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abandonné - La beauté de la nature dans la désolation [PV : Lynn Faith] | |
| Dim 12 Avr - 18:58 | | | | En plein mois de Vennà 115 Les marais de la désolation, quel nom encourageant ! Je me demandais aussi comment j’ai pu finir dans cet endroit. Déjà, l’eau était si mauvaise que l’odeur et les sangsues me donnaient envie de vomir. Je vais peut-être éviter dégobiller ici. Un paysan qui j’avais rencontré avant de pénétrer dans ce lieu me mit en gardant de façon très lugubre : « N’y allez pas, les fantômes de nos défunts tourmentés vagabondent dans cet endroit… La mort rôde, jeune fille. » Youpiiiii ! Des fantômes ! Il n’était pas rassurant du tout. Cependant, j’étais curieuse de voir quelle plante pouvait dormir ici-bas. J’entrais vers le nord, loin de la zone touchée par le maléfice. Je ne voulais pas rencontrer un zombi. J’en frissonnais déjà d’avance. Je m’étais préparée pour cette expédition. Je portais un haut en lin brun aux manches longues arrivant jusqu’à la naissance des mains, dessinant la forme de mes bras. Il n’y avait pas de décolleté, le col s’arrêta au niveau de mon cou. Sur mon ventre, j’avais un corset plutôt rigide de même couleur que le haut pour qu’il se fonde dans ma tenue. Le pantalon était plutôt vert foncé avec des poches. Il tenait en place avec un ceinture en cuire noire ou était accroché mon épée et ma dague. J’avais des bottes brunes sans talon, montant jusqu’au-dessus des genoux pour éviter tout souci avec les sangsues. Elles avaient une bonne résistance à l’eau. J’avais une petite veste noire qui s’arrêtait au niveau des hanches. Mes cheveux étaient tressés en une longue natte qui se terminait par un ruban vert. J’avais un sac avec mes affaires comme d’habitude mais j’avais en plus, quelques fioles pour les plantes que je trouverais ici. J’étais ici pour un but purement herboriste mais quand tu te renseignes et que tu entends dire que des gens vivent ici… Des bannis plus qu’autres choses, tu as un peu peur. J’ai un peu peur. Peut-être que je trouverais des plantes que je ne connaissais pas, que je pourrais étudier. J’étais partie assez tôt du village le plus proche. Il faisait beau et il y avait peu de nuage dans le ciel. Je pensais revenir pour la nuit et restais qu’une journée dans ce lieu lugubre. Quand je suis rentrée dans ce lieu, la première chose que j’ai remarqué ce fut ces quelques arbres morts qui parsemaient la végétation. J’avais entendu dire d’un villageois qu’il y avait des sables mouvants. Donc je me retrouvais comme une imbécile à tâter gentiment le terrain pour voir si mon pied ne s’enfoncerait pas pour éviter de mourir. Je voulais juste découvrir des plantes dans ce monde de désolation. Pour un marais de désolation, je trouve qu’il y a beaucoup de vie. Franchement niveau nom, il aurait pu faire mieux. Quoique avec toutes les mises en gardes qu’on a pu me faire, je comprenais mieux ce nom. D’ailleurs comme l’aubergiste qui me dit : « Adieu jeune fille, c’était un plaisir »J’ai laissé échapper un gloups. Il me voyait déjà mort et cette optique me fit peur. Mais déterminée à y aller et aussi à faire ce que je voulais faire, je continuais mon chemin. Une fois dedans, je regardais autour de moi, même dans les arbres pour voir la plante nouvelle qui pouvait se cacher. J’étais comme un explorateur à la découverte de merveille en moins… Comment dire suicidaire ? Je tiens à ma vie. Je m’arrêtais près d’un arbre regardant derrière moi, je ne devais pas trop m’éloigner de l’entrée. J’avais une bonne orientation et la nature, je connaissais. Et si je me perdais quand même, je pouvais toujours atteindre la cote et nageait jusqu’à que j’arrive dans un lieu sûr ! Alors que j’avançais, je trouvais une plante étrange. Elle m’était familière mais je devais m’assurer de la connaitre, alors je m’en approchai sans pour autant la toucher. Je ne voulais pas tomber sur une plante empoisonnée qui pourrait me tuer en un touché ! J’observais simplement regardant les moindres détails.
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| | Ceridwen
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Freya/NephtysVitesse de réponse : Normal
| | Dim 12 Avr - 21:07 | | | | Cette fois, c'était sûr, j'étais perdue. J'avais avancé jusqu'à un point non répertorié sur les cartes. Si les mises en garde des villageois ne m'avaient pas impressionnée jusqu'à maintenant -les monstres croisés étant relativement faibles-, je commençais franchement à me demander si le vrai danger du marais n'était pas cette brume, qui m'empêchait de voir à deux mètres.
À la base, je devais juste récupérer quelques feuilles pour les revendre à l'apothicaire du coin, mais savoir qu'un trésor colossal se trouvait au centre de ce marais avait fini par me dévier de mon objectif. En attendant que le brouillard tombe, et que je puisse ainsi continuer ma chasse, je me mis à chercher quelques plantes, histoire d'avoir de quoi renflouer mon stock de poisons. Je pataugeais dans une boue sale et impropre, éliminant machinalement toutes les créatures qui essayait tant bien que mal de se coller à moi. Il me fallait quelques plants de Palustris pour empoisonner mes flèches, et ces derniers semblaient bien décidés à rester cachés. - HRP:
Le palustris est un bout du nom scientifique des "populages", fleurs qui existent dans la vraie vie vraie de la vraie IRL. Palustris signifie d'ailleurs marécageux en latin. Je sais pas si ça peut vraiment servir à quelque-chose mais voilà. Ces plantes se faisaient toutes très rares dans ces marais. Outre des couleurs assez originales, elles se distinguaient des autres pour leur odeur assez agréable qui ne manquait pas d'attirer toutes créatures assez distinguées pour sentir ce doux fumet.
