[Abandonné] À la chasse à la licorne ! [PV Er 'tan + Iskios] | |
| Aller à la page : 1, 2 | Jeu 14 Nov - 18:55 | | | | La forêt s'animait, elle se remplissait de bruit, le vent se mettait à siffler, avant de se taire à la hauteur des deux individus, la forêt était déçue et ne voulait pas d'eux, Iskios le comprenait parfaitement il était en territoire ennemi, Er'tan ne l'avait peut-être pas remarqué mais lui il le sentait ils étaient surveillés et au moindre faux pas, la fureur dévastatrice nature s'abattrait sur eux, il allait devoir rester extrêmement prudent. Iskios était heureux de ne rien voir, il avait fermé les yeux car il ne pouvait pas voir dans le noir, contrairement à ses comparses, du coup il était forcé de se référer à ses autres sens et du coup il pouvait sentir plein de choses que ses deux comparses ne voyaient pas. Il pouvait grâce aux odeurs et aux bruits sentir la forêt vibrer en phase avec la dryade, étant heureuse de la présence de celle-ci. Tandis que la nature semblait jauger Er'tan et lui, c'est pourquoi il décida de reprendre son calme, de respirer calmement et de s'asseoir, ne bougeant pas d'un pouce attendant que la forêt le juge, on lui avait dit que les licornes pouvaient lire l'âme des gens, c'est pourquoi il se concentra très fortement sur son désir de protéger la licorne pour éviter que Nayris quittent les limbes, il ne fallait pas que la licorne vienne à la rencontre d'Ertan qui voulait la blesser pour récupérer son sang. Il devait à tout prix réussir, des gens comptaient sur lui. - S'il te plait, fuis esprit de lumière, ne vient pas à notre rencontre, sinon le malheur s'abattra sur toi et sur notre monde, alors ne vient pas. Pria-t-il, silencieusement en mettant tout son cœur dans ses pensées espérant que la licorne puisse sentir son intention le comprendre et fuir. - HRP:
Désolé pour le retard, concernant la prière de mon personnage, je pars du principe que les licornes peuvent lire l'âme des gens et mon personnages espère qu'elle puisse comprendre son souhait, si j'ai fait n'importe quoi, alors pas la peine de tenir compte de ce que mon personnage fait.
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| | Dim 17 Nov - 12:40 | | | | La prière d’Iskios fut entendu, comme un murmure lointain, comme une prière lancée au hasard mais il eut beau jeter sa bouteille à la mer armé de toute la volonté du Monde il semblait qu’une autre voix, plus forte, plus claire et plus légitime de Flore couvrit la sienne. Sylvia était une dryade et, par conséquent, ses demandes pesaient bien plus lourd que toutes les autres dans la balance de la Nature. Nul besoin d’observer Iskios et Er’tan : leurs âmes avaient déjà été sondées, leurs auras analysées, leurs réactions jugées. Seuls comptaient, dans cette bulle d’intimité extraordinaire, deux sœurs qui se retrouvaient après bien des années. Doucement, dans un petit bruit de froissement discret, les feuilles s’écartèrent peu à peu pour laisser passer une licorne, gracieuse, presque lumineuse sous les rayons d’une lune imaginaire. Lentement, semblant prendre son temps, elle s’approcha de Sylvia pour mieux s’immobiliser quelques pas d’elle pour mieux la sonder d’un regard innocent qui suffisait bien souvent à éveiller l’émerveillement mais aussi la crainte chez les âmes qui savaient se laisser observer. Au milieu du chaos dans lequel était plongé le reste du Monde, la présence d’un tel animal, se sentir juger par ce quadrupède immaculé tenait de l’illusoire. Une situation inconcevable, un peu comme un rêve, une lucidité onirique dont on n’était pas certain de comprendre les subtilités.
Après un instant de flottement la licorne inclina sa nuque pour saluer la dryade, respectueuse et pourtant arrogante, refusant de plier les genoux et gardant les oreilles exagérément relevée, comme si elle était susceptible de fuir au moindre bruit. Sans nul doute influencée par les deux étrangers plus loin, elle ne pouvait les voir mais ressentait pleinement leurs doutes, leurs éventuelles intentions et les dilemmes qui en découlaient. Relevant la tête, la licorne posa de nouveau son regard sur Sylvia. Si elle était douée de parole, alors elle n’en montra rien : silencieuse, immobile, elle semblait attendre quelque chose de la part de la créature de la forêt, une explication, une justification, un geste – c’était difficile à percevoir, impossible à deviner. Ce qu’une telle créature prétendue mythique pouvait bien penser ou attendre d’une entité étrangère restait secret jusqu’à ce que la concernée change d’avis. Rien ne s’arrachait par la force, rien ne s’ordonnait ; c’était une longue attente maladroite, un jeu de devinettes impossible et le malaise s’insinuait bien vite si on ne se laissait pas aller à l’honnêteté et au naturel. Sylvia le ressentirait bien assez vite si elle ne prenait pas une quelconque initiative sous peu.
