Bon il y a sûrement des fautes, mais j'ai été prise d'inspiration soudaine ce soir! Je fais un edit peut-être demain.
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Une jeune fille à la peau de lait courrait sans trop savoir où dans la forêt. Que faisait une enfant dans les sous-bois alors que tous entendait pourtant le hurlement qui déchirait sans cesse la nuit ?
Etait-elle prise d’une envie suicidaire ?
Bien sûr que non, car cette enfant étrange aux yeux couleur de sang, on l’avait poussé à courir ainsi vers ce son terrifiant… Elle se souvenait encore du triste déroulement de sa dernière conversation.
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*BOMBOMBOM*
Shinku se réveilla en sursaut ! On frappait à sa porte à grand coup de poings. Il ne faisait pas encore nuit, mais Shinku dormait désormais très souvent… Elle dormait en espérant qu’à son réveil, celle qui l’avait élevé reviendrait à ses côtés. Elle espérait que le cauchemar prendrait fin quand elle ouvrirait les yeux… Mais non, Mortalys n’était toujours pas rentrée, et toujours elle entendait au loin, le cri inhumain que tous redoutaient dans ce village. L’appel plein de haine du démon-loup.
-Shinku, sors de là, je sais que tu es ici !
-Sans blague ! Où tu veux que j’aille !
Elle avait du répondant pour une fille de son âge. A cinq ans, parler sur un adulte sur ce ton c’était même de l’insolence. Mais ce cas était spécial. L’idiot qui tambourinait à sa porte était le fils du chef du village, Becklem. Ce crétin était un bon orateur comme son père, mais à part ça, son crâne était aussi vide qu’une outre percée.
Chaque fois qu’il était dans son champ de vision, cela signifiait des problèmes pour Shinku…
-Sors ! Démone !
-Si j’étais une démone, je n’aurais pas besoin de vivre ici, sombre débile !
-Sur un autre ton, fille de l’enfer !
-Ton cas est désespéré ! Je t’ouvre si tu me dis que tu as envoyé des hommes aider ma maîtresse !
-Et puis quoi encore, c’est vous la cause de tout ça !
-Bien sûr que non ! Les loups nous ont attaqués aussi, et Mortalys en a tué un devant toi !
-C’était pour faire croire que ce n’était pas vous !
-Ah tu m’énerves je ne t’ouvre pas !
-Alors je mettrais le feu directement à la maison !
Shinku se leva donc et couru vers la porte. C’était une menace à prendre au sérieux, puisque le village avait décidé qu’elles seraient brûlée vive si les loups n’étaient pas éradiquer.
Elle s’adressa à l’homme de la porte entrebâillée.
-Tu as dit à Mortalys que si elle aller là-bas tu nous laisserais tranquille.
-Non le village à voter que si Mortalys éliminait les loups vous seriez tranquille.
-Tu veux me mettre sur un bûcher ? Demanda-t-elle le regard direct vers l’homme, cachant sa peur.
-Comme pour ta tutrice tu seras épargnée si les loups sont éliminés.
-Ma maîtresse ne veut pas que j’aille dans la forêt, elle avait son regard méchant qui disait que je serais sévèrement réprimandait si j’y vais !
-Tu préfères sans doute mourir par le feu ?
-Tu enverrais une enfant dans la forêt au lieu d’y aller toi-même, un homme adulte.
-Tu n’es pas une enfant tu es un démon.
-Je suis une enfant avec une peau claire et des yeux rouges, c’est tout !
-Ne me réponds pas créature du diable !
-Tu m'envois là-bas juste parce que toi, tu te pisses juste dessus rien qu'à l’idée d’aller dans la forêt !
*CLAC*
Il avait giflée l’enfant, et au vu de son regard, il en était fier. Shinku se tourna vers lui ravalant les larmes qui perlaient au coin de ses yeux.
-Si Mortalys était là, jamais tu n’aurais osé me frapper !
-Les gamines insolentes prennent la fessée.
-Parce que je ne suis plus un démon maintenant ?!
-Tu… Tu es un enfant démon voilà tout ! Et parle-moi sur un autre ton !
