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Présences dans la brume... Une alliance momentanée peu ordinaire [libre] | |
| Aller à la page : 1, 2 | Lun 10 Juin - 21:34 | | | | Je venais de quitter le peuple de la Montagne que sont les êtres de la race nain, le coeur quelque peu triste. Le Noble Maître Nain Alaric est un homme qui, malgré son fort caractère est un homme droit et juste. Oui j'ai appris pendant ce séjour à les comprendre, à me délecter de leur boisson qu'est la bière bien fraîche alors que je ne bois jamais d'alcool. Non je ne suis pas partie avec des adieux mais simplement avec un au revoir. Son peuple est désormais, un peu comme ma famille. Je les respecterai aussi longtemps que Yehadiel me prêtera vie. De plus, je leur ai fait deux promesses. La première est de revenir de temps à autre leur rendre visite puis de les soigner en cas de besoin. Puis, la dernière promesse qui n'est pas des moindres : venir me réfugier chez eux si le gladiateur Victo dévoilait ma réelle identité auprès des Pros de mon ennemi qui aujourd'hui encore me paralyse de la tête aux pieds, y compris mes plumes.
Ce long voyage que je fais à pieds, restant sous mon apparence non originelle qu'est l'humaine, vêtue d'une longue robe écrue à capuche, qui naturellement à force de fouler le sol poussiéreux et autre genre, n'est plus tout à fait de cette teinte. Je garde précieusement dans ma besace ma commande de valeur auprès de ce peuple d'adoption de coeur. J'ai tellement besoin de me vider le palpitant et l'esprit avant de rentrer chez moi légère et sereine que je ne fais même pas attention où mes pas me mènent. En tout cas, il est clair que ce n'est pas le même chemin que j'avais pris à l'aller. Moi, perdue ? Me croiriez-vous si je disais non ? Non. Vous avez raison.
Seulement voilà... J'arrive en début de nuit. Le brouillard s'étend de ci de là, paresseusement sur une terre visiblement détruite tel un fantôme ayant d'une profonde affliction flottant paresseusement sur une étendue faussement déserte. Le vent est léger et plusieurs bruits presque sourds brise le silence de mes pas. Non, ce n'est pas que j'ai peur, mais je dois bien avoué que je commence légèrement à être inquiète. Encore quelques pas, et voici qu'une forte et infecte effluve me parvient. Plus loin encore, des arbres décharnés, sans vie, sans sève n'ayant que pour visage celui de la tristesse, de la frayeur, de la peur. Un de ces endroits qui vous donnent envie de prendre vos jambes à vos cous et de vous mettre à courir. Des toiles d'araignées pendants mollement et qui intriguent au point de se demander la taille de la tisseuse d'une soie encore plus solide et brillante que la soie d'un vers. S'il n'y avait que ça... Des petites flaques d'eau qui attirent le regard, vous hypnotisent, mais qui, à la dernière seconde vous effraient au point de vous faire perdre connaissance. Je n'ai qu'une hâte... Pouvoir trouver un lieu où je pourrai me reposer durant la nuit et de partir au petit matin.
Mais je ne suis pas seule. Je suis suivie. Enfin je crois. Que je regrette que l'ami de feu mon père ne soit pas à mes côtés pour me rassurer d'un simple regard sans dire un mot. Une forme furtive, rapide, presque menaçante pour moi, passe devant moi presque en me narguant. Et moi qui crois que ce... cet être aux buts peu purs, ce vil... cet ignoble Aile Ténébreuse a appris que la dernière descendante des anges nobles de la famille Malakhya est encore vivante, autrement dit moi, et qu'il a retrouvé ma trace. Mon coeur s'emballe et je prends peur. Pourtant... Pourtant, ce n'est qu'une illusion, mais très vite accompagnée de plusieurs ombres menaçantes au loin se rapprochant rapidement. Oui, là je commence à prendre peur car je ne sais nullement me défendre à part serrer mon sceptre afin d'avoir mon bouclier invisible. Mais à quoi cela servirait-il ? Je me plaque dos à un arbre, mais je ne vois même pas qu'il y a des lianes ronces qui s'emmêlent autour de moi.
A L'AIDE ! crie-je incertaine qu'une âme charitable daigne m'aider.
Sans compter sur les ombres encore floues dont un espèce de charognard assoiffé de sang. Lui par contre, je le vois nettement. Je ne peux toujours pas bouger. J'ai mal et ne peux invoquer mon aura couleur parme afin de me soigner, au risque de divulguer ma présence originelle qu'est l'ange.
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| | Aniel Malakhya
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Nee'lhan LarimarVitesse de réponse : assez rapide suivant l'inspi et la connexion
| | Mar 11 Juin - 0:20 | | | | L'aube surgit face à la nuit, elle lutte quotidiennement pour offrir au monde la lumière qu'il lui faut. Le soleil naissant pointe dès lors sa teinte orangé sur l'horizon lointain troublant le noir bleuté de l'océan, se même océan ou je navigue depuis déjà des jours.
Je sais exactement ce qui m'a poussée à partir de chez moi et ce n'est malheureusement pas l'envie d'aventure mais bien le faite que Morma, mon amie, ma mère... ne soit plus de ce monde et que j’espérais au plus profond de moi même pouvoir la sauver dans l'Adhès oui espérais car ce n'est que folie que de vouloir affronter la mort plutôt que de l'accepter. J'aurais du le comprendre avant de partir de mon île précipitamment sans même réfléchir à la possibilité de réussite d'une telle entreprise...mais maintenant c'est trop tard je suis en mer depuis trop longtemps pour abandonner si près du but.
La brume, oui la brume se lève venant pour enlacer l'océan d'un blanc opaque et morbide cette même brume qui dit-on entraîne les navires par le fond, je dois maintenant la combattre est-ce-là ma nouvelle épreuve ? Après avoir connue la faim et la solitude me voila de nouveau en face de juge invisible qui scrute mes mouvements, guettant la moindre faille pour me faire rejoindre Morma de façon définitive ? Non je tiendrais... je garderais le cap même si maintenant la brume couvre le soleil et ses rayons qui d'habitude me guide.
L'aspect pesant de la brume et le silence offre au tableau toute les armes pour percer ton âme de toute les horreurs, c'est ce genre de situation qui te laisse des sueurs froides c'est même sueurs qui te caresse le dos lorsque Nayris s'approche. Je ne sais si je m'approche du but ou si il est déjà trop tard, je ne me sent pas le courage de réellement le savoir, je ne sais si c'est par peur ou par un acte réfléchie que je me voie faire dévier le bateau de sa route m’entraînant par toute logique loin d'Adhès mais encore trop près de l'inconnu.
Le temps s'écoule peut être des minutes peut être des heures impossible de le savoir tant le seul indice qui pourrais éclaircir cela se trouve être le claquement des vagues incertaine sur la coque du navire, Le paysage si froid ne diffère que de peu de ceux d’effrois du début, quelques ombres stoïque finissent par s'immiscer non loin du bateau. Paysage grotesque ou oeuvre de l'esprit que sais je ? je ne le devine que lorsque la coque du navire rencontre brutalement l'ombre en question et c'est lorsque je m'approche de celle-ci qu'un arbre se dessine timidement. Adieu chimère et rêverie car nul doute que je suis dans un marais maintenant, le courage m'en reprend bien qu'elle n'est toujours pas à son apogee.
Je décide de partir plus à l'aventure dans ce marais abandonnant de ce faite mon navire si mal en point qui déjà taquiner le fond de ses eaux incertaines. le sol si froid et humide n'offre pas le luxe des plages sablonneuse de mon île et déjà je me fais la promesse que d'aventure je me chausserais. Plus j'avance plus la brume qui si opaque plus tôt se dissipe laissant place à un décors pas bien plus joyeux que le précédent... néanmoins malgré la pauvreté des couleurs elle m’apparaissent comme les plus belles sur le moment présent.
Soudain alors que j'appréciais depuis quelques minutes déjà le paysage j'entend un crie " A l'aide ! " cela semble provenir de nul part et pourtant je ne pouvais me résoudre à ignorer cet appel, je me saisie de Vinsame ma fidèle épée que j'avais pris grand soin d'apporter lors de mon départ laissant alors place à Blivion. Je me voyais dès lors courir vers la source du crie, au fond j'espère grandement que la personne ne prendra pas mon corps comme une nouvelle menace, ce n'est pas tout les jours que l'on peu voir une personne vêtue aussi peu et ayant de la boue jusqu'aux genoux.
Quelques pas sépare Blivion et Aniel et déjà lui comme moi savons que quelqu'un ou quelque chose se cache tapis dans l'ombre, Je ne sais quelle horreur pouvait vivre dans ce marais mais cela avait l'air de terrifier la jeune femme. " C'est vous qui avez appelée à l'aide ? " Dit Blivion tout en écartant la jeune femme de l'arbre tout en veillant à ne pas l’égratigner avec les lianes ronces. Les grognements commencèrent dans les fourrée cela eu pour raison de glacer le sang de Blivion, moi même en tant qu'âme je n'étais pas rassurée, je l'étais encore moins lorsque le premier "chien" se mit à charger Blivion et la demoiselle.
