Mahryel "Lyn" Melody [-16] [Morbide] | |
| Lun 23 Mar - 2:08 | | | | MAHRYEL Melody
Manipulatrice - Sournoise - Patiente - Vicieuse - Intelligente Méthodique - Joueuse - Antipathique - Opportuniste - Habile Information Surnom Lyn Âge : 24 ans Date de Naissance : 14 Terniss 91 Nationalité : Terre Profession : Herboriste Itinérente Camp : Indépendante Croyance : Cyri
| Race Humaine
| Physique Melody est une jeune fille qui possède un physique très bien adapté à un être humain de son âge. En effet, celle-ci mesure un mètre soixante-treize. Sa masse corporelle est malheureusement inconnu, une femme ne dévoilant jamais son poids. Hormis la façon dont la vie et la nourriture l'ont forgée, la jeune demoiselle était, normalement, vêtue d'une peau de couleur claire, mais les voyages et les nuits à la belle étoile et au soleil matinal l'ont rendue légèrement plus mâte. Cette couleur, lui convenant parfaitement, la jeune fille s'entretient régulièrement le corps à l'aide de mélanges d'herbes et d’autres composants, rendant sa peau douce, sans imperfections visibles. La boîte crânienne de Melody est constituée d'une chevelure noire de jais naturelle, légèrement tintée de mèches rouges rebelles. Ceux-ci, plutôt longs, lui tombent jusqu'aux dessous de la poitrine, et au bas du dos. Ils lui cachent une bonne partie du visage, masquant la nuque, et le côté de la tête. À l'avant, elle possède une légère frange qui lui couvre le front et une partie des yeux. Habituellement, elle ne les entretient pas tant que ça. Un peu d'eau le matin, et sa manière de friser naturellement s'occupe du reste. Elle a une préférence pour les cheveux en bataille. Ses yeux, quant à eux, sont d'un vert émeraude. Ils rappellent une forêt dense et luxuriante. Elle les maquille quotidiennement d'un mélange de végétaux, dont du charbon, pour leurs donner un contour noir. Son regard, lui, reste quasi-toujours le même. Elle semble constamment s'amuser de la situation, regardant d'une certaine manière les gens de haut, d'un air hautain. Ses lèvres, eux, sont assez souvent colorés d'un rouge sang, parfois un peu plus maronné, pour moins attirer l'attention. En accord avec son regard, elle semble constamment sourire, de manière moqueuse, de la situation. Ses dents, eux, sont d'un rare blanc entretenu, ce qui semble visiblement attirer l'attention des personnes, car beaucoup trop blanc pour une "simple" marchande vagabonde itinérante. Plus bas, son cou, est plutôt fin et court. Encore plus bas, ses épaules sont sculptées tels une femme devrait les avoir. Assez minces pour être attirante, et assez robustes pour ne pas être trop chétive. Le juste milieu, rendant la jeune femme, d'après l'avis général, assez attirante vis-à-vis de ce point. Ses bras suivent cette tendance. Elle possède des bras de femme, dans le juste milieu encore une fois. Ses mains, elles, sont fines. Des mains de femme, encore une fois, ornés d'ongles mi- longs. Plus haut, sur son corps, sa poitrine, qui elle, est assez moyenne. Assez petite pour ne pas être vue comme une "femme de séduction", mais assez grosse pour être remarquée, quand on y prête attention. Cherchant à attirer malgré tout le regard des messieurs, mais surtout, des femmes, Melody n'hésite pas à mettre en avant ses attributs de femme, avec un décolleté voyant, mais pas trop profond, pour laisser planer un charme et un certain mystère, pour donner l'envie d'explorer plus. En effet, elle joue principalement sur l'envie des gens. Encore plus bas, son ventre, lui, est plat. Plus de choses à dire ne serait que surplus. Le prochain point sont les hanches, dont elle est quasiment la plus fière. Des hanches prononcées, et provocantes, partie extrêmement visible de sa personne. Elle aime tout particulièrement s'appuyer sur ses hanches pendant une conversation, méthode psychologique qu'elle utilise pour attirer le regard vers ceux-ci. Dans la continuité, on retrouve ses cuisses. Celles-ci, sont, dans la même optique que ses hanches, assez prononcés. Assez grosses pour être remarquées, mais assez petites pour ne pas se dire qu'il s'agit d'un problème de surconsommation de nourriture. Une adaptabilité de son corps vis-à-vis de ses hanches. Et, dans la continuité de celles-ci, on retrouve son fessier, qui, comme les cuisses, se trouve être assez gros, mais également assez ferme et petit pour ne pas se dire qu'il ne s'agit que d'un laisser-aller. Ses mollets, eux, sont, comme les épaules et les bras, adapté à une femme. Pas trop gros, mais assez musclés, dû à ses nombreuses heures d'itinérance. Ses pieds, eux, suivent la même optique. Des pieds de tailles moyens, banals pour une jeune fille de son âge. Sa tenue, elle, reste assez souvent la même, variant que très légèrement. Elle est habillée d'une chemise de lin blanche, laissant à découvert ses épaules et un décolleté simple, mais provoquant. Elle porte ensuite un corset de pirate, noir, qui se fini en jupe, noire également, très courte, arrivant aux cuisses, et très ample et souple. Pour ses pieds, la femme porte une paire de botte en cuir noir, disposant de courts talons, lui permettant d'être féminine, attirante, et surtout, d'être capable de se mouvoir, aussi bien en marche qu'en possible combat. Ce sont quelques-uns des principaux points pour lesquelles elle choisit cette tenue. Elle est belle, attire le regard des gens par sa beauté et son style unique, est intimidante par sa tenue qui rappelle celle d'une pirate, mais également très féminine par l'appui de ses formes de femmes, et enfin, très habile pour agir dans toutes circonstances, en course, en combat, ou autre. Cette tenue est sa tenue, entre guillemets, principales. Car, en tant que femme, elle change souvent de tenue. Elle opte parfois pour un style plus sombre et gothique, mariant le noir et le rouge, tout en restant sobre. Parfois, elle opte pour une tenue plus "femme de la haute", ses manières suivant assez bien cette tenue, en choisissant une tenue de noble noire, et un chapeau fleuri d'une rose. En effet, ses goûts sont assez prononcés pour le noir, le rouge, et dans une certaine optique, le blanc. Sauf qu'il lui arrive d'opter pour le bleu nuit, par moment, si la situation se présente. Lister l'intégralité de ses tenus pourrait prendre une éternité. Pour dormir, la jeune fille s'équipe d'une chemise en coton, avec les boutons du haut déboutonnés, pour dévoiler le haut de sa poitrine, et rester attirante même pendant le sommeil. Son bas est un pantalon ample, de la même couleur que la chemise. Lorsqu'il pleut, il lui arrive de rester sous la pluie. D'une certaine façon, les femmes trempéee attirent la sympathie et se trouvent être mignonne. Alors, opportuniste qu'elle est, elle en profite. autrement, lorsqu'elle décide de se couvrir, elle utilise constamment le même parapluie, qui se trouve être noir, sans surprises.
| Capacités Armes : Fauchard d'Arme appelé Tempest, possédant une lame en acier noir, et un manche incrusté de marques anciennes, de la même civilisation que la magie de Melody.Pouvoirs : Magie des Sceaux
Le Pouvoir des Sceaux de Melody est une magie complexe, élaborée via d’anciens écrits, datant de milliers d'années.