Je sentis alors une main s'accrocher à ma cheville. C'était un mort-vivant couvert de sang, qui semblait déterminé à ne pas lâcher prise. Un sourire aux lèvres, je pris ma dague, et la planta entre les deux yeux du monstre. Je déchanta lorsque je vis que sa prise se faisait plus forte encore. Je le poignarda encore et encore, sans résultat. Après un long soupir, je commença à découper sa main du reste du corps auquel elle était rattachée. Le cadavre retomba dans les abysses, mais sa poigne puissante n'en fut pas altérée. Au contraire, je sentais les ongles griffus pénétrer ma peau. Je tranchai ce que je pus, mais des petites masses informes restaient douloureusement plantées dans ma chair. La souffrance commençait vraiment à se faire sentir. Je lança une insulte quelconque à l'encontre de ces petits bouts de doigts qui ne semblèrent pas très affectés. Je ne connaissais rien qui pouvait soigner ce type de blessures, donc je me remis en marche. Rapidement, quelque-chose capta mon attention. L'important, ce n'était pas la silhouette humanoïde recroque-villée, mais la plante qu'elle était sur le point de saisir. Hep, toi ! Pas touche à cette fleur !
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| | Lynn Faith
Partie IRLCrédit avatar : Flobs ZfDouble compte : Vitesse de réponse : Quelques heures à deux jours
| | Lun 13 Avr - 15:12 | | | | Je ne faisais que regarder cette plante aux traits si familiers. Je ne voulais pas la toucher alors pourquoi crier de la sorte, pourquoi m’effrayer. Alors que je m’approchais de cette plante, un cri résonna. Ce cri me supplia presque de ne pas la toucher. Je m’y attendais absolument pas trop concentrée pour remarquer sa présence. Etait – ce vraiment un cri ? Pour moi, il en avait tous les signes. Je sursautais de peur manquant de perdre mon équilibre mais je réussissais à ne pas m’étaler dans la boue. Ouffff ! Mon cœur battait fort, si fort qu’un instant, j’ai bien cru qu’il allait sortir de ma poitrine. Il y en a qui son fou. Je reprenais une respiration plus calme et plus posée tout en me relevant avec une certaine difficulté.
Je posais ma main contre le tronc d’un arbre, caressant l’écorce de mes doigts comme si je prenais appuie grâce à lui. Ma natte tombait sur mon épaule que je me pressais de la remettre dans mon dos tout en me retournant pour voir d’où venait cette voix. Je positionnais mes pieds bien dans la terre en vérifiant prudemment s’il n’y avait pas de sable mouvant. Je suis là pour le savoir des plantes non pour mourir. Je m’y connais et je savais ce que je faisais mais cet inconnu pensait le contraire. Et en réfléchissant, c’était peut –être un de ces bannis… Ce n’était pas rassurant. Je pris de ma main l’épée sans pour autant la sortir de son fourreau. Je voulais juste être prête. Le danger pouvait surgir de nulle part. Je scrutais l’horizon, entre les arbres pour découvrir la personne qui avait osé crier.
Non, on ne me crie pas dessus et surtout pour me faire peur comme ça ! Je devais donc demander des explications. C’est là qu’en regardant un peu partout, je la vis. C’était une femme de taille moyenne, une femme avec des cheveux bleus, blancs… C’était comme l’océan d’une certaine façon. Je le trouvais étrange. Cependant, il ne faut pas juger sur l’apparence ? Quelle importance, elle était étrange à mes yeux. Elle était toute bleue dans une nature plutôt verte et hostile. Le camouflage pour ne pas être la proie des monstres et des bannis, elle connait ? Sûrement pas. Et je fus convaincu en voyant sa blessure, qu’elle ne savait pas se fondre dans le décor. Quelle belle erreur. Maintenant elle saigne et souffre. De là où j’étais, je ne pus pas voir en détail les dégâts cependant pour ce que j’ai pu en voir, c’était une blessure peu commune.
Si c’est trop aggravé, on lui coupera la jambe ! Et on la laisse aux charognards du marais. Je suis sûre qu’il y en a. Pour le moment, je ne la connaissais pas. Elle pouvait être un démon sous sa couche de bleu. Je devais rester méfiante et ne pas tout de suite m’approcher d’elle. Je n’avais pas peur mais comment dire…. Ce lieu et cette inconnue blessée n’étaient pas rassurant de base.
- Pourquoi m’as-tu crié dessus ? Je n’allais pas la touché. Dis – je sans agressivité aucune.
Et surtout sans bouger de là où j’étais. Ma main était toujours posée sur le pommeau de mon épée. Une petite leçon que j’ai eue de mon papa. « Il ne faut jamais quitter son arme quand le danger rôde même sous les traits d’un enfant. » Me disait – il tout le temps pendant nos séances d’entrainement. Donc je tenais fermement le pommeau, prête à attaquer.
- Pourquoi je ne dois pas la toucher ?
Etait – elle aussi une herboriste ? Saurait – elle des choses que j’ignore ? J’attendais son explication tout en étant intriguée par cette inconnue. Que cachait – elle ?
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| | Ceridwen
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Freya/NephtysVitesse de réponse : Normal
| | Lun 13 Avr - 16:57 | | | | Lorsque je lui lança cet ordre, la jeune fille perdit équilibre et entra en contact avec le sol avant de se rattraper. Je la voyais serrer entre ses mains une arme, probablement une quelconque épée. Il ne me faisait aucun doute quant au fait que je puisse la mettre à mort s'il le fallait, mais dans mon état actuel, il semblait préférable d'éviter de mettre une querelle en place. Aussitôt, elle se mit à me réprimander, sans pour autant sembler fâchée.
- Pourquoi m’as-tu crié dessus ? Je n’allais pas la toucher.
Allait-elle coopérer si je lui demandais gentiment de me passer une plante rarissime ? Je me décidai à employer la ruse, dans le pire des cas, utiliser la force ne serait pas tellement un problème.