" Toi dégage ! créature répugnante, ta face est à vomir ! " fit Blivion en envoyant un coup d'épée dans le visage de la bête le tuant sur le coup, Je n'aimer pas tellement le vocabulaire barbare de Blivion mais pour le coup faut avouer que c'était vrai, Les créatures ont l'apparence d'un chien mais avec une tête emplie de mâchoire et de yeux autrement parfait pour tuer.
Blivion tout comme moi savions qu'il ne fallait pas trop rester dans le coin, le nombre de créature aurait vite raison de la force de Blivion aussi se dernier prit la main d'Aniel pour la rassurer et lui dit. " Si vous voulez voir le jour se lever demain je vous conseil fortement de monter dans cet affreux arbre." Enfin Blivion tenta de la rassurer à sa manière.
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| | Mar 11 Juin - 13:05 | | | | Les Marais de la Désolation... Pour quelle raison Alys et Heylë s'étaient-ils perdus dans cet endroit ? La jeune Elfe l'ignorait, et il en était de même pour Heylë. Le renard n'aimait pas du tout l'endroit, brumeux à souhait. En plus, la nuit arrivait à grands pas, et le petit renard roux préféra rester près de sa maîtresse, qui, malgré son calme apparent, n'en menait pas large non plus. Alys tenta de détourner ses pensées de l'endroit où elle se trouvait pour les ramener vers là où elle était née, vingt ans plus tôt, entourée de sa famille. Elle avait décidé de quitter les siens quelques temps plus tôt, accompagnée d'Heylë, afin de montrer son indépendance face à Aile Ténébreuse. Elle ne rejoindrait pas les Rebelles, mais n'hésiterait pas à les aider si cela était nécessaire.
Mais penser aux siens lui fit plus de mal qu'autre chose. Elle espérait qu'il ne leur arriverait rien, en son absence... La jeune Elfe secoua la tête et se concentra sur son chemin ; elle n'avait guère envie de se retrouver véritablement perdue au beau milieu de ces Marais, connus pour être un lieu de perdition privilégiés. Nombre étaient ceux qui n'en étaient pas revenus... Heylë, vraiment pas rassuré, sursauta quand il toucha un bosquet de plantes de la patte avant droite et se réfugia dans les bras d'Alys ; celle-ci le rassura en le caressant :
Allons, Heylë, ce n'est rien, juste des joncs... Ils ne vont pas te manger...
À ce moment-là, elle entendit une voix appeler :
A L'AIDE !
La jeune Elfe posa son renard, attrapa l'arc qui ne la quittait jamais, l'arma d'une flèche et courut en direction du cri, Heylë sur les talons. La personne qui avait appelé à l'aide était une jeune femme, vu le timbre de voix, pensa l'Elfe en continuant à courir, espérant qu'elle aurait le temps d'arriver avant qu'il ne soit trop tard.
Quand Alys finit par arriver, elle vit, perchées dans un arbre, deux jeunes filles ; au pied de l'arbre, des monstres ayant la vague forme de chiens qui grondaient, menaçants. Heylë regarda les monstres, intrigué : ces trucs lui ressemblaient, ou c'était lui qui leur ressemblait ? Il n'eut pas le temps de trancher, Alys avait rangé son arc et sa flèche et avait activé sa magie élémentaire ; une lumière vive sortit de la main de l'elfe, avant que celle-ci ne plaque sa main sur le sol. Aussitôt, une onde se fit ressentir dans le sol, et les monstres, sentant le sol trembler, se divisèrent en deux groupes, de part et d'autre de l'arbre, et s'éloignèrent. L'Elfe arrêta sa magie avant d'en abuser, et lança aux deux occupantes de l'arbre :
Tout va bien ? Vous n'êtes pas blessées ?
Elle s'approcha de l'arbre, son renard la précédant. Elle avait toujours sa sacoche pleine de préparations à base de plantes, cela lui serait peut-être utile...
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| | Alys Calywiel
Partie IRLCrédit avatar : Alpha CodersDouble compte : AucunVitesse de réponse : Rapide :)
| | Mar 11 Juin - 22:20 | | | | Le marais de la désolation, un endroit où il ne faisait pas bon de se balader à pied, sauf bien sûr si vous aimez les rencontres surprises, les sables mouvants, les trous d’eau etc… Zaïthan lui n’avait pas se problème sous forme Draconique. Il ne volait pas très haut car le Dragon appréciait voir les habitants de se marais, les longs serpents se déplaçant dans l’eau, les Hyleks (des grenouilles géantes à l’intelligence humaine) chassant les voyageurs etc… se marais était vraiment charmant ! Mais Zaïthan n’était pas ici en touriste (de toute façon il n’y avait aucune activité ici et difficile de trouver une charmante compagnie), il était la pour le travail.
Le Dragon dépassa le squelette d’un ancien serpent géant empalé sur un arbre et vira sur la droite. Difficile de se repérer ici, Zaïthan avait donc des repaires assez simple à suivre pour retrouver le chemin de la vieille Sigfried. En survolant l’un des derniers repaires (qui était un simple arbre perdu dans cette lande), il entendit un cri de détresse. Sans changer de cap, le Dragon tourna la tête pour repérer l’origine de se cri et remarqua une jeune femme dos à l’arbre et entrain de se faire encercler par une meute de Schritz’. Encore une victime des marais se dit Zaïthan avant de remarquer deux autres personnes arrivées par deux chemins différents vers l’arbre. La chance était peut être du coté de la jeune femme finalement.
Mais peu importe, le Dragon continua son chemin sans s’arrêter et remarqua malgré la brume les deux troncs d’arbres en croix. Il se posa dans le trou d’eau juste derrière et reprit forme humaine, il utilisa son artefact noué autour de son avant bras droit pour se créer un pagne. Puis il avança vers les deux troncs d’arbres et entra dans le trou qui s’y trouvait.
La grand-mère Sigfried était une vieille sorcière qui habitait le marais depuis des décennies, sa maison se trouvait juste en dessous de la surface et il était presque impossible de trouver l’entrée si on ne savait pas qu’elle se trouvait là. Zaïthan marcha quelques instants dans le tunnel avant qu’un énorme serpent se jette violement sur lui.
- Toujours aussi brutal toi !
Dit-il en caressant la tête du serpent qui commençait à s’enrouler autour de lui. Il continua ensuite jusqu’à une petite porte en bois qui paraissait ne tenir que par magie tellement elle avait l’air abimé.
- Tu m’ouvre ?
Pendant un court moment il ne se passa rien puis le serpent siffla étrangement et la porte s’ouvrit, le sort la protégeant se dissipant dans une volute de vapeur d’eau. La pièce principale de la petite maison comportait une table avec tout un tas d’ingrédients posés dessus, un lit et des étagères. Une autre pièce contenant la cuisine et la salle de bain se trouvait un petit peu plus loin.
- Hoy grand-mère !
- Toi ? Que viens-tu faire ici ? je t’avais pourtant dit que mes potions ne seraient pas prêtes avant le mois prochain ! tu es idiot ou quoi ?
Et soudainement, une toute petite femme noire d’environ 1 m 50 sortit de la cuisine. Elle était penchée en avant à cause de son dos et ne pouvait plus se déplacer sans sa canne que Zaïthan lui avait rapportée de la ville. Sigfried s’approcha et prit le Dragon (qui avait posé un genou à terre pour se mettre à son niveau) dans ses bras.
- Allez montre moi ça, je sais que ça doit te faire un mal de chien.
Elle le connaissait définitivement trop bien… Zaïthan posa ses fesses au sol et lui montra son dos, l’une des coutures avaient complètement lâché laissant un trou dans son dos.
- Tu veux du thé avant que je répare tes bêtises ?
- Volontiers.
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| | Zaïthan
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Vitesse de réponse :
| | Ven 14 Juin - 20:27 | | | | Bien qu' Aniel grimpe au plus haut de l'arbre Blivion qui toujours dans le corps de Terah tente de repousser du mieux possible les multiples attaques des créatures. Je ne pue m'empêcher d'observer le regard que prenait Blivion, un regard inquiet, un regard qui m'a fait tressaillir d'un effrois morbide. Je pense qu'il n'espérer pas tenir plus d'une heure comme ça, il devait monter dans cet arbre quitte à se faire blesser en essayant. J'eu une longue hésitation mais je savais que c'étais la meilleurs solution.
Blivion commence alors à monter dans ce fameux arbre cependant il se fait attraper la jambe par une des créatures"Raaaah ! Dégage sale monstre !" Venait de crier Blivion en repoussant du pied la bête qui s'amouracher de sa jambe. Je ne pue ignorer les multiples lacération qui parcourait ma jambe gauche, et je me demandais comment Blivion pouvait supporter une tel douleur et surtout comment moi je pourrais le supporter une fois de retour dans mon corps.
Du haut de l'arbre commence une nouvelle étape de l'attaque sans doute la plus horrible psychologiquement, celle que j'appellerais "l'attente." ... Savoir qui du chasseur ou du chassé aura la patience d'attendre la fin de l'autre, savoir combien de temps le manque de nourriture d'eau ou du sommeil nous amèneras le plus rapidement chez nayris.
Le silence semble s'être installé entre Aniel et Blivion, la situation pesante et le grognement incessant des animaux est indubitablement le bois qui alimente le feu de cette atmosphère.
Les minutes passe sans que rien ne change, soudain je remarque au loin une femme ou plutôt une elfe accompagné d'un renard et seulement un seul de ses sorts à suffit à faire fuir les bêtes jamais je n'aurais vue une puissance pareille si je serais restée sur mon île.
