Tenter de m’occuper était une chose plutôt simple. Je savais m’occuper… Et puis je savais de quoi je parlais. Je me suis déjà infiltrée pour des contrats dans ce genre de soirée… C’est une horreur. Je ne me complaisais pas dans ces tenues, qui ne sont pas pratiques… Et surtout, je ne supportais pas les talons qui me faisaient mal au bout de quelques heures… Je suis trop habituée à avoir des chaussures plates. J'avais l'impression qu'il me croyait ... Comment dire... une enfant qui connaissait rien à la vie... Seulement cela fait depuis mes 7 ans, que je me démerde toute seule. Cela m'agaçait.

- Je sais de quoi je parle.  Je le sais très bien ! Dis – je sur un ton plus sérieux.  J’ai déjà foulé ces soirées…

Je le fixais gardant un visage calme et sérieux. Qu’est- ce qu’il veut à la fin ?  Il était hors de question que je dorme avec lui. Hors de question que je m’en dorme dans la même pièce que lui…

- Ton lit, tu peux le garder. Je n’en veux pas. Je ne demande rien.   Absolument rien et surtout pas ta pitié…

Il me parla de la terre des elfes… Je m’en moque. Je ne veux pas en entendre parler. Si j’avais eu le courage, mes oreilles ressembleraient plus à celle d’un humain que d’un elfe aujourd’hui. Je n’ai pas dit que je le suivrais. Et encore moi que j’allais à cette soirée… J’ai supposé...  Il passa devant moi, me soufflant qu’il va boire un verre… Qu’il le boit son verre.  Alors qu’il marchait pour rejoindre la salle. Je m’amusais à vagabonder dans les étages… Je trainais un peu.  J’aime regarder ces fourmis évolué dans un monde qui les dévore. C’est amusant surtout quand tu mets ton petit grain de sel dedans… L’affolement !

Il a dut rien remarquer vu que je finis par le rejoindre, il me parlait… Je ne veux rien commander. L’alcool n’’est que de la pisse sans gout et sans effet… Je ne ressentais plus les effets de l’alcool…. Enfin si mais à une seule condition, c’est que je bois un sang contaminé par cet alcool. Je souriais au barman.

- Je ne veux rien mon bon monsieur.

Zaithan alla s’assoir à une table vide. Moi, je restais.

- Dite moi, est-il possible d’avoir un cheval ?
- Bien sûr. Vous le voulez pour quand ?
- Pour demain soir…
- Bien, revenez-moi me voir à ce moment-là !
- Merci.
- Je vous en prie.

Je me dirigeais enfin vers sa table. J’étais déconcertée par le fait qu’un homme ca aime se saouler… Franchement comme si leur liquide était un élixir de jouissance… La foule était très dense, ça sentait mauvais de partout. Et y avait peu de femme dans cette salle. Le bruit était agaçant… Je restais attentive à ce qui m’entourait. Je ne m’installai pas sur cette chaise vide face à lui.  Je n’en avais pas envie.

- Je m’en moque de ton tailleur. Tu as qu’à la porter à ma place…


Et je refusais de boire cette horreur sans gout que le barman donna. Mais je le fis avec noblesse. Je sais jouer la comédie, je sais me comporter comme il le faut, pour passer partout.  Lui, il ne savait pas. Demander comment je mords ? Il se prend pour qui ? C’est bien beau tout ça mais ça ne le regardais pas.


- Et moi je te demande comment tu te branles ? Ça ne te regarde pas !


Oui, y avait une once de colère… Ce sentait dans mes paroles… Il n’a dû pas aimer entendre ça… Mais j’y peux rien. Quand tu sens le regard de 4 mecs sur toi…. Tu ne peux que t’énerver. On dirait des chiens qui observent un chat avant de le bouffer, la bave coulant … C’est répugnant.

- Allez, bonne soirée à ta table, seul…

Je me retournais, et tout doucement, je me dirigeais vers les 4 hommes. Je me mis devant eux.  Ils étaient grands…

- Qu’est ce tu viens faire chez nous, chienne ?