- Désolée. Cette fleur est plutôt dangereuse, tu devrais éviter de t'en approcher. Attends deux secondes, je vais la neutraliser.
Sans lui laisser le temps de répondre, j'agis. Par petits bonds et malgré la douleur qui rappellait sa présence en insistant un peu plus, j'eus vite fait de rejoindre la rive sur laquelle la demoiselle se trouvait. Sa main serrait visiblement très fort son arme, elle paraissait prête à dégainer à la moindre seconde. Je ris intérieurement, les palustris étant aussi dangereux qu'un pissenlit.
Et tu peux lâcher ton épée. Si j'avais voulu te tuer, je l'aurais déjà fait. Mais tu as raison, mieux vaut agir avec méfiance dans un lieu pareil.
Ouiiii, ça c'était bien. Ça l'avait probablement intimidée un peu, et pourtant j'étais tous sauf agressive. Sans prêter plus attention à la demoiselle, je tranchai à la racine la plante. J'entendis quelques secondes après un bruit lointain, tel celui d'une corne de brume et d'un seul coup ils apparurent. Un peu moins d'une dizaine de bannis nous encerclaient. Je ne voulais pas savoir pourquoi et comment, mais je savais que ce combat n'allait pas être de tout repos. J'attrapa par le cou la créature la plus proche, et commença le supplice. Tout le froid de mon corps se rassembla alors dans mes mains. Le monstre se débattait avec espoir et en devenait pitoyable. Lorsque ses muscles arrêtèrent de se contracter, je poussai son corps congelé dans l'eau.
Deux stalactites s'échappèrent de mes deux paumes et vinrent se perdre dans la foule, sans manifestement faire beaucoup de dégats. Rapidement et essoufflée, je grimpai dans un arbre, et invita la jeune femme à faire de même, sans savoir si celle-ci était encore vivante.
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| | Lynn Faith
Partie IRLCrédit avatar : Flobs ZfDouble compte : Vitesse de réponse : Quelques heures à deux jours
| | Mar 14 Avr - 15:32 | | | | Va grimper alors que tu es nulle en escalade ! Je suis née pour nager non pour grimper. Je me plaquais contre le tronc de l’arbre, sortant mon épée. J’étais prête à les tuer. D’ailleurs, ils n’avaient pas d’épées mais des dagues et des armes faites avec les moyens disponibles dans le marais. Ils étaient sales et puaient comme le lieu. Une odeur nauséabonde comme s’ils avaient déféqué ici. Et pourtant rien ne présageait une attaque pareille. Tout se passait plutôt bien. Le seul bémol que j’aurais pu reprocher à la situation, c’était cette femme qui se croyait si forte que ça qu’elle me provoqua. Je n’aime pas qu’on me provoque de la sorte. Elle devrait se taire car même si je ne suis pas méchante de nature, je peux la tuer.
J’ai appris à tuer pour survivre dans ce monde de violence démoniaque. Heureusement qu’on m’apprit à me battre. Je ne lâchais pas pour autant cette épée qui m’avait sauvé la vie, tant de fois. Et ce n’était parce que cette effrontée souffla que je pouvais la lâcher que je le ferais. Et vu la suite, j’ai bien fait. Elle me parla de cette plante comme si j’étais inculte. Je suis une herboriste, je connais la nature et je suis bien capable de reconnaitre le danger dans une plante. D’ailleurs si elle était si dangereuse que ça, pourquoi la couper à la racine ? Elle n’avait pas de gants. Si cette plante était si dangereuse, elle ne pourrait pas la prendre à mains nues. Ce n’était pas logique.
- Stupidité…. Soufflai- je.
Et à peine, ces mots résonnaient dans le marais, qu’une dizaine de bannis arriva en troupeaux. Pourquoi nous attaquer ? D’ailleurs faudra m’expliquer comme ils ont su qu’on était là… Ah oui, le cri ! Et ils l’ont sûrement suivi… Absolument pas discrète cette femme. Heureusement que ce sont que des bannis … Je ne voulais pas me retrouver entouré de fantômes ou encore de bien pire. Des bannis, ça ne doit pas être si dur à tuer ? Et comme dit, ils étaient égaux à des vagabonds dans une nature plutôt hostile. Leurs armes dénotaient un coté rustique et de dernier recours pour se protéger. On va prier pour qu’il ne soit pas cannibale. « Ma chère déesse Azuria Mira aide moi à surmonter cette épreuve sortit de nulle part comme les précédentes, soit mon guide vers une victoire et vers ma survie loin de tes bras réconfortant qu’est l’océan. » Voici une petite prière pour me donner du courage face à cet assaut que je soufflai dans mon esprit pour que l’inconnue ne l’entende pas. Je suis ce que peut considérer comme une vraie croyante. Un héritage de ma mère avant sa disparition dans les profondeurs du monde aquatique. Un jour, je partirais à sa recherche quand l’envie sera là ou plutôt la nécessité. Elle ne me manquait pas peut –être parce que j’avais peu de souvenir d’elle.
Déjà, ils étaient plutôt intelligents. Ils ne fonçaient pas sur nous comme un troupeau de bœuf affolé ou de taureau en colère. L’inconnue paraissait plutôt affolé par des hommes qui espéraient sûrement nous voir dans leur paillasse tellement ils sont en manque de féminité. Non… Je n’étais pas d’accord avec cette optique-là. Et pourquoi ils nous tueraient ? Ils gagnaient limite plus à profiter de nous qu’à nous tuer. Et avant d’attaquer proprement dit, de dialoguer ? Cependant l’inconnue qui grimpe plutôt bien alors qu’elle est blessée avait paniqué.
