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Dans l'allée principale de Sen'tsura ... [RP libre] | |
| Sam 28 Sep - 1:19 | | | | HRP : RP posté dans l'ailleurs en attendant que l'histoire de mon personnage soit terminée et qu'il soit validé. Une fois ces conditions remplies, le RP sera réintégré dans le royaume Terre. ========================================================
L'après midi avait été ensoleillée et le soleil commençait doucement à approcher de l'horizon. Une journée prospère et commerciale pour la capitale. Des enfants jouaient dans les rues à se courir après. Et dans le réseau de ruelles qui menait à un axe commercial, un individu fort mystérieux au crâne rasé sorti d'une habitation et s'engagea au milieu des allées.
L'homme marchait vite, il se déplaçait toujours ainsi, il se frayait un chemin d'une manière très affirmée et faisait parfois usages de coup d'épaules face aux balourds qui voulaient jouer les gros bras. Pour les personnes qui lui bloquaient le passage sans s'en rendre compte, il les repoussait d'un geste respectueux mais très ferme. Rares étaient les individus qui osaient lui tenir tête, le plus souvent, ils étaient trop surprit par le comportement si peu civilisé pour réagir, et pour ceux qui voulaient réagir, le perturbateur était déjà trop loin.
Il va sans dire qu'il ne se retournait même pas pour vérifier si il avait vexé quelqu'un, bien au contraire, si une personne qu'il avait écarté s'écriait et lui hurlait de revenir, il s'empressait d'avantage encore. La seule exception était les enfants, il semblait avoir un respect particulier pour les jeunes personnes, même les adolescents. Avec eux, il laissait le passage ou consentait à modifier la trajectoire de sa marche rapide afin de ne pas avoir à les bousculer.
Il arriva enfin sur l'artère principale de la cité et eu à vue les portes de la ville. Mais alors qu'il s'en approchait, il senti une étreinte comprimer son poignet. Il fit instinctivement un geste réflexe de rotation du poing afin de se libérer et observa vers sa droite.
« Hé mon ami ! T'as pas une pièce ou deux pour un blessé de guerre ? »
Un ivrogne, celui-ci empestait l'alcool et portait un cache-œil. Jo'shua se fustigea mentalement d'avoir à ce point baissé sa garde. Si cette personne était venue avec l'intention de le tuer, il n'aurait même pas pu réagir. Il plaça sa main droite sur le torse de l'indésirable afin de le repousser tout en vérifiant sa bourse de sa main gauche. Sentant celle-ci présente, il reconsidéra l'individu et comprit que c'était bel et bien une personne dans la détresse sociale plutôt qu'un voleur.
« Navré cher monsieur, je ne peux pas vous donner d'or, vous en feriez usage pour acheter de l'alcool. Si vous le souhaitez, je peux vous acheter de la nourriture. Vous vivrez plus longtemps et en meilleur sant- - Tu m'traites d'alcoolo' minus ? C'est la bagarre que tu cherches? S'écria le poivrot en lui coupant la parole. - Je ne cherche rien. » dit-il en tentant d'éviter l'affrontement.
Mais le mendiant leva son poing armé d'une bouteille encore à moitié-pleine et l'écrasa de toute ses forces vers le crâne de son adversaire. Sauf qu'il frappa dans le vide, celui-ci avait déjà reculé de deux mètres.
« Je ne veux pas à me battre, réitéra le Moine, tout en se positionnant sur le côté, afin de dissimuler sa main gauche. - Tes sous sale radin ! Cria l'homme en ivresse tout en exhibant sa bouteille de rhum. - Très bien, les voici. » Répondit alors le moine tout en lui montrant sa bourse. Il serra le nœud de celle-ci et lui envoya.
Trop alcoolisé pour réagir correctement, il lâcha sa bouteille pour tendre ses mains avides vers le porte-monnaie. La bouteille se brisa et le rhum se déversa sur ses pieds, tandis que la bourse se heurta contre le mur derrière lui et rien d'autre que du sable ne sorti de celle-ci.