Il puait de la bouche, c’était ignoble pour mon pauvre nez. Je décidais de jouer les ingénus ?

- Pourquoi ces bons messieurs sont-ils à nous regarder, que dis-je à nous observer ?

Comment expliquer ce qui s’en suit ? Leur regard posait sur moi était effrayant… Ca doit être ma jupe, le souci…  Un m’attrapa au coup, tout content de m’avoir comment dire attraper. Bravo !!! Il voulait m’étrangler.  Je ne respire pas. Donc… Ils me menaçaient aussi. N’importe quoi….

- Si tu ne fais pas ce que je te dis… Je te torture !!!

Je pris une de mes lames, et je lui mis entre ses jambes, lui coupant un peu cette partie-là.

- Si tu ne me lâches pas, je te castre !

Il cria de douleur, ses compères qui reculèrent sans comprendre… Je continuais à lui couper puis il me lâcha. Je tombais sur mes fesses…Et ma lame resta enfoncée dans sa testicule… Le sang coulait comme si il se faisait pipi dessus. J’explosais de rire en me relevant. Tout le monde se retournait en regardant la scène. Il était étalé sur le sol, tentant d’enlever ma lame. Je me rapprochai de lui, lui sourit

- Attends je vais t’aider !

Je tirais un coup sec, si violemment que j’arrachais un bout de peau avec. Il hurla de souffrance... J'ai du être brusque.. Oups !  Les 3 autres avaient disparus. Ils allèrent surement se venger par après.   J’étais juste curieuse…. Si j’avais su… J’essuyais ma lame contre son torse, et la rangeai. Certes beaucoup m’ont vu. Mais tous s’imaginaient la douleur d’une telle chose. Ça se lisait sur leur visage. Donc ils réagissaient pas tout de suite à ça.  Le barman arriva en colère. Il demandait des explications. Qu’est ce que je pourrais lui dire ? La vérité ?

- Euh….

Zaïthan rigola, la Vampire avait repoussé chacune de ses paroles, très bien, qu’elle se débrouille toute seule alors ! Il avait pour une fois tendu la main et il c’était fait mordre, maintenant il savait à quoi s’en tenir. Lorsqu’elle lui souhaita une bonne soirée, le Dragon lui lança un sourire et la salua avec deux doigts. Vidant deux nouveaux verres de rhum, il la regarda s’éloigner et « jouer » avec les pauvres hommes… Lorsque le patron arriva en l’engueulant, il se tourna vers Zaïthan et lui cria :

- Cette femme est avec vous ?
- Je le pensais, mais il faut croire que non…

Au même moment à l’étage un cri retentit, que se passait-il encore ? Quelqu’un avait trouvé le reste du diner d’Eryne ? Fort possible. Mais cette fois le Dragon n’allait pas lever le moindre petit doigt, elle était grande, elle savait se débrouiller, non ? Se servant un nouveau verre de rhum, il trinqua dans le vide en direction de la vampire.

- Votre amie va avoir des ennuis, vous ne devriez pas aller l’aider ?

Un vieil homme c’était avancé, les mains croisés dans le dos et le regard sur la scène se déroulant un petit peu plus loin.

- J’ai déjà essayé de l’aider, mais elle refuse d’écouter… donc maintenant, qu’elle se débrouille toute seule.
- Il est parfois difficile d’accepter de l’aide…
- Peu importe… je ne bougerais pas, sauf si elle daigne enfin demander mon aide…

Puis il vida encore une fois son verre, malheureusement une bouteille de rhum ne suffirait pas à saouler le Dragon de toute façon.

Cette idiote de vampire, pourquoi refusait-elle son aide ? Zaïthan ne comprenait vraiment pas et ça l’énervait un peu… d’abord depuis quand acceptait-il qu’on lui parle de cette façon ? et pourquoi cela le vexait autant de se faire repousser par elle ? Il s’en fichait d’elle… non ?