-" Tout va bien ? Vous n'êtes pas blessée ? " Demanda t'elle tout en s'approchant, je ne sais exactement ce que répondu Aniel j'étais réellement absorbée par l'apparence difforme et irréaliste de l'elfe devant moi, je n'aimais pas vraiment les elfes mais je ne devais rien laisser paraître... Combien même elle ne verrais pas ma surprise en âme. Blivion descend enfin de l'arbre et finit par s'appuyer dessus une fois au sol.
-" Pour ma pars je suis blessée à la jambe... un des charognards me l'a lacéré pendant que je grimpais dans l'arbre. " Répond Blivion je pouvais voir mon corps et surtout ma jambe totalement recouverte de sang, le tout couler d'énorme blessure qui fessait froid dans le dos.
-" En faite, je m'appelle Bl... Terah.. je viens d'un petit archipel d'île et vous ? " Je voyais Blivion hésiter sur plein de chose, sur comment se présenter déjà mais surtout si oui ou non il faut que je regagne mon corps, je pense qu'il ne fait pas encore confiance au marais ni même aux deux autres femmes ou bien estime t'il que la douleur à la jambe me serait insupportable.
Je ne sais exactement ce qu'il c'est dit ensuite entre le trio de personne ce n'est pas le manque d’intérêt pour eux mais bien Heylë le renard de l'elfe qui attire mon attention, me ressent t'il ? que pense t'il de cela ? Tant d'interrogation auquel je ne tarderais pas à connaître la réponse.
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| | Sam 15 Juin - 22:06 | | | | Les ronces lentement pénètrent dans ma peau et les légers filets de sang doivent probablement attirer encore plus ces êtres difformes. D'où viennent-ils ? Qui servent-ils ? Quelque part j'ai de la peine pour eux. Aucune de mes capacités naturelles ne les feront changer d'avis. Il n'existe même plus en eux cette infime partie de lumière que tout être a tout de même en lui. A moins que... Non ce n'est pas possible ! On ne peut les approcher que lorsqu'ils mangent des... bipèdes ? Des ventres sur pattes. Et voici qu'une jeune femme vient m'aider. Tant de force et de douceur à la fois. Quel mélange surprenant. Elle nous cache bien des choses néanmoins je ne m'attarde pas trop.
Que la grâce vous soit rendue de m'avoir entendue.
Soulagée je suis ? Oui, mais voici que désormais je crains pour elle. Non mais que m'est-il arrivé pour me perdre autant ? Je ne me serai pas perdue, cette inconnue ne serait pas en difficulté. Bon, il faut que je me reprenne. Il faut croire que c'est à temps car une de ces bêtes nous charge, et moi je recule violemment m'apprêtant à sortir mon sceptre. Mais mon interlocutrice est plus rapide sur ce coup là.
Le franc parler quelque peu familier de celle-ci ne m'étonne pas le moins du monde. Il me rappelle celui des nains. Ça y est, ils commencent à me manquer. Sans compter sa main... lorsque ma sauveuse prend la mienne et tente de me rassurer. Habituellement, c'est plutôt mon rôle. Oui, la poigne de cette brune me fait penser à un homme. Pourquoi ? Car peu de femmes serrent la main ainsi. C'est à cet instant que j'accepte de monter à l'arbre. Cela se voit autant que je ne sais pas me battre ?
Alors que je me recroqueville dans l'arbre, qu'une aura parme pare tout mon être pour me soigner, une jeune femme nous débarrasse des ces ennemis. Je ne glisse de l'arbre qu'une fois mon aura disparaît afin de faire la connaissance de notre sauveuse. Seulement voilà... Une ombre se déplaçant au sol me fait lever la tête sans savoir pourquoi. Un dragon ? Ou un grand volatile ? N'en étant pas certaine, je ne le fais remarquer à personne et pose de nouveau mon regard sur la damoiselle accompagnée d'un familier. Une elfe ? En ces lieux ? Soit. Un léger sourire s'étire de mes lèvres, mais le perds lorsque j'entends que ma première intervenante est blessée. Par ma faute. Je ne me le permets pas.
Enchantée Terah. Bien le bonjour jeune dame sauveuse. Je me nomme A... Aniel. dis-je en inclinant le buste.
Mettant la main à ma sacoche je peux voir que j'ai ce qu'il faut pour soigner comme une humaine. Et comme si cela ne suffisait pas, un grondement, un râle un bruit de pas plus fort, plus lourd se fait entendre, et les arbres décharnés de trembler. Comme nous peut-être.
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| | Aniel Malakhya
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Nee'lhan LarimarVitesse de réponse : assez rapide suivant l'inspi et la connexion
| | Sam 15 Juin - 23:25 | | | | Une brume épaisse encerclait les alentours de la vielle chapelle du marais. Mais cette brume n’égalait pas l’intensité des miasmes qui asphyxiaient l’air au centre du cimetière. Phénomène naturel ou artifice d’une quelconque sorcellerie, nul ne le savait, mais il était clair que les miasmes ne pouvaient être chassés de leur emplacement, donnant ainsi un éternel décor flou et trouble, aussi menaçant que morbide. Quelques fois, de rares corbeaux venaient se poser sur les arbres aux branches noueuses. Mais à part eux, il n’ y’ avait aucune créature vivante qui osait s’aventurer dans ce lieu cauchemardesque. Sauf peut être une.
Il y’ avait un cœur qui battait dans le cimetière à cet instant précis. Et pourtant, les corbeaux pouvaient voir devant leurs yeux deux personnes. L’une avait le visage caché derrière une cagoule avec des signes cabalistiques mystérieux. L’autre « personne », à la grande stature et au corps vouté, était une véritable horreur. Grotesque caricature d’humain, elle portait de nombreux membres de tailles et de sources différentes cousues avec la large poitrine boursouflée à l’aide de fils de fers. Sa mâchoire inférieure pendait mollement à l’aide de muscles mous mais fermes, laissant apparaître une rangée irrégulière de crocs pointus et usés. Elle ne portait comme seul vêtement un vieux pantalon déchiré. La créature fixait l’autre personnage d’un regard vide de toute expression, ses yeux pâles sans éclat fixant l’homme tel une statue d’épouvante. De temps en temps, elle tentait d’arracher de la large cicatrice qui lui parcourait le ventre quelques vers et autres parasites qui lui rongeaient les boyaux.
Magrant Malnoir fixa un instant sa nouvelle création puis commença à lui faire subir les tests. D’abord, sa capacité à recevoir les ordres et les exécuter. Magrant avait appris depuis longtemps que les morts-vivants avaient une ouïe faible, due à la destruction du délicat système auditive du corps après le trépas. Il avait donc percé de larges trous à la place des oreilles et les avaient étirés à l’aide de crochets. Ainsi le son passait plus facilement dans le crâne du monstre. Puis ensuite c’était autour de la puissance de la morsure. La créature faisait preuve d’une force terrible, laissant une morsure large sur les troncs que Magrant lui tendait pour mordre. Néanmoins, la bête peinait à rouvrir sa bouche, et elle prenait toujours un laps de temps pour le faire. Pour l’utilisation des nombreux bras, il y’ avait à la fois des cotés positives et d’autres négatives. D’un coté, la créature faisait preuve d’une force terrible dans l’utilisation des griffes et des poings. Mais de l’autre, le nombre de membres dépassait la capacité intellectuelle plutôt réduite de la bête, qui utilisait au maximum deux bras et tombait dans la confusion en dépassant cette limite. Enfin, la résistance : la créature supportait les plus féroces assauts sans broncher. Mais il constatait que les cicatrices s’infectaient rapidement sous l’effet de la décomposition.
Conclusion : la créature était forte, mais imparfaite. Magrant prononça quelques mots, et le cadavre s’écroula par terre, les os tombant en poussière et la chair fondant lentement dans un amas gluant et nauséabond, au plus grand désarroi des corbeaux affamés.
_Cette abomination n'est pas aussi efficace que les autres déjàs crées. Je vais devoir combler les lacunes et tenter de donner vie à un esclave beaucoup plus parfait. La perfection est le but ultime de l'humanité. Créer quelque chose d'imparfait relève de s'abaisser au rang de barbares et de sauvages!
Cela voulait dire qu’il allait de nouveau marcher vers le moulin en ruine, là ou’ il cachait ses nombreuses ressources et autre produits nécessaires pour l’utilisation de son art complexe : (fils de fer, pinces, scies, plaques de métal, ciseaux, scalpel…)
Alors qu’il marchait accompagné de trois goules, morts-vivants à l’allure humaine et aux crocs et griffes tranchants, il entendit au loin un étrange bruit, ressemblant à une échauffourée. Curieux, il s’arrêtât un moment puis commença à s’approcher un peu pour mieux entendre. Les voix n’étaient pas éloignées, et il distinguait nettement l’aboiement caractéristique des charognards qui rodaient dans le marais …
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| | Magrant Malnoir
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Lucius Van Horrificus / Al-Mansur El-DahabiVitesse de réponse : Aléatoire
| | Dim 16 Juin - 14:35 | | | | L'une des deux jeunes femmes, une brune aux yeux noirs, répondit à la jeune Elfe :
Pour ma part je suis blessée à la jambe... un des charognards me l'a lacéré pendant que je grimpais dans l'arbre.