Elle en tua deux avec sa magie et blessa un avant de grimper comme un singe. Je ne bougeais pas et n’attaquais pas. Je restais en retrait épée à la main prête à me défendre si un me touche. Dans la foulé, la plante si dangereuse se fit piétiné et détruite. Quel dommage… Je tenais mon épée fermement sans trembler, tel un chevalier prêt à en découdre avec les manants. Je ne savais pas quoi faire. Attendre qu’ils me sautent dessus ? Ou simplement foncer dans le tas en criant ?
Les survivants firent un demi – cercle autour de nous enfin de moi et de l’arbre. Ils grognaient mais s’en foutaient de leurs morts. La solidarité n’était pas présente. Tout ce qu’ils voulaient ou prétendaient vouloir, c’est nous. Pourquoi je l’ignorais.
- Que voulez – vous ? Finis- je par dire un ton direct et sans peur.
En vérité, j’avais peur. Mon estomac se noyait à l’intérieur de moi et se contractait de douleur. La sueur coulait le long de ma tempe en signe d’inquiétude cependant je faisais tout mon possible pour ne pas le montrer. Un banni cracha par terre. Un autre rigola. Où c’est drôle ? Hein ? Je soufflais fort sans me préoccuper de la dame dans l’arbre. Je suis nulle en escalade donc toujours au sol, je me concentrais sur les bannis pour éviter toute attaque surprise.
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| | Ceridwen
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Freya/NephtysVitesse de réponse : Normal
| | Mar 14 Avr - 18:45 | | | | Visiblement, elle n'était pas capable de monter en haut de ces misérables arbres qui avaient tout de même beaucoup de potentiel quant au fait de protéger quelqu'un. La voyant passer en position offensive, je vis qu'elle n'attaquait pas. Plusieurs scénarios se bousculèrent dans ma tête. Peut-être était-elle alliée avec ces monstres ? Avait-elle peur ? Où bien peut-être tenait-elle à ne pas me montrer sa vraie force ? Il est vrai qu'en la voyant, elle semblait aussi inoffensive que ce palustris qui m'avait échappé des mains et se voyait totalement écrasé et piétiné, mais je sentais en elle une grande aura. Quoi qu'il en soit, elle ne paraissait pas avoir digéré mon pseudo-avertissement de tout à l'heure, je l'entendais maugréer du haut de mon arbre. Je profitais de ma position pour retirer une des griffes toujours plantée dans mon pied, et jeter un oeil à la blessure.
Sur les cinq doigts qui s'étaient enfoncés, j'en avais enlevé trois, aussi sauvagement que j'avais ôté la vie aux trois bannis. Enfin.. Si ceux-là avaient encore un semblant de vie en eux. Il en restait donc deux. Un était enfoncé maintenant complètement dans ma chair, si bien que je ne commençais presque plus à sentir mon pied à cet endroit là. L'autre résistait avec beaucoup de ténacité et je ne parvenais pas à le retirer non plus. J'appliquai une pommade, et remis ma botte en place.
Pendant toute la durée de ce petit combat, certes moins intense, j'avais observé du coin de l'œil les bannis s'organiser face à l'inconnue. Je les comptais un à un. Il y en avait neuf auparavant. Si on enlève ceux que j'ai vaincu.. Il devait en avoir six, mais je n'en voyait que 5. Je souris peu après. Elle ne semblait pas avoir vu celui qui s'était tapis dans l'ombre et la contournait. Il allait frapper sous peu, mais cette fois-ci, je m'étais décidé à ne rien dire, si elle n'aimait pas être prévenue, il était grand temps de voir si cela lui porterait préjudice. Une oreille entrainée était parfaitement capable de sentir un assassin furtif, si la jeune fille esquivait le prochain coup, alors j'aurais déjà un aperçu de sa puissance.
Je pris trois flèches dans ma bouche, et en prépara une autre. Je n'allais pas agir pour le moment, je voulais juste voir comment elle se battait. Et dans le pire des cas... Ces brutes ne risquaient pas de me porter le moindre souci.
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| | Lynn Faith
Partie IRLCrédit avatar : Flobs ZfDouble compte : Vitesse de réponse : Quelques heures à deux jours
| | Mer 15 Avr - 18:46 | | | | Quelle magnifique journée, n’est – ce pas ? Etre entouré de bannis qui ne parlaient pas et qui grognaient. Je pouvais presque voir de la bave couler sur leur menton. Charmant ! Et cette inconnue était toujours dans son arbre à compter les glands ? Je me moquais totalement de ce qu’elle pouvait faire. Je restais concentrée sur ces bannis, les comptants. J’avais vraiment l’impression qu’il en manquait un. Deux morts… Un en train qui criait sa douleur et cinq autour de moi. Il était combien … Dix, non ? Il en manquait un. Je me concentrais pour voir où il était, tout en restant sur mes gardes. C’est là qu’un crapaud plutôt laid coasse… Comme si il m’appelait. Je fronçais les yeux tout en le regardant. « Dis pourquoi cet homme est derrière toi ? » Coasse – t- il à mon intention. Je jetais un rapide coup d’œil… Un banni armé d’une massue était en train de s’approcher de moi par derrière. Super ! J’ai failli remercier le crapaud mais il était vraiment stupide et s’en alla sans sa réponse en coassant. « Ces bipèdes… Débiles. » Ce crapaud était vraiment curieux, il me traitait de stupide alors que c’est lui qui a agi avec débilité… Je ne le regardais même pas sautiller ailleurs. Il avait peut-être peur que sa bave s’éparpille sur le sol.
Est-ce que le banni à la massue m’a vu le regarder ? J’espérais que non. Il avançait d’ailleurs avec précaution comme si il marchait sur des œufs. Sûrement à cause des sables mouvants… Tant mieux, il mettrait un peu plus de temps avant de venir me taper ! Je devais choisir entre rester face aux autres ou à me retourner pour faire face à un sixième. Je réfléchissais que quelques secondes puis j’avançais vers les autres tout en me décollant de l’arbre. J’avais peur, c’est un fait. Cependant, je refusais de me laisser abattre par cette peur et encore moins par eux. Je devais me montrer forte.