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| | Dim 24 Nov - 13:49 | | | | Mais elle en mettait du temps. Sylvia s'efforçait depuis un temps de constater toutes les différences entre les brins d'herbes pour tromper son ennui, se concentrant de toutes ses forces sur une tache qui aurait pu être futile. Elle chantonnait aussi, peu patiente.
La licorne pouvait venir, non ? Mais si elle ne venait pas, Er 'tan pourrait rester et l'autre devrait partir, ce qui serait une bonne chose. Un signal, au moins ? La lune se faisait bien triste dans ces conditions d'attente et les brins d'herbes se confondaient les uns entre les autres. Et dire qu'elle était si contente il y a peu de temps !
Penchant la tête en direction d'un buisson, la dryade l'observa tout en se demandant si l'animal viendrait de là jusqu'à ce qu'un bruissement la détrompe et efface la déception de n'avoir pas deviné le bon lieu par la joie de constater des modifications dans le décor.
Dans sa robe de neige qui ramenait l'argent à une couleur frivole, elle avançait paisiblement, ce qui agaça légèrement la fille des bois. Il n'y avait pas de démarche à suivre, voyons ! Autant parler rapidement, avant que le jour se lève. Devant l'animal, une idée la traversa : pourquoi suivre les intrus et leur accorder autant de crédit ? Flore ne pouvait se trouver dépourvue d'un être à la pareille beauté. De plus, elle pouvait à présent lui parler, avoir une oreille attentive qui pourrait, qui sait, se transformer en un mentor sage et honorable. Quels secrets le monde pouvait-il receler pour une licorne ?
La corne de l'animal était plus pure que le nacre, mieux faite que l'ivoire. Sa forme était parfaite. Ses crins étaient faits de lumière et de vie. Elle pouvait la suivre. Cela risquait d'être un peu ennuyant si elle le faisait longtemps. Mais il y avait peu de chances pour que ça se produise. Et la licorne pourrait vouloir voir le monde extérieur, non ?
Et si toutes deux partaient, maintenant ? Une petite partie d'elle-même, non captivée par l'aura de la licorne lui rappelait qu'elle avait fait une promesse à Er 'tan qui était gentil et méritait aussi de voir la Licorne. Et une autre lui glissait que sans le pendentif qu'elle lui avait donné à un moment, elle ne pourrait sûrement pas sortir de Flore, sauf si le pur être lui confiait ses forces. Mais en voler n'était pas très bien ; mais il pouvait bien faire un cadeau, non ?
Et aussi bouger, peut-être.
- Allez, viens. On va s'amuser et Er 'tan va comprendre que l'autre ne mérite pas son temps. Récupérons mon pendentif et puis je te suivrai. J'ai bien hâte de voir quelles sera leur réaction.
Après quelques secondes, elle reprit la parole en se rappelant soudain quelque chose.
- Quel est ton nom, au fait ?
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| | Dim 24 Nov - 17:35 | | | | https://www.youtube.com/watch?v=dpeYuiMHG24C'est à travers le plafond boisé de la forêt, qu'il pouvait discerner les quelques étoiles qui scintillaient ça et là, comme accrochées à un grand voile sombre et fluide, dont les bordures semblaient infinies. La frontière entre le réel et le fantastique était floue. Il n'y avait pas de solutions plausibles, à une pareille énigme. Son point se resserra, l'énervement gagnait en lui « Si seulement ils savaient .. » se disait-il « Si seulement ils comprenaient, que notre connaissance, s'enracine dans la subjectivité, et que notre tendance est de se projeter dans le passée, pour comprendre les évènements présents. Vous êtes dans le faux, vous baignez dans la sottise et l'ignorance. » Le Dévot ne cessait de se remémorer l'enseignement de son maître, persuadé de la crédibilité de sa cause, et il était certain de faire parti des rares à comprendre la réelle conception de l'existence.