En effet, tout en faisant son bond en arrière, le baroudeur avait récupéré du sable au sol qu'il comptait utiliser pour aveugler son rival en cas d'affrontement, mais il opta pour une solution plus passive. Tout en se repositionnant, il avait vidé ses pièces dans une poche et remplit sa bourse avec du sable.
Quand le soûlard comprit qu'il avait été berné, le moine avait disparu ...
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| | Sam 28 Sep - 17:02 | | | | Retour à Sen'tsura, pensa Alys en marchant dans une rue de la capitale où la guilde que son compagnon Voyl avait fondée avec elle. Elle qui aimait profondément la nature, elle se sentait oppressée par la taille des murailles et l'étroitesse des rues. Heylë, son Familier, n'en menait pas large non plus. Mais pourquoi le duo avait-il décidé d'aller en ville ? Pour recruter, car la guilde avait pour l'instant trois membres : Voyl, Alys et Ilélyne, une compatriote de l'Elfe. Et ce n'est pas avec trois membres qu'on fait avancer le schmilblick, pensait Heylë.
En marchant dans la rue, Alys sentit son cœur se serrer en voyant les miséreux qui mendiaient un peu partout. Elle n'avait pas pris sa bourse de peur de se la faire prendre, mais elle aurait voulu les aider... Elle sursauta quand un mendiant estropié attrapa sa cape :
S'il vous plaît, dame Elfe, donnez un peu d'argent pour un estropié de guerre !
Heylë gronda : il avertissait sa maîtresse de passer son chemin, mais Alys répondit d'une voix douce :
Je suis désolée, je n'ai pas ma bourse sur moi...
Menteuse ! Radine ! Donne-moi ta bourse !
Il réussit à se jeter sur elle, la bousculant et cherchant frénétiquement sa bourse tout en la maintenant au sol pour ne pas qu'elle se défende. Heylë gronda de colère et mordit le mendiant à la jambe valide qui lui restait. Alys criait et cherchait à se débattre, mais le mendiant la gifla plusieurs fois avant de reprendre sa quête de la bourse ou de quelconque objet de valeur. Mais Alys ne se baladait jamais avec des objets de valeur, sauf son pendentif qu'elle cachait trop bien pour qu'on le lui prenne.
Heylë mordait toujours la jambe de l'agresseur de sa maîtresse, mais il fut retenu par des collègues du mendiant ; il poussa alors un long glapissement, un appel à l'aide. Car Alys et lui-même n'étaient pas encore totalement remis de leur détention auprès du démoniaque Vanitas...
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| | Alys Calywiel
Partie IRLCrédit avatar : Alpha CodersDouble compte : AucunVitesse de réponse : Rapide :)
| | Sam 28 Sep - 21:37 | | | | Encore agacé d'avoir tout de même perdu son sac de contenance à cause d'un ivrogne, le Moine s'arrêta à une boutique afin d'en acheter un nouveau. Il observait les plusieurs petites bourses en cuir mises sur les étalages et il fixa son choix sur l'une d'entre elle qui était proposée à un prix raisonnable.
Mais avant de s'emparer de son achat, il fut interpellé par les bruits d'une rixe. Il observa la scène un instant et jugea un peu vite qu'il s'agissait encore de mendiants fauteurs de troubles qui se battaient entre eux. C'était le travail de la garde, pas le sien, après tout, si plusieurs personnes étaient d'accord pour se battre, pourquoi viendrait-il les en empêcher ? Mais à mesure qu'il observait, il remarqua un animal parmi les hommes. Celui-ci se débattait et subissait les coups de ces infâmes perturbateurs chose qui inspirait au moine une farouche envie de s'impliquer dans le combat.
