait aucune menace, et il sait qu'il peut avoir confiance en son instinct. Au pire il sautera par la fenêtre tête la première. Skel'kem soupira et se leva tout en parlant suffisamment bas pour que seule la dame en blanc l'entende.
-En fait, vous êtes une magnifique reine! Il vous faut quelqu'un pour éviter que vous vous usiez, restez donc assise. Puis Skel fixa la porte et parla à voix haute. Oui, nous sommes deux ici, à l’abri de la pluie et il reste encore de la place.
Le seconde qui suivit, la porte s'ouvrit. Un beau gosse, haut d'un mètre quatre vingt dix, les cheveux marron, les yeux châtains, portant des braies, bottes, tunique tachée de sang et un couteaux plantée dans son omoplate droite dont seule la poignée dépasse. Le malheureux homme tituba en avant de deux pas avant de tomber à genoux face à Skel, un air fatigué et suppliant. Le pauvre hère a dut faire le chemin de son village surement en phase de pillage en quête d'une aide quelconque ou d'un refuge. Suivant sa motivation il était bien tombé. Sa voix fut d'un coup plus muette.
-Je vous en prie!
-Je ne suis pas docteur ... enfin je peux me débrouiller suivant ce que vous avez.
Skel'kem remarqua une petite bourse dépassant de la ceinture de l'homme. Le rat s'avance, prit la monnaie sans aucun scrupule ou difficulté, se tourna vers le dos de l'inconnue, empoigna le manche du couteau et l'ôta d'un geste vigoureux qui arracha un cri de douleur qui fit trembler la structure.
-Je sais c'est douloureux. Il ne reste plus qu'à panser ça avec du tissu propre. Peut être que madame peut faire preuve de générosité en arrachant un morceau de sa robe?
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| | Dim 8 Juin - 23:32 | | | | La provocation ne marche pas. Il pouvait bien penser ce qu’il voulait. Cela ne fonctionnait pas. Je ne bougeais pas. Je regardais la scène en secouant la tête. Qu’est -ce qu’il lui prend ? Je soufflais. Il parla à l’inconnu qui se trouva être un homme. Il l’aida.
Si on peut appeler cela aidé. On n’arrache pas un objet enfoncé dans une plaie, car ça évite qu’il perde trop de sang. Il est bien stupide. On risque d’avoir un cadavre sur le dos alors que la pluie est bien trop forte pour qu’on puisse partir. Je me demandais si je ne devais pas tenter le coup, c’est – à – dire de sortir sous la pluie.
Il cria de douleur. Il commença à perdre beaucoup de sang. Sérieusement, je ne pensais pas que c’était si con un rat… Je me relevais, et m’étirais. J’avais les jambes un peu engourdis. Je ne prêtais pas à ce qu’il passait comme si j’étais seule.
C’est là que le rat m’interpella. Je soupirais. Il était hors de question que j’arrache un morceau robe… Je n’ai pas envie de me retrouver en culotte. Et j’avais vu son geste…. Le rat n’était qu’une horreur sans scrupule.
- Je ne vois pas en quoi, je devrais donner un bout de ma robe…. Tu viens de lui enlever sa seule chance de vivre. Il va se vider de son sang, et un morceau de tissu ne changera pas la donne.
L’inconnu était à terre. Il souffrait, et supplier qu’on l’aide. Je ne sais pas soigner, enfin si… Je connais le minimum. Je les regardais faire tout en me collant contre le mur.
- Tu aurais pu attendre qu’il soit mort avant de le voler !
Le blessé s’énerva, et commença à crier sur le rat. Il avait encore de la force. Il avait vérifié, sa bourse manquait bien. J’étais satisfaite.
[Navrée pour la qualité médiocre du rp, je me rattraperais !]
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| | Raya Rawhën
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Freya/Eris/NepthysVitesse de réponse : Normal
| | Mar 10 Juin - 10:14 | | | | Dès lors que le couteau fut ôté, le malheureux inconnu hurla comme un forcené et son dos commença à cascader de sang. Skel n'était pas docteur, qui ne tente rien n'a rien, il avait tenté sa chance pensant que laisser une arme blanche plantée dans le dos était synonyme de mort. Il s'est planté contre son grès. Skel demanda alors humblement de l'aide à la jeune femme de filer un bon morceau de tissu de sa robe. La totalité n'était pas nécessaire juste la moitié suffisait, mais elle était bornée.