Elle renchérit en descendant difficilement de son perchoir improvisé :
En faite, je m'appelle Bl... Terah.. je viens d'un petit archipel d'île et vous ?
Alys s'apprêtait à se présenter, quand l'autre jeune femme, aussi blonde que sa compagne était brune, déclara :
Enchantée Terah. Bien le bonjour jeune dame sauveuse. Je me nomme A... Aniel.
L'Elfe nota l'hésitation d'Aniel. Peut-être craignait-elle de se trouver parmi des ennemis potentiels... Elle sourit et s'inclina pour se présenter :
Je me nomme Alys Calywiel, et voici mon Familier, Heylë. Nous vous avons entendues crier, d'ailleurs il me semble que c'était votre voix, dame Aniel... Bref, nous voici.
En même temps, Heylë regardait Terah avec curiosité : pourquoi le regardait-elle, comme ça ? Elle lui semblait être une humaine normale, il n'y avait pas de raison qu'elle... Panique ? Non, ce n'était pas de la panique, juste de la curiosité. Heylë soupira, puis alla se frotter contre les deux jeunes femmes, sous le regard légèrement moqueur d'Alys :
Heylë vous a adoptées, on dirait... Damoiselle Terah, je me dois de traduire les pensées de mon renard, il trouvait curieux que vous le fixiez avec tant d'intérêt.
Au moment où elle finissait sa phrase, elle entendit un grondement. Encore lointain, mais ce grondement se rapprochait dangereusement... Heylë se mit à gronder en direction de la source du bruit ; Alys se tourna vers les deux jeunes femmes :
Partons vite d'ici ! Damoiselle Terah, vu l'état de votre jambe, il va falloir vous porter. Si vous voulez bien, grimpez sur mon dos, vite !
La jeune femme brune s'exécuta, et le quatuor se mit à courir. Dès qu'ils eurent quitté les lieux précipitamment, une meute de chiens noirs, encore plus effrayants que les précédents, se lança à leur poursuite en aboyant. Les jeunes femmes coururent longtemps, jusqu'à arriver à un moulin en ruines. Heylë, qui courait vite pour un renard, fut le premier à rejoindre le moulin et fonça sur quelque chose. Enfin, quelqu'un vêtu de noir...
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| | Alys Calywiel
Partie IRLCrédit avatar : Alpha CodersDouble compte : AucunVitesse de réponse : Rapide :)
| | Lun 17 Juin - 22:12 | | | | Blivion, toujours dans mon corps se décide à accepter de monter sur le dos de Alys, non sans hésitation car son honneur en prenait un coup. Il est vrai que Blivion n'avait pas l'habitude de ce faire aider cependant forcer sur ma jambe ne fera qu'accentuer la blessure... Blivion tout comme moi le savait, et bien que ce dernier ne peu ressentir la douleur je ressens de temps à autre des picotements preuve que je suis quand même liée à mon corps même en étant en dehors de ce dernier.
Je remarque que le groupe se décide à avancer dans une même direction, il est vrai que l'union fait la force et je pense sincèrement que l'ont en aura besoin dans se marais. Quelques minutes après le départ j'entend au loin des chiens hurler et grogner, j'ai l'impression que nous ne somme que des gibiers et qui déjà la traque des chasseurs inconnus commencent, ils ont déjà lâchés les chiens, bête affreuse au teint noir.
Le pas s'accélère sans que personne ne disent de le faire, preuve incontestable que la peur règne dans le groupe. Heylë le renard de l'elfe trouve en premier une bâtisse qui pourrait servir de base de défense mais ne trouve pas que ça, il trouve un être tout de noir vêtu accompagné de plusieurs goule.
-" Hey vous ? fuyez une meute de chien est à nos trousses... " hurle Blivion au nécromant il faut dire que Blivion aurait pactisé avec At si ce dernier était un ennemie de la meute.
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| | Lun 17 Juin - 23:57 | | | | Les doigts agiles de la grand-mère maniaient l’aiguille avec habileté et rapidité, l’aiguille passait d’un morceau de peau à l’autre et pourtant il n’y avait aucun fil pour recoudre le dos du Dragon. Sigfried psalmodiait des paroles apprise du Dragon lui-même, Zaïthan serrait les dents et bandait les muscles de son corps à cause de la douleur, ce n’était pas de simple point de suture qu’elle lui faisait mais bien un puissant sort magique pour permettre au corps humanoïde de contenir le Dragon. - Je ne sais pas comment tu tes fait cela, mais tu devrais faire attention ! A l’époque tu faisais plus attention que ça, tu deviens vieux…
- Vieux ? Puis Zaïthan explosa de rire, elle n’avait pas encore perdu son sens de l’humour. -Disons que j’ai sous estimé mon adversaire… mais tant mieux ! ça me force à me souvenir…
- Encore avec cette histoire ? Tu devrais passer à autre chose, tellement d’année son passé depuis cet incident.
- Comment je pourrais passer à autre chose… ? Sigfried savait que la conversation ne mènerait nulle part, elle avait déjà tant de fois tenté de la convaincre d’abandonner, même si elle comprenait la peine du Dragon…
Puis disant les derniers mots du sortilège et coupant un fil invisible avec ses dents. Elle rangea son aiguille dans une boite et donna un morceau de bois à Zaïthan, il le placa entre ses dents.
- Prêt ? Le Dragon hocha la tête, la grand-mère donna un coup de paume au niveau du cœur de celui-ci et une violente décharge pénétra tout le corps de Zaïthan. Le morceau de bois se brisa dans sa bouche et il tomba à plat ventre en laissant échapper un hurlement de douleur et de rage… Une fois il c’était fait torturer par des humains et lors de la séance il n’avait fait que rire, car lui connaissait la vrai douleur ! Une douleur qui venait de nulle part et qui se faisait ressentir dans tout son corps à un niveau inimaginable. - Voilà Voilà c’est fini. Elle lui attrapa un bras pour l’aider à se relever mais le Dragon chancela et s’effondra au sol. - Att… Attends un peu... Qu’importe, une douce chaleur se répandait dans son corps faisant disparaitre petit à petit la douleur, au même moment dans son dos d’épais fil noir magique venaient réparer son dos. Le Dragon se releva lentement. - Idiot… tu devrais faire un tour dehors pour voir si ça tient.
- J’ai confiance en toi, je sais que ça va tenir parfaitement.
- Je deviens de plus en plus vieille mon chère et bientôt je ne pourrais plus te recoudre du tout, donc fait moi plaisir et va voir si c’est bien fait.
- … Le Dragon préféra ne rien dire, c’est vrai que dans quelques années Sigfried ne pourrait plus lui venir en aide… il préférait ne pas y penser. Il sortit donc dehors dans les marais.
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| | Zaïthan
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Vitesse de réponse :
| | Ven 21 Juin - 20:03 | | | | Je me nomme Alys Calywiel, et voici mon Familier, Heylë. Nous vous avons entendues crier, d'ailleurs il me semble que c'était votre voix, dame Aniel... Bref, nous voici.C'est exact. j'avoue m'être perdue et ne pas savoir me défendre. Malheureusement.Puis vient le renard se frottant à nos jambes. Il n'a pas l'air si farouche. Je me demande aussi s'il ne le devient pas lorsque sa maîtresse est en danger. Cependant, l'atmosphère s'alourdit encore plus, et la suite ne me dit rien qui vaille. Le sang coulant de la jambe de la brunette attire ces bêtes s'en prenant aux âmes des vivants. Pour notre sécurité ladite Alys a tout à fait raison, nous devons avant tout nous éloigner avant de faire quoique ce soit d'autre. Et c'est ce cher petit familier qui donne le signal. Je devrai y penser. En prendre un. Je m'ennuierait possiblement moins car chose étonnante, depuis quelques temps, j'ai de moins en moins de visite à Sylfiria. Je suis étonnée de la force qu'a Alys : pouvoir courir sur une telle distance avec Terah sur le dos... Je pourrai ralentir nos poursuiveurs, mais je n'ai pas l'âme d'une utilisatrice d'arme. Je me servirai bien de l'arme créée par Alaric, seulement si j'avais cet esprit là. Je rechigne, exècre, déteste ces choses. J'ai déjà vu bien trop de violence pour en faire à mon tour. Je m'arrête net, et par geste automatique, remet ma capuche sur la tête, ne sachant pas qui se trouve face à moi. Je ne peux m'empêcher de frémir en observant cet être vêtu de noir. Quelque chose de pas naturel. Par Yehadiel ! Si je ne m'abuse, cet être face à moi est un adepte de Nayris. A moins que ce ne soit qu'une simple tenue vestimentaire. Je me sens mal à l'aise avec les goules de cet inconnu. Un hurlement des plus strident me fait retourner d'un coup, le dos fourmillant d'envie de sortir mes ailes. Mais je ne peux pas. Ce que je prends comme un simple rapace de taille anormale, fondant en piqué vers moi, n'est autre qu'une harpie. - Spoiler:
https://i.servimg.com/u/f80/15/79/32/80/harpie10.png
Par réflexe, je sors mon sceptre aussi grand que moi, coincé dans mon dos pour taper le bout sur le sol. Je sais, je ressens mon bouclier transparent se déployer devant moi. La harpie vient s'y percuter recule et replonge. Quant à moi, quoiqu'il arrive, je ne peux pas bouger pendant deux minutes. Mais en voici une deuxième, puis une troisième, venant à la rescousse de la première qui est un peu plus petite.
