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 Jamais les pantoufles ne furent si magnanimes.

 
Jamais les pantoufles ne furent si magnanimes. Sand-g10Dim 16 Mar - 2:13
http://www.terramysticarpg.com/t4924-zalde
Citation :
"(...) Certains d’entre eux l’avaient plus marqué que d’autres, mais ce sera pour une autre fois."

Raconte nous l'un de ces meurtres "spectaculaires" qui a marqué ton personnage.

- Non, non, ne vous enfuyez pas, voyons, pensez à votre jambe !

Zalde marchait, un rien agacé, à la suite de l’homme rampant devant lui. Agacé, d’une part parce qu’il devrait laver la traînée de sang qu’il créait en se laissant vider de son sang, d’autre part parce qu’il n’avait pas du tout prévu cela. Non, la personne qui salissait de manière irresponsable n’était pas supposée quitter leur chambre du premier étage. Il n’y avait aucune raison de vouloir fuir après tout, c’était là que les festivités se déroulaient. Et, sincèrement, qui est assez timoré que pour s’enfuir à la vue de deux cadavres mutilés, pendus au plafond par les pieds ? Visiblement, le lâche qui se traînait, littéralement, devant l’elfe. Probablement à cause de la profonde entaille se trouvant au niveau de sa cheville droite. Un accident malencontreux, qui aurait pu être facilement évité s’il n’avait pas décidé de prendre la fuite. Il n’y aurait eu dès lors aucune nécessité de mettre le moindre coup d’épée pour tenter de l’arrêter.

La marche-poursuite finit par s’arrêter, le blessé se retrouvant coincé dans la cuisine. Sans possibilité d’ouvrir la porte de service, et la douleur étant trop forte que pour se relever et passer de force, il dût se résoudre à s’adosser contre un mur, espérant le meilleur. Dans un soupir, à la fois de soulagement et d’exaspération, l’elfe le regarda dans les yeux, secouant la tête avec un air déçu, avant de se mettre à parler. N’entendant que les paroles de Zalde en train de répondre aux voix qui ne parlaient qu’à ce dernier, la perplexité se mélangea à la peur chez le blessé.


- Il a du courage à revendre, faut au moins lui accorder ça.
- Il nous fait perdre un temps fou à courir comme ça. Quand je pense que tout était prêt...
- Hey, ne me regarde pas, c’est pas moi qui n’ai pas fait assez attention et l’ai laissé s’enfuir !
- Ce n’est pas ma faute non plus.
- Bon, bon. Ca arrive à tout le monde de faire des erreurs, non ?
- A toi, un peu trop souvent.
- Ce serait plus simple si je n’étais pas tout le temps distrait par vos caprices. Sur ce, un peu de calme, on va lui faire passer l’envie de recommencer.

Rangeant son épée, Zalde fit le tour de la pièce tout en gardant bien en vue sa victime. Il était hors de question qu’elle ne prenne encore une fois la fuite. Et puisqu’elle ne voulait pas profiter du spectacle prêt en haut, il fallait en improviser un ici en dessous. Ce ne serait pas pareil, mais il y avait de quoi faire. Une broche métallique qui fût posée au-dessus d’un feu, une bouteille d’alcool fort, de l’huile bouillante dans un récipient utilisé pour la cuisine... Bref, il y avait de quoi faire.

- Quand je pense que nous l’avons aimablement invité...
- Tout à fait. Quel remerciement.
- Ne bougez pas. Je ne voudrais pas vous faire plus de mal que nécessaire.

S’emparant, à l’aide d’un gros bout de tissu plié, de la broche dont le bout avait été rougi par le feu, Zalde s’agenouilla près de sa future victime, le visage totalement neutre. Il lui passa une main dans les cheveux, avec un bruit supposé être rassurant, comme s’il essayait de lui faire penser que tout allait bien se passer. Et l’homme faillit le croire, l’elfe ayant presque l’air sincère. Ses doutes apparurent quand il sentit une atroce douleur au niveau de son genou. Baissant ses yeux en larme pour voir ce qu’il se passait, il eut l’occasion d’y observer la fameuse broche enfoncée en partie. Son bourreau peinait effectivement à la faire rentrer plus loin, et il lui fallût un peu forcer en faisant tourner le bout de métal dans tous les sens pour arriver au résultat escompté.