Le visiteur lui remarqua que sa bourse manquait à sa ceinture et commença à insulter le skaven de tout les noms possibles et inimaginables. Enfin ça se résumé à dire que les hommes-rats sont tous les mêmes, que ce ne sont que des voleurs rabougris et vicelards, des parasites de la pire espèces et toute autres joyeusetés. Skel ne lui accorda qu'un bref regard désolé tout en haussant faussement les épaule histoire de dire "désolé". De toute façon il avait gagné un peu d'argent donc tout est profitable. Skel avait toujours le poignard sanglant en main et le jeta se planter promptement contre le mur juste au dessus de la porte d'entrée loin de toutes les mains frauduleuses. Après son geste, Skel'kem se tourna vers la dame, il n'avait pas oublier la remarque glaciale de cette dernière "pourquoi voler si la cible n'est pas morte". Quelle froideur! Il répondit tout en ignorant le blessé agonisant sur le plancher.
-Moi qui pensait que votre langue était endoloris! Quelle erreur, ce muscle ne vous sers qu'à étendre votre antipathie! Et je n'ai rien voler, j'ai offert mes services à un pauvre hère qui implorait de l'aide. Manque de chance ça n'a pas fonctionné mais mes services ne sont pas remboursables. Et contrairement à ce que vous pensez votre tissu humide qui sert de robe aurait put peut être changer la donne en tant que pansement. Honnêtement je me demande comment vous pouvez être encore en vie avec cette mentalité surtout ces derniers temps ... et puis les bons voleurs n'attendent pas forcément le décès. Très chère je ...
L'homme-rat s'interrompit et se retourna brièvement, son instinct l'avait mis en garde. Et effectivement, il eut raison. Le blessé s'est relevé et jeta un regard furieux devant lui. Il n'était pas content. Il commença à faire un pas en avant et ... tomba de nouveau sur le plancher comme une grosse loque laissant voir sa plaie béante sur le dos vomir du sang en continu. Il n'en avait plus pour très longtemps. Aussi sa rage s'estompa et il commença à pleurer. Il leva la tête barbouillée de sang et de larmes et lança une requête.
-Mon village ... il ... Greta!
Un bien triste baroud d'honneur, l'homme tomba dans l'inconscience tout en laissant planer un sombre mystère. On ne sait toujours pas ce qui est arrivé au village, on se sait pas à quoi sert Greta; peut être la femme ou la fille du bougre, et on ne sait pas quand cette fichue pluie va se stopper de tomber. Skel avança et vérifia le pouls de l'homme en plaquant de doigt contre sa nuque. Malheureusement il est encore en vie, il s'était juste évanouie ... mais avec ce sang qui coule à flot on peut estimer la mort dans une ou deux minutes. Et bien qu'étant un escroc sans remord, Skel n'est pas un assassin et n'achèverait personne. Il se retourna à nouveau vers la demoiselle.
-Vous savez faire le coup du lapin? Il en a besoin. Espérons qu'il ne se mettra pas trop vite à puer. C'était quoi déjà votre nom?
[ Bah tu sais, je ne suis pas mieux ^^ ]
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| | Sam 14 Juin - 18:53 | | | | Je suis maudite ! Je ne vois que ça. Ce rat ne causait que des soucis…. Je n’ai rien fait. Bon c’était peut-être reprochable … Cependant, je n’ai causé aucune mort, ni blessé aucune personne, ou encore moins causé des ennuis à moi ou à lui.
Est – ce de la maladresse ? Ou bien, il est con de nature ? Le mec avant de s’écrouler nous dit une chose incompréhensible… Je m’en moque de qui est greta ou encore ce que c’est…. Je voulais que la pluie s’arrête… Et que je puisse partir sans souci. Il me demanda de le tuer pour abrégé ses souffrances… Euh, non ! Je le ne ferais pas.
Il doit assumer sa connerie au lieu de me faire chier de la sorte. Je soupirais. Je ne bougeais pas toujours contre le mur. Je ne le ferais pas. Je suis un assassin mais je n’achève pas pour le bon plaisir d’un rat qui n’a pas de savoir vivre, c’est tout.
- Tue – le toi –même ! Je ne t’ai jamais dit comment je m’appelais !
Je pouvais l’entendre gémir de douleur dans son « coma » . Cela me faisait sourire. C’était un sourire sadique. Mon côté meurtrier qui ressortait. Je tournais la tête vers le rat.
- Tu ne causes que des problèmes, suicide toi…. Cela sera mieux pour tout le monde.
Un énorme bruit fit trembler la cabane par sa violence…. Surement la tempête qui se lâchait toujours avec violence. Le tremblement était faible mais je l’avais quand même perçu. Devais – je m’inquiéter de ce qu’il se passait à l’extérieur ? Peut-être…
Les fenêtres partirent en éclat… J’aurais pu user de la glace pour éviter tant de choses… Seulement, je ne le fis pas. Je ne voulais pas qu’il sache. Je ne voulais non plus pas mourir. Cependant, je restais calme. Si jamais ma vie dépendait de mes dons, je les userais pour me sauver. Oui, je suis égoïste !