Le fonctionnement est assez difficile à prendre en main au début. En théorie, il permet à Melody de poser une marque de son choix sur quelqu'un ou quelque chose. Ensuite, la magie opère. La magie est au choix de l'utilisateur. Ça peut être n'importe quoi. Ça peut aller à un simple Sceau de Traque (L'utilisateur sait où la cible se situe), un Sceau d'Écoute (L'utilisateur peut entendre tout ce qui se situe autour de la cible à un rayon de deux mètres), à des sorts beaucoup plus complexe comme le Sceau des Merveilles (La cible se trouve prise dans une illusion enchanteresse qui la rend particulièrement euphorique) ou encore le Sceau de la Hantise (La cible devient paranoïaque pendant quelques minutes). D'autres sont, à contrario, beaucoup plus radicaux, comme l'Augure de Pestilence (La cible se met à pourrir petit à petit dans la souffrance, jusqu'à finir par mourir), ou encore le plus puissant, l'Augure de Mort, où tous les organes de la cible explosent, littéralement. Dans le cas de Melody, elle a répertorié la puissance des Sceaux en niveaux, allants de 1 à 10, les Sceaux de niveau un étant les plus faibles. L'utilisateur peut également choisir de supprimer un Sceau, peu importe l'endroit où il se situe.
Bien entendu, l'utilisation de cette magie à des conditions et restrictions. Dans chacune d'entre elles, l'utilisateur compte comme une cible à part entière si le Sceau est posé sur lui-même.
La première d'entre elles est "Le touché". D'une façon ou d'une autre, Melody doit toucher sa cible pour appliquer le Sceau. La partie du corps touchée indique l'endroit où le Sceau se situera. En globalité, le lieu où il se situe n'a pas de conséquence sur les effets, sauf dans de très rares cas.
La seconde est le temps de canalisation. En gros, en fonction de la puissance du Sceau à placer, l'utilisateur sera obligé de toucher plus ou moins longtemps sa cible. Pour des Sceaux très faibles (Le Sceau de Traque, par exemple), un simple touché suffit. Pour des Sceaux plus puissants (comme les Augures), un touché de cinq minutes est demandé, sans interruptions ni mouvements. Si la canalisation se trouve être interrompue, elle doit se refaire depuis le commencement.
La troisième condition, la plus complexe, est le nombre maximal de Sceaux possibles de poser. Premièrement, l'utilisateur ne peut, en tout et pour tout, poser que 5 Sceaux. Si un sixième est posé, le premier disparaitra, laissant le deuxième devenir le premier. Si le premier Sceau disparait de lui-même (s'il ne fait plus effet, ou si la cible meurt), alors le deuxième Sceau devient le premier. Deuxièmement, le niveau de tous les Sceaux cumulé ne peut dépasser 15. C'est principalement pour cette raison, pour faire plus simple, que Melody a choisi de les distinguer en fonction de leurs niveaux de puissance. Si l'utilisateur pose un Sceau de niveau 8, il ne pourra poser que des Sceaux allant jusqu'à 7. Autre exemple, si le premier Sceau est de niveau 2, le second de niveau 5, le troisième de niveau 3, le quatrième est également de niveau 3, le cinquième Sceau ne peut dépasser le niveau 2. Si l'utilisateur souhaite utiliser un Sceau de niveau supérieur, il devra supprimer des Sceaux déjà posés jusqu'à en avoir la possibilité. Troisièmement, un seul Sceau par cible. Si l'utilisateur souhaite déposer une autre marque, la cible doit être consentante, sinon, la marque précédente sera supprimée, et ce, peu importe s'il s'agissait de la deuxième ou la quatrième marque (Voir la seconde condition). Après ça, le nouveau Sceau déposé devient le dernier Sceau (Le cinquième). Sur les objets et les végétaux, autant de Sceaux qu'il est possible de poser peuvent être placés, dans la limite simple des niveaux et du nombre de 5 Sceaux. Les animaux et familiers comptent comme des êtres humains: Un seul Sceau par individu. Un Sceau ne peut être placé plus d'une fois. Si l'utilisateur souhaite placer un Sceau sur quelqu'un alors que celui-ci est déjà utilisé sur quelqu'un d'autre, alors l'utilisateur devra supprimer le premier Sceau utilisé.
La quatrième condition est la condition physique de l'utilisateur. Utiliser trop de Sceaux sape la force de celui-ci. Les Sceaux plus puissants la sape de manière plus conséquente. Au bout d'un certain temps, l'utilisateur ressent un malaise, une gêne, comme s'il avait couru pendant un long moment, et s'il était éveillé depuis un moment. Il verra trouble, sa réactivité et sa force physique réduites. Ses capacités intellectuelles, quant à elles, restent intactes.
La cinquième condition est la limite de portée de certain de ses Sceaux. Ainsi, la marque de Traque est limitée à un rayon de cent kilomètres depuis l'utilisateur avant d'être effacé. Le Sceau d'Écoute et de Vision est limité à trois kilomètres depuis l'emplacement de l'utilisateur, avant que le son et la vue ne commencent à se brouiller, et de se supprimer finalement au quinzième kilomètre.