Une voix l'arracha bientôt à ses tourments, et l'incita à se tourner vers l'individu masqué qui l'interpellait :
« Penses-tu que la Licorne acceptera de servir un être au service de la Mort ? »
L'émissaire n'incarnait pas directement, ce que le Dévot méprisait le plus en ce monde. Il était comme la plupart, ignorant et naïf, n'ayant pas bénéficié, des vrais-enseignements. Aussi, c'est une des raisons pour laquelle Er 'tan se calma, et décida une dernière fois de le convaincre :
« La vision que tu as de la Mort, se limiterait donc à l'enseignement de Zelphos ou de Yehadiel. Les mortels, ont une conception bien particulière des évènements. C'est une conception qui s'est forgée dans le temps, à force d'exemples. A force de voir des cygnes blancs, nous pensions que cet être ne pouvait être autrement. C'est à force de les voir s'animer dans les étangs, et victimes de nos relations inter-subjectives, que nous les considérons blancs. Telle une loi universelle. Pourtant, il existe des cygnes noirs, beaucoup plus rares, mais bien réels. Ce n'est pas non plus, parce que les cieux sont illuminés le jour, et obscurs la nuit, que nous devons en tirer une loi déterministe. La répétition est une source d'erreurs, car l’exception est toujours possible. L'universalité, n'existe pas. Il n'y a que des degrés de probabilité.
Le monde que tu as connu depuis, n'est que l'exemple d'une infinité de possibilités. Il n'est pas destiné à perdurer éternellement. Notre monde est ravagé par la guerre, la duplicité, et l'ambition des vivants. Chacun s'arme d'une bannière et s'efforce de croire en ses idéaux. Certains, parce qu'ils sont persuadés de la légitimité de leur cause. D'autres, par peur ou appréhension. Les couards rejoignent le Démon. Les courageux, la Rébellion. Les sceptiques restent en marge, et ils ont bien raisons. Pourtant, l'ignorance atteint aussi bien l'un que l'autre. Personne ne connaît la vérité.
La Mort fait souvent moins mal que la vie. Tu dois la voir comme le début d'une nouvelle existence, et non comme le néant. La mort fait partie de la vie, tu ne dois pas lutter contre elle. Elle te prendra un jour, ou l'autre, c'est un fait indéniable. La Mort agit comme un tribunal, elle juge les vivants et leur existence, lors de leur passage dans les Limbes, devant la très vénérée. Il n'existe pas d'autre jugement, que celui de Nayris. C'est donc à la Mort, d'infliger les châtiments, et c'est pourquoi je suis ici.
Vos Prophètes, vous mentent, étranger. Ils usent de subterfuges pour manipuler la foi à leur convenance. Je ne te considère pas, toi et tes semblables, comme des sots. Cela reviendrait à dire, que votre ignorance est définitive. Or celle-ci, n'est que transitoire. Mais le chemin que tu suis, est faux. Notre monde ne doit pas perdurer ainsi, il va vers sa propre perte. Ce monde est sous le joug d'un Dieu égoïste, atteint d'une forte hérésie. Il refuse de partager avec ses semblables et cherche à faire de la Terre, son propre royaume. Pourtant, le monde doit être gouverné, aussi bien par un Dieu, que par un autre. Et non par un seul. Les choses doivent rentrer dans l'ordre, étranger. Et il n'y qu'un seul moyen d'y parvenir. La colère de la Défunte, doit s'abattre sur la Terre. » - HRP:
HRP : Autorisation d'Iskios d'inclure une de ses paroles avant son poste.