Je me protégeais le visage pour ne pas prendre des morceaux de verres vu le souffle, avec mes avant-bras. Et j’ai bien fait… Je saignais un peu à cause de quelques morceaux…
L’homme au sol se prit un gros morceau de verre dans la tête, et vu la violence du choc, il en est mort tout de suite après !
- Tu dois être heureux, il est mort….
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| | Raya Rawhën
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Freya/Eris/NepthysVitesse de réponse : Normal
| | Lun 16 Juin - 15:42 | | | | Le pauvre est vraiment mal en point, au bord de l'agonie et entouré d'un skaven dont les compétences de docteur frôlent le zéro et une jeune femme qui n'essaie même pas de s'intéresser à la situation. Le malheureux voit toute sa vie défiler devant ses yeux, ses premiers pas, ses premiers amis et ses premiers amours, mais surtout le temps qu'il avait passé avec sa moitié, sa Greta, sa si merveilleuse Greta aux cheveux de blé et sa peau sentant le sable chaud. Il revoit également sa tendre Greta baignant dans son propre sang, sa dernière vision d'elle aussi funeste soit-elle. Malgré son état comateux, il sentit un vent violent et glacial frapper son corps mourant. Une prémice de la fin. Il n'eût juste encore put voir dans ses rêve sa belle qui l'attend entourée de cette douce et charmante lumière qui l'appelle. Mentalement il tendit le bras et la toucha ... et sa mort fut!
La tempête s'était intensifié un bref instant faisant voler aux éclat les fenêtres poussiéreuses égratignant la demoiselle et achevant l'inconnue. Skel'kem lui eut la chance d'être dans le bon angle mort pour ne s'être prit aucun débris ... néanmoins la pluie s'immisça à l'intérieur du taudis et humidifia entièrement sa unique pièce et étala le sang du récent cadavre. L'ambiance commence à devenir terriblement glauque et la blanche fille en fit de plus belle lançant un sarcasme digne de ce nom au skaven. Cette attitude glaciale déplait toujours autant à Skel qui fut plus offensé par la remarque précédente ... celle du suicide. Le rongeur, ne sentant aucune menace fit face à la garce en faisant fit de l'eau qui s'engouffre sans cesse et du corps sanglant.
-Mieux pour tous le monde? Vous représentez le monde? Soit vous êtes un être exceptionnel soit ... soit rien du tout en fait! Peut être seriez vous mieux morte, j'ai entendu dire que Nayris est plutôt sympathique envers les rebuts de sociétés. J'ai déjà postuler, elle m'a reniée, je fut bien déçu.
Le ton de la voix portait bien entendu sur le sarcasme, mais avec une élocution plutôt joyeuse. Hors de question de se démoraliser face à cet avatar de la morosité. Certes, Skel se laisse un peu emporter sur les paroles, mais ça lui fait du bien. Il n'est pas non plus un modèle de référence vu qu'il est fourbe, chapardeur, menteur, escroc mais il n'est pas sombre. Bien qu'il cherche encore et toujours de l'argent, faut à ses gênes, Skel ne voit pas la vie comme une marche funèbre s'étalant sur plusieurs années plutôt comme une ode à la joie aux tintements des pièces d'or. Au final, cette femme est ce que Skel ne souhaite jamais devenir ... même riche. Le skaven jeta un coup d'oeil à la fenêtre brisée en tournant le dos à la jeune femme et remarqua que le temps commence tout doucement à s'apaiser. L'air ambiant n'est pas sec et les nuages sont toujours aussi noirs mais cela ne saurait tarder. Tout en observant ce ciel gris et pluvieux il lâcha quelques phrases pour faire passer le temps, encore.
-Sinon, l'humanité? Les enfants? Les champignons? Ca va tous ça princesse?
Skel trouvait cela rigolo de la baptiser princesse, cela colle tellement bien. Il faut bien quelque chose d'amusant pour se réjouir un minimum, surtout à côté d'un macchabé.
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| | Mer 18 Juin - 13:20 | | | | Je rigolais à sa première remarque ! Je n’ai pas pu m’en empêcher ! C’était plus fort que moi ! La mort, je la connais tellement bien que j’ai même été morte pendant un temps ! Les limbes et leurs souffrances, je les connais par cœur. Il n’y a pas de fin. La toile que ce monde tisse pour nous dévorer est sans fin. Tout est sans saveur, sans couleur… Nos cauchemars les plus terrifiants prennent vie pour arracher le semblant de cœur qu’il nous reste de notre être. Je savais très bien que c’était de mourir, d’être perdue, de combattre pour renaitre. Je le savais. Lui, le savait – il ?