La création d'un Sceau est un procédé complexe. L'utilisateur possède un livre indiquant, à chaque page, chaque Sceau qu'il a créé. Ce livre ne relâche aucun flux magique: Il est donc impossible pour qui que ce soit de savoir qu'il s'agit d'un ouvrage magique. Pour le concevoir, l'utilisateur doit d'abord, en haut de la page, nommer le Sceau. Le nom doit être unique. Deux Sceaux ne peuvent pas porter le même nom. Ensuite, en dessous, un dessin du Sceau doit être fait. Comme précédemment, deux Sceaux ne peuvent porter le même symbole. Ce symbole apparaitra sur l'élément ciblé (une personne ou un objet). Seul le processeur du livre peut voir ce symbole sur l'individu ciblé. En dessous, il doit décrire le plus distinctement et précisément possible les effets du sort. Omettre un détail important peut totalement changer la conception du Sceau, et son degré/niveau de puissance. Après ça, le sort est utilisable. Si le livre est fermé avant que la page ne soit achevée, les textes inscrits dessus se suppriment. La procédure étant plutôt longue, il est presque impossible d'en créer en plein combat.
Si une page du livre est arrachée, le Sceau correspondant n'existe plus. La page est réduite en cendres dans les mains de la personne, et réapparait à la fin du livre, totalement vide. Si un individu étranger à l'utilisateur prend le livre dans ses mains, celui-ci n'y verra qu'un livre avec des pages blanches. Il peut néanmoins arracher une page, mais le Sceau ne peut être supprimé que par le processeur du livre. Les pages resteront arrachées, et ne réapparaîtront pas, tant que l'utilisateur n'a pas récupéré son ouvrage. Dès lors, toutes les pages arrachées reviennent dans le manuel. Le livre est lié à son utilisateur. Celui-ci peut le faire disparaitre et réapparaitre à sa volonté. La destination du livre pendant cette disparition reste, cependant, encore un mystère aujourd'hui.
De son côté, Melody a pris énormément de temps à étudier les Sceaux. Malheureusement, elle n'a pas pris réellement le temps d'en créer une grosse quantité. Pour l'instant, les seuls Sceaux qu'elle possède sont : Le Sceau de Vision, le Sceau de Traque, le Sceau d'Écoute, le Sceau Sonore, et enfin, le Sceau de Combat, qui permet à la cible de voir son agilité (Sa vitesse de mouvement, de sauts, vitesse de course…), sa force physique et sa résistance physique augmentés à un assez bon niveau, ce qui lui permet d'avoir un niveau de combat correcte. Sans ça, la jeune fille se retrouverait beaucoup trop faible, peu importe son adversaire.Artefact : Le Puit (BONUS LIÉ À CYRI!)
L'artefact de Melody est appelé le Puit. Celui-ci consiste en une sacoche, assez petite pour être discrete, mais assez grande y entrer les deux mains, possédant une taille intérieure gigantesque, permettant d'y entreposer des éléments. Melody l'utilise, personnellement, pour y stocker ses ressources, tels que ses herbes collectés, ses vêtements ou encore de la nourriture. N'importe quoi peut y être mis, à condition d'être assez petit pour entrer dans cette bourse. La personne ayant entreposé ses affaires à l'intérieur arrive immédiatement à trouver ce qu'il/elle cherche, sans avoir besoin de fouiller. L'intérieur du sac est impossible à voir. En effet, en regardant dedans, on ne voit absolument rien, juste un trou noir, sans fond. Melody, curieuse, a déjà fait des expériences avec cet Artefact. Elle y a d'abord placé un objet marqué d'un Sceau de Traque pour savoir où il allait. L'objet était donc au même endroit, comme si l'objet était vraiment dans la sacoche, et n'avait pas bougé. Elle y a ensuite placé un Sceau de Vision, qui lui permet de voir depuis l'endroit où est placé le Sceau, comme s'il s'agissait de son œil. Il y faisait tout noir. Elle y a placé un Sceau Sonore, qui produit un son continu et aigu jusqu'à la suppression du Sceau. Une fois placé dans le sac, aucun son ne se faisait entendre, jusqu'à elle finisse par sortir l'objet du sac. Pour finir, elle y a placé un Sceau d'Écoute, histoire de savoir si un son se faisait entendre. Rien, pas un bruit. Elle a donc mis de côté la recherche sur cet objet. Toute autre personne qui met sa main dans le Puit ne trouvera rien. L'Artefact sera vide. Il sera utilisable par le nouvel utilisateur, il fonctionnera normalement, sauf qu'il ne trouvera jamais les objets de l'ancien utilisateur. Comme si les objets étaient liés au processeur. Si le premier propriétaire récupère son objet, il retrouvera ses objets, mais ne trouvera pas les objets de la personne l'ayant utilisé avant lui. Le nombre de personnes pouvant se servir du Puit simultanément est encore inconnu à l'heure actuelle. Si deux personnes mettent la main en même temps dans l'Artefact, ils trouveront chacun leurs objets respectifs, comme s'ils ne fouillaient pas dans le même sac. |
Caractère Derrière son physique avantageux pour une fille de son âge se cache une jeune demoiselle également dotée d'un caractère très spécial, qui lui est propre. C'est une demoiselle vive d'esprit, et très intelligente. Elle sait prendre les meilleures décisions, aux meilleurs moments, dans le plus grand des calmes. Ses facultés intellectuelles semblent innées, et ont, par chance, étés améliorées grâce à ses cours particuliers, et plus majoritairement pat les centaines de livres qu'elle a lus depuis son enfance. Elle a une connaissance élevée dans une énorme quantité de choses. Et en addition à son génie, la jeune fille est capable de faire une excellente analyse de chaque point se présentant à elle. Elle est en effet capable de tenir des raisonnements et d'aboutir à des conclusions à partir d'une incroyable quantité d'informations et d'observations de détails qui semblent insignifiants aux yeux de beaucoup, tels que la façon de parler, le style vestimentaires, la démarche ou encore la façon de marcher. Elle est d'ailleurs capable également de mémoriser des centaines de détails, allant à un panneau qu'elle a vu, à un visage dans une taverne. En général, elle a pour habitude de filtrer ses pensées chaque soir. Avant de s'endormir, elle se résume les informations acquises dans la journée. Ce qu'elle considère comme inutile, elle le "supprime" de son cerveau. Elle a vite compris l'intelligence qu'elle avait, mais ne l'utilise que pour arriver à ses fins. Publiquement, elle ne montre que très peu, voir jamais, son intelligence, même si il lui arrive de montrer une culture littéraire aboutie, et, dans de moindres mesures, une bonne capacité à déduire des situations, sans aller à son extrême habituel. Toujours dans le domaine des relations humaines, Melody est très douée pour attirer les faveurs d'un individu, en changeant de caractère en fonction de la personne qui lui fait face. Parfois gentille et douce, d'autre fois brutale et froide, et encore parfois, moqueuse et joueuse. Elle change cette personnalité volontairement, pour attirer chez l'individu ce qu'elle recherche. De la sympathie, du respect, ou une attirance sexuelle. Et, du à ce changement flagrant, elle n'a pas de vrai caractère dans le sociale. Elle n'a jamais été, et ne sera jamais, elle-même. Sauf au moment où les personnes deviennent inutiles à ses yeux, généralement quand ils meurent, par exemple. Et, dans ces cas-là, elle redevient elle-même, c’est-à-dire une narcissique compulsive, sociopathe, antipathique, et, parfois, cruelle.
