Lun 11 Fév - 11:37 | | | | Nikolaus Arkhams.
Menteur, manipulateur, comédien, charmeur. Il est toutefois instruit, a de nobles manières. Il a appris à se battre à l'épée, mais sa meilleure arme reste sa langue. Il a en effet la fâcheuse tendance à avoir une fidélité "en dents de scie". Égocentrique, il œuvre pour ses propres intérêts en général.
Il aime le monde des affaires, le raffinement et la mer. Il considère comme un art l'escrime. Il déteste beaucoup de choses mais fait semblant de les aimer.
Ses qualités sont ses défauts. Son histoire montre que sa vie ne tient qu'à un fil.
Information Surnom Gris Baron Âge : 27 Nationalité : Feu Profession : Vagabond, ancien capitaine. Camp : Indépendant. Noblesse : / Croyance : Aucune pour l'instant. Famille : Sans importance, probablement morte. Mort : /
| Race Humain de taille moyenne, à la musculature fine. Son regard tendre n'est qu'une façade. Ses cheveux châtains sont éparses, à terme, il sera chauve. Son teint mi-verdâtre mi-bleuté témoigne de ses souffrances sous le soleil ardent de son enfance et sous le sel de l'océan. Il n'est pas franchement beau.
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Caractère Cet homme est tout en apparence. C’est un fin stratège et un menteur hors pair aux vils complots. Son aigreur vient tout droit de sa piteuse enfance où il a appris la noblesse et a grandi dans la haine des siens. Il se croit souvent supérieur en intelligence, certainement à tort. Sa vie est semblable à celle d’un funambule, sans cesse sur un fil de mascarades. Il veut construire une vie de rapines et d’affaires. Il aime l’argent et la mer. Il se montre impitoyable et strict, tel un caporal tyrannique. Ce fut un piètre pirate mais un bon criminel et chef de bande. Il adore plaire à tout le monde, tisser des liens comme une araignée. Il est fasciné par les relations humaines complexes. Son amour pour l’argent est caché, mais son appétit est gros. Il préfère rendre service gratuitement pour être redevable et avoir une emprise sur les gens. Il joue de complots et manie les mots avec assez de talents pour faire illusion. Il déteste la chaleur et les toutes formes de chevaleries qu’il juge stupide inutile et surtout dangereuse. Il est lâche, il tient à sa modeste vie. Heureux sur les flots il fut, il cherche à présent une autre existence moins humide mais toujours aussi sombre.
Physique Teint mi-vert mi bleu. Sa peau fragile à subit les affres de sa vie d'errance sur les mers dans le déserts. Il est globalement laid. Arbore toujours un sourire qui illumine ses petits yeux émeraudes. Ses cheveux ondulés ressemblent a de la paille sale. Son corps est fin. Il est de taille moyenne, habillé de cuir hauts en couleurs et raffinés. Chaussé de grandes bottes, vestige de son passé de capitainerie. Ses mimiques sont parfois agaçantes car grotesques et trop surjouées.
| Capacités Armes : Sabre à tranchant unique. Pouvoirs : Aucun pour le moment. Familier : Aucun. Artefact : Aucun Autre : /
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Histoire Histoire Le bois, noble matière, craquait. La table d’érable, massive planche de modeste qualité, était scellée au plancher. Son brun univers tanguait, basculait de façon presque comique. La plume d’oie hésitait à gratter le vélin. L’encre était difficilement absorbée par le papier, trop ballotée à droite et à gauche.