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| | Mer 27 Nov - 14:45 | | | | le messager de la mort avait de la chance qu'Iskios n'ait pas sers armes car sinon il l'aurait déjà attaqué, mais le jeune assassin fit attention de ne pas montrer son énervement, suite à sa phrase sur le soit-disant courage des rebelles et la couardise des serviteur de Zelphos, mais il ne put s’empêcher de répondre avec mépris aux propos émis par l’émissaire de la mort. - Tu es bien naïf, pour croire que les courageux rejoignent la rébellion et les couards Zelphos, ça prouve une fois de plus ta connaissance lacunaire des choses, même si ton affirmation est partiellement vraie, il se trouve que les rangs des rebelles sont remplis de fanatique dont la majorité se battent dans le but de devenir des héros, ils ne connaissent rien au monde et ne sont intéressés que par la gloire, ils pourraient facilement mettre en péril leur cause pour un peu de reconnaissances et s'en prennent souvent aux innocents, tandis qu'il m'est arrivé d'être en présence de serviteur d'AT remplis de ferveur et l'ayant suivit non pas par lâcheté mais par conviction, les mêmes que les tiennes ils ne supportent plus de voir le monde ravagé par la guerre, la duplicité, et l'ambition des vivants, déclara-t-il tranquillement. - Tu critiques Zelphos car c'est un tyran autoritaire qui nous manipulent comme des pions, mais n'est-ce pas pour ça qu'il a tant de succès, les gens ne peuvent pas vivre libre, ils veulent un chef qui leur disent quoi faire pour pouvoir vivre en paix, pareille pour rebelles, ils suivent Galaad tels les moutons suivant le berger sans se poser de question, sauf certains fanatiques rebelles qui se battent pour des idéologies obsolètes, rajouta-t-il avec aigreur lorsqu'il parla des rebelles - Nos prophètes nous mentent je suis bien d'accord avec toi Zelphos n'est qu'un tyran autoritaire plus malin et plus puissant que la moyenne mais les rois ne sont-ils pas des tyrans eux aussi, car ils gouvernent leur contrée d'une main de fer juste parce que leur parent le faisaient. Alors pourquoi ça serait eux qui devraient diriger et non pas Zelphos, lui au moins à eut le mérite de mériter les territoires qu'il contrôle, c'est pourquoi la plupart de mes semblables ne se rebellent non pas par couardise, mais car ils ont remarqué qu'il a peu de différences avec avant, la guerre ne les concernent pas, tant qu'ils resteront fidèles à la loi, ils n'auront aucun souci à se faire, pour eux la guerre est une affaire de roi. Annonça-t-il calmement convaincu de ses paroles. -Très beau discours, mais n'es-tu pas entrain de nous mentir toi aussi, par omission, je ne t'entends pas parler des crimes que Nayris à commis, la légendes ne raconte-t-elle pas que Nayris a torturé pendant des milliers d'années une innocente par jalousie, ne c'est elle pas prit aux humains par vengeance en maudissant Caïn en une créature assoiffée de sang par vengeance et surtout, surtout n'a t'elle pas privé les humains de leur intemporalité ? Dit le jeune homme avec cette fois un ton narquois. - HRP:
Désolé du retard et de la mauvaise qualité de mon rp,
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| | Jeu 28 Nov - 18:24 | | | | La licorne pencha légèrement la tête en avant, comme soumise à l’incroyable volonté de Sylvia, accordant par-là même son accord à la jeune dryade. Se rapprochant de cette dernière d’un pas léger, presque surnaturel, l’animal sacré lui répondit sans même avoir à ouvrir la bouche ; ce n’était pas de la télépathie, pas vraiment : à l’instar de la bulle ambiante qui l’entourait, semblant transformer tout ce qu’elle touchait en quelque chose de bien plus précieux, sa voix semblait s’élever autour d’elle, résonnant à travers le décor féérique de Flore pour mieux charmer ses interlocuteurs de son timbre gracile. Si les licornes pouvaient être de plusieurs sexes, alors celle-ci avait la voix d’une femelle. « - On m’appelle Érope. répondit-elle tranquillement, avant de rajouter avec lenteur : Es-tu sûre de toi, Sylvia ? » La question n’était pas inquisitrice ; une simple curiosité, une interrogation innocente, ou tout du moins sonnait-elle ainsi. Du coin de l’œil, la licorne observa la dryade avant de se détourner, comme prête à suivre la jeune créature, qu’importe où celle-ci désirait l’emmener : après tout, elle avait répondu à son appel en toute connaissance de cause. - Spoiler:
Réponse succincte, je suis absent jusqu’à la semaine prochaine ; si vous avez des questions, je passerai lire mes MPs à l’occasion.
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| | Mar 24 Déc - 18:02 | | | | [QUOI, aussi longtemps ? Je ne vois pas le temps passer. Surtout qu'en fait je n'ai pas grand chose à dire... T_T"]
- Pourquoi douterais-je de toi ? L'homme qui veut te voir me semble tout à fait digne de confiance, il m'a même abandonné le symbole de celle qui gouverne sa vie. Je ne vois pas ce que j'aurais pu exiger de plus de lui ! Tu pourras sûrement partir si tu le veux, Érope - d'où vient ce nom, au fait ? Je croyais que les licornes en portaient de différents. Est-ce une traduction ? Je crois que j'aurais du donner le mien, mais tu le connais. Tu dois tout savoir, du coup.