Elle se considère elle-même comme une demi-sociopathe. Manque total d'empathie pour autrui, de pitié, impossibilité de ressentir de l'amour, de l'affection, des sentiments. Elle ressent par contre un amour fou, et inconditionnel pour sa personne. À la fois physiquement et mentalement, elle se trouve tout bonnement parfaite, magnifique et au-dessus de tout autre personne. Elle n'a jamais ressenti de peur pour le moment, mais a déjà gouté à la colère, au début de sa vie, et, plus tard, et plus faiblement également, avant de quitter son logement. La jeune fille a également déjà ressenti un amusement, dans certaines situations. Elle n'a jamais réellement fait de tests psychologiques, trouvant à la fois cela barbant et surtout inutile, vis-à-vis du fait qu'elle s'aime comme elle est.
Par moment, il arrive à Melody d'être cruelle et sadique. Un sentiment de plaisir à la vue de la souffrance de quelques personnes. La vue de la douleur ne lui provoque pas systématiquement de plaisir, mais ça n'a jamais dépassé l'indifférence. Sauver quelqu'un de souffrant ne fait donc clairement pas parti de ses priorités. Elle n'aiderait ou ne sauverait quelqu'un seulement si elle a des choses à y gagner. Bien sûr, Melody est avant tout une personne réfléchie. Ainsi, elle évitera dans tous les cas d'attirer trop de problèmes. Ainsi, elle évitera de manquer d'enfreindre la loi, ou de risquer d'être emmenée en détention.
Malgré son amour fou pour sa personne, elle s'est vite rendu compte que son caractère n'était clairement pas soutenu ni vraiment très apprécié dans les normes sociales habituels. C'est la raison pour laquelle elle s'est forgé de nombreux caractères, qu'elle a pris son temps à construire et à maitriser. Très douée dans l'improvisation, elle est capable de se créer une histoire en une toute petite poignée de secondes, assez bonne pour plaire ou attirer l'attention de la personne en face.
La jeune fille ressent un plaisir fou à voir les gens perdre le contrôle d'une situation. Elle cherche constamment à leur dérober ce qu'ils ont de plus précieux, et de les voir chercher à sortir d'une situation, impossible à éviter ou à fuir. Savoir qu'ils en sont arrivés là lui prouve qu'elle a, d'une certaine manière, obtenu ce qu'elle voulait, et prouve qu'elle est terriblement géniale et intelligente. Lorsqu'elle n'obtient pas ce qu'elle veut, elle ressent un sentiment de gêne et d'amusement, vis-à-vis du fait que son opposent est, soit aussi doué qu'elle, et dans ce cas-là, elle ressent l'envie de se battre à "cerveau égal", ou soit qu'elle a simplement échoué, et dans ce cas-là, l'envie de gagner reprend le dessus.
Contrairement à ce que son caractère et son narcissisme laisse croire, elle sait à quel moment elle ne peut pas gagner, et elle est plutôt bonne perdante. Elle est assez intelligente pour savoir qu'elle ne peut, malheureusement, pas tout avoir, et que certaines personnes, certains objets, et certaines données lui sont inaccessibles. Dans ce cas-là, elle est capable d'attendre avant de retenter son coup. Plusieurs années, par exemple.
En effet, Melody est une jeune fille extrêmement patiente. Elle est capable d'organiser des plans qui peuvent d'étendre sur plusieurs années, tant qu'elle obtient, au final, ce qu'elle désire. Et, comme il faut s'y attendre, elle est également extrêmement manipulatrice. N'importe quoi est bon pour avoir ce qu'elle désire. Les compliments, les alliances, l'amitié, et même le sexe.
Vis-à-vis de sa sexualité, elle ne ressent d'attirance sexuelle et d'envie qu'auprès des femmes. La jeune fille est clairement homosexuelle. Elle apprécie particulièrement les rapports sexuels, considérant elle-même que c'est un "moyen de se défouler, de se sentir bien et de ressentir du plaisir". Elle peut, par exemple, manipuler des femmes pour coucher avec elles. D'ailleurs, elle cherche souvent à trouver des relations sexuelles, quand elle n'a rien d'autre à faire. Autrement, si elle désire quelqu'une chose, elle est omnisexuelle: Elle peut coucher avec n'importe qui, de n'importe quelle race et de n'importe quel sexe, même si ça peut lui déplaire. Car, en réalité, elle n'éprouve de plaisir qu'auprès des dames.