- Comment peux-tu dire une chose, dont à priori tu ne connais rien ?
Je continuais de rire. J’ai eu du mal à me calmer, à reprendre mon souffle. Je pense que les espèces comme les Skavens devaient être éradiqué. C’est comme les rats qui circulent dans les rues des villes, tous doivent disparaitre. Sa vie plaira surement à Nayris ! Un joujou tout poilu pour lui !
Je réussis enfin à me calmer. Il continuait à vouloir me parler. Le silence, c’est trop demandé ? Je soufflais. Et puis cette manie à me nommer « princesse »… Cela m’agaçait. Et si je lui gelais la bouche ? Ou que je le castrais ? Lui geler cette partie de son corps, et frapper …. Quelle idée géniale !! Je le regardais avec méfiance ! Je n’ai pas d’arme mais je peux en créer donc …
- Déjà, tu vas arrêter de m’appeler ainsi ! Et ensuite, tais – toi !
La tempête commençait à se calmer. La pluie perdit de sa vitesse. Le ciel perdit de ses ténèbres. Bientôt, je pourrais quitter ce lieu ! Vivement que je le quitte, et que je ne revois plus jamais ce rat !
- Je ne te supporte pas.
C’est sorti tout seul comme ça. Je pense que sachant que certains renards prennent les rats comme des encas…. Je ne peux que ressentir du dégout envers cette espèce. Un rat, c’est sale, et ça pue !
Je m’approchais de la porte, regardant au dehors C’était moins sombre, mais j’en avais encore un moment avant de sortir d’ici. Je soupirais !
- Tu ne veux pas partir ? Dis – je en me retournant vers lui.
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| | Raya Rawhën
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Freya/Eris/NepthysVitesse de réponse : Normal
| | Dim 22 Juin - 10:10 | | | | Le skaven semble avoir fait enfin mouche. Le comportement si froid et insensible de la jeune femme s'effaça complètement pour un rire moqueur. C'est plutôt mal approprié vu qu'il y a un cadavre qui risque de se décomposer d'ici peu. Non ce n'est pas l'odeur qui est gênante juste la loufoquerie de la situation qui est bizarre. Durant son hilarité elle traita Skel'kem d'ignare sur le sujet de la mort ... pas sur celui des champignons mais bel et bien sur celui de la mort. Cela laissa le rongeur perplexe mais surtout songeur, car il ne voit pas dans l'immédiat le pourquoi du comment elle peut rire à ça. A-t-elle déjà tuer des milliers de personnes? Non car Skel ne ressent aucune menace émanant d'elle. A-t-elle été déjà morte? Skel n'envisagea pas cette possibilité grotesque, de sa mémoire les personnes qui meurent sombres vers le culte de Nayris puis deviennent dangereux ou deviennent des mort-vivant voulant dévorer des cerveaux. A-t-elle déjà vu ses proches mourir au combat ou au contraire se faire massacrer par d'immondes barbares? C'est la solution la plus plausible bien qu'il en reste d'autres.
Alors que Skel affichait un air perplexe, la femme réussit à stopper sa folie tout en prenant un bon gros bol d'air puis répliqua en interdisant à nouveau le skaven de l'appeler "Princesse". Cette fois ci c'est Skel qui lâcha un petit rire pincé, elle qui refusait de dévoiler qui elle était refuse même que quelqu'un l'associe par défaut à autre chose. C'est ce manque de logique qu'il trouva rigolo.
-Désolé de vous avoir troublé, mais comment je dois donc vous nommez? Belle? Non, trop décalé. Iceberg? Non vous allez croire que je vous trouve grosse. Ah, Mimi semble parfait.
Bien sur, c'était à unique but pour lui faire sortir les vers du nez et à lui arracher son nom, prénom, date de naissance voir même ses mensurations. Disons un petit défi personnel. Et alors que la pluie à l'extérieure commence à s'amenuiser, Mimi s'approcha du seuil d'entré de la cabane et invita indirectement Skel à quitter les lieux malgré la pluie encore présente. Même après une surprenante euphorie venant de sa part Mimi est toujours la même toujours aussi odieuse et espérant que les autres se plie à sa volonté. Mais Skel ne conte pas lui faire cet immense plaisir, surtout gratuit. Tel un gentleman élégant il répondit.
-Mais après vous Mimi, je ne vou ...