Il s'approcha alors, afin d'observer l'ensemble de la situation et vit l'un d'eux sur ce qui semblait être une jeune femme hurlant à l'aide. Elle se faisait rosser et était loin d'avoir le dessus. Une fois qu'il eut terminé d'analyser la situation, il réalisa que si il entrait en confrontation directe face à ces personnes, il aurait le dessus, mais il serait incapable d'en plus protéger l'animal ou la jeune femme. Ces deux allaient se mettre à l'écart par eux-même, grâce à leur instinct de survie, se dit-il en s'approchant.
Sans faire le moindre bruit, il saisit l'homme à la prothèse par la gorge et l'empêcha de se débattre en lui faisant une clé-de-bras. Durant la manœuvre, il remarqua que celui-ci était blessé à sa seule jambe valide. Peut-être qu'un tesson de bouteille était présent parmi le groupe et qu'il ne l'avait pas remarqué ? Il allait devoir être prudent ... De son autre main, il palpa le bas du dos sa victime qu'il tenait en respect puis fit le tour de sa ceinture. Ne trouvant aucune arme, il lui déroba l'argent qu'il avait en poche.
« Lâche moi imbécile ! » S'écria l'individu et Jo'shua lui luxa impitoyablement l'épaule en guise de réponse. Son hurlement attira l'attention de ses trois amis. Quand ils firent volt-face en direction du mystérieux intervenant, l'homme à la prothèse fut propulsé d'un coup de pied vers l'ivrogne qui s'en prenait à l'animal. Ensemble, ils tombèrent au sol.
Il n'en restait plus que deux. L'animal avait réussi à se soustraire à son assaillant et Jo'shua n'avait pas encore pu observer l'état de la jeune femme. Néanmoins, même à deux contre un, le moine estimait qu'ils n'avaient aucune chance. L'un des deux s'élança vers lui plein de rage alors que son partenaire resta en retrait, hésitant. Le combattant avait été entraîné à négocier cette situation. Il s'accroupit en se positionnant sur le côté, lui permettant ainsi de lancer sa jambe dans les pieds de son adversaire. Avant même que celui-ci ne vienne savourer le goût du sol, Jo'shua s'était relevé à une vitesse fulgurante et lui asséna un coup de pied dans le plexus pendant sa chute afin de le mettre hors de combat pour un bon moment.
C'est à ce moment que la garde intervint, ils étaient six et allait facilement maîtriser la situation. Cependant, Jo'shua savait qu'il ne pouvait pas compter sur eux. Peu importe la ville, ils n'étaient pas capables de faire une quelconque différence entre l'agresseur et la victime et il était très probable qu'il se fasse arrêter pour les blessures qu'il a affligé à ses opposants. Malheureusement, il ne pouvait pas s'enfuir non plus, car s'enfuir ferait que les gardes allait le suivre, laissant une nouvelle fois les mendiants encore valide s'en prendre à la jeune femme et l'animal.
« Holla holla ! C'est quoi ce foutoir encore ? Demanda celui qui semblait être le chef du groupe. - Ces misérables s'en prenaient à cette femme et cette bête … Je suis intervenu pour tenter de les séparer, alors ils m'ont attaqués. Je n'ai fait que rendre les coups. Demandez aux habitants, ils confirmeront mes dires. - Ah c'est bienveillant de votre part ! Ces imbéciles se font passer pour des mendiants mais ils n'ont de cesse d'agresser les passants. Vous leur avez donné la correction qu'ils méritent. Aller, du balais ! » dit-il, tout en chassant les misérables.
Surprit de l'attitude positive de la milice de la ville et satisfait de l'issue de la situation, Jo'shua s'éloigna de la scène agréablement surprit. Il aurait pu s'intéresser à la femme et l'animal pour qui il s'était impliqué dans le combat mais il était peu friand de reconnaissance. Les deux victimes étaient de toute façons maintenant aux mains de la garde et donc en sécurité. Il revint vers le marchand de porte-monnaie.
« Fabuleux ! Vous avez été grandiose ! Ils sont pas prêt de revenir ceux-là ! Laissez-moi vous offrir cette besace en guise de gratitude ! »
Avec un sourire, il accepta.
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