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 Épreuve de Tarkas

 
Épreuve de Tarkas Sand-g10Lun 23 Sep - 16:13
De nombreux arbres, s'étalant à perte de vue, enfin, aussi loin que la vue pouvait percer au milieu d'autant de ses baliveaux, car là, il n'y avait aucun 'vieux représentant sylvestre', tout juste  des arbres de 50, 80ans maximum... C'était pour ainsi dire, l'orée de la forêt. Verdoyante, d'une clarté inégalée et inégalable. Les plus beaux royaumes sylvestres d’âge d'or auraient eu pus envisager de s'y installer sans soucis. Les rayons mordorés du soleil pénétraient en grand nombre au travers des feuillages et faisaient scintillait de mille lumière les nombreux petits cours d'eau qui parcourait ses longues étendues presque sauvage. L'air quant à lui qui y pénétrait moyennement était assez chaud, probablement réchauffer par la densité correcte des arbres. D'une pureté et d'une intensité propre à l'endroit : La force et la vigueur d'une jeune forêt, qu'y a-t-il de plus revigorant pour l'humain, et toute autre espèce animale ayant besoin d'air pur et propre ? L'herbe grasse était presque aussi bien aérée que sur les plaines les plus venteuses ce qui la revêtait d'une auras bien particulière... L'endroit était, d'une splendeur rarement égalée, d'une magnificence qui en aurait touché plus d'un.

Pourtant au village qui lui était le plus proche, personne ne s'aventurais ici, son auras si puissante la rendait lugubre aux yeux des couards d'habitants, plein de mysticisme. Le moindre hululement de chouette, le moindre hurlement de chien égaré ou de loup communiquant à sa meute... Tout était prétexte à parler de Lycan, de Sorcière et d'Ogres affamés. On y parlait même d'un nécromancien, car dans des temps moyennement anciens, nombre d'enfants y avaient soi-disant disparus mystérieusement. Bref, une bêtise humaine hallucinante qui n’avait cependant pas effrayé une gamine qui s'y trouvait. Elle était en pleurs et ce n'était pas la première fois. Ici au moins, la demoiselle était certaine qu'on ne lui ferait rien subir ; bien-sur son retour était inéluctable et son absence source de nombre d'autres souffrances. Sa vie n’avait que rarement été facile. Avant, ses parents l'avaient aimée et chérie comme le plus précieux des bijoux. Aujourd'hui cependant, maintenant qu'ils étaient morts, elle n'était plus qu'une catin au service du bon plaisir des plus glauques et riche de ses messieurs. Parfois de ses dames. Entre balafres et attouchements, sa vie ballottait de vieillard en vieux con. C'était là la raison de ses pleurs, car ce matin encore elle sortait de ce genre de mésaventure. Son corps lui brûlait et son esprit se perdait à ressasser les pires de ses moments dès que par malheur, elle fermait les yeux...

...Mais ici rien n'était pareil ! Il y avait les arbres, l'herbe, les fleurs, les animaux, l'eau ruisselant tranquillement le long d'un millier de cours d'eau. C'était devenu son repère, sa source de réconfort. Parfois, lorsqu'elle n'était pas trop triste comme ce jour, elle se calmait... ce qu'elle fit. Et rejoignait des ruines qu'elle y avait découverts, un ancien village, envahis au cœur de la foret par de plus anciens représentants troncs. Un vieux bâtiment avais particulièrement attiré l'attention : Une vieille école, avec des livres, de beaux livres. Elle qui avais toujours aimé l'école et appris à lire y trouvais une seconde source d'évasion ; de beaux romans et d’intéressants livres de mathématiques. A défaut de devenir de la viande de plaisir, elle ne serait pas aussi cruche que les autres, lorsqu'elle serait adulte. Et elle s'accroupie dans un coin de la salle ou un genre de bonnet immonde, très haut et pourvu de deux piques traînait, recouvert de mousse et visiter par une araignée longiligne, visiblement pressée, peut-être même en retard! Comme ce lapin, dans un roman qu'elle avait parcouru jusqu'à ce que les pages ne soient trop abîmées et l'encre trop dépeinte pour pouvoir en achever la lecture correctement.