-Je me ferais dévorer dans la forêt, tu m’envois à la mort voilà tout ! Qui fera la sorcière quand nous ne seront plus là… Ne pas pouvoir déverser totalement ta haine sur quelqu’un te rendra fou !
-La ferme !! Toi et ta maîtresse êtes un danger pour le village ! Autant que ces démons-loups !
-Ah oui, pourquoi ne vas-tu pas coller des claques au démon-loups alors ?! C'est spur que sur une enfant c'est plus facile, pleutre!
-Je vais te…
-Mon fils, assez ! Tu es ridicule ! On ne frappe pas une enfant quand bien même ce serait un démon !
Le chef du village, Vidin, est un homme bien. Il se souvient lui pourquoi les sorcières sont là… Mais c’est un homme vieux et son fils profite toujours de son absence pour commettre des actes violents envers les sorcières. Une fois il avait même saccagé leur potager. Mais il y avait des plantes qui permettait de faire des remèdes pour soigner les rhumatismes dedans, alors il s’était fait gronder par tout le village. Depuis il les haïssait encore plus. Un jour il a lancé un caillou sur Shinku alors Mortalys l’a giflé et fort !
« Touche encore à ma fille et je te tue ! »
Shinku avait était malheureuse mais aussi très heureuse ce jour là, car depuis elle s’autorisait enfin à appeler Mortalys « maman » quand elles étaient seules. Toutes les deux étaient peu douée avec les autres, comme disaient sa maîtresse, et elle s’aimait aussi fort qu’une mère et son enfant. Mais Mortalys avait disparue… Et l’enfant était seule face à ce monstre.
-Shinku, le village à effectivement voté pour que tu ailles chasser les démons, mais en tant que chef, je ne peux accepter cela !
-Mais père cette démone est la cause de tout.
-Tu as oublié la frontière entre cette histoire de sorcière et la réalité. Un vrai démon n’agirait pas comme ça enfin !
-Mais enfin es-tu devenu aveugle avec l'âge, regarde-là !!
-Ah ça suffit, Becklem tu…
-Je vais aller chasser le démon… le coupa l’enfant.
-Shinku ?
Même Becklem était surpris, la gamine qui acceptait ainsi ce que le village avait voté, aurez-t-il enfin assis son autorité sur ce rejeton de Satan ?
-Sans Mortalys, je vais de toute façon mourir… Et puis même si vous m’autoriseriez à rester ici, dès que Becklem sera le chef, il me tuera…Ce sera même sans doute son premier ordre en tant que chef...
Le chef se tut… c’était pour tous une certitude… La gamine était de toute façon acculée. Elle ne prit même pas la peine de continuait la conversation. Elle rentra dans sa maison et pris son petit manteau de fourrure de broute-feu, si elle partait sans s’équiper pour le combat, la mort était d’autant plus assurée alors elle prit son poignard… Elle voulait croire que sa maitresse était en vie, et que les cris du démon était des cris de douleur dut aux attaques de sa tutrice… Elle voulait croire qu’elles seraient punies pour être allée dans la forêt et qu’en revenant Becklem se prendrait une raclée… De la part de sa mère.
-Si ce démon à pris votre vie… Je me battrais jusqu’à la mort pour vous venger, maman.
C’est ainsi que l’enfant s’était retrouvée là, n’écoutant que le son de ses pas qui froissaient les feuilles sèchent sur le sol. Elle courait, effrayé mais déterminé, vers les cris du démon. Cri étrangement fixe… Et si le démon était à terre ?
*OUARF ! GRRROARRR !*
Shinku se figea. Elle était très proche !
-Huff… Sale bête ! Je ne peux pas mourir ici !Cette voix Shinku la connaissait.
-Maman ! Elle courut vers le son, les larmes aux yeux sa mère était vivante ! Là, il ne rester que quelques fourrés à passer et…
-MAMAN !!