Sans attendre, elle reprit la route, flottant une foulée, marchant l'autre. Sylvia se retournait de temps à autres vers la licorne sans cesser de continuer son chemin pour la contempler, ravie du spectacle qui s'offrait à elle et fière de pouvoir présenter aux ignares de l'extérieur les beautés de Flore.
- Pourrais-tu me parler de toi et des tiennes ? J'ai moi-même du mal à délier les légendes du vrai. Je me demande si la même chose se passe chez vous au sujet des dryades, et si c'est le cas je pourrais te parler de moi, car je n'ai pas eu la chance de rester auprès de mon peuple depuis fort longtemps. Est-ce que vous naissez avec la corne ? Pousse-t-elle ? Savais-tu que tu es très belle ? Comment as-tu appris mon nom, au fait ? A quelle vitesse peux-tu courir ? J'imagine qu'on pourrait visiter en un instant tout le pays ! Mais bon, je suis un peu liée à Terre.
Et puis, elle se tut, laissant la licorne répondre, et hochant la tête, attentive à ses paroles. Les pas s'enchaînant, les filles de Flore arrivèrent bientôt vers leurs compagnons. Autour de la licorne tout était somptueux, alors qu'il eut été impossible un instant plus tôt de croire pouvoir améliorer le paysage. De nombreuses lucioles s'étaient rassemblées lors de la traversée, mais la lumière qu'elles irradiaient n'était rien comparée à celle que dégageait le pur animal.
Souriant comme une enfant et ne tenant pas en place, la dryade laissa les humains admirer tout leur saoul sa compagne ; la forme de sa corne, la finesse de ses crins. La profondeur de ses yeux, la courbure de ses jambes, la blancheur de son pelage, la luminescence qui émanait de tout son être qui devait être opposée à la noirceur de ses magnifiques sabots. La dryade rayonnait de joie, et n'osait pas rompre la magie de l'instant par un "Contente de voir que vous ne vous êtes pas entretués !". Au moment où les observateurs se décidèrent à quitter des yeux l'animal, Sylvia ouvrit la bouche, rit et dit enfin :
- Alors Er' tan ? Et si tu restais avec nous, pour voir ce que Flore peut t'offrir ?
[Oui, c'est court ><"]
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| | Sam 11 Jan - 1:02 | | | | Lorsqu'il en eût entendu assez, le jeune Dévot détourna les talons et fit quelques pas plus loin.
Tant bien que mal, il essayait de se maîtriser et de dominer la haine qui l'envahissait. Les paroles du prétendu mercenaire étaient parfaitement insupportables, le bougre insultait ouvertement la Déesse qu'il aimait temps. Il avait essayé de le convaincre, mettant de côté sa haine et son mépris pour cet étranger qui le menaçait depuis son apparition, mais ce dernier tout comme lui, semblait plus que déterminé et Er 'tan comprenait de ce fait, qu'il n'irait pas plus loin. Hors de lui, mais captivé par le débat, il voulait lui dire qu'il ne comprenait rien et qu'il baignait dans le faux et l'ignorance. Il voulait lui dire que les Rebelles, qui ne valaient pas mieux que son existence, avaient cependant le mérite de s'être détournés de la tyrannie et du mensonge, en mettant en danger leurs vies et celles de leurs proches. Il tenait également à lui faire comprendre que les guerres n'étaient pas faites pour être propres, et que l'homicide ferait partie de l'expérience de la vie, tant que ce monde ne changerait pas. Enfin, il voulait répondre à l'infâme accusation envers sa maîtresse, soit disant responsable de la torture « d'une » âme en particulier. Il se demandait si la torture d'une seule existence était comparable aux milliers d'autres qu'avaient pris Zelphos par la force.
En sommes l'individu masqué avait rejoint le camp des tyrans, parce que ce dernier avait réussi a imposer son joug et à conquérir Terra plus rapidement que les autres. Il n'était à présent plus question de discuter avec lui, Er 'tan l'ignorerait.
Il marcha un moment, exerçant des cercles, perdu dans ses pensées. La tension était palpable. Le garçon était excédé, poussé à bout, il n'avait plus son masque et Sylvia avait disparu. Il s'assit sur un rocher et plongea sa tête dans ses mains. Que faisait-il ? Avait-il réellement fait les bons choix ? Qu'allait-il devenir de lui si la petite fée ne revenait pas ? Il était perdu au milieu de nul part, dans un monde qu'il ne connaissait pas, séparé de ses armes, et traqué par un chasseur de prime.