Des hommes descendirent de l’étage avec des armes, quelqu’un avait été sauvagement tué à l’étage et ils comptaient bien rendre justice. La vampire était dans une drôle de situation, comment allait-elle s’en sortir ?


[RP court mais comme mon Zaïthan refuse de bouger... xD]

Je suis dans la merde ! Y a pas d’autre mot ! Dans la merdeuh ! Et peine encouru la mort ! Bon je l’avais cherché enfin non je posais une simple question…. J’eus l’idée du siècle ! Ca pourrait marcher…  Franchement, mourir ou tenter de se sauver… Hum … Tenter de se sauver ! J’ai déjà eu pire… Je crois.  Rien n’est impossible ! Rien !

Le cri était mauvais signe. Faut vraiment que je me mette à cacher mes corps. Des hommes armés arrivèrent en bombe dans la grande salle a deux heure du lever de soleil… Sois eux me tuent, sois le soleil…. Je restais impassible. Le barman gueulait, les hommes armés criaient que si le coupable ne se montre pas… Une menace. Que devais – je faire ? Je ne pouvais que compter sur moi…  Je levais la main comme une petite fille prit en flagrant délit.  Je ne souriais pas, mais ne montrer aucune colère sur mon visage.

Le Barman cria un silence bien violent dans la salle. Tout le monde l’obéit.   Il me donna la parole.

- Vous voulez la vérité ? Demandai – je baissant la main.
- Oui, nous la voulons.
- Bien. Cet homme qui est sur le sol… C’est ma faute. Je lui ai posé la question, une question parce qu’il me regardait, m’observait. J’ai demandai pourquoi… Il s’est énervé, a voulu me tuer en prenant au cou, et  me menaça de me torturer si je ne faisais pas ce qu'il voulait…. Je me suis défendue !

Je baissais la tête.

- Y a-t-il un témoin dans la salle ?

Plusieurs mains se levèrent… Ils confirmaient plus ou moins les faits… Un rajouta même, que je fus polis en demandant à ce monsieur…  

- Bien, je te crois. Fit le barman.

Il ordonna que deux hommes armés emmènent cet homme dehors… On ne le reverra plus jamais par après…Ouf, un souci en moins… Une chose de régler ! Pour le mort, y a aucun témoin qui a vu la scène. De plus la gorge ne ressemblait plus à une gorge… Le coup du vampire est écarté… Seulement, tout pouvait arriver, et je pouvais finir par être accusé… Je ne bougeais pas, fixant le sol, et mes pieds… J’attendais qu’ils fassent le premier pas.  Il allait vers tout le monde, posant des questions… Malmenant certain. Un me plaqua contre le mur, entre deux fenêtres. La peur se lisait dans mes yeux. Elle était forte, presque palpable…. Il serra si fort que j’avais mal… Il me soupçonnait d’avoir commis le meurtre…

J’avais peur. Peur de lui, non… Du soleil qui allait percer les nuages, je le sentais… Et être proche de ces fenêtres… Je tremblais… Il échangea son bras par sa matraque, il me souleva avec… Je touchais plus terre. Je ne pouvais pas agir, sinon il serait…  J’avais très mal. Des bleues commençaient à apparaitre..

- Je sais que c’est toi !! AVOUE ! Me cracha –t-il au visage.

Je me débattis un minimum et c’est que je compris que c’était un pote de l’homme d’avant. Merde. Il me tuera sans raison, limite…  La foule ignorait la scène car bin… Il voulait qu’un coupable meure même si ce n’était pas le bon…

- Non ! NON ! Criai –je.