La cabine du capitaine vit alors son silence de cathédrale se rompre, sous la lassitude de son noble occupant. Ce dernier jeta sa plume au loin puis chiffonna son manuscrit. Ce n’était pas de cette façon qu’il allait pouvoir tracer son parcours incroyable sur les flots. En proie au désespoir face à la lourde tâche de rédiger sa biographie, le marin creusa dans la montagne de papiers pour y dénicher un livre à la couverture de cuir bleu. Il l’ouvrit et admira le peu qu’il avait déjà écrit. Gribouillages, schémas abscons, quelques citations de son cru, des passages déliés, tout un patchwork littéraire se dressait sous ses yeux. Parfois c’était sa mélancolie, d’autre fois sa fierté qui guidait sa plume. Mais le plus souvent c’était ses délires avinées qui noircissaient les parchemins. Le capitaine se plongea dans la lecture d’un paragraphe narrant sa piteuse enfance.Cet après-midi-là, ma prostituée de mère n’était pas ravie. Ses satanées leçons de chose n’entraient pas dans mon crâne, malgré tous ses efforts. C’est-à-dire que sous le soleil de plomb, emmurés que nous fûmes dans une tente opaque, ce n’était pas un lieu d’études rêvé. Mon chef de Père discutait avec les nomades qui nous appartenaient. Ma famille faisait office de dirigeants pour cette tribu de dégénérés. Y a-t-il plus stupides que des humains qui se damnent eux même à griller dans un désert ? Je n’étais pas un garçon satisfait de ma condition. J’avais certes accès aux maigres connaissances de mes foutus aïeux, mais ma vie ne me plaisait guère. A force de lire, j’avais fini par rêver voire fantasmer du monde à l’extérieur de cet océan ocre. Cette journée en Enfer fut celle de trop. Le soir même, je me souviens avoir pris quelques écrits de mon peuple et être parti, évitant les sentinelles. Ainsi je fuyais mon paternel absent et ma mère violée, souillée, mais suffisamment vénale pour accepter d’éduquer le fruit de sa maltraitance, moi, et rester avec son bourreau pour pouvoir jouir de quelques pouvoirs. Du pouvoir dans ce clan de consanguins ? Ah ! J’en ris encore. Aujourd’hui, peut-être sont-ils tous morts. Traverser le désert fut pénible. D’ailleurs, je ne me souviens de plus grand-chose. Des nomades isolés prirent pitié de moi et m’aidèrent à parcourir quelques kilomètres. Une année ou deux passèrent, pour enfin trouver autre chose que du sable. Gris Baron n’était pas franchement fier de ce qu’il avait écrit. Son récit était lacunaire, craché par bribes sur le papier jaune. L’enfant dont il voulait narrer les aventures avait bien grandi. Il avait quitté son existence d’héritier minable bien qu’un peu noble. Il avait parcouru une petite partie du monde, mais surtout la mer. Cette matière qu’il n’avait jamais vue, salée et si colérique, le fascinait. Il était devenu alors pêcheur sur la côte, puis marin et enfin pirate. Son intelligence l’avait hissé au rang de capitaine. Son instruction, ses connaissances militaires et sa discipline le firent si ce n’est prospérer, au moins survivre sans trop de malheurs. D’abord sous son vrai nom, Arkhams, il joua ensuite un rôle de composition, celui d’un flibustier strict mais honorable. Il s’intitula même Gris Baron, futile illusion de grandeur qui impressionnait ses illettrés de matelots.
Alors qu’il avait les yeux perdus dans les reflets de sa bouteille de vin, l’un de ses fils de la mer entra, sans frapper. « Où te crois-tu, malandrin ? Dans un bordel ? - P’t’et’ ben mon Cap’taine. Et j’crois ben qu’y en a marre d’notre mère maquerelle. » Avant qu’il ne puisse comprendre, Arkhams le Gris Baron fut ligoté par ses congénères imbéciles et rendus fous. Ils le larguèrent en mer, près d’une plage. Il dériva lentement jusqu’à la terre sablonneuse. Il lança un regard froid vers son vaisseau ainsi dérobé. Certes dépouillé de tout ce qu’il avait construit, la terre qui se dévoilait devant lui pouvait changer sa vie. Tout recommencer ne lui fit pas bien peur à ce gaillard. Érudit en matière de larcins, il vola pour vivre. Habile avec sa langue traitresse, il fut hébergé généreusement. Le déchu capitaine garda son nom d’emprunt, bien que les termes de « Mille Casaques » lui sifflait aux oreilles, à force de mentir et de trahir.
Ragaillardi financièrement par ses infractions, le Gris Baron décida d’accomplir de plus nobles et grands projets. - Citation :
- Raconte ta toute première rencontre avec la mer, en insistant sur tes sentiments et sur les décisions qui furent alors prises (devenir pêcheur... etc)
Dans la réalité Âge : 21 Avez-vous déjà fréquenté d'autres forums, si oui lesquels ? Hyrule's Journey (hum hum) Vos passions : Guitare, lecture, jeux vidéos, astronomie. Votre avis sur le forum? Pas vu grand chose, mais il est très et très complet. Comment avez vous connu le forum? Annuaire Phrase fétiche : " Le gras, c'est la vie. " Code du règlement : [Ok][By Belette]
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