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| | Aniel Malakhya
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Nee'lhan LarimarVitesse de réponse : assez rapide suivant l'inspi et la connexion
| | Dim 23 Juin - 17:18 | | | | Magrant fronça les sourcils pour mieux voir ce qui provoquait tant d'agitations. Serrant fermement son sceptre, il s'approcha encore de deux pas, et fut soudain percuté par un petit animal roux. Le petit être était un renard qui venait de se cogner contre les jambes du nécromant. Malnoir leva un sourcil interrogateur: Comment un animal pareil pouvait-il roder dans ce lieu , alors que les marais ne sont pourtant pas l'habitat naturel des renards ?
Il n'eut pas à méditer bien longtemps : Devant lui surgit un curieux et très singulier trio. Il pouvait voir une elfe aux cheveux aussi bleus que la nuit , portant sur son dos une autre femme à la chevelure brune. Une humaine, car ses oreilles n'étaient pas aussi pointus que l'autre. Derrière eux il pouvait apercevoir une délicate jeune fille à l’apparence humaine. Mais quelque chose en elle lui faisait croire qu'elle appartenait à une autre race ... Mais difficile de préciser. En l'étudiant de plus près, il pourrait forcément le savoir , mais là n'est pas la question .
Le trio de demoiselles se précipitaient en sa direction , suivis par les aboiements tonitruants de chiens. Fort étrange que ces créatures s'aventurent si loin de leurs tanières, et surtout si près de sa demeure. La faim doit forcément les tenailler . La brune le prévint d'un ton très masculin qu'ils étaient poursuivis par une horde de canidés. Logique , les aboiements étaient très audibles. Il remarqua alors qu'elle était blessé , ainsi que la jeune blonde. L'odeur du sang devait surement attiser la férocité des prédateurs.
Craignant que l'odeur attire l'attention d'autres créatures, il allait ordonner aux femmes de se réfugier dans son moulin lorsque surgit, avec un cri perçant, une épouvantable et hideuse harpie. Jamais encore ce genre d'abominations de la nature ne s'étaient approchés si près de son territoire. Alors que l'une d'elles fondait sur la blonde, cette dernière utilisa un pouvoir à l'aide de son sceptre, créant un bouclier invisible qui stoppa l'attaque de la créature. Mais deux autres vinrent prêter main forte à leur ignoble congénère .
C'était le moment d'agir, et vite. Alors que l'une des affreuses harpies détournait son attention vers lui, Magrant brandit son sceptre droit devant lui. Aussitôt du cristal pointu qui ornait son bâton surgit des éclairs indigos qui frappèrent l'aile droite de la créature, roussissant ses plumes et dégageant une affreuse odeur de chaire brulée. Perdant son équilibre, l' harpie tomba sur le sol boueux et tenta de se relever, son aile blessée se frottant contre la boue humide. Il ne lui laissa pas le temps d'agir. D'un geste de sa part, l'une de ses goules fit un saut rapide , tombant sur le dos de l'immonde volatile. Elle n'eut pas le temps de se débattre qu'une rangée de crocs lui arracha la jugulaire. Dans un hurlement strident, un autre rapace se jeta sur la goule pour venger sa sœur. De ses serres tranchantes elle laboura la chaire du mort-vivant. Mais ce fut une terrible erreur de sa part, car en se baissant ainsi, elle permit aux autres morts-vivants de s'élancer sur elle et de la déchiqueter en lambeaux.
_ Courrez vers le moulin ! Et surtout suivez le chemin ... ne vous détournez-pas ou vous vous noierais dans la boue. Là-bas vous serez en sécurité, vite !
Magrant courut vers sa demeure, entraînant avec lui les autres, tandis que ses goules s'occupaient de retenir la harpie et la meute de chiens.
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| | Magrant Malnoir
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Lucius Van Horrificus / Al-Mansur El-DahabiVitesse de réponse : Aléatoire
| | Dim 23 Juin - 18:27 | | | | Tenant toujours Terah blessée sur son dos, Alys vit son renard près d'une personne entièrement vêtue de noir. Un humain, plus précisément. La chance souriait-elle au trio ?
La jeune Elfe fut déçue dans ses espérances : les chiens avaient reçu des renforts, des harpies. Heylë se mit à trembler en voyant les femmes oiseaux fondre sur eux : il détourna la tête en voyant l'une d'elles fondre sur celle qui se nommait Aniel : la harpie fut repoussée, mais ses soeurs lui vinrent en aide. L'une d'elles s'approcha dangereusement de l'homme en noir, qui la blessa avec son bâton étrange, avant qu'elle ne soit dévorée par des choses étranges qui accompagnaient l'homme. Brrr, frémit le renard, pendant que les choses se régalaient des harpies. L'homme ordonna au trio de se diriger vers le moulin, sans se retourner. Heylë rejoignit sa maîtresse et escorta les trois femmes jusqu'au moulin, où Alys déposa son précieux fardeau avec douceur au sol, afin de s'occuper de sa blessure. De son sac elle sortit son nécessaire, prépara de quoi désinfecter la plaie, puis y appliqua un cataplasme en disant :
Ceci permettra de désinfecter la plaie avant que j'y applique quelque chose qui la fera cicatriser plus vite.
Heylë s'allongea près de sa maîtresse, fatigué. Peut-être que le monsieur en noir saurait faire partir ces maudits chiens...
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| | Alys Calywiel
Partie IRLCrédit avatar : Alpha CodersDouble compte : AucunVitesse de réponse : Rapide :)
| | Mer 26 Juin - 18:49 | | | | Le petit groupe s'active à entrer dans le fameux moulins de la désolation, un moulins en très bonne état ce qui est en soit assez étrange dans ce genre d'endroit. Je pouvais voir à l'intérieur plusieurs instrument qui déjà me certifier qu'il ne servait pas à un usage normal d'un moulins, que penser de plus, l'endroit ne sert pas à moudre le grain mais bien à réveiller les morts.
Je me tourne vers le petit groupe qui ne peu toujours pas me voir. Alys s'occupe de mon corps, Aniel surveille surement les alentours et Magrant créer plusieurs goule pour se défendre de l'attaque des chiens et des harpies.
- hey ! le lève-mort ! Réveille les harpies et les chiens tombé au combat, je pense que ça va dissuader les autres de l'attaque ! Gueule Blivion toujours au travers de mon corps. Je pense sincèrement que lorsque je vais retourner dans mon corps je n'aurais plus de voix.
D'un coup je voie Blivion se lever et prendre Vinsame, il se dirige vers l'extérieur pour repousser une petite vague de chien venant de côté sans cela il se peu bien qu'il pénètre le moulins par les fenêtres. Seulement je remarque une fissure assez imposante sur le plat de l'arme, je ne peu clairement pas laisser Blivion sortir avec une arme susceptible de briser.
Je fonce alors sur mon corps espérant reprendre le contrôle, ce qui provoque un conflit entre Blivion et moi qui se traduits par le faite que mon corps tombe au sol en proie à de multiple spasmes.
L'inaction de Blivion envers la petite vague de chien est radicale, certain entre par les fenêtre du moulins.
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| | Jeu 27 Juin - 23:00 | | | | Il s'en est fallut de peu ! Un peu plus et j'aurai été happée par une des harpies si cet inconnu tout de sombre vêtu n'était pas intervenu. Ces fameux éclairs indigos confirment bien ma pensée. D'ailleurs, il est bien gentil, mais s'il savait que là, malgré sa demande, je ne peux absolument rien faire.
Je ne peux pas bouger ! dis-je en estimant le temps de paralysie qu'il me reste avant de pouvoir les rejoindre.
Entre une à deux minutes précédant ma fuite vers le bâtiment. A moins que je tente d'abreuver mon sceptre avec mon sang. Même cela je ne peux pas le faire.
Le "spectacle" de la tuerie entre goules et harpies est impressionnant mais ne me marque pas autant que ma famille décimée. Mais je garde courage car ma mère vit toujours en Terre de Glace avec notre sauveur humain. Bien que je sois entrain de me demander ce que deviens l'angelot devenu grand. Celui que j'avais sauvé lors de notre fuite. Je ne fais même pas attention au sang qui gicle sur ma robe et ma cape. Un peu plus et les autres pourraient croire que cela est mon sang. J'ai l'impression que cela dure une éternité.
Ah enfin ! des frissons me parcourent tout le long de ma colonne et des petits coups d'électricité me "chatouillent" les muscles, me signalant que je suis dans la possibilité de me mouvoir. Test. Oui. Tant et si bien que je me mets à courir aussi vite que je peux pour rejoindre le trio. Arrivée à la porte, je tambourine à la porte. Celle-ci s'ouvre et manque de me faire trébucher. Juste à temps car un des gros molosses me happe cape et bas de la robe. La porte refermée, la moitié de ce qui était tenu entre les crocs a disparu, laissant apparaître mes mollets.