Skel s'interrompu sur le champ, il sentit comme un malaise, un sentiment de mal être asses profond, comme si tout son corps ne souhaitait n'avoir jamais exister, comme si le monde entier et même les dieux en personnes voulaient sa mort immédiate. Le skaven connait ce pouvoir en lui, un danger approche, quelqu'un lui voulait du mal approche. Il fixa l'ouverture d'une des fenêtres brisée et regarda au loin et perçut une grande silhouette approchant à grand pas. A cette distance et à travers les gouttes d'eau on peut déduire que cette sinistre personne fasse au moins trois mètres de haut et deux de larges si ce n'est plus. Ce n'est certainement pas l'un de ces fermiers arriérés. Skel pouvait rester là à identifier plus en profondeur, mais l'idée qu'un monstre enfonce son poing gros comme un melon dans sa face n'est pas très glorieuse. Le rongeur se tourna vers la porte de sortie donc vers la jeune femme, alla vers le seuil d'entrée et sortit de la cabane malgré le temps capricieux. Il sentit immédiatement l'eau froide entrer au contact de sa fourrure, mais tant pis. Le skaven commença à marcher vite tout en jetant au loin un coup d'œil vers l'ombre. Elle se rapproche vite. Trop vite.
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| | Sam 28 Juin - 14:02 | | | | Mimi ? J’ai une tête à me nommer ainsi ? Il ne saura pas mon vrai nom. Je lui jetais un regard plutôt blasée mais il se dissipa aussi vite qu’il n’était apparue. Je voulais que tout cela s’arrête. Que cette journée, que dis – je, vu le temps passait, c’est le soir…était un cauchemar. Je soufflais. Il pouvait m’appeler comme il le souhaitait. Je ne voulais pas le revoir après cette fois – ci. Le temps s’était plus ou moins calmé, la fin était proche. Le corps va petit à petit se décomposer.
J’espérais que je ne serais plus là pour sentir l’odeur de la mort… Déjà que ses fluides sortaient par la peau, et qu’une légère odeur se mélangeait au parfum de la pluie… Heureusement, que j’ai l’habitude de sentir cette odeur, de voir les corps en décomposition.
Il recommença avec son « mimi ». Je suis patiente. Si, il compte me faire craquer, il doit persévérer. Il commença donc à parler pour s’arrêter au milieu de sa phrase. Pourquoi ? Avait – il souci ? Et puis, quelle importance ? Aucune. Je soupirais.
C’est là que le skaven partie, limite en courant comme si il avait peur. Etrange. Très étrange ! Je scrutais l’extérieur, avec curiosité. Que se passait – il ? Je ne comprenais rien. Je ne vois pas dans la noirceur. Je me fis à mes sens mais … Franchement vu que la nuit était tombée va donc essayer de voir quelques choses… Sous forme de renard, j’arrive mieux à discerner les silhouettes… Devais – je me transformer ? Il paraissait peureux pour un rat qui essayait de se montrer fort. J’hésitais. Je plissais les yeux. Je restais sous cette cabane... Aurais – je voir quelques choses ? Je ne vis rien. Le vent trahissait les mouvements. Même le skaven se perdait dans tout cette fin de tempête.
Je restais attentive et méfiante. Pourtant, je n’ai pas remarqué, cette halo de lumière fusant vers la cabane, vers là ou j’étais.
Je me souviens de cette explosion… De ce bruit de mort, de ce bois qui volait en éclat, de ce corps qui se déchira…. Et moi, ou étais – je ? Je l’espérais que je n’étais pas morte … Encore !
Le choc était si violent que je sentis une douleur me parcourir le corps… Je retombais sur l’herbe. La pluie me mouillant, lavant mes plaies… Le choc m’avait-il brisé quelques choses ? Je me relevais avec beaucoup de mal. Je n’étais plus une humaine. J’étais un renard à 7 queues. Reflexe ? Je pense. Après tout, j’arrive mieux à tomber sous ma forme de renard. J’étais blessée mais je n’avais rien de casser. C’était déjà ça.
J’étais bien trop faible pour reprendre forme humaine… Et je ne tentais pas la forme intermédiaire. Alors que j’étais cachée par les débris de la cabane. Je me léchais la patte qui était ouverte. Mes instincts reprirent le dessus. Je risquais de boiter. Je ne bougeais pas, je faisais la renarde la plus discrète. Je ne savais pas ce que c’était. Alors valait mieux ne pas bouger. Une partie de la cabane prenait feu, mais la pluie qui tombait encore, l’éteignait assez vite.
J’étais à l’abri pour le moment. Je pouvais donc souffler.
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| | Raya Rawhën
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