Et il était beaucoup plus simple pour moi de rester sur terre pour me battre à l’épée que de grimper pour me réfugier. Je lui souhaitais de savoir sauter d’arbre en arbre. Car un arbre est si facile à couper. D’ailleurs notre sixième banni trouvait cela amusant de grimper dans l’arbre pour tuer l’inconnue qui avait osé tuer ses camarades. Il arriva derrière elle donc je m’en préoccupais pas. Il ne me voulait pas mais il la voulait, elle ! Une fois monté en haut, on ne le voyait pas dans les branches et je ne cherchais pas à le voir. Tout ce que je pouvais remarquer, c’est les feuilles qui tombaient. Il eut aussi quelques cris plutôt roques. Mes yeux restaient rivés sur ce qui se passait devant moi. Devais – je répéter ma question ? Où je me fiai à mon instinct concernant la réponse de cette dite question simplement en regardant leurs yeux. Ils étaient avides de quelques choses de pas très Azuria mira et encore moins d’un autre dieu… Et dans mes souvenirs, il n’y a pas de dieu qui a pour thème la luxure et le viol…
- Attendez avant de me sauter dessus, je suis sûre qu’on peut marchander ! Votre pote est blessé, je peux le sauver ! Je suis guérisseuse. Dis – je d’une traite espérant d’être entendu et qu’on me réponde. En échange, vous me laissez partir et je ne ferais rien contre vous.
Les blessures que j’ai pu voir étaient de contacte donc avec un peu d’eau, je pouvais le guérir. Je devais espérer qu’ils me répondent favorablement à ma demande. Une chose est sûre, ils jetèrent des regards en murmurant, ils réfléchissaient. Un homme plus imposant que les autres avança vers moi.
- Et l’autre dans l’arbre ? Dit – il d’une voix très grave comme un ours qui tenterait à la communication. - L’autre… L’inconnue ? Je m’en fous. On n’est pas ensemble et elle est la seule responsable de ses actes !
Je voulais m’en sortir et si cela signifiait la mort de l’autre… Qu’il en soit ainsi. J’étais plutôt égoïste à ce moment – là. Espérons que ça marche. Je priais en silence ma déesse tout en le regardant. Il recula à nouveau. Je suis sûre que c’est le chef ou du moins, il en avait l’apparence. Ils discutèrent entre eux. J’attendais.
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| | Ceridwen
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Freya/NephtysVitesse de réponse : Normal
| | Jeu 16 Avr - 21:30 | | | | Pas mauvaise la petite. Elle avait réussi à dévier le banni de sa trajectoire. Il faut dire qu'il aurait facilement pu l'achever, mais non, il s'était finalement décidé à venir me chercher. Même si cela allait abréger sa vie dans les secondes qui allaient suivre. L'inconnue allait se faire déchiqueter. Je me décidai presque à venir l'aider lorsque je l'entendis parler.
Quelle idiote. Elle voulait marchander avec ces choses. Il n'y avait plus beaucoup de possibilités ; soit elle était totalement stupide, soit elle était de leur côté depuis le début. Ne se rendait-elle pas compte qu'il est probablement impossible de croire en un monstre maléfique ? Dans tous les cas, il ne fallait pas qu'elle guérisse le blessé, il y avait déjà assez d'ennemis comme ça. Je bandai mon arc, et tirai une flèche en direction du corps. Raté. Ma deuxième flèche partit quelques secondes après, et lui traversa la poitrine, le tout dans un silence complet. J'entendis encore la femme parler, elle semblait prête à me laisser mourir si besoin est. Quelle égoïste.
La fuite me semblait être une des meilleures solutions, et si la jeune femme maitrisait la magie ? J'étais sur le point de m'en aller quand un objet brillant attira mon regard. Un médaillon aux couleurs sombres qui pendait le long du cou du chef de la bande. Je sortis rapidement un dessin de mon sac. Oui, c'était le trésor que je cherchais. Comme quoi, je ne serais pas venu ici pour rien. Cependant, je n'étais peut-être pas de taille face à six ennemis de cette envergure, du moins dans de pareilles conditions. Je respirai un bon coup, remis mon sac sur mon épaule, puis sauta de l'arbre.
Par le biais d'une roulade, j'évitai le coup du banni qui grattait l'arbre depuis tout à l'heure, puis je courrai en direction du chef. J'attrapai d'une main son collier, tout en essayant de ne pas me faire frapper. Celui-ci résistait avec force. Je tournais le pendentif dans tous les sens, mais il ne voulait visiblement pas se retirer du cou de son porteur. Un coup de poing vint me frapper à la joue. J'entendis ma colonne craquer, et je fus projetée au sol. J'étais en mauvaise position, les six bannis m'entouraient, et j'étais à terre. Dans une dernière tentative, je saisis le médaillon, et je tranchai la chaîne. J'avais du briser un artefact ancien, mais au moins, je l'avais. Je passai entre les jambes du leader, déboussolé, et commençai à fuir dans les marais. Un coup d'épée me toucha, et traversa mon bras. Je poussai un hurlement, et me mis à tituber. Une rapière passa près de mon épaule, alors que je pensais les avoir un peu distancés. Je contre-attaquai d'un coup de poignard, qu’il para rien qu'avec son bras. Je les avais beaucoup trop sous-estimés. J'essayais de courir toujours plus loin, laissant derrière moi une longue trace de sang. Au bout de quelques pas, je m'effondrai.
- Rend-moi le médaillon. me demanda t'il d'une voix autoritaire
- C'est mon amie là-bas qui l'a. Je viens de le lancer vers elle.
C'était très gros comme excuse. Et cela ne semblait pas marcher. Il leva le pied, et me piétina le ventre avec beaucoup de force.
- DONNE-MOI ! cria t'il
C'était trop tard de toute façon. Nous allions probablement crever tous les deux, donc autant tenter le tout pour le tout.