Essoufflée je ne prête pas attention au décor, et je vois qu'Alys a déjà agi sur Terah. Tant mieux. Alors je reste près de la fenêtre tout en m'apercevant qu'il y a les chiens qui reniflent et restent en position de garde juste devant. Il nous faut une solution, car j'avoue avoir beau réfléchir, je n'en ai aucune idée. Si ! Une. Enfin, par mesure de sécurité, je préfère attendre la nuit pour tenter quelque chose. Seulement si tout le monde dort.
Mais Terah s'agite, crie avec une voix presque anormale. En me retournant, j'ai juste le temps de la voir s'effondrer alors qu'elle voulait sortir. C'est alors que je me précipite vers elle. Je m'agenouille pour, en douceur, lui surélever sa tête et la poser sur mes genoux.
Terah ? Revenez avec nous ! Par Yehadiel ! demande-je avec une infinie douceur et calme.
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| | Aniel Malakhya
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Nee'lhan LarimarVitesse de réponse : assez rapide suivant l'inspi et la connexion
| | Sam 29 Juin - 16:33 | | | | Tout ça prends une tournure aussi étrange qu'invraisemblable . Mais passons . Le méticuleux nécromancien qu'était Magrant avait pensé à plusieurs éventualités de ce genre, mais donc avait mis au point plusieurs plans de secours et systèmes de défenses assez efficaces pour lutter contre toute éventualité . Laissant les demoiselles soigner leurs blessures et se remettre de leurs émotions, l'adorateur de Nayris avança de quelques pas jusqu'à atteindre enfin un long câble de fer accroché sur une poutre . Le long câble traversait une petite faille faîte dans le mur du moulin pour ensuite se terminer dans le cloaque qui encerclait en partie le bâtiment. Magrant passa lentement ses doigts agiles sur la surface de fer du câble avant de prononcer une bref incantation. Puis des décharges électriques le traversèrent avant de s'enfoncer dans la boue dans un grésillement.
Pendant un moment , ce fut le silence , brisé parfois par les aboiements haineux des chiens.Puis soudain une main décharnée surgit de la boue en gesticulant. Il fut bientôt suivis par une tête déformée au visage couvert de vase collante. Petit à petit , des membres surgissaient un peu partout autour du moulin.
En quelques secondes , des zombies à l'allure décharnée sortirent de leur torpeur, avançant lentement pour repousser les chiens hurlants. Ces derniers se mirent à aboyer , mais non pas de rage , mais de peur , car non seulement les zombies étaient terrifiants avec la boue qui suintait de leurs orifices , mais étaient aussi plus nombreux que la horde affamée. L'un des chiens tentât de s'approcher mais reçut en retour un coup de gourdin qui lui frôla le museau.
Avec un dépit animal, les créatures poussèrent une dernière fois des grognements colériques avant de s'enfuit vers leurs lointaines demeures. Magrant poussa une exclamation de contentement et nota sur un bout de papier l'efficacité de son système de défense. Puis il alla retrouver les demoiselles qu'il venait, d'un point de vue, sauvé des griffes des monstruosités du marais .
_ Mes demoiselles , bienvenue dans mon entrepôt. Normalement je vous aurais fait entrer dans ma vraie demeure, mais vus ce qui vient de se passer comme ... accidents ... je pense que nous ne sommes pas mal ici. Néanmoins je vous prierais de bien vouloir sortir d'ici, car je stocke ici un matériel qui serait ... susceptible de vous troubler. Mais si vous voulez , vous pouvez m'accompagner chez moi, ou' nous serons plus à l'aise !
Il essuya un peu son manteau et se dirigea vers la vielle chapelle d'un pas léger mais soutenu . Puis il se retourna pour fixer le trio de dames :
_ Enfaîte je me présente : Magrant Malnoir, maître nécromancien à multiples talents , à votre service.
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| | Magrant Malnoir
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Lucius Van Horrificus / Al-Mansur El-DahabiVitesse de réponse : Aléatoire
| | Dim 30 Juin - 18:39 | | | | Comment testait efficacement la couture ? Se transformer en Dragon et reprendre ensuite sa forme humaine par exemple, ou alors simplement faire de l’exercice pour mettre son dos à l’épreuve. Les pieds dans la boue et avec seulement un pagne fait avec son artefact, Zaïthan se mit à courir dans le marais. Il utilisa son pouvoir pour ressentir la peur des créatures autour de lui, une meute de loup, quelques harpies et les personnes qu’il avait vu en venant ? Toujours en vie ? Surprenant. Une idée lui vint en tête, il usa donc de son pouvoir pour rabattre toutes les créatures sur les personnes avant de lui-même se diriger vers eux. Qui allait gagner ? Qui allait-il affronter au final ? Le Dragon se mit à courir un peu plus vite, mais le terrain était difficile, il devait faire attention où il mettait les pieds. Zaïthan arriva rapidement, il aperçu le nécromant repousser les loups avec sa puissante magie. Une vingtaine de cadavre avait surgit du sol, les canidés n’avaient aucune chance. Le spectacle n’était pas drole, mais voir un sort aussi puissant était tout de même une belle récompense.
- Un petit peu d’action !
Il s’approcha donc des cadavres armés pour faire un peu d’exercice, le mort leva son bras pour tenter d’abattre son gourdin sur le crane du Dragon, mais ce dernier esquiva facilement et enfonça la mâchoire de son adversaire d’un coup de coude avant de lui prendre son arme. Ils étaient moins rapides que des humains, s’il ne se laissait pas encercler, ce serait du gâteau. Le gourdin brisa le crane du premier mort vivant et en fit de même avec les deux autres qui arrivèrent à la suite. Très vite Zaïthan se rendit compte qu’il n’y aucun challenge. Il laissa donc l’arme tomber et s’approcha des survivants en applaudissant, ignorant totalement le reste des morts qui continuaient pourtant d’avancer vers lui.
- Vous avez survécu, c’est votre jour de chance ! Je vous pensais morte depuis longtemps après vous avoir vu dans l’arbre. Puis se tournant vers le nécromant Vous m’avez offert un très joli spectacle avec votre sortilège…
Il fit un petit bond sur le coté pour esquiver le coup de hachette d’un mort vivant avant de refaire un bond vers lui pour lui l’un des genoux. Mais pas le temps de l’achever puisque l’un des morts se lance sur lui les bras écartés pour l’attraper. Zaïthan ne recula pas, au contraire il s’avança dans les bras de son ennemi pour lui donner un puissant coup de poing. Un mort vivant a beau être fort et résistant, il n’en reste pas moins complètement idiot et ne cherche même pas à esquiver les coups… Le mort tomba en arrière, Zaïthan se retourna, enjamba le zombi qui se trainait au sol et s’avança vers les survivants.
- Je ne sais vraiment pas quoi faire avec vous… vous avez l’air d’être des personnes gentilles bien que le nécromant était quand même un peu douteux, malheureusement vous…
Soudainement, une senteur pas comme les autres lui arriva dans le nez, son odorat était loin d’être aussi développé que celui de son museau sous forme Draconique, mais il ne pouvait pas se tromper… une odeur qu’il ne connaissait pas. Un Dragon possède un odorat extrêmement développé, ce n’est pas le meilleur, mais il a la particularité de ne jamais oublier une odeur. Et ici, depuis bien longtemps, il pouvait ressentir une nouvelle odeur.
- Toi… ! qui est tu ?
Comment avait-il put passer à coté la première fois ? Une race magique qui sentait la bonté dans une forme extrêmement pure… cela ne voulait pas dire que la femme était gentille, non, ça voulait simplement dire que de manière général, sa race était bonne…
Le Dragon s’approcha d’Aniel et l’observa comme si il avait affaire à un artefact de grande valeur. Sa curiosité était à son maximum, il avait complètement oublié la raison première de sa venue ainsi que les autres survivants…
- Dit moi clairement se que tu es…
Il avait même enjambé la femme par terre, obligeant l’ange à reculer d’un pas.
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| | Zaïthan
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| | Mar 2 Juil - 19:32 | | | | Le conflit avec Blivion continue pendant bien une dizaine de minutes... Pour au final réussir à lui faire comprendre que Vinsame n'est plus aussi solide qu'a l'époque... La fissure sur l'épée n'a jamais était aussi grande et le manche branlant menace à tout moment de quitter le reste de l'épée.
Cette relique d'une autre époque ne mérite pas plus de souffrir dans un combat sa place est dans un musée, de plus elle est trop lourde pour moi. Si je trouve un forgeron je ferais fondre son fer pour me faire un bouclier et je m’achèterais une lance...
Blivion toujours dans mon corps ce réveil enfin, et malgré la douleur et la blessure de ma jambe il ce lève quand même, il observe les alentours, chien comme hyène ne sont plus. Enfin un moment de répit dans l'ardeur de la bataille.
Enfaîte je me présente : Magrant Malnoir, maître nécromancien à multiples talents , à votre service. dit Le nécromant, un nom assez atypique je trouve.
Mon nom est Bl... Terah... Oui TerahRépond Blivion toujours dans mon corps... il semble mal à l'aise en présence du nécromant, l'odeur de mort sans doute.
Blivion voyant que la blessure sur mon corps ne fait que s’agrandir en position debout s'allonge de nouveau...
J'ai vraiment besoin de soin... Dit -il toujours en moi... je trouve vraiment dommage que personne ne puisse avoir le temps de le faire surtout à l'approche d'un grand dragon.
DE là ou j'étais je n'ai pas bien comprise ce qu'il disait... mais une chose est sur il n'est pas là pour nous faire du bien et c'est don cun fort travail d'équipe qui devra alors ce faire.
