Lumière vacillante : seul face aux glaces ! | |
| Lun 18 Juin - 22:08 | | | | Licht avait beaucoup voyagé depuis qu'il avait quitté Célestia, il avait appris des tas de choses, des choses que l'on ne peut pas apprendre dans une bibliothèque. Il avait déjà logé chez un couple de paysan au royaume de la Terre, il voyaient la guerre comme une chose terrible qui les affameraient, ils avaient l'air de se moquer de qui gagne, du moment qu'il arrivaient à survivre. Il avait aussi discuter avec les miliciens de campement rebelle ; il prêchaient l'extermination totale des Ailes Ténébreuses, clamant sans doute à juste titre qu'ils étaient le mal incarné. L'hermaphrodite avait aussi rencontré une véritable démone : Horuna, une fille dont la folie et le sadisme n'avaient d'égal que son apparente et trompeuse innocence. En essayant de sauver son âme, l'être de lumière avait bien faillit y laisser la sienne ; on ne pouvait pas purifier un démon. Il avait voyagé dans presque tous les royaumes sauf deux : celui du feu et celui des glaces. Ce dernier l'intriguait tout particulièrement car il semblait opposer une résistance farouche à toute forme de domination depuis des années et des années, cela l'intriguait énormément. Équipé d'une épaisse fourrure prélevée sur un ours, il s'était aventuré au pays du froid mordant. On lui avait dit, au moment de son départ, que la ville la plus proche était Saline, cité portuaire située en un lieux ou le soleil lui-même de venait que rarement. L'absence de lumière, voila une épreuve bien terrible pour Licht. Il avait marché très longtemps dans la neige, traversé une montagne, s'arrêtant pour se reposer la ou il le pouvait, recueillant la précieuse lumière du jour ou d'un feu de camp dés qu'il le pouvait, il se forgeait quelques outils éphémères. Trouver de la nourriture était une chose particulièrement difficile, car la vie était rude dans les glace : seul de gros prédateur pouvaient survivre, ou de bien étrange insectes. Aucune plante ne résistait à la morsure du gel, heureusement en ce cas que l'hermaphrodite ne se nourrissait pas beaucoup. Mais heureusement, affronter et défaire un seul ours polaire lui avait fournis suffisamment de viande pour tenir trois jours, sans compter une nouvelle fourrure plus épaisse pour dormir au chaud. Un beau jour qu'il cheminait, tout heureux que le vent hurlant se soit apaisé, il aperçut finalement Saline, cette merveilleuse cité. Elle semblait merveilleuse à ses yeux, sous cette lumière grise, blafarde et indirecte, car cette ville allait pouvoir lui apporter tout ce qui lui avait manqué durant son voyage : un lit confortable, du vin chaud, et la chaleureuse présence humaine. Il s'empressa donc de pénétrer entre les murs de la ville pour trouver une taverne. Tandis qu'il arpentait les rues, fébrile, il entendit une voix graveleuse et grave provenant d'une ruelle sombre, il tourna la tête, quelqu'un semblait l’interpeller.
-"Héé... Heu pssst, Mademoiselle... V'nez par la !"
Un homme, qui semblait être un vieux pêcheur un peu beurré, faisait de grand signe à Licht, lui intimant de le rejoindre. C'était la première fois que quelqu'un l’appelait par une dénomination de genre avec autant de conviction. Ce dernier point changea cela dit lorsqu'il eu rejoint l'homme, serrant sa fourrure d'ours polaire autour de ses épaules.
-"Qui a-t-il ?"
Il tenta d'offrir un sourire au brave pêcheur, mais son visage engourdit parut à peine de bonne humeur. Le vieil homme baissa alors la voix et sortir une bourse de sa poche.
-"Ah, pardon, monsieur, heu j'crois. Vous avez l'air nouveau dans l'coin alors... J'peux vous acheter votre peau d'ours à un bon prix. J'en ai b'soin et elle se font rare vous savez."
Il tendit la bourse à Licht qui hésita un moment. Cet homme profitait de la potentielle incrédulité d'un étranger pour acheter à bas prix la fourrure qu'il possédait ; mais les temps étaient durs. De plus, il semblait vraiment en avoir besoin, alors en haussa les épaules, il la lui céda volontiers, en acceptant les quelques pièce contenues dans la bourse.
-"Merci bien honorable pêcheur."
Il n'avait pas l'habitude de faire du commerce, il se disait juste qu'il aurait besoin d'un peu d'argent pour payer ses frais de logement, alors peu importe la valeur réelle de cette fourrure. L'ours polaire ne se sera pas sacrifier en vain, quoi qu'il en soit. Le vieil homme tituba en s'enroulant dans la fourrure, il poussa un râle de satisfaction.
-"Aaaaah, merci made, monsieur ou jeune homme... Enfin merci à toi quoi. hips."