- Lucie ! Quoi qu'ils disent, ne leur donne pas le médaillon, il est très précieux ! Laisse-le là où tu l'as caché, ils ne le trouveront jamais sans te tuer !
Je ne savais même pas si elle était encore là, mais les bannis, eux, s'étaient détournés de moi. À moitié en rampant, je me dirigeais vers un simili de forêt, où je serais en sécurité pour plus de temps.
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| | Lynn Faith
Partie IRLCrédit avatar : Flobs ZfDouble compte : Vitesse de réponse : Quelques heures à deux jours
| | Lun 20 Avr - 19:18 | | | | Quoi ? Que quoi… ? Deux minutes là, cette imbécile m’a jetée dans la fausse aux lions par une simple phrase ? Je n’oublierais jamais son visage. Elle était tel un démon qui n’a aucun scrupule, juste pour un collier. Je ne savais pas ce que valait ce truc mais je m’en foutais totalement de le savoir. Tout ce que je voulais et espérais avoir, c’était la vie sauve. J’étais pourtant tranquillement en train négocier ma survie quand cette femme m’a accusé de son forfait. Tout ce que je pouvais faire, c’était de prier pour qu’ils ne la croient pas. Déjà, elle me nomma « Lucie ». J’ai une tête à me faire appeler comme ça ? Le chef des bannis, si je peux l’appeler comme ça, me fixa avec un air intrigué suite à l’énoncer de l’autre. J’étais surprise plutôt choquée en entendant cela. Et puis, franchement, s’ils ont un peu de jugeote, ils remarqueront que personne ne m’a envoyé un tel objet.
Je tenais mon épée de mes deux mains pour avoir assez de prise et pour mieux frapper. Je ne pouvais donc pas décidément attraper un bijou. Et je préférais encore le laisser tomber que me mettre en danger. Et puis, vu comment j’ai traité l’inconnue juste avant, on ne pouvait absolument pas penser que j’étais de mèche avec elle. Le chef des bannis soupira d’agacement. Il fit des signes envers ses hommes et leur chuchotèrent. Je ne comprenais absolument rien de ce qu’il pouvait bien leur dire. Tout ce que j’essayais de faire, c’était de me barrer au plus vite de cette merde. Surtout depuis que l’imbécile a sorti cette excuse bidon.
Alors qu’ils donnaient l’impression de se détourner d’elle. Des imbéciles… Le chef commença à hurler.
- Surveillez bien cette vermine de voleuse, le temps que je parle à l’autre chieuse !!
Deux voire trois, je n’étais pas sûre de ce que je voyais retournèrent surveiller l’inconnue en la menaçant. Un des hommes cria : « Tu bouges, je te tue. » Charmant… chez eux la diplomatie. Donc deux hommes approchèrent de moi alors qu’un troisième manquait… Il était où ? Je ne pouvais toujours pas bouger même si depuis tout à l’heure, j’avançais doucement pour me barrer en toute discrétion. Forcément, ça ne marchait pas car madame a décidé que je devais mourir…
- Tu as 3 secondes pour me dire la vérité. Dit – il sans crier cette fois – ci. - Euh, j’ai pas le truc ?
Le troisième surgit et m’attrapa au cou, serrant fort. C’est dans ses moments – là que tu te dis que tu as besoin de plus d’entrainement. Il m’étrangla. Je cherchais l’air qui me manquait affreusement. Pourquoi il n’a pas choisi de me noyer ? C’est plus simple gérer. Je toussais à la recherche d’air, à en cracher mes poumons.
- Lâche ton épée… Me susurra l’homme.
Son haleine puait la décomposition. J’ai eu un haut le cœur, une envie soudaine de lui vomir dessus. Cependant vomir alors que tu ne peux plus respirer, cela ne doit pas être beau à voir…
- Lâche ton épée et tu respiras …. Rajouta –t-il.
Pas le choix, vraiment pas le choix… Je lâchais mon épée qui s’enfonça dans l’eau vaseuse. Je pourrais la récupérer si j’ai de la chance mais ce n’était pas le moment de penser à ça. Il me relâcha en pressant violemment contre ma gorge... Je toussais en crachant pour reprendre une respiration correcte. Ma gorge me faisait mal et vu mon la brulure qui parcourait la peau, je devais être marquée. Chouette… L’homme qui m’avait étranglé me pointa son arme contre mon cou tout en reculant un peu. Qu’est-ce que je pouvais faire ? Sortir ma dague et l’embrocher avec risque de finir en morceau ? Je réfléchissais tout en fixant le « chef ».
- Tu l’a pas ? Pourtant ta copine l’a dit ! - Ma copine … Jamais ! Elle m’a foutu dans la merde alors que je ne la connais pas. Vous pouvez me fouiller, je ne l’ai pas votre truc. Je ne sais même pas à quoi ça ressemble ! Dis – je alors qu’au moindre mouvement, je suis morte.
Il fit un signe de la tête à son copain de droite et lui ordonna de me fouiller. Je levais les bras, coopérante même si je savais que j’allais finir par être peloter. Et j’avais raison. Il me toucha comme un gros pervers qui n’avait pas vu de femme depuis longtemps, me tâtant de partout. J’étais très gênée et j’avais horriblement peur de ce qu’il ferait ensuite… Mais je n’avais pas le choix. Je devais m’en sortir coûte que coûte. Il fouilla ensuite dans mon sac… Il risquait de trouver ma dague mais cet idiot ne regarda pas dans toutes les poches et puis il préférait me toucher que fouiller. Une fois fini, enfin fini, il chuchota un truc à son chef.
Je n’ai rien compris mais il n’était absolument pas content. Il ordonna qu’on lui ramène l’autre fille. Cela sentait mauvais pour ma poire.
- Vous voyez, j’ai pas votre truc ! Laissez-moi partir ! - Ta gueule !