Aujourd'hui, c'était un livre de mathématique. Elle en avais déjà parcourue un grand nombre de pages au cours de ses autres escapades, des textes très intéressants expliquant les tenants et aboutissants de nombres mystiques tel que Pi et Phi. C'était intéressant, hypnotisant même. L’araignée s'en était allée depuis bien des heures maintenant, lorsque les paupières de l'enfant eurent du mal à rester ouvertes, manquant de se refermées à plusieurs reprises, elle se décida à fermer les pages du bouquin et se prit à rêver à demi éveillée d'un monde parfait... Un crocodile, un cheval du soleil ! ♫ ».. Mais en sortit rapidement, un bruissement anormal, un craquement de branche, de bon gros clichés à l'américaine, plus encore, un rire, une vois sombre et roque... Quelque chose d'inquiétant se tramait alentours. Le soleil qui ne passait que faiblement en journée n'éclairait plus rien en soirée. Heureusement pour ses lectures, la demoiselle avait dû chercher un bon stock de bougies, et trois puissantes éclairées légèrement l'endroit, assise dans la peine ombre ; il n'y avait néanmoins rien de rassurant même avec cette luminosité, bien trop substantielle. Un nouveau craquement, maintenant l’enfant, la pré-ado, n'était plus du tout fatiguée, ou n'en ressentait plus les effets. Se redressant vivement, quelques chose la serra alors immédiatement derrière elle alors que la lumière des bougies s'éteignait d'un traître courant d'air, un hurlement, rapidement coupé par une main... Un humain, ; pas un fantôme ni un monstre, peut-être un ogre a la limite... Les gens avaient-ils raisons ?

Un hurlement dans la nuit, n grand nombre d’oiseaux endormis s’envolant tel un nuage de plume animés dans la nuit. La peur, si intense qu’elle fit tressaillir le cœur du presque humain, de celui qui hier était un loup et espérait que son lendemain serait de même ; bien qu’i fut dans ce corps ridicule. Ses pas étaient mal assurés, mais il marchait ; c’était un bon point. Son, traumatisme était quand à lui assez grand, un vrai gouffre, dans lequel venait de tomber un cri strident ; relatant la peur. Avant, en loup, il n’aurait pas vraiment réagis mais, dans ce corps, une génétique différente, et un vécu plus puissant qu’avant, il tressaillit. Ce n’était pas un son normal et, du lâche qu’il était en loup, du lâche qu’il aurait pu être en humain, ce fut ce même vécu qui le poussa à réagir instantanément. Il s’était élancé ; mais arrivant sur les lieux, lui qui avais une bonne vision nocturne ne vis que des ombres, légèrement rouge. La vision du chasseur, du loup.. Se précipitant à leur poursuit, ils débouchèrent dans une clairière, au loin, il y avait le village. L’agresseur était un deux jambes, l’agressée aussi, l’une était plus petite, probablement plus jeune… S’arrêtant soudain, sa course très approximative se termina en une chute lamentable, aux pieds du colosse qui tenant sur son épaule la gamine ligotée. Les deux se contemplaient un moment ; avant que le gros de ce mette à rire… Ce qui ne rassura pas l’ancien loup…

Etonnement, ne sachant pas parler le deux jambes, les paroles l’invitèrent à se relever, d’une main il l’y aida même. L’autre comprit rapidement que celui qui l’avais poursuivis était benêt, ne savais pas parler et mieux encore, qu’il était d’une naïveté plus grande encore que celle d’enfants : d’un sourire il l’invita à le suivre, vers le village. Rebuté, Sakyo recula. Mais, insistant… Qu’avait-il à perdre après-tout. Et pour la gamine… C’était probablement une pratique de deux-pattes ! Quel charmant mâle, probablement un genre d’Alpha respectueux, peut-être le second d’une meute de deux pattes ! Certainement pas un de ses batard de Beta ou d’Omega. Bref. Assis dans une taverne, Sakyo accepta la gamelle d’eau mousseuse, bien qu’elle ne fut pas trop, à son gout, les suivantes elles furent plus à même de le contenter sans jamais apaiser sa soif et puis… La soirée avançant, son compagnon lui ne semblait pas si assoiffé ! Le jeune homme se redressa donc, et s’écroula… S’en était fini de sa liberté. Mais ça, il ne le compris que bien plus tard, jamais il ne revus le traitre, ni jamais l’enfant et aucun des deux ne lui importa plus du moment où il avait pris conscience de ce qui c’était passé et d’un trait de caractère propre à l’humain : La traitrise.

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