Il disparut alors dans une autre ruelle, peut être essayait il de retrouver sa maison. Ne s'en souciant pas plus longtemps, l'hermaphrodite se dépêcha de rentrer dans la plus proche auberge. Le blason représentait un squelette de poisson, il était écrit : "L'arête chanceuse". Ce genre d'établissement avaient toujours eu des nom curieux ; Licht s'y engouffra, redécouvrant ce qu'était la chaleur depuis longtemps oubliée. Il ferma les yeux un instant, laissant les odeur d'alcool et de bouillabaisse envahir ses narines, un feu de bois se faisait sentir, il n'avait jamais autant apprécié une auberge. De nombreuses tables, peu de clients, mais l'ambiance était la, chacun discutait avec son voisin, se racontant avec énergie ses aventures. L'hermaphrodite s'avança jusqu'au comptoir et fit face à un gros bonhomme aux cheveux gras, il était souriant tandis qu'il lavait un verre. Sa voix résonna, graveleuse et profonde.
-"Qu'est c'que j'vous sers l'étranger ? Heu, l'étrangère."
Le concerné haussa les épaules en souriant, il faisait cet effet à beaucoup de gens au début. Mais il avait en stock un bon nombre de phrases toutes faites pour tout les types de personnes.
-"Un plat du jour et un vin chaud s'il vous plait. Et vous pouvez me considérer comme un homme, même si y faut croire qu'à ma naissance, la sage femme était pas sûre elle même !"
Il imitait le franc parler d'un gars de la campagne, et c'était assez convainquant au final. Il tira deux pièces de la bourse qu'il venait de recevoir et sourit au barman, celui-ci souriait aussi, plus largement encore.
-"Haha ! Ça marche mon gars !"
Il disparut alors en cuisine, laissant Licht seul, assis sur un haut tabouret, il réchauffait ses mains en les tenants fermement l'une contre l'autre. Ce genre d'endroit lui réchauffait toujours le corps et l'esprit, après s'être reposé comme il fallait, il considérerait l'éventualité de partir faire du tourisme, afin de se renseigner sur l'histoire des résistants du royaume des glaces. A coté de cela, il se demandait comment il pourrait survivre longtemps dans un pays possédant si peu de lumière. L'exercice de son pouvoir se limiterait-il à la lueur de la lune ou à celle d'un feu de bois ?
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| | Mar 19 Juin - 10:00 | | | | On m'avait prévenu dans la matinée qu'un étranger venait de poser les pieds sur le territoire salinéen. C'était mauvais, très mauvais pour lui... En effet mon peuple avait tendance à tuer tous les étrangers et à me laisser déblayer après. Bien évidemment c'était toujours à moi de réparer les peaux cassés, ce qui avait comme conséquence de me mettre d'une humeur de chien. Afin d'éviter que je ne retrouve qu'un cadavre au petit matin, je me décidais donc de partir à çà poursuite.
J’interpellais un passant et lui dit : « Il est où le nouveau ? -Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles, -Tu ne vois pas peut-être que je peux te rafraîchir la mémoire, dis-je en sortant mes canines acérées. -Il est partit par là. -Un cul de sac, me prend pas pour une idiote et avoue. -Je n'ai rien à cacher. »
Énervée, je le mordis et absorbais ses pensées. Un plan machiavélique avait été mis en place, il devait acheter les vêtements de l'homme puis un autre homme, tuerait le garçon pour prendre son argent l'accusent d'être un voleur. Un plan minutieux mais idiot car j'aurais quand même fait tuer celui qui tuait mes invités. Je le vidais de son sang et suivis la trace de l'étranger jusqu'à une auberge.
Je mis le cadavre de son copain sur le bar.
« Je me demande si je dois te tuer ou te punir quand penses-tu ? -Pas la mort, répondit le barman. -Bien donne ta main. »
Il me la donna sans grande conviction et je lui coupa le pouce à l'aide de ma dague. Il hurla.
« Que je ne t'y reprenne plus. »
Je cherchais l'étranger et le trouvais non loin de là.
« Suis-moi dans ma demeure, tu seras en sécurité. C'est un ordre bien évidemment. »
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| | Mar 19 Juin - 19:08 | | | | Licht avait mangé quelques cuillerées de bouillabaisse et une gorgée de vin à peine lorsqu’une effrayante demoiselle entra dans l'établissement, elle portait avec une facilité déconcertante ce qui semblait être le cadavre du pauvre homme qui avait payé pour obtenir la fourrure de l'hermaphrodite. Il fut parcourut d'un frisson lorsqu'elle déposa son encombrant fardeau sur le comptoir ; il laissa alors son assiette de côté et écarquilla les yeux en observant la scène. La demoiselle s'adressa avec une effrayante nonchalance au barman qui avait pourtant l'air sympathique, semblant vouloir lui infliger une terrible punition. Elle avait l'air si jeune, et pourtant elle imposait autant le respect à un grand gaillard pareil. Sans autre forme de procès, le malheureux lui tendis la main et la demoiselle lui trancha un doigt net ; sans aucune hésitation. Licht observait la scène avec grande attention, quelques chose d'étrange se dégageait de l'inconnue, comme une aura de prédateur sanguinaire, mais en plus froid. L'hermaphrodite ne s'y laissait pas tromper, il s'agissait très certainement d'une vampire ; il avait lut de nombreux ouvrages sur cette races maudites et pour le moins mystérieuse. La ou il se trouvait actuellement, il était fortement désavantagé par rapport au manque de luminosité, alors il serait certainement une proie facile. Mais il avait pour lui sa propre lumière, celle qui se dégageait naturellement à travers la clarté de sa voix, l'harmonie de son corps et la pureté de son âme : il ne représentait de menace pour personne, tellement peu d'ailleurs, qu'il ne songeait pas un seul instant que l'on puisse l'agresser gratuitement. Il cligna longuement des yeux et fini son assiette avant de vider son vin, Il avait la gorge serrée et l'estomac noué, diner à côté d'un cadavre et d'un membre fraichement amputé lui coupait passablement l'appétit, il tourna la tête, un air de franche surprise sur le visage lorsqu'il fut interpellé par la vampire, Il se pivota sur son siège et l'observa en lui adressant un sourire chaleureux.
-"Si je n'ai pas le choix, alors je vous suis. Mais j'aurais aussi accepté une simple invitation."
Il se leva de son tabouret et se tint droit, face à l'inconnue. Le visage de Licht était comme à son habitude, d'un calme et d'une sérénité à toute épreuve. Il ramena ses longs cheveux blonds quelques peux en arrière et s'inclina légèrement.
-"Licht, enchanté. C'est la première fois que je rencontre un membre de votre race, J’espère ne pas commettre d’impolitesse par imprudence."
Il fit alors un vague geste des mains pour signifier qu'il la suivait, le tout accompagné d'un charmant sourire.
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| | Mar 19 Juin - 20:05 | | | | Le visage surprit du jeune homme me fis rétracter mes canines. Quel petit imbécile... Encore plus quand il m'adressa des grands sourires faux et des phrases éloquentes et distinguer. Il avait l'air si fragile mais j'avais appris à ne plus faire confiance aux apparences, souvent trompeuses par ailleurs. Il semblait avoir du mal à ne pas vomir la nourriture qu'il venait d’ingurgiter, ce qui me fit avoir pitié de lui même si il n'en paraissait presque rien, j'entendais grâce à mon ouïe fine les grognements de son estomac. Je pris un verre d'eau d'une des tables sans me préoccuper du grognement de celle-ci et lui jetait à la figure ce qui fit rire toute l'assemblée que je réprimais rapidement et sèchement.
« Jeune homme sais qu'un peu de sang et tu es noué pour si peu tu me déçois mais ton langage me plaît, il me change du langage brute d'ici. J'aurais plaisir à parler avec toi, en effet je ne sais presque rien de ce qui se passe en dehors de ces terres parce que vois-tu ces triples idiots tuent tous les étrangers je n'ai donc que les messages écrits qui me parviennent. Suis moi. »
Je le traînai dans un détale de rue et arrivai à ma demeure.
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| | Mer 20 Juin - 0:13 | | | | Licht ne comprenait strictement rien au comportement de la vampire et il ne comprenait pas non plus ce qu'elle disait. Il était sans doute aller un peu trop loin dans un pays qui ne connaissait pas vraiment la lumière, leurs esprits aussi semblaient bien peu éclairés, et cela il n'avait pas honte de le dire, car c'était seulement la pure vérité. Offusqué donc, et incapable de comprendre son interlocutrice, il se contenta de tourner les talons, son sourire si naturel avait lui aussi disparut. Comment pouvait on observer si peu de courtoisie ? Comment pouvait on se comporter de manière aussi chaotique et encore supporter de voir son propre reflet dans le miroir ? Mais pardessus tout, comment une telle mentalité pouvait permettre à tout un peuple de résister à n'importe quel envahisseur ? Deux réponses possible faisaient jour dans l'esprit de Licht : soit les envahisseurs trouvaient autant d'intérêts dans ce pays que lui en avait trouvé ; soit l'odieux accueil dont il avait fait l'objet n'était pas représentatif de la majorité des gens. Cette dernière hypothèse était la plus enviable quoi que, malheureusement, la moins plausible. L'hermaphrodite passa devant la cheminée tandis qu'il tentait d'ignorer les gens autour de lui, récupérant au passage un peu de lumière sous forme solide. Il usa de cette dernière pour tenter d'aveugler l'assemblée et courut à travers les ruelles aussi vite que possible, regagnant la sortie de la ville. Il souffla un coup.
-"Bon. La grotte de cet ours polaire semblait bien accueillante finalement."
Il se remit alors en route, profondément déçu de sa première expérience en ce royaume, pas peut être lui redonnerait il sa chance une autre fois, il ne voulait en tout cas plus jamais avoir à faire à d'aussi grossiers personnages.
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