Bon... Je vais tenter de le retenir... quitte à perdre la vie en essayant. Faite ce que vous pouvez mais si il faut videz vous de votre énergie... je veux vous voir à fond dedans... Faite le au moins au crépuscule de la vie
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| | Mar 2 Juil - 23:31 | | | | De la voir se lever à peine lui avoir demandé de rester avec nous, je ne peux qu'apprécier le courage de cette femme brune, Terah. Elle possède une force de caractère qui me fait penser à Uriel. Je suis presque sûre qu'elle s'entendrait bien avec cet ange âgé. Puisque celle-ci se lève, j'en profite de le faire à mon tour à l'instant où notre "sauveur" se présente.
Je vais pour me présenter à mon tour, mais nous sommes interrompus par une voix masculine que je ne connais point. D'ailleurs, à l'entendre dire que j'étais dans l'arbre tout à l'heure, par réflexe, je lève la tête. Non rien. Alors je me décale légèrement vers la gauche. Alors je n'avais pas rêvé. La seule chose que j'avais entraperçu était un dragon, et la seule chose qui aurait pu nous voir était un dragon. Mais l'être qui est devant moi est un homme. Etant sensée, je tire rapidement la conclusion que cela ne peut être que lui.
Qu'est-ce qu'il m'a pris de me perdre dans cet endroit ? Encore des êtres morts-vivants sortant de ci de là. Qu'avons-nous donc fait pour qu'ils n'aient de cesse de nous attaquer ? Est-ce que ces êtres sont attirés par un "calice de lumière" ? Des gens emplis de bonté ou de neutralité ? Tant et si bien que je me rapproche de ma première sauveuse qui s'était rallongée.
Et voici que le "dragon" me parle directement. De plus, il s'approche de moi assez directe et déterminée au point que je tends la main vers lui dans le geste de l'arrêter avant qu'il ne passe par dessus la grande blessée. Néanmoins, son approche me fait reculer de quelques pas et le ton qu'il utilise ne souffre pas de mensonge par protection. Je recule encore un peu et regarde l'espace qu'il y a autour de moi. J'ôte ma cape me préparant mentalement à la réaction de chacun. A peine fais-je cela que Terah se remet à vouloir nous défendre. Au péril de sa vie ?
Mais le dragon... pour le moment n'en veut qu'à moi. C'est alors qu'avec un courage qui ne m'a jamais fait défaut, même lorsque j'étais auprès de cette tête de mule de gladiateur de Victo, j'avance devant tout le monde en posant ma main sur l'inconnu et de le repousser à mon tour. Juste pour une demi douzaine de pas, tout aussi bien que pour le "détacher" du groupe.
Je retire mon sceptre situé dans mon dos, coincé par la fine ceinture de ma robe avant d'y poser sa base au sol, devant moi. Par la suite, je déploie un maximum, le plus lentement possible les longues et immaculées rémiges de mes ailes.
Je suis une des Malakhym de la Voie des Vertus, l'Archange Soigneuse. Je me nomme Aniel Malakhya. dis-je en faisant une révérence des plus polies et sans hypocrisie, sans toutefois quitter du regard cet être face à moi. A qui ai-je l'honneur ? continue-je en laissant mes appendices de plumes aussi ouvertes.
Je vais pouvoir aider Alys à soigner Terah, surtout si on me laisse de nouveau l'approcher et si personne cette fois ne veut ma mort maintenant qu'ils savent qui je suis réellement.
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| | Aniel Malakhya
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Nee'lhan LarimarVitesse de réponse : assez rapide suivant l'inspi et la connexion
| | Mer 3 Juil - 20:55 | | | | Pendant qu'elle s'occupait de Terah, Alys fut surprise de voir sa patiente tomber, prise de tremblements. Là, sa science ne lui permettait pas de résoudre ce problème dans l'instant. Et flûte ! Heylë regarda la jeune femme trembler comme une feuille, intrigué. Entre les canidés maudits et ça, il s'en passait des choses étranges par ici...
Heureusement, Terah se calme toute seule, soulageant la jeune Elfe. Heylë aussi soupira de soulagement : un peu plus et il avait eu peur que la jeune femme, dont le mal échappait à la science de sa maîtresse, n'y reste. Gloups... L'homme en noir leur lança :
Mes demoiselles , bienvenue dans mon entrepôt. Normalement je vous aurais fait entrer dans ma vraie demeure, mais vus ce qui vient de se passer comme ... accidents ... je pense que nous ne sommes pas mal ici. Néanmoins je vous prierais de bien vouloir sortir d'ici, car je stocke ici un matériel qui serait ... susceptible de vous troubler. Mais si vous voulez , vous pouvez m'accompagner chez moi, où nous serons plus à l'aise !
Il tourna les talons avant de reprendre :
Enfaîte je me présente : Magrant Malnoir, maître nécromancien à multiples talents , à votre service.
Heylë pointa le nez dehors : plus de chiens maudits, la voie était libre. L'homme à la robe noire, malgré son goût étrange pour les vêtements, avait été efficace avec ses trucs... Soudain, il se recroquevilla en grondant en entendant une voix au-dessus de lui. Un dragon... Qui s'attaque à la jeune blonde. Heylë s'apprêta à aller mordre le mollet de l'inopportun quand il vit Aniel se transformer de façon à éblouir l'assistance :
Je suis une des Malakhym de la Voie des Vertus, l'Archange Soigneuse. Je me nomme Aniel Malakhya. A qui ai-je l'honneur ?
Alys, comme Heylë, était subjuguée par la révélation d'Aniel. Un ange... Aniel était un ange de lumière...
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| | Alys Calywiel
Partie IRLCrédit avatar : Alpha CodersDouble compte : AucunVitesse de réponse : Rapide :)
| | Lun 8 Juil - 20:09 | | | | Magrant fît à peine quelques pas victorieux qu'un autre personnage arriva. Un homme de grande taille, au corps couvert de cicatrices cousues, n'ayant pour seul vêtement qu'un pagne. Le curieux arrivant dégageait une aura de puissance maléfique que seul un être sensible à la magie comme pouvaient ressentir. Un bref et imperceptible tremblement passa dans son corps lorsqu'il comprit qu'il avait affaire avec un monstrueux adversaire .
L tremblement n'était pas un tressautement de peur ,mais d'excitation : avec un peu de chances, il se pourrait que ce soit un puissant dragon ? Depuis qu'il avait appris les bases de la nécromancie, Magrant voulait toujours étudier le corps complexe d'un dragon afin d'exploiter sa puissance titanesque. Et, désir secret , fou mais possible, le changer en une draco-liche, monstre mort-vivant à la puissance phénoménale.
Il regarda un peu froidement ses fidèles esclaves se montrer incapables de toucher le redoutable combattant. Il avait vite fait massacrer quelque uns de ses zombies, mais les autres étaient toujours présents, formant un demi-cercle pour empêcher la retraite de l'intrus. C'était très bien, ainsi il notait l'efficacité de ses morts-vivants "classiques" dans leurs modes autonomes. Mais quant est-il si il dépensait un brin de magie pour faire d'eux des êtres rusés ? Pour l'instant il préférait laisser le monstre se défouler.
Mais ce dernier ce lassa vite et tourna le dos à ses ennemis. Fatale erreur, Magrant pouvait vite changer le comportement des zombies pour qu'ils chargent le dragon comme des berserks. Il se mit à applaudir et le complimenta. Malnoir afficha un sourire en penchant la tête . C'est alors qu'il allait lancer une quelconque menace. Le nécromancien se prépara au cas ou' il serait attaquer par cet ennemi lorsque ce dernier s’intéressa à la dénommée Aniel .
Cette dernière sentait quelque chose de magique, et le dragon l'avait sentit aussi. Lorsqu'il lui demanda ce qu'elle était, cette dernière déploya des ailes immaculés et se présenta comme étant un archange. Incroyable, un ange. Décidément, c'était son jour de chance. Il avait non seulement l'occasion d'étudier de près le comportement d'un dragon, mais aussi la physionomie d'un véritable ange !
Magrant se mît aussitôt à préparer nombre de plans aussi audacieux qu'ingénieux. Avec un peu de chance, tout se passerait bien et il serait indemne et avec de bonnes informations. Pour le moment il se contenta de reculer de quelques pas et de méditer sur de futurs sorts.
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| | Magrant Malnoir
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Lucius Van Horrificus / Al-Mansur El-DahabiVitesse de réponse : Aléatoire
| | Jeu 11 Juil - 23:18 | | | | Un ange, cette femme était un ange !!! Et pas un ange lambda, un archange ! Elle s’inclinait devant lui pendant que deux ailes blanches apparaissaient lentement. Zaïthan resta bouche bée un instant avant de lui-même incliner la tête respectueusement en guise de salut. Il l’observa attentivement, connaissait-elle l’endroit de légende où vivait la mère des anges ? Sa bonté pouvait-elle se transformait en cruauté ? Était-elle plus forte que lui ? Tellement de question sans réponse…
- Appelez-moi Zaïthan…
Pas besoin d’en dire plus, le fait qu’il soit un Dragon n’était pas intéressant, c’était un ange !