L’albinos resta figée devant le spectacle. Sa mère était couverte de blessure plus ou moins profonde, et pourtant elle se tenait debout, ses vêtements en haillons collée sur son corps par le sang déjà sec à quelques endroits. Mais le plus impressionnant était cette étrange chaine dorée qui semblait plantée dans sa poitrine, mais aussi dans celle du monstre. Et quel monstre ! Un chien énorme, de presque trois mètre de hauteur des pattes aux épaules, et le double de long. Il avait le pelage noir, blanc et rouge, des cornes enroulées sous le cou, et des ailes en sale état… Shinku reconnaissait là les boules de feu de Mortalys. Mais la bête semblaient encore vivace bien que couchée sur le sol.
-Shinku ??
-Maman, ne t’en fais pas, je suis venue t’aider!
-Shinku recule ! Rentre au village !
-Ils me tueront si je rentre maintenant !
-Quoi ?!
La sorcière aux longs cheveux noirs, décoiffés désormais, se tut un instant.
-Tout est de ma faute, nous aurions partir il y a longtemps… je me suis dit que ce serait pire d’être démunie mais j’avais tord !
*ROAAAAR*
-Hiiiiii !
-Recule Shinku ! Il faut que je termine de fusionner avec cette bête !
-Fusionner ? Tu m’avais dit que la fusion était très difficile ! Que c’était mal !
-Je sais mais je n’ai pas le choix !
-Mais si tu fais sa dans ton état... ... Je vais le tuer tant qu’il est comme ça !
L’enfant sortit son poignard, et le pris bien en main. Mortalys lui avait montré comment tuer un oiseau ou un lapin pris au piège pour qu’il ne souffre pas, mais aussi comment se défendre d’une bête sauvage. Alors oui même s’il était énorme, elle se dit qu’un bon coup dans la gorge devrait le calmer !
-Shinku non !!
Mais peut-on arrêter un enfant qui essaye de défendre sa mère ou inversement… L’albinos fonça vers le monstre mais alors qu’elle lever son couteau il se redressa d’un coup et lui assena un grand coup de patte. Il fallu un effort démesuré de sa maitresse pour détourné la créature, si bien que seule la main de l’enfant qui tenait l’arme fut touché. Le couteau vola au loin et Shinku hurla et roula sur le sol, tenant sa main ensanglantée par les lacérations.
-Shinku !! SHINKU!!!
-Je vais bien ! Je vais bien… Répondit l’autre en se relevant.
-Shinku non reste ou tu es ! Tu vas mourir si tu continue !
-Si tu meurs alors je veux mourir avec toi !
-Shinku... Shinku c’est normal qu’une mère meure en défendant ses enfants d’accord Je ne le supporterais pas si j’échouais au moins dans cette tâche la plus primaire maintenant, comme j’ai échoué à te protéger de la folie de ce village ! S’il-te-plait va-t-en et vis pour moi !
-Mais je ne veux pas !
-Shinku !!
-Si tu meurs il me mangera !
-Alors cours le plus loin possible !
-Je mourrais de faim et de froid ! On me tuera en voyant ma tête ! Tu es la seule qui m’a accepté ! Pour eux moi aussi je suis un monstre comme lui ! Hurla-t-elle en désignant la bête qui mordait dans la corde d’or le retenant à la sorcière. Et alors Mortalys eut une idée. Une idée folle, mais la seule qui pourrait sauver sa fille.
-S’il y avait un moyen que tu vives, et que je vive encore un tout petit peu plus longtemps, tu le ferais ? Quoi qu’il en coûte.
-Oui. Répondit la concernée le regard perçant.
-Alors approche. Démon je sais que tu peux comprendre mes intentions puisque nous somme lié. Fais le pacte avec ma fille !
Shinku ne l’avait pas vu venir, mais ne dit rien. Mortalys avait dit que c’était très dangereux et de ne jamais essayé, mais qu’on pouvait y gagner de grands pouvoirs… De toute façon, tout ce qu’elle voulait c’est que sa mère vive.
La bête grogna se débattit et hurla, mais Mortalys semblait avoir repris le contrôle. Un e autre chaine d’or apparu alors entre Shinku et la bête, suivit d’une sensation de brûlure intense. Shinku portait la main a sa poitrine et compris que ce n’était pas elle qui avait cette douleur mais la bête. Et sa mère, car là il était tout trois connecté.
-Maman…
-Concentre-toi Shinku, je vais finaliser la chose mais… Elle poussa une exclamation de surprise. Profitant de cet instant d’incertitude le monstre c’était relever et tenta de s’en prendre à Mortalys. Cette fois, Shinku compris combien sa mère faisait d’effort pour la contrôler, la douleur était atroce. L’enfant ne réfléchit pas. Elle saisit une pierre et se mit à frapper le monstre. C’était idiot car elle ressentait la douleur que ses coups engendraient, et elle était si peu de chose comparée à celle de sa mère. Mais elle s’acharna encore, encore et encore par désespoir. Elle ne voulait pas que sa mère soit tuée, et elle ne voulait pas non plus mourir, elle ne voulait pas être seule et être tuée plus tard par des humain malveillant… elle voudrait tellement, tellement que tout s’arrange !
Alors il se passa quelque chose de très étrange. Sous les yeux de Mortalys, la bête se tourna vers cet enfant comme si d’un seul coup elle avait compris quelque chose. Elle grogna et repoussa la pierre de la main. Mais Shinku s’obstinait à continuer. Alors elle repoussa l’enfant du museau et quand Shinku tomba sur ses fesses, il se coucha devant elle, grognant mais dans une position d’acceptante. Un spectacle étrange, presque fascinant.
Mais Mortalys n’avait pas le temps de contempler cette scène, elle termina le sort complexe, utilisant le peu de force qu’il lui restait.
Shinku cria, se tenant la poitrine, cela la brûlait comme si on tentait de créer un volcan dans sa cache thoracique. Des tonnes de sentiment qu’elle ne comprenait pas s’immiscer dans son esprit, elle commença à pousser des cris animaux, mais… Tout s’arrêta quand sa mère la prise dans ses bras.
-Maman…
Shinku profita un instant de l’étreint maternel mais sentit bien vite que cela n’allait pas. Mortalys était complètement appuyée sur elle, sa mère n’avait plus de force.
-Shinku, ma petite fille écoute-moi.
-Maman tu ne dois pas parler, on va rentrer au village, je… je trouverais un moyen de te porter, tu…
-Chuuuut ! L’ainée posa un doigt sur la bouche de la plus jeune. Ce démon en toi cherchera toujours à prendre le contrôle de ton esprit et de ton corps. Tu ne dois jamais le laisser faire. Tout comme tu ne doit pas toi-même chercher à le contrôler totalement. Il faudra trouver un terrain d’entende, car l’un sans l’autre vous ne pourrez pas vivre de toute façon. Pour l’instant il se repose, il se soigne car je l’ai bien amoché, mais bientôt il se réveillera, et alors il faudra lutter contre lui… Avec lui.
-Mais tu m’apprendras comment faire, hein ? Hein ?
-Shinku… tu deviendras une très belle jeune femme. Tu n’as rien d’un monstre…
-Maman…
-Shinku, il faut que tu… Elle s’arrêta prise d’une expression de douleur flagrante.
-Maman !! Attends juste un peu, rentrons et on pourra te soigner, je sais que Becklem est méchant mais comme on a chassé le démon, tu…
-Shinku, je suis désolée… je ne tiendrais pas plus longtemps.
-S’il-te-plait me laisse pas tout seule !
-Tu es une enfant très courageuse ! Je suis très fière de toi ! Alors ne pleure pas ma petite fille ne pleure pas !
-Maman !! Cria l’enfant en tenant se corps qui sombrait pendant que la vie le quitter.
-Je serais toujours avec toi, mon enfant, je te protégerais de l’autre monde, je te le promets.
-Maman… Maman ! MAMAN !!
Son cri de désespoir résonna dans la forêt. Et peut-être même jusqu’au village… Mais elle s’en moquait. C’est comme un pantin qu’elle marcha jusque chez elle, et sans un regard qu’elle passa devant chaque habitation, le corps de Mortalys sur le dos. Elle marcha les yeux vides, les larmes coulant le long de ses joues jusqu’à leur petite maison à l’écart et la contourna pour aller au fond du potager.
Et puis là, avec ses mains blanches, elle creusa la terre, sans s’arrêter. Quand quelques personnes vinrent près d’elles deux, l’enfant leur hurlait de toutes ces forces de déguerpir, de la laisser seule. Elle creusa jusqu’à ce qu’enfin le trou soit assez grand, c’était le milieu de la nuit. Elle y plaça le corps de Mortalys, et lui mis les mains à plat sur le ventre comme les princesses dans les comptes de fées qu’elle lisait parfois. Elle n’avait pas de belle robe mais elle emmitoufla sa maîtresse dans un drap blanc. Mortalys était belle, on aurait dit une gentille déesse… Au fond du trou Shinku plaça plein d’affaire pour que Mortalys ne manque de rien pendant son voyage vers l’au-delà et des offrandes pour les dieux qu’elle rencontrerait sûrement. Sa mère avait le visage si serein… on aurait dit qu’elle dormait… Si seulement elle ne faisait que dormir. Shinku ne pouvait se résoudre à reboucher le trou tout de suite, alors elle prit sa couverture et s’endormit là à ses côtés. Sanglotant doucement dans la nuit noire. Quand le soleil la réveilla, et qu’elle comprit que ce n’était pas un cauchemar elle pleura de nouveau. Pendant qu’elle rebouchait le trou elle parla longuement à Mortalys, persuadées qu’elle pouvait encore l’entendre. S’excusant de se mettre en colère ou de manger tout les gâteaux en cachette. Elle prit une pierre blanche et grava le nom de Mortalys avec une pierre noire et mis quelques fleurs sur la terre fraichement retournée. Elle était plus basse que terre quand Vidin vint la voir.
L’homme était gentil, alors quand il invita Shinku chez lui elle accepta. Becklem n’était pas là, il était en ville pour acheter à manger sur ordre de son père. Mais le fils du chef avait désobéis. Il savait pourquoi son père l’avait éloigné. Aussi il écouta à la porte quand Shinku raconta son histoire. Becklem était aux anges, la démone était vraiment démoniaque désormais, son père ne pourrait plus s’opposé à sa mort.
Et tout se déclencha quand il raconta cela à ses plus amis les plus fidèles. Lorsque Vidin raccompagna Shinku chez elle, ils firent irruption armés de fourches et d’épée. L’idiot jubilait déjà en demandant à son père de se pousser pour qu’il puisse tuer le « véritable démon ». Mais Vidin refusa. Ils se disputèrent, cela dégénéra et quand ils en vinrent aux mains, le vieil homme fut violemment poussé par terre. Shinku ne sait pas ce qui s’est passé, mais il se tint la poitrine et semblait avoir mal, puis il arrêta de respirer et mourut. En voyant cela Becklem pris peur… Et il hurla que Shinku l’avait tué. Ameutant tout le monde, on le cru. Shinku ne comprenait pas, elle était furieuse. Beaucoup prirent les armes… Et son sentiment d’injustice et de colère devint incontrôlable. Puis vint cette phrase, dans sa tête qui mit définitivement le feu aux poudres.
« Je voudrais qu’ils soient tous morts ! »
La suite vous la connaissait. Zenshou, dont Shinku ne connaitra le nom que plus tard, s’éveilla, et tua sans pitié tous ceux qui se mirent en travers de sa route.
Aujourd’hui encore personne à part Shinku ne sait ce qui c’est passer au village de Monrovia… Village peuplé de gens à l’étrange coutume d’élire une sorcière qui porterais le poids de chaque calamité s’abatant sur le village.
Un détective venu sur les lieux pense que leur étrange moeurs les a fait s’entre-tué. En effet, une certaine Mortalys enterrée près d’une maison à l’écart devait être l’ancienne sorcière, et peut-être que chacun essayer d’empêcher qu’une de ses filles ne deviennent la nouvelle sorcière.
Mais certaines femmes, rescapées du village disent que c’est la cruauté de certains qui les aura punis… Shinku, elle, aime autant les deux versions… Et laisse les gens croire ce qu’ils veulent…
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Et voilààà. Milles dragons! Que ce fut long de mettre toutes ces couleurs...
Bravo à ceux qui sont arrivés au bout de ce... truc.