Il me frappa au visage et dans le ventre plusieurs fois. Ca guérissait, mais ça ne suivait pas la cadence des coups donc finalement …  J’avais trop mal, je sentais mes cotes se mouvoir dans mon corps…  Il voulait juste se venger sur moi… Il continuait d’insister, et de me frapper. Personne ne bougea…

C’est alors qu’un voyageur qui accusait de crime fugua en criant. Pourquoi ? Pourquoi ? C’est stupide, surtout si ce n’est pas lui qui a commis le crime… L’être humain quand il n’est pas tranquille, il fait des trucs très bizarres. Il me laissa tomber au sol en rigolant… Je me relevais péniblement… Je marchais jusqu’à l’escalier… J’avais trop mal… L’impression que des milliers de couteaux m’avaient percé le corps… Je plaquais contre l’escalier, et je soufflais fort, regardant l’état de mon ventre… Des bleus qui peinaient à disparaitre…


Une porte claqua, et des cris se firent entendre dehors… Je ne voulais pas voir ce qui s’y passa… J’attendais patiemment… Le barman cria que le coupable a été trouvé et que tout va bien maintenant…Ahem…

Ma faute, MA FAUTE ? Je ne lui ai jamais demandé de se suicider…  C’est lui qui a eu peur, et c’est barré…. Je n’ai aucun pouvoir magique … Je me redressais avec mal, guérissant toujours.

- Pauvre idiot ! J’aurais du avouer, et mourir donc ? Enfin si tu le prends comme ça… Je vais aller me suicider… Comment tu seras heureux….

Je me tenais appuyer sur un poteau, le fixant de dos. Je le croyais différent, mais je me suis trompée. Tant pis.  Je vais risquer ma peau… Bruler surement. Je fixais au-delà d’une fenêtre.  L’aurore se préparait à naitre. Je le sentais. Il devait rester quelques minutes avant le coucher du soleil.

- Et moi tranquille….

Je le regardais une dernière fois.


- Adieu.

L’homme qui a couru dehors devait déjà être mort. Je ne suis pas coupable de sa folie. Cependant si ce n’est que ca, je peux bien bruler, non ?  J’avançais dans cette foule soulagée que les criminels soient morts… Soulagée que tout soit fini. Le matin arrivait tout doucement. Le ciel était légèrement moins sombre. Je me dirigeais vers la porte. En face, je soufflais fort. J’avais peur, j’en tremblais. Je ne voulais pas mourir.


Je posais ma main sur la poignée. Je la tournai, et j’ouvris. L’aube était là… J’avais l’impression que des heures étaient passées en quelques secondes. Et je sortis le fermant dehors.  Les premiers rayons n’allaient pas tarder. Et Bientôt, je prendrais feu.

Elle n’était pas sérieuse ! C’était du bluff pour l’énerver… non ? Non ! Le Dragon qui avait de nouveau utilisé son pouvoir ressentait la peur de la vampire, la peur du soleil, la peur de mourir, une vrai peur ! Elle allait vraiment le faire. Il la regarda s’avancer jusqu’à la porte sans bouger d’un pouce, attendant de voir si elle allait vraiment sortir, se qu’elle fit… impossible, pourquoi ? Pourquoi vouloir se donner la mort ? Il l’avait peut être blessé avec ses paroles, mais pas à ce point la quand même...

Que devait-il faire ?




- Pourquoi tu es intervenu pour aider cette humaine ? Elle méritait son châtiment !
- Ce n’était qu’une enfant mon amour, elle a volé un pain pour se nourrir et on a voulu la tuer pour cela, tu trouve cela juste ?
- Les lois des hommes sont clairs…
- Essaye de te mettre à sa place, cette petite se retrouve toute seule, elle est faible, elle ne connait personne qui puisse l’aider et elle a faim. Tu aurais fait comme elle…
- Je ne sais pas.

Puis la Dragonne l’embrassa tendrement et le regarda en souriant.

- Parfois tu es un vrai crétin et j’ai envie de te…

Lily' porta ses deux mains à la gorge de Zaïthan et fit semblant de l’étrangler.

- Arrête de faire l’idiot juste pour faire le dur à cuir, je te connais trop bien… tu crois que j’ai pas ressenti ton pouvoir ? Tu es intervenu avant moi ! Pourquoi Mr le Grand Méchant Dragon Noir Sans Cœur a-t-il fait cela hein ?

Merde, elle l’avait donc ressentit ?