La pointe de la lame de l’autre type me piqua violement la gorge au point de me faire une petite entaille. Je déglutinais dans un gloups sonore. Je devais attendre sagement, j’ai compris.
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| | Ceridwen
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Freya/NephtysVitesse de réponse : Normal
| | Mar 21 Avr - 16:33 | | | | Bon, il faut l'avouer, c'était un peu cruel de la dénoncer ainsi, mais je ne m'étais pas remise de ce coup foireux qu'elle m'avait fait un peu plus tôt. Remarque, si elle pouvait mourir rapidement maintenant, cela raccourcirait un peu la longue liste des personnes qui veulent absolument se venger de moi.
Pendant qu'elle se faisait interroger, un gros banni me surveillait d'un œil pas très attentif. J'étais couchée à plat ventre et feignais l'évanouissement. J'essayais d'enterrer le médaillon qui était plaqué contre ma poitrine dans la terre qui était relativement molle. Je ne pouvais contempler mon travail, mais a priori, ils n'allaient pas le retrouver, et je pouvais facilement aller le reprendre plus tard. Je finis juste à temps car le banni me releva rapidement et m'amena jusqu'au chef et face à l'inconnue. Je fis un clin d'œil très suspect à cette dernière afin de renforcer l'idée de complot chez les monstres.
- Tu vas me le passer tout de suite, ou tu peux dire adieu à ton amie.
En soi, ça ne me dérangeait pas du tout, au contraire, mais j'allais peut-être avoir besoin d'elle par la suite, et sa mort n'aurait pas tant amélioré la situation pour le moment. Je réfléchis rapidement. Il n'y avait pas trente-six solutions. Je pouvais soit attaquer, et potentiellement mourir, soit révéler la position de l'objet, et mourir, soit continuer à les manipuler verbalement... Et probablement mourir également. Je passai rapidement une main au fond de ma tunique pour attraper ma dague, mais aussitôt qu'elle fut sortie, une main forte m'attrapa le poignet, et tenta manifestement de le broyer. Il saisit également mon arc, dans mon dos, et le brisa.
- On va le prendre par la force le médaillon alors.
Au moins, il avait oublié l'idée de tuer l'autre. Mais il lui vint une idée encore moins agréable.
- On va les déshabiller alors, on pourra les fouiller plus simplement, et aussi... Dit-il en riant.
Ouais, c'était beaucoup moins souhaitable. S'il fallait mourir, je préférais autant éviter que ce ne soit pas ridiculisée ainsi.
- Ou sinon, tu vas te faire foutre ?
Je me pris un coup violent dans le visage. Il n'aimait visiblement pas les insultes car il continua jusqu'à ce que je m'affaisse.
- Allez, chargez-vous d'elles, moi je vais fouiller les environs.
Une des brutes nous accola dos à dos de ses mains graisseuses. J'eus l'occasion de questionner rapidement la jeune femme.
Je crois avoir un plan, tu sais faire un peu de magie ?
Et j'essayais de faire perdre du temps le plus possible, en trébuchant et en frétillant.
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| | Lynn Faith
Partie IRLCrédit avatar : Flobs ZfDouble compte : Vitesse de réponse : Quelques heures à deux jours
| | Mer 22 Avr - 16:47 | | | | Cette situation commençait sérieusement à me gaver et m’énerver. Ce n’est qu’un imbécile absolument pas logique. Elle se comportait comme un vers de terre pris au piège par les serres d’un oiseau tentant de convaincre l’assemblée que j’avais le collier qu’elle était innocente. Mais ces bannis sont des anciens prisonniers condamnés à vivre ici. Ils ne sont pas stupides. S’ils sont toujours en vie, il était évident qu’ils n’étaient pas dupes. De plus, je l’ignorais totalement. A ce niveau, c’était chacun pour soi. Elle pouvait me trahir à tout moment donc elle n’avait pas ma confiance. Et je suis prête à la sacrifier pour vivre. - NON ! Je ne suis PAS son amie ! Arrêtez de la croire… Vous n’êtes pas stupide ! Je n’en ai rien à faire d’elle. Si c’était le cas, je l’aurais défendu.- Elle marque un point chef. Dis un des bannis. - Tuez la, violez là, je m’en fous ! Moi je vous propose de soigner vos hommes en échange de ma survie. Vous m’avez fouillé, vous avez rien trouvé… Ça veut dire qu’elle vous prend pour des imbéciles.- Ta gueule !- Non je ne me tairais pas ! Vous pouvez la déshabiller, la violer devant moi. Je ne ferais rien pour l’aider. Elle mérite cela. Bon accessoirement, on m'avait giflée mais elle m’avait énervé. C’est une pied-nue, un déchet qui court cette terre. Je préfère le monde sous – marin que la terre ferme. Alors elle pouvait bien mourir, je m’en moquais. Elle avait réussi à que je la laisse dans les griffes de ses bannis. Tout ce que j’avais à faire, c’était de me les mettre de mon côté. Et c’était plutôt simple. - Vous voulez une preuve ? Le chef des bannis se retourna après avoir dit qu’il fouillera les environs. Il délégua ça à un autre gusse. - Oui. Dit-il. L’homme à l’épée s’écarta de moi sous son ordre. Je m’approchais de cette pied-nue avec un regard dur, une expression énervée sur le visage et je la frappai dans les côtes, un violent coup sur le flanc droit alors qu’ils la tenaient fermement. J’étais satisfaite. Ca faisait du bien ! Cependant quand j’ai voulu recommencer, le banni à l’épée me tira vers lui pour me garder sur surveillance. Les bannis avaient rigolé en voyant la scène. Et je les avais plus ou moins convaincus. C’est de sa faute, elle avait à mieux réfléchir et à être intelligente. Sa question, je n’y répondais pas. Elle peut mourir ! Je montrais bien à ses bannis que malgré coller dos à dos, je ne la connaissais pas. Je lui disais simplement : « Ta gueule ! » Ce qui fit rire nos gardes. Je réfléchissais à ce que je pouvais faire pour m’échapper. Je fixais au loin un étendu d’eau, ou des mandragores formaient un ilot. Si j’arrivais à me dégager, je pourrais courir et me réfugier dans l’eau. On n’était pas attaché. Non non... J’ai eu l’idée tant attendu ! J’étais contente ! Il me suffit d’avoir ma dague. Mon plan était simple mais est – ce cela marchera ? Je me concentrais et donnai un violent coup de coude dans les côtes de l’autre femme assez fort pour qu’elle titube en avant. Je sortis ensuite ma dague alors qu’on nous cria d’arrêter. Je n’avais pas fini ! J’avançais mon geôlier à l’épée et je lui plantais au niveau des côtes près du sternum ma dague assez profondément pour qu’il tombe sur le sol mort. Je récupérais aussitôt son épée et ma dague que je rangeais dans mon sac en quelques secondes. C’était à ce moment-là que le chef courut vers moi pour m’empêcher d’agir. Alors que les autres attrapèrent l’autre femme et la tinrent fermement pour qu’elle n’en profite pas aussi pour leur faussé compagnie. Je m’en foutais et je me mis à courir, épée à la main ou cas ou… Je courais assez vite en essayant de ne pas tomber dans un sable mouvant. Je ne faisais plus attentions à ce qui se passait derrière moi. Je savais juste que le chef et un autre banni me poursuivaient. Je me rapprochais de l’étendu d’eau et je plongeai ! Je suis une très bonne nageuse et je peux respirer sous l’eau, rester des heures comme si j’étais morte. Je me cachais dans les mangroves sans regarder derrière moi, sans me soucier d’eux. Et j’attendais. - Spoiler:
HRP : Tu fais encore une réponse puis moi une, et on pourra le mettre en terminé, dès que cela sera fini, je m'occuperais de la demande d'AB
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| | Ceridwen
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Freya/NephtysVitesse de réponse : Normal
| | Ven 24 Avr - 1:00 | | | | Visiblement, ma ruse commençait à marcher de moins en moins bien... Elle semblait déterminée à ne pas collaborer, et cherchait à montrer son innocence par tous les moyens. Elle vint vers moi, et me frappa dans les côtes à répétition. Bien que sa force était moindre comparée aux coups que j'avais reçus ces dernières minutes, elle commençait légèrement à m'exaspérer. Je la vis crisper son visage comme si elle semblait prête à l'attaque. Mais au lieu de frapper le banni comme je l'imaginais, elle m'assena un coup bien plus fort dans la cage thoracique. Ne m'y attendant pas, je n'avais pas contracté mes muscles et aussitôt, ma bouche fut emplie d'un sinistre goût de sang. Profitant de la distraction, cette odieuse jeune femme poignarda un banni et récupéra le sac... Où se trouvait également ma dague, celle que j'avais reçue de mon père. Hors de question de la laisser partir avec ça. Je devais vite m'enfuir et ne pas la perdre de vue. Rapidement, j'essayai une nouvelle supercherie.
- Vous saignez ? Oui, ici, sur votre joue... Ouuhh, ça doit être sérieusement infecté. Vous permettez que je regarde ?
- Ne me touche pas. Tu crois que je ne m'attends pas à un coup de poignard dans le dos ?
- Et je le trouve où mon poignard ? Mais après, c'est comme vous voulez, après tout, comme ça je ne serai pas seule en enfer... Il suffit de quelques jours, et les parasites auront déjà rongé un bon bout du crâne...
- Ok, ok, vas-y, mais je te préviens, au moindre mouvement suspect, je t'égorge. Compris ?
C'est pas possible, ils étaient débiles, mais à un niveau vraiment catastrophique. Je plaça doucement ma main sur la plaie sanguinolente... Puis lui enfonça un long pic de glace dans la mâchoire. Il tomba raide mort, je pris son arme et je me mis à courir. Je déterrai rapidement le médaillon, esquivai une épée qui siffla au dessus de ma tête, et me jetai à l'eau.
Je n'ai pas un niveau exceptionnel en natation, mais mon poids et mon agilité allaient clairement m'aider pour combattre le chef et son sbire qui recherchaient l'inconnue. Je voyais d'ailleurs une petite portion de son bras qui dépassait légèrement de la plante derrière laquelle elle se cachait. Cela allait m'être utile par la suite.
En effet, les mouvements de mes ennemis semblaient nettement plus réduits dans un milieu aqueux. Je grimpai sur les épaules du premier, lui fis lâcher son épée d'un coup dans la main, et commença à lui donner des coups répétés dans le crâne, avec le bout légèrement pointu de la garde. Il essaya de m'envoyer valser, mais en vain, il sombra dans l'inconscience peu après. Le chef ne me posa pas trop de soucis non plus. Ayant repris très légèrement des forces, je pus lui envoyer mon tout dernier stalactite. Avant que le corps ne sombre dans les profondeurs abyssales, je récupérai sa bourse attachée à sa ceinture.
Et enfin, j'étais face à elle, sans monstres, sans rien. Je pouvais la tuer. Je savais que j'en avais la force. Elle était là, devant moi, en un coup d'épée, tout pouvait se terminer pour elle.
Mais je lui lançai la bourse ainsi qu'une phrase prononcée d'une voix un peu enrouée.
- Désolée.. Pour tout ça. Si tu le veux bien, je propose que tu me rendes ma lame, et qu'on sépare nos routes.
Je serrai dans ma paume mon épée de fortune, pour pouvoir l'utiliser en cas de non-coopération.
La douleur s'arrêta dans mon pied. J'entendais hurler un banni qui ne savait visiblement pas nager. Du sang perla de mon bras. Je souris.
C'est fou à quel point ce marais était beau.
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| | Lynn Faith
Partie IRLCrédit avatar : Flobs ZfDouble compte : Vitesse de réponse : Quelques heures à deux jours
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