Au sujet de ses passions, la jeune fille aime particulièrement l'Herboristerie et l'Alchimie, ainsi que, dans une moindre mesure, la Botanique et les soins de beauté, fait à partir de plantes. Elle connait la nature, et les plantes quasiment comme sa poche, elle peut trouver de très belles et bonnes herbes. Elle se sert de sa passion pour voyager et se faire de l'argent, possédant ainsi le titre officiel "d'Herboriste", bien qu'elle fasse d'autres choses de manière officieuse. Autrement, elle apprécie la littérature, passant le plus claire de son temps à lire, que ce soit des romans, des œuvres tirées d'histoires réelles, des autobiographies... Elle cherche toujours à améliorer sa soif de connaissance. Melody est également une fille très curieuse, et cherche souvent à avoir les réponses aux questions qu'elle se pose. Elle se trouve être une fille également très courageuse, qui semble ne pas avoir réellement peur de la mort. Elle évite de sauter dans le tas comme une décérébrée, mais n'évite jamais un combat. Elle a, en effet, l'esprit combatif. Malgré son esprit particulièrement vif, et ses manies à toujours vouloir lires, elle passe aussi un temps fou à s'entrainer. Elle se concentre sur son style de combat, et cherche à faire le moins de mouvements superflu, et surtout, des mouvements amples, biens réfléchis et très agiles. Dans la réalité
Âge : 20Vos passions : Mythologie Grecques, Lecture, Écriture, Séries... Votre avis sur le forum? Les Avatars à gauche sont ignobles Sinon, plutôt bon :pComment avez-vous connu le forum? Oula... Je sais plus... Phrase fétiche : "In a world of locked rooms, the man with the key is king. And honey, you should seeee meeee in a crown!" Crédit avatar : Création Originale - Omupied , Coloration par Caliel
|
| | Melody Mahryel
Partie IRLCrédit avatar : Image : Omupied (DeviantART) // Colo' : Caliel (Forum)Double compte : MensongeVitesse de réponse : Moyenne à Rapide (Une semaine MAX)
| | Mer 25 Mar - 3:29 | | | | Histoire ATTENTION, L'HISTOIRE QUI VA SUIVRE CONTIENT DES DESCRIPTIONS PEU POUSSÉES, MAIS CRUES, POUVANT HEURTER LA SENSIBILITÉ DE CERTAINES PERSONNES. BONNE LECTURE. Nous vivons dans un monde corrompu. Chaque personne rêve de posséder de l'argent. Encore plus d'argent. Elle se dit qu'avec cet or, elle rendrait sa famille, ses amis, et principalement lui, heureux. Qu'avec, ils n'auraient plus faim. Ils pourraient même l'utiliser pour se détendre, s'amuser… Toute personne qui l'a eu, depuis un long moment, vous dira ne sert à rien, qu'elle ne rend pas heureux. Retirez-lui cette fortune, et, étrangement, elle le rendait heureux. En avoir trop peut poser des lésions irréversibles. Une envie d'aller plus loin. D'atteindre des limites impossibles à accéder sans argent. Une pente, une accumulation d'envies et de tentations. Une envie d'aller plus loin, explorer de nouveaux… Horizons…
Et c'est ainsi qu'on finit par se lasser entrer dans la débauche. Dans le monde de la Luxure.
Melody Mahryel, née Melody Martela, a vu le jour dans une famille noble, la Famille Martela, qui croulait sous l'argent. Celle-ci semblait être respectée et adulée de tous les riches des régions avoisinantes. La jeune fille vu le jour en l'an 91, sur Terre, vers la fin de l'ère de paix de Terra. Elle ne manqua jamais de quoi que ce soit. Elle avait de la nourriture, des livres, des jeux... Le tout à profusion. La seule chose qui lui manquait réellement, c'était des parents. De VRAIS parents. Elle en avait, certes, ils étaient très souvent à la maison, mais ils agissaient plus comme des animaux que des parents. En effet, depuis que Melody est bébé, elle est soumise à la vue de ses parents, passant le plus clair de leurs temps à se connaitre bibliquement. Dans toutes les pièces de la maison. Ils ne cherchaient même pas à se cacher aux yeux d'une enfant, qui n'était dès lors âgée uniquement de deux ans. Parfois, à table, alors qu'ils dinaient avec leur fille, ils se levaient et renversaient les couverts pour s'amuser sur la table. Alors qu'elle n'avait même pas fini de manger. Devant ses yeux. Des parents exemplaires, donc. Quand elle eue trois ans, elle eue un petit frère. Jack. Ou un truc dans le genre. Elle ne s'en souvient plus trop aujourd'hui.
Il vivait dans la même folie que devait vivre Melody. Élevés à la vue du sexe et de la débauche. Le plus laid, c'est qu'ils invitaient régulièrement d'autres Nobles à faire une orgie. Encore, sans se cacher devant les deux enfants. Un jour, alors qu'elle n'était âgée que de cinq ans, Melody jouait avec son petit frère, âgé alors de deux ans. Elle se leva pour aller chercher un truc dans la cuisine. En arrivant dans le salon, elle tomba sur une orgie étrange entre ses parents et des inconnus. Une orgie, pleine de cuir et de fouet. Ils se frappaient, se découpaient au scalpel et hurlaient de plaisir. Tous les invités, et même ses parents, l'avait vu. Mais ils continuaient, se moquant de sa présence. Comme si elle n'existait pas. Trop jeune pour réellement comprendre, la jeune fille avait pour la première fois vue et compris le plaisir. Et c'est à ça qu'elle l'avait assimilé. La fillette avait vu une femme faire une entaille sur la côte d'une autre femme, puis lui planter le couteau dans la jambe et y insérer son doigt. Et l'autre hurlait de plaisir, la suppliant de continuer, plus fort, plus profond. Elle avait aussi vu d'autres horreurs indescriptibles. Elle voulait essayer. Elle prit donc le premier objet disponible, dans la cuisine. Un couteau.
Melody se rendit ensuite dans la chambre, et commença à découper la côte de son petit frère, puis lui troua la jambe, en y insérant ensuite son doigt. Il pleurait. Pourquoi il pleurait? Ça ne devait pas se passer comme ça, non? Elle l'avait peut être mal fait. Il faudrait réessayer, pour être certaine. Elle planta donc l'objet à plusieurs reprises dans les jambes de son frère, suivant les actions par des doigts enfoncés. Le plaisir finirait bien par arriver. Elle commençait à apprécier de l'entre hurler. C'était, d'une certaine façon, reposant. Elle ne s'arrêta donc pas, jusqu'à que l'enfant s'arrête de crier et finisse par s'allonger. Il baignait une marre rouge. Ah, mais c'est plus drôle si il ne crie pas. Enfin, en théorie, non? Par "chance", une domestique était passée par là à ce moment-là. Après avoir hurlé, appelé les parents, et tout un cinéma, le petit garçon fut sauver. Enfin, ce qu'il en restait. Sauvé n'était pas le bon terme à utiliser. Il avait perdu l'usage définitif de ses jambes, et son cerveau avait, malheureusement, était trop peu oxygéné pendant ce laps de temps. Il avait donc perdu une grosse partie de ses capacités cérébrales. Mais Melody s'était bien amusée, c'est le principal.