C'est seulement plus tard, qu'attiré par une étrange lueur qui sortait du bois, il releva la tête, alerté par cet étrange phénomène, avant de se relever de lui-même. Non, il n'y croyait pas.
« Par Nayr.. par le ciel ! » s'exclama-il
Captivé, Er 'tan regarda l'extraordinaire spectacle qui avait lieu devant lui. Il avait reconnu la petite fée qui avait surgi du bois, illuminée par l'aura que dégageait l'animal immaculé qui avançait à ses côtés. Le Dévot avait déjà oublié ce pourquoi il était réellement ici, tant il était fasciné par ce qu'il voyait. C'était magnifique. Le garçon ne bougea pas et laissa la dryade et sa « nouvelle amie » s'approcher. Et à mesure que ces dernières avançaient vers lui, ses yeux plissaient sous les rayons de lumières qu’émettait belle et bien une licorne. L'être était magnifique, Er 'tan n'en avait jamais vu. Il reconnu des petites lucioles qui volaient à ses côtés et dont la lueur qu'elles ne se révélait que minime par rapport aux prouesses de l'être sacré. Le teint de ce dernier était particulièrement remarquable, tant le blanc de son pelage contrastait avec le noir de ses sabots. Il continua d'admirer l'animal, pétrifié, jusqu'à ce qu'une petite voix ne lui redonne raison. Il eût beaucoup de mal à détacher son regard de la licorne, afin de répondre à Sylvia.
Er 'tan passa une main dans son col, et sentit le métal froid du médaillon que lui avait donné la Dryade. La confiance que cette dernière lui avait accordé lui rappelait la générosité dont faisait preuve ce lieu. Flore reflétait le monde qu'il recherchait depuis son enfance. Ce monde qui unissait poésie et sérénité. Le Dévot mit un genou à terre, afin de se mettre à hauteur égale de la Dryade. Puis il déclara doucement :
« Tu sais bien qu'aujourd'hui, ma place n'est pas ici petite fée. Je ne suis qu'un messager, le monde a encore besoin de moi. »
Puis hésitant, il ajouta finalement :
« Connais-tu la légende du Phénix, Sylvia ? »
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| | Mer 15 Jan - 8:36 | | | | Iskios eut beaucoup de mal à se retenir de rire, tant Er'tan et lui était semblable et différent, il pouvait le voir rien qu'en le regardant. Ils étaient tellement obsédés par leur idéologie, chacun ne pouvant supporter le fait que l'un critique le chef de l'autre tant et si bien que le débat en devenait captivant. Il aurait aimé passer des heures à confrontés leurs points de vue, lui montrer qu'il avait raison, mais ne pouvait pas, il fallait s'occuper de la licorne en priorité, quel dommage si les choses auraient été différent ils auraient put être allié mais le destin en avait décidé autrement, il en était ainsi.
L'adolescent s'était assis, imitant son adversaire qui s'était poser sur un rocher et s'amusant de la volatilité de leurs émotions quand l'un était intrigué par l'autre, ce dernier le haïssait puis l'inverse se produisait et ce phénomène paraissait se répéter en boucle, quelle cruelle ironie du destin se serait lamentée la plupart des gens en voyant des gens tellement semblables se disputer, mais pour le jeune homme cela le faisait juste rire.
Le jeune serviteur de la mort lui semblait doucement prendre conscience de la réalité, il avait perdu sa confiance d'autant et commençait à réfléchir sur ses actions, tandis que l'assassin était entrain d'attendre le regard amusé attendant sereinement, c'est alors que l'animal sacré au pelage inimaculé apparut telle une apparition divine. Elle illuminait la forêt par sa simple présence et celui qui voulait stopper l'adorateur de la déesse de la mort, ne put s'empêcher d'être éblouie par cette magnifique créature, le temps semblait se suspendre, il aurait pu rester des heures à la regarder sans rien faire, et il l'aurait fait si une phrase de son Némésis ne l'avait pas sortie de sa torpeur
« Connais-tu la légende du Phénix, Sylvia ? »
- Tu ne vas pas aussi t'en prendre au Phénix, ne put s'empêcher de s'exclamer le partisan de Zelphos, avant de se dépêcher de rajouter cette phrase
- Et ne me dis pas le contraire, Lilith elle-même à prononcer ces mots devant le souverain absolu Aile Ténébreuse "Le phœnix qui renait de ses cendres devra trouver la paix éternelle."
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