- Une Malakhym de la voie des vertus…
Il venait de répéter sa phrase comme si cela pouvait l’éclairer, mais il se rendait compte qu’il ne connaissait absolument rien sur les anges ! Même après 1600 ans d’existence, il y avait encore un sujet qu’il ne connaissait absolument pas, c’était fascinant. Pouvait-elle avoir peur ? Ou sa vertu et sa foi la rendait hors de portée ? Tout en la regardant avec un grand sourire sur le visage, Zaïthan étendit son pouvoir jusqu’à elle... mais un bruit derrière l’ange l’interrompit et lui fit reprendre conscience qu’il n’était pas seul ici. Des morts vivants, un nécromancien qui avait l’air fort ainsi que deux autres jeunes femmes. Avant de commencer à jouer avec l’ange, il devait s’occuper de cette situation.
- Que fait un archange ? Vit-il sa vie comme une créature normale où a-t-il une mission divine…?
Voila, une question innocente pourrait surement calmer la méfiance des autres, surtout que si il avait une réponse cela ferait d’une pierre deux coups. Puis il déploya de nouveau son pouvoir sur l’ange, sauf que cette fois il ne s’arrêta pas en chemin. Et bien, il parait que l’habit ne fait pas le moine, mais l’ange méritait ses ailes, elle éprouvait de la peur… non pas pour elle, mais pour les autres ! Surtout qu'elle savait que Zaïthan était un Dragon. C’était une carte à jouer !
- Suivez-moi… et il n’arrivera rien aux autres.
Il avait parlé juste assez fort pour qu’Aniel puisse entendre, mais il doutait fortement que les autres puissent capter son message. Au même moment, son pouvoir amplifia la peur de l’ange, elle avait vraiment peur qu’il arrive quelque chose aux autres, elle allait donc surement le suivre… le problème c’est qu’il ne savait pas si son pouvoir fonctionnait sur les anges ! Et il doutait que les autres laissent l’ange partir sans rien dire… mais peu importe, si il devait employer la manière forte, alors le Dragon n’hésiterait pas !
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| | Zaïthan
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Vitesse de réponse :
| | Mar 23 Juil - 19:02 | | | | J'espère bien qu'Alys ne m'en voudra pas de n'avoir rien dévoilé ma véritable identité lors de notre rencontre fort opportune. Je me redresse afin de pouvoir lui prêter main forte pour soigner la brune étendue mais voici que ledit Zaïthan me pose d'autres questions. Néanmoins une chose me préoccupe. Cet adorateur de Nayris. Oh Yehadiel si tu m'entends, étends tes bras afin de m'en en protéger. Un léger frisson s'empare de moi une nouvelle fois et je ne laisse toujours rien paraître.
Un archange est chargé de la bienveillance des anges choisissant sa voie. Quant à moi je vis telle une humaine si je puis m'exprimer ainsi. Je ne fais qu'un travail de soigneuse. N'est-ce pas ce que font les autres ? Certes j'utilise certaines de mes capacités lorsque je ne peux pas faire autrement pour la survie du blessé. continue-je simplement.
Maintenant je... ne pouvant terminer ma phrase, laissant mes lèvres entrouvertes sans un mot.
Je ne suis inquiète que lorsque je suis obligée d'utiliser mes capacités. Comme pour les nains et le gladiateur. Mais là... Quelque chose de plus grand, de plus fort, de plus obtus s’immisce, s'empare d'abord de mon enveloppe corporelle. Un instant d'hésitation, un léger mal-être, un début de crainte bien plus grand que d'être à côte du nécromancien. Quelque chose qui me dit de regarder en arrière, de trouver quelque chose pour gagner du temps. Puis instamment, je regarde le dragon face à moi. Peu importe ce qui va m'arriver. Avoir revu Shura est bien pire. Je recule sans m'en rendre compte préférant que l'on me passe sur le corps plutôt que d'attenter à la vie des autres. C'est si visible pour que Zaïthan me "rassure", ou plutôt promette qu'il n'arrive rien aux autres.
Soit ! Je vous suis à cette unique condition. dis-je en affirmant par un mouvement positif de la tête et avançant de cinq pas vers lui sans réabsorber mes ailes.
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| | Aniel Malakhya
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Nee'lhan LarimarVitesse de réponse : assez rapide suivant l'inspi et la connexion
| | Lun 29 Juil - 17:30 | | | | Terah, qui depuis lors se sentait mal en vient à ce faire soigner par les deux femmes, quelques soin primaire, quelques touche de magie de façon général cela ce fait plutôt rapidement. De nouveau sur pied elle se dresse et écoute la conversation, de ce qu'elle à comprit le jadis dragon et maintenant homme veux l'ange... et Aniel l'ange en question n'est pas contre... Elle va certainement se sacrifier pour nous sauver tous... Cette idée bien que courageuse effrois Terah. Elle place sa main sur l'épaule d'Aniel comme pour la retenir ou l'empêcher d'avancer plus.
Aniel, je... je ne peu me résoudre à vous abandonner à un dragon aux tendances si belliqueuse... Hum en plus vous m'avez soignée avec l'aide de Alys et je vous en suis grès mais j'estime avoir une dette envers vous.
La dette n'étais pas vraiment la cause réel mais Terah ne supporterait pas de laisser quelqu'un dans un tel problème. Elle observe les autres membres du groupe pour les jauger et sourit, sans doute eux aussi pensait-il pareil. Un regard ensuite vers l'autre dragon.. espérant qu'il ne soit pas si fort que cela, il faudrait certainement le battre si Aniel ne voulait finalement pas se décider à le rejoindre. Terah observe son arme, elle n'était pas en état de faire un long combat mais pourrait certainement amocher un peu le dragon.... en tout cas Terah garde l'espoir de cela.
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| | Lun 2 Sep - 18:34 | | | | Magrant Malnoir ne pouvait décrire ce qu’il ressentait en présence des nouveaux protagonistes. Les événements se déversaient trop vite pour son esprit analyseur, lui qui prend le temps de tout étudier avec minutie.
Il s’était trompé sur une chose : Il n’était pas entièrement isolé et à l’abri dans ce marais. Une elfe , une humaine impétueuse , un renard intelligent , une ange et un dragon anodin. Une rencontre totalement imprévisible et peu commune. Le hasard semblait prendre plaisir à tendre des situations délicates à notre ami nécromancien. Comme à son habitude, il passa sa main sur sa barbiche blanche pour méditer dans son coin, étudiant toutes les possibilités, options et résultats possibles.
Prenant par exemple la possibilité que le dragon se montre agressif et attaque le groupe. Il avait l’avantage de la puissance, c’est sûr. Mais eux avaient l’avantage du nombre : Une stratégie rapide et efficace pourrait venir à bout de l’homme aux cicatrices (qui curieusement lui faisait penser à sa première abomination).
Mais il proposait à l’ange d’aller discuter ailleurs et de les laisser tranquilles. Etait-ce une ruse pour mieux les séparer et les mettre en pièces l’un après l’autre ? Il pourrait alors facilement les vaincre et piller son précieux repère. Ses zombies étaient moins nombreux, et donc plus faciles à contrôler, mais est-ce suffisant contre ce surhomme ?
L’option de la fuite était aussi très tentante : Il pouvait courir et abandonner les demoiselles pour se réfugier dans sa chapelle. Il fermerait à clé la porte, la barricaderait et grouillerait les recoins de créatures mortes-vivantes. Mais était-ce une façon digne d’un gentleman ? Sans doute pas, mais comme il disait toujours : Les lâches vivent plus longtemps plus que les héros.
Néanmoins, il était probable que le dragon, après s’être débarrassé d’elles, n’aille ensuite s’attaquer à la chapelle, brisant les murs et crachant des torrents de feu pour l’incendier (chose difficile, la chapelle étant faîte de pierre, mais mieux vaut prévoir le tout). Autre possibilité : Le trio de dames pourrait venir à bout de l’homme aux cicatrices et venir se venger ! Quoi de plus dangereux que des femmes en colère ?
Il écarta donc cette option de son esprit. Alors qu’il cherchait de nouvelles solutions possibles, il semblait que l’ange du nom d’Aniel allait rejoindre l’intrus pour l’attirer loin d’eux. Cette solution semblait convenir à sa pauvre personne, quoique il eu un curieux pincement au cœur, qu’il tenta de chasser.
Mais voilà que soudain l’impétueuse Terah avançait dans l’intention d’empêcher cela. Courage ou folie ? Quoi qu’il en soit, elle allait les condamner tous avec ces initiatives ! Autant se préparer aux éventualités et les conséquences qu’allait entraîner cette déclaration.
Aider les femmes à repousser le monstre humanoïde, ou s’allier à lui dans l’espoir de survivre ? La seconde option semblait très peu prometteuse. Aussi attendit-il la réaction des autres afin d’agir. Sa seule initiative fut de lancer un ordre mental à ses esclaves damnés. Les zombies brandirent à l’unisson leurs armes et formèrent un demi-cercle protecteur devant leur maître, décidés à repousser tout ennemi et à le protéger jusqu’à ce qu’ils ne soient plus que poussière et cendres. Il était à présent protégé, du moins en partie. Dans sa tête, il préparait quelques sorts de secours, juste au cas où.
On n’est jamais trop prudents.
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| | Magrant Malnoir
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Lucius Van Horrificus / Al-Mansur El-DahabiVitesse de réponse : Aléatoire
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