Les cris, plaintes et pleurs allaient et venaient, l’homme tournant quelques fois un peu de l’œil. Et c’est spécialement en pensant à cette tournure de phrase que l’elfe se demanda si cela n’aiderait pas son nouveau jouet de se débarrasser de ses yeux. Après tout... Il s’y entreprit à mains nues, à l’aide de ses doigts seulement. Ce ne fût pas chose aisée, ni particulièrement propre. Et encore moins agréable pour celui qui se faisait tripoter l’orbite. Quand ces derniers finirent enfin par abandonner toute résistance, la surprise fût telle que les doigts de Zalde lâchèrent prise, laissant les yeux tomber au sol. Il se mit à quatre pattes, et plongea son regard dans les deux globes oculaires.


- Tu penses qu’il nous voit encore ?
- Fais coucou. On ne sait jamais.
- T’as d’beaux...
- N’ose même pas finir cela.

Se relevant, Zalde s’empara de la bouteille d’alcool, et en aspergea allègrement les cavités désormais vides situées sur le visage de l’homme. Ce dernier hurla de douleur – Encore plus fort qu’il n’était déjà occupé à le faire, bien entendu – l’espace de quelques instants, avant de ne presque perdre connaissance. L’elfe se mit à marcher de long en large, en colère, débitant rapidement et avec des hausses de ton :

- J’avais prévu tellement de choses, ça allait être génial ! Mais nooooooon, il a fallu que vous gâchiez tout en vous en allant ! Et je DETESTE que l’on gâche ce que je prépare. Votre femme, voyez votre femme ? Zalde leva un sourcil en voyant l’homme hocher la tête, rassemblant ses quelques dernières forces dans un geste sans aucun sens. C’était rhétorique, imbécile. Bien sûr que vous ne pouvez pas la voir, je voulais simplement signaler à quel point elle était restée calme en voyant sa fille se faire mutiler, CONTRAIREMENT A VOUS !
- C’est vraiment nul. J’étais tellement impatient de le voir avaler un bout de sa femme, juste pour ne pas qu’on l’achève. Tu sais ce que je lui aurais dit, à ce moment-là ?
- Qu’elle était vraiment à croquer, littéralement ?
- Mais comment tu sais ?
- Parce que nous sommes tous les trois intimement liés par le fait que nous sommes la même personne ? Soit. Moi, je regrette vraiment que l’on n’ait pas le temps d’observer ses os lâcher les uns après les autres en le laissant pendu. Le dernier m’avait fait forte impression à tenir si longtemps, je voulais savoir s’il y avait quelqu’un pour battre le record.
- De fait, ni vous, ni moi, n’allons pouvoir profiter de ce qui était prêt. Et vous savez quoi ? C’est malheureux. Réellement MALHEUREUX. Mais je vais rester calme, et me contenter de la version courte. J’ai d’autres affaires qui m’attendent en dehors. Maintenant, dites « Aaaaaah ».

Forcé à ouvrir grand la bouche pour ingurgiter l’huile bouillante que l’elfe lui faisait couler dans la gorge, l’inconnu fit effectivement « Aaaaaah ». Peut-être pas le même que ce qui était demandé, mais l’effort était louable. Raison pour laquelle Zalde décida de l’abandonner à son sort, satisfait pour l’instant. Ne restait plus qu’à faire un grand nettoyage de la zone, et de s’enfuir. Se rendant compte du peu de temps qu’il leur restait avant le retour du propriétaire de l’auberge, les trois personnes se décidèrent qu’un petit incendie « parfaitement accidentel » devrait faire l’affaire. Et en plus, ce serait joli à regarder.

Zalde

Zalde


Elfe

Partie IRL
Crédit avatar : Nintendo
Double compte : Nope
Vitesse de réponse : Aléatoire


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