Au début, les Martela semblaient se moquer de ce qui était arrivé. Sauf que les rumeurs commençaient tout autour de la demeure, comme quoi ils étaient de mauvais parents, et tout ça. Ils refusaient qu'on raconte des choses sur eux, et refusaient de perdre en réputation. Ils devaient étouffer cette affaire le plus facilement possible. Ils sont choisis d'enfermer définitivement la jeune fille dans sa chambre. Quotidiennement, la Gouvernante de la Maison lui amenait un repas, du thé, des gâteaux, des livres... Le petit garçon, lui, ne fit plus parler de lui. Il est peut être mort, abandonné, ou dans sa chambre aussi, qui sait? En tout cas, Melody se rendait compte de la situation. Mais le sang qu'elle avait fait couler la hantait. Non, pas les regrets. C'était autre chose. Une envie. De revoir ce sang. Elle avait réussi à attirer l'attention de ses parents avec ça. Elle était petite, elle ne comprenait pas le mal qu'elle pouvait avoir causé
Ainsi, enfermée dans cette chambre, au sommet d'une des Ailes du Manoir, avec une vue libératrice sur la forêt. Un gout de liberté très loin désormais. Elle était dans une prison pour riches. À cinq ans, elle se retrouvait prise au piège, sans moyens de s'échapper. Le point positif, c'était qu'elle n'était plus explosée aux saletés que ses parents faisaient publiquement. Elle avait accès à une variété d'ouvrages. L'histoire de Terra, par exemple, ou encore les sciences. Une infinité d'œuvres. Le seul point positif. Elle avait déjà appris à lire. Depuis son enfance jusqu'à l'incident avec son frère, elle avait des professeurs particuliers. Elle apprit assez rapidement à lire, assez bien, comme une enfant de dix ou onze ans. Elle était particulièrement intelligente. Et, par chance, tous les livres étaient là pour l'aider à développer son cerveau. Plus de sexe, nulle part. Elle pourrait même être guérie. La gouvernante lui amenait à manger, et des livres. Cette Gouvernante. Elle était là bien avant la naissance de Melody. Elle fut sa "mère" de substitution. La femme était plutôt âgée, la cinquantaine environ. Elle était toujours droite, et bien postée. Ses vêtements étaient noirs, avec de la chandelle un peu partout. C'était une dame très stricte, très sévère. Elle refusait un mouvement de travers. Elle était perfectionniste. Mais elle était aussi très protectrice, et il lui arrivait, derrière deux hurlements, d'être très gentille. Cette Gouvernante avait gagné la confiance de Melody. La petite fille la voyait comme une mère qu'elle n'avait jamais eu la chance d'avoir. Et c'est elle qu'elle voyait, tout le temps, tous les jours. Seulement elle. Personne d'autre.
En théorie, maintenant, Melody devait être soignée petit à petit. En théorie.
Sauf que cette Gouvernante a vécu dans cette maison, elle a vu, et peut être vécu la Luxure. Elle avait, pour ainsi dire, été embauchée par les Martela. Et pas pour rien. Elle était, peut-être, encore plus dérangée qu'eux.
Melody, toujours âgée de cinq ans, était rapidement devenu l'instrument sexuel de cette femme. Elle se servait de la petite pour assouvir ses fantasmes et frustrations sexuelles, surement accumulée avec le temps dans une maison où le sexe était omniprésent, mais où elle ne pouvait pas y gouter. Très rapidement, la petite fille connu la souffrance. D'abord simples rapports avec quelques objets, ses moments ont très rapidement dégénérés, devenant des rapports brutaux, avec des instruments sexuels de douleur. Elle était enfant, cinq ans. Sa vie n'aurait pas pu mieux tourner. Elle était l'esclave sexuelle d'une vielle femme. Pendant douze ans. Douze longues années. Le pire, c'est qu'avec le temps, Melody avait même fini par apprécier ça. Sans le montrer directement. Et, d'un autre côté, elle recevait toujours sa nourriture et ses livres, alors elle devenait de plus en plus heureuse. Enfin, heureuse pour une fille prisonnière. Elle avait même une passion pour l'Herboristerie et l'Alchimie. Ça a duré douze ans, à quelques mois prêt. Car, ensuite, la Gouvernante mourut. Quel dommage, Melody commençait même à apprécier ça. Et en douze ans, aucun de ses deux parents n'étaient venus la voir. Jamais.
Très rapidement, une autre Gouvernante remplaça la précédente, cette fois ci plus jeune. Trente ans, peut-être? Vingt-huit? Dans ses eaux là. Melody analysa rapidement la femme. Tenue peu droite, vêtement mal repassés, légèrement tremblante et maladroite. Elle n'avait jamais été Gouvernante avant. C'était la chance de Melody! La chance de s'enfuir! Elle demande d'abord à sortir. Mais la femme refusa, en tremblotant. Son visage était resserré par la détermination. Quand elle entrait, elle fermait la porte derrière elle et cachait la clé dans sa poche. Encore une fois, la jeune prisonnière analysa son opposante. Elle comprit rapidement qu'elle n'accepterait jamais de la laisser sortir. Par contre, sa démarche laissait très fortement supposer qu'elle était extrêmement facile à manipuler, à amadouer. Le temps passa, elle devint amie avec la Gouvernante. Elle lui avouait ses passions, pour les plantes, les potions, pour la Magie, pour l'Histoire de Terra... Très rapidement, la femme se laissa prendre au jeu, et passait des heures à rire et discuter avec la prisonnière. Les mois passèrent. Durant une conversation banale, Melody approcha ses lèvres de celle de sa tutrice et l'embrassa. Un simple baiser, sans la langue. Un baiser à la fois innocent et plein de sentiment. La Gouvernante resta bouche bée. La jeune fille, elle, baissa la tête en rougissant. Après quelques secondes de silence, Melody lui expliqua qu'avec le temps, vu qu'elle était la seule personne qu'elle voyait, elle avait développé des sentiments amoureux pour elle. La femme, d'abord choqué, fit un sourire et embrassa à son tour la jeune fille. Ils devinrent un couple.