- Je vais te dire pourquoi ! Car tu as un cœur… et tu es bien plus gentil que tu ne veux le laisser paraitre… donc la prochaine fois que ton cœur te dit quelque chose, écoute le ! et va jusqu’au bout de tes actions !
- Arrête de dire n’importe quoi…



- Fait chier…

Zaïthan descendit les marches de l’escalier et avança rapidement vers la porte, le soleil serait bientôt là, déjà le ciel avait changé de couleur. Mais l’un des hommes lui attrapa le bras pour l’arrêter.

- Vous avez l’air bien pressé de quitter cet…

Pas le temps pour se genre de connerie, utilisant son pouvoir avec force, l’homme le lâcha et recula en hurlant, que voyait-il pour être aussi terrifié? Même Zaïthan ne pouvait pas le dire exactement, de toute façon il s’en foutait complètement.

Il ouvrit la porte et se retrouva derrière la vampire, le Dragon voulait s’excuser et voulait lui demander de rentrer dans l’auberge avec lui… mais aucun mot ne sortit de sa bouche. En la voyant devant lui, en repensant à son comportement de la nuit, il comprit. Comment était-ce possible ? Il ne la connaissait absolument pas et elle était tellement différente de Sarah… Il ne pouvait pas se tromper, le simple fait d’avoir ressentit de la peur en la voyant sortir de l’auberge était un signe. Un sentiment qu’il ne pouvait pas contrôler et qu’il n’avait pas ressentit depuis plus d’un siècle venait de réapparaitre en lui, il était faible mais bien présent.

Mais alors qu’il attendait, le soleil se levait de plus en plus dans le ciel, bien qu’il devait rester encore plusieurs minutes avant qu’Eryne ne soit simplement effleurer par les chauds rayons de lumière, Zaïthan se transforma. Fear prit sa vrai forme et se plaça devant la vampire, il déploya ses énormes ailes  de chaque coté pour bloquer les rayons du soleil. Il se dressait majestueusement devant elle pour la protéger.

- Ne fait pas ça… pardonne mon attitude, j’ai parfois du mal à agir « correctement ». Je ne sais pas pourquoi je tiens à toi, peut être parce que moi aussi je me sens seul... mais sache que je ne veux pas te voir mourir… donc rentrons… s’il te plait !






- Et bien, c’est la première fois que je vois un Dragon Noir dire une chose aussi niaise… et aussi mignonne.

Le soleil mon pire ennemi. Le poison de ma race, l’enfer parmi les vivants. J’étais face à toi, attendant que tu te lèves… Oui, j’en avais peur, oui j’en tremblais. Oui … je voulais vivre. Mais si je dois entendre toujours ces phrases là … Ce n’est pas ma faute. On m’a rendu ainsi sans mon accord, me détruisant…  J’étais le démon, l’horreur de la nature… Et si je laissais réellement le soleil me consumait… Me réduire en cendre, et que le vent m’emporte ?  

Dire que j’aimais tant ce soleil, cet astre jaune emplis de chaleur. La lune me paraissait si terne, si morte… J’aime la vie, la voir évoluer, grandir, vieillir… La vie n’est plus rien dans mes entrailles que du sang voler à d’autre.  Je n’aurais surement pas dû me nourrir… Quoique si je ne l’avais pas fait, la bête qui sommeille en moi aurait pris le dessus, aurait tout détruit… Et la mort aurait envahi cette auberge. Je suis un monstre, une horreur dans ce monde… Qu’aurais dit Ryak ? M’aurait – il tué ?  Surement…C’est là que j’entendis la porte s’ouvrir… Et se fermer. Je ne me retournais pas, je ne bougeai pas… Pourquoi bouger… ?

Je fermais les yeux, je repensais à ma vie. Mon corps me criait de courir de me mettre à l’abri… Tout mon être voulait vivre, et avait peur se rester ici … Que faire ? L’écouter ? Ou agir de la sorte, brûler ? C’est là que bourrasque de vent s’abatta sur moi… J’ouvris les yeux, et je vis… Je n’en revenais pas, surprise ? Non choquer…

Un dragon, c’était posé devant moi… Il était noir, énorme, grand gigantesque… C’est un DRAGON !!! Il vient d’où ?  J’en avais entendu parler, mais je n’en ai jamais vu…  Il brandit ses ailes comme s’il voulait cacher quelque chose…Je reculai contre la porte, m’adossant contre. Je ne quittais pas le dragon des yeux. Pourquoi était – il là ?  Que voulait – il me dévorer ?

C’est là qu’il se mit à parler… CA PARLE !!! Je ne pouvais que l’écouter.  Je le regardais dans les yeux. J’avais peur, un peu peur de lui quand dans son discours … non, ce n’est pas possible… Ca ne peut pas être lui…

- Z… Zaithan ?

J’avais du mal à y croire. Comment ? C’est un dragon ? Ouahou ! Bon… je tentais de me calmer pour bien écouter ce qu’il pouvait dire, ne sait-on jamais… C’est là que j’eus un deuxième choc… Il tient à moi ? Pourquoi ? Je n’arrivais pas à comprendre ça. Je n’ai rien fait d’agréable… Enfin vu comment  il m’a traité…  Je me crispais un peu contre la porte.

- Rentrer ? Pourquoi ? Moi morte, je ne tuerais plus personne…

C’est vrai. Il m’a reproché la mort d’un homme… Pour une fois que j’en suis pas la cause. Que me veut-il à la fin ?

-Pourquoi ? Hein, tu as été bien content de me le dire… Je n’aurais pas du te suivre, rien de tout cela ne serait arrivée… Pour une fois que j’accepte de suivre quelqu’un, de lui faire un minimum confiance, bin voilà…

La tristesse se lisait dans mes yeux. J’en avais marre qu’on me juge. Il m’avait jugé dans un sens et là, il me demande de rentrer… Pourquoi ?   Et en plus, moi qu’il le prenait pour un homme, c’est en fait un dragon… Quant au soleil, il ne restait quelques minutes… Trop peu.

- Pourquoi je devrais rentrer ?

Lui laisser une dernière chance ? Est-ce que j’en suis capable ? Je ne le lâchais pas du regard, perplexe, et curieuse à la fois… Pourtant j’étais toujours autant préoccuper par ce soleil… Je devais choisir vite, très vite. Réfléchis Eryne, me dis – je… Je fermais les yeux pour mieux me concentrer… Quand le temps est contre toi, c’est affreusement dur de penser… A sa dernière phrase, la pression avait monté d’un cran… Je me décollais de la porte doucement. J’ouvris les yeux le regardant.

- Une dernière chance ?

Et s’il échouait ? Et s’il me mentait ? J’ai tant cru en certain et puis un jour, tout a fini par changer… Qu’est-ce que je devais faire ? Je m’approchais de ce dragon noir, le regardant d’une façon plus calme, et plus tendre. Je tendais ma main vers son museau comme si je voulais le toucher… C’était mon but, mais je ne sais pas… Je n’ai pas osé… Avais – je peur de cette montage d’écailles, oui un peu… J’aurais cru plus mais non… Etrange sensation… J’avais réfléchi… Réfléchi ? Pas vraiment mais un soupçon quand même. Qu’est-ce que j’avais à perdre ? Et puis je repensais à la soirée… Pourquoi pas.

- Bien ….

Les mots avaient du mal à sortir. Le dragon ? Ou ce qu’il venait de ce passer ? Je n’en savais rien… J’approchais encore d’un pas. Je pouvais sentir son souffle …

- Je te laisse une chance…. Je rentre, et je verrais…


Je me retournais pour atteindre à nouveau la porte. Je m’arrêtais, baissant la tête…

- Je t’accompagnerais à ta soirée, trois jours pour voir si je me suis trompée ou pas … Ça te va ?

J’avançais puis quand la porte était proche, je mis ma main sur la poignée…et l’ouvrit.

- Je me mettrais dans le noir pour éviter les rayons…

Le seul endroit qui me permettait ca c’est les étages. Aucun n’avait de fenêtre.

- Je serais au deuxième étage près de la porte de la chambre.

J’entrais. Je ne me retournai pas. Je fermais la porte derrière moi. J’avais risqué quelque chose en acceptant, cependant je ne savais pas encore quoi. Je marchais entre les tables et les chaises… La salle s’était vidée, et il n’y avait que les ivrognes et derniers fêtards. Je les ignorais. Je marchais même vite… Le soleil, tu ne m’auras pas aujourd’hui. Je montais les escaliers avec un peu fatigue… J’étais fatiguée par toutes ses émotions. Je marchais doucement dans le couloir, du deuxième étage…. Je fixais chacune des portes, puis quand je trouvais celle de Zaithan… Je soufflais, et m’adossais contre le mur, pliant mes genoux contres mon torse. Je l’attendais. Je n’avais qu’à l’attendre.

J’ai parlé à un DRAGON ! Je n’en revenais pas…. C’était une nuit assez riche… Et je me mis à bailler !

Je me suis endormie comme une merde. Je n’ai pas vu le sommeil m’emportait… Je devais être horriblement fatigue pour tomber ainsi dans les rêves… Tiens, en parlant de rêve…. Je n’en fais plus, je ne fais que des cauchemars. Ca n’a pas raté… J’ai rêvé de mes victimes qui me torturaient, me faisant ce que je leur fais…. Je criais, je me débattais… J’avais peur, je le sentais.

Je me mettais à courir, à fuir… Et puis le jour se leva… Je sentis ma peau craqueler, s’ouvrir sur les brulures… Je m’écroulais sur le sol, me consumant. J’étais condamnée… Je sentais tout cela comme si c’était réelle… Et comme je le pensais… Mon côté somnambule se réveilla. Je bougeais si violement que je me fis mal, et bien sur, je criais… Saleté de cauchemar, qui me pourrit mon sommeil.

Je me suis réveillée en sursaut. J’étais couverte de sueur, et je fixais dans la pénombre. J’étais dans un lit, dans la chambre … Comment ? COMMENT ? Je regardais autour de moi… Pour comprendre, tout en me remettant de cette horreur visuelle. C’est que je le vis. Il dormit par terre à côté du lit. Pourquoi ? Pourquoi avait – il fait ça ? Je fronçais les sourcils… Il n’avait qu’une couverture. Je ne le comprends pas, c’est frustrant… Bref, je me levais et je m’étirais. Je me demandais l’heure qu’il était… Combien de temps ai-je dormi ? Je pris les coussins, et je me mis à genoux à coté de lui. Je le regardais dormir. Je me demandais bien de quoi pouvait-il rêver …

Puis, je lui soulevai la tête, tout en faisant doucement et attention de ne pas le réveiller. Et je lui mis des coussins sous la tête. Bon, il bougea un peu… J’avais cru qu’il se réveillait mais non ! Ouf !!!! Ensuite je passais mon temps couché sur le lit, fixant le plafond… Quand soudain, un homme toqua à la porte. J’ouvrais. Il parlait d’une calèche. Je fronçais les sourcils puis je compris… Il était l’heure de se lever, le soleil était couché…

J’ai demandé au monsieur, qui est allé ouvrir les volets… Pour prouver ses dires… J’ai eu une de ses peurs…. Foutu aubergiste !!!! Je retournais voir Zaithan, et je lui soufflais doucement :

- Je crois que c’est l’heure d’ouvrir les yeux… Donc debout !

Une idée me traversa l’esprit. J’eus la folle idée de lui balancer de l’eau au visage. Cependant, je me suis idée que ce n’était pas une bonne idée… Il risquait de le me faire payer… Alors je ne fis que ça. Et j’attendis. La lune était à peine couché, on pouvait sentir l’odeur de la nuit envahir le lieu, c’était juste beau.


[Hrp : court, mais bon ... Par contre, je te donne l'autorisation de la faire monter dans cette diligence, etc... Voilà ! ]

Il n’eut pas de mal à s’endormir et malgré le fait qu’il dormait sur le sol de la chambre, le Dragon passa une bonne nuit (ou plutôt journée). La vampire le réveilla doucement, la nuit était donc tombé et ils allaient enfin pouvoir se mettre en route vers Sen’tsura la magnifique. Il prépara ses affaires avant de quitter la chambre, il prit un repas avant de partir et une heure après son réveil, Zaïthan se posa dans la diligence avec Platon et Eryne. Le voyage allait être long. Dans un premier temps il garda le silence et se contenta de caresser son partenaire qui était installé sur ses genoux, mais après une heure de voyage et jugeant qu’il ne devait pas laisser la situation comme elle était, il se mit à parler.

- J’aime beaucoup Flore, la nuit c’est absolument magnifique, ça a un peu perdu de son charme depuis l’avènement du Roi Démon, mais ça reste un endroit féérique…

Il la regarda, elle était belle et avait l’air en forme.

- Je peux ?

Il montra en même temps sa pipe qui venait de sortir de la poche intérieure de son manteau. Sachant qu’elle était une jeune vampire, elle ne devait pas encore contrôlé ses sens surdéveloppés et il ne voulait pas agresser son odorat.

- Le voyage risque d’être long… donc va tu enfin me raconter comment tu tes fait transformer ?

Sa curiosité était toujours présente, Zaïthan voulait vraiment savoir comment on pouvait se faire transformer et ne pas s’en rendre compte…


[PS: désolé pour cette longueur misérable, je recommence à être actif, répond quand tu veux ^^]

Et me voici en chemin pour la capitale de la terre avec un dragon. Le voyage va être long... Nous commençons par prendre une diligence. Et dans cette fameuse diligence et vu l'ennui, je fixais à travers la fenêtre la route. Il faisait nuit noire, et moi, je n’étais pas dehors… Qu'est ce que j'avais envie de sortir, de marcher dehors... Bref, pas le choix.
Une heure de silence entre lui et moi… Normal, je suis avec un dragon dans cette chose… Qu’est- ce qu’on pourrait dire ? Un truc du genre : Tu prends soin de tes écailles comment ?

Ridicule. Vraiment ridicule. Je me laissais donc aspirer par la nature qui s’évadait au loin. Quand il se mit à parler. Je ne l’écoutais pas. La flore pays de souffrance. C’est bon, je m’en rappelle… C’est là que j’entendis un « je peux ? »

Je me retournais, le fixais, puis fixais sa pipe. Un dragon qui fume… Paradoxal ! Pourquoi demander ? Peut-être à cause de l’odeur vu que je ne respire plus.

- Vas-y.

Voilà tout ce que je lui ai dit. Je redressais me rapprochant de la porte. Je l’ouvrais alors que la course continuait toujours en fixant Zaithan.

- Je te laisse là. Je vais prendre l’air.

Je montais sur le toit de la diligence après ses mots, et me mit debout. Le vent balayait mes cheveux, découvrant mes oreilles d’elfe. Qu’est-ce que j’étais bien… L’air frais passant sur mon corps comme un duvet libérateur. Je finis par me coucher, visage vers l’avant sur le ventre.

- Bonsoir.

Le cochet fut surpris.

- Madame à votre place, je descendrais.
- Non, ça va. J’ai un bon équilibre.
- Comme vous le souhaitez.
- Dite, on arrive quand ?
- Au milieu de la journée.

Au milieu de la journée ? Non, je ne peux pas. Ce n’est pas possible.

- On ne peut pas s’arrêter dans une ville avant le lever du soleil ?

Le cocher me jeta un bref regard vers moi avant de répondre qu’il doit suivre les directives de l’autre dans la diligence… Je m’affalais sur le toit, en réfléchissant comment faire que le dragon là change ses directives…. Bon je devais attendre qu’il ait fini de fumer vu que l’odeur, je la sentais même sur le toit… Elle était forte. Patiente…. Patiente….