La femme passait le plus clair de son temps avec la fille qu'elle aimait. C'était une jeune femme très jolie, elle avait de longs cheveux noirs, qui lui arrivaient aux épaules. Elle était très gentille, elle cherchait toujours à rendre Melody heureuse, par tous les moyens qu'elle était capable de faire. Elle était très timide, réservée, mais montrait toujours son amour à sa compagne, et arrivait même à supprimer sa timidité au fil du temps. Elle était vraiment amoureuse de la jeune fille. Elle pouvait rester des heures à regarder son amour, sans s'en lasser. Elle souriait en permanence. Elle était, pour une fois dans sa vie, heureuse. Melody, elle, de son côté, avait réussi à amener la femme, petit à petit, dans les vices et les perversions dont elle était habituée. Sans entrer dans l'extrême, bien entendu. Le tout restant "entouré" par leur amour et leurs sentiments. Ils formaient un couple heureux. En parlant de ses passions à son amante, Melody réussit la convaincre de lui amener des plantes, pour créer des Potions, assouvir sa soif d'expérimentations. Pendant les trois années qui suivirent, pendant leurs relations, la Gouvernante apportait tous les jours des herbes à sa camarade. La jeune fille en faisait des soins de beauté, du thé... Elle essayait plein de choses. Elle était alors âgée de vingt ans. Un jour, alors qu'elles comptaient "unir leurs corps", après un baiser très langoureux, Melody s'arrêta nette et se releva. Elles étaient toujours habillées. La jeune fille bu un nectar, puis jeta le flacon vide au sol, qui s'éclata par terre. « J'ai bu une potion, que j'avais fabriquée avec les plantes que tu m'avais apportées, commença la jeune fille. Il m'en fallait beaucoup, ça a duré trois ans, mais j'ai réussi à créer cette potion. Il s'agit d'un poison, extrêmement mortel et douloureux, qui se trouve être extrêmement contagieux par les fluides corporels. Je t'ai embrassée. Maintenant, j'ai bu l'antidote, et pendant que je suis actuellement en train de te parler, et de gagner du temps, le poison fait effet, et tu risques de tomber d'une seconde à l'autre, dans d'effroyables souffrances. Tes os vont se disloquer, tes organes vont se broyer, puis fondre, et enfin, si la chance te souris, tu vas mourir. Estime-toi heureuse, ton cerveau fondra en dernier, étant l'organe le plus éloigné de l'estomac. » La Gouvernante, assise sur le lit, était incapable dire ne serait-ce qu'un seul et unique mot. Probablement le choc, mélangé à la destruction, au sens propre comme au figuré, de son cœur. Des larmes coulèrent sur ses jours, puis ses larmes se transformèrent en sang. La femme cracha du sang et s'écroula au sol dans un cri déchiré. Son regard était posé sur la fille qu'elle avait aimée. Un regard dont la haine était absent. Melody s'approcha doucement, fouilla dans les poches de la souffrante, puis pris la clé. Elle la regarda ensuite dans les yeux, lui adressant, d'une voix moqueuse « Tu te demandes pourquoi j'ai fait tout ça? Que j'aurais juste pu te la voler après nos rapports? C'est pas totalement faux, mais bon, ça aurait été nettement moins amusant! La jeune fille ricana, puis montra la clé à la Gouvernante. Dans un monde fait de portes verrouillées, l'Homme avec la clé est Roi. Et, mon ange, tu devrais teeeeeellement me voir avec une couronne! » La jeune fille explosa de rire, rangea la clé, et s'assit devant la mourante. Elles restaient à se regarder. Melody voulait voir l'espoir, l'amour et la vie quitter le regard de cette femme, avant de quitter cette pièce. Les minutes passèrent, la Gouvernante agonisait de plus en plus, dans la souffrance et les larmes, crachant le peu de bout d'organes qui lui restaient, puis s'éteint finalement dans un dernier cri de douleur étouffé de sang. La fille soupira, se leva et s'étira. Tout ça l'avait mise de bonne humeur. Et sa journée ne venait que de commencer!
Après avoir quitté la pièce, puis fermer la porte derrière elle, elle se rendit vite compte que la maison n'avait pas bien changé. Sauf que maintenant, chaque recoin de la maison est remplit d'accessoires sexuels. Le plus étrange, c'est qu'elle se sentait frustrée de ne pas avoir pu en essayer un ou deux, qui avaient l'air amusants. Se rendant vers la porte d'entrée, elle se rendit vite compte, de loin, que ses parents s'amusaient avec le clergé du coin. Dégoutant. Ne voulant pas attirer l'attention, ni se faire remarquer dans les couloirs, la fille se dirigea vers la cave. Elle pourrait s'y cacher jusqu'à qu'elle suppose que la voix se dégage. En y entrant, la première chose qu'elle remarqua, c'est qu'elle était vide. La seule chose visible était une porte d'acier, semblant blindée, et fermée à clé. Celle-ci était accrochée sur le côté de la porte. Melody avait quelques heures à passer, alors autant nourrir sa curiosité. Elle y entra donc. C'était un long couloir, noirs. Elle n'avait pas de torche, alors elle marchait à l'aveugle. Au bout de plusieurs minutes, elle se cogna à une porte, qui s'ouvrit immédiatement en grinçant. Une autre cave. Où était-elle? Si cet endroit permettait une fuite, ce serait parfait. Elle repéra un écriteau. Autours, en plus de celle d'où elle venait, se situait une bonne dizaine de portes. L'écriture était à peine visible, mais les yeux de la fille s'étaient habitués au noir. Elle put donc déchiffrer le message «TUNNEL DE SECOURS, À N'UTILISER QU'EN CAS D'ATTAQUE D'AILES TÉNÉBREUSES. PROVISIONS DISPONIBLE DANS LA BIBLIOTHÈQUE.». Une bibliothèque? Des provisions?! Parfait, elle pourrait rester ici quelques heures, puis s'enfuir.
En réalité, la zone était une immense bibliothèque. Gigantesque. Gargantuesque. Un immense bâtiment de livres. Une quantité astronomique de provisions étaient bien entreposées dans le local à l'arrière. Elle profita de ce temps libre pour étudier. Magie, Chimie, Biologie, Théologie... Elle avait appris, avec les années d'entrainement, à lire à une vitesse hallucinante. Une heure lui suffisait pour lire un livre. Elle voulait rester à cet endroit durant une année. Elle voulait être libre, certes, mais cette soif de connaissance la motivait à rester. Elle s'intéressa tout particulièrement à la déesse mineure de la science, Cyri, pour laquelle elle consacra des jours, des semaines à tout savoir sur elle. Quelques mois plus tard, Melody trouva un ouvrage. Les pages étaient blanches. La couverture était bordée de signes étranges, surement une langue, peut être disparue aujourd'hui. Elle n'avait pas le temps pour des futilités, alors elle le rangea. Elle continua donc ses lectures, oubliant la vie externe. Un jour, un bruit se fit entendre. Il ne lui fallut pas plus de trois seconde pour se rendre compte qu'elle n'était pas seule ici.
Après avoir cherché pendant plusieurs longues minutes, elle tomba nez à nez avec un homme. Après un saut arrière par reflexe, elle analysa la personne le plus rapidement possible avant qu'il ne réagisse de la situation. Elle voulait savoir s'il pouvait être un ennemi. Armure sans blason, c'est un chevalier déchu ou mercenaire. Elle est rayée, cabossée. Il était donc chevalier depuis longtemps, vu la rouille dessus et les métaux ternis, peut être une trentaine d'années. Le type est plein de cicatrise, il a donc vécu des batailles qui allaient plus loin qu'un simple entrainement. Souffle court, irrité par une gorge sèche et un foie fragile. Il était clairement un ivrogne. Démarche patibulaire, nonchalante et négligée, il était là depuis un moment, plusieurs mois ou années peut être. Cernes, il ne dort pas beaucoup, ou est soumis à un grand stress. Main sur l'épée, il est en service. C'est bon. Il avait fallu une seconde et demie à Melody pour comprendre cet homme. Il était un chevalier, peut être retraité, qui a été engagé pour surveillé cet endroit. Et la jeune fille se trouvait être une intruse. C'est un ennemi, donc. Avant qu'il n'ait le temps d'agir pour faire quoi que ce soit, la jeune fille sorti un couteau, qu'elle utilisait principalement pour ses travaux en Herboristerie. L'attaquante se rua vers le cou découvert du guerrier, prête à lui trancher la jugulaire. Sauf que l'homme lui attrapa la main avec une facilité déconcertante. Il était beaucoup plu grand et fort qu'elle. Il leva la main, laissant la jeune fille pendre par le bras droit. De cet angle, l'intégralité du flanc droit de la demoiselle était à découvert. Il frappa d'un coup de pied dans les côtes de celle-ci, qui se fracassa sur une étagère en hurlant, puis s'écrasa au sol, suivie par plusieurs livres qui tombèrent avec et sur elle. Alors qu'elle se relevait difficilement, elle s'aperçu que l'homme s'apprêtait à sortir son sexe .Elle grogna, agacée... Ça allait recommencer... Elle était enfermée, et ça allait recommencer, comme les années précédentes... L'homme ouvrit grands les yeux, serra les dents, regarda à droite, à gauche, puis s'avança vers elle, en sortant finalement son organe.
Elle voulait trouver un moyen de fuir... Mais elle était enfermée, et il était en position de force, dans tous les cas elle finirait par... Une petite minute... Est-ce que... Est-ce que cet homme venait de regarder autour de lui juste avant de sortir sa virilité? Elle avait compris. Démarche silencieuse, pas de dialogue de sa part, hésitation quant au choix ou non de procéder à ce viol. Regard fuyant et repérage à gauche et à droite... Il n'était pas tout seul! Son regard méfiant laissait supposer deux choix. La première est que la seconde personne ne l'aurait pas laissé faire. La seconde, c'est que la seconde personne aurait pu lui voler son "butin". Elle ne voulait pas attendre que les Dieux ou qu'un autre chevalier viennent l'aider. C'était trop hasardeux comme choix. Elle prit donc la meilleure solution, pour sauvegarder sa vie pour l'instant: Se laisser faire. Sauf qu'avant que le type n'ait atteint sa proie, un livre tomba, juste derrière le chevalier. C'était surement un livre qui était resté suspendu avec le choc de Melody sur l'étagère. Cette chance avait fait se retourner l'homme, intrigué du bruit. Melody n'attendit pas le déluge, elle se leva et courue de toute sa vitesse à travers la bibliothèque. Elle n'était là que depuis peu, alors elle ne connait pas cet endroit. Le guerrier la suivait à la course. Elle était un petit peu plus rapide. Mais pas assez pour le semer maintenant. La fille se cacha quand elle put. Elle n'avait pas peur, pas réellement. Elle voulait juste sauvegarder sa vie, et cet homme était plus fort qu'elle, et surtout, il était dangereux. Il n'aurait pas pris le temps de la poursuivre, en armure, à travers la bibliothèque, si c'était simplement pour discuter.
Elle était lassée. Tout ça. Elle était bloquée dans une bibliothèque, avec un dégénéré. Elle a vécu toute sa vie dans une maison de dégénérés. Elle ne pouvait plus fuir. Il lui restait un peu de la potion, qu'elle avait donnée à la Gouvernance. Si elle la prend, et que l'homme la viole, il y aura contact entre ses fluides "inferieur" et un des orifices de l'homme. Sauf qu'il ne restait plus une seule goutte d'antidote. La fille l'avait avalée en entière pour ne prendre aucun risques. Ils mourraient donc tous les deux. Ça valait le coup quand même. Quitte à ne pas pouvoir sauvegarder sa vie, autant sauvegarder sa dignité. Elle sorti donc son mélange et s'apprêta à le boire. Mais une main l'en empêcha. C'était fini, elle avait perdu...
Elle lâcha le flacon par mégarde, qui tomba au sol sans se casser, sorti son couteau par désespoir, et le pointa vers la cible. Sauf que ce n'était pas le chevalier. C'était un homme, chauve, disposant une armure de cuir. Il avait une barbe, de quelques jours, pas très longue. Il n'était pas très baraqué, mais le peu de muscle qu'il avait semblaient être imposant. Il était maigre. Sur son dos, une lance. En tout cas, ça y ressemblait. L'individu regardait vers l'opposé, un couloir. Il se tourna vers Melody, lui fit signe de rester silencieuse en mettant son doigt devant sa proche bouche, puis se tourna de nouveau. La jeune fille, étant de toute façon désespérée, obéit. Elle baissa légèrement son arme, mais pas trop, pour pouvoir riposter en cas de problème. Soudain, un grognement se fit entendre, derrière eux. Sans réfléchir, et avant même de savoir de qui il s'agissait l'homme chauve sorti sa lance et la planta dans le visage du grogneur. Melody se retourna vers celui-ci. C'était le chevalier. Cet homme venait de lui transpercer le crane.
La jeune fille se senti rassurée, mais également inquiétée par ce nouvel "allié". En était-il un? Ni une, ni deux, celui-ci attrapa Melody par le col et la poussa sur l'étagère. Encore un violeur? Bof, à la limite, tout le monde en est un par ici, alors bon. « Que comptais-tu faire?! Se donner mort n'est jamais la solution! Hurla-t-il. » Ah non, un moralisateur. Encore mieux. Melody ricana, puis regarda l'individu dans les yeux « Jolie coupe de cheveux. » Celui-ci sembla intrigué par la réaction de la jeune fille vis-à-vis de la situation. Il était à la fois étonné, mais en même temps, amusé. Il la lâcha, et se dirigea vers le cadavre de l'homme pour y déloger l'arme de son crâne. Melody, calmée, l'observa. Démarche droite, disciplinée et stricte de lui-même, il était un soldat qui avait monté des échelons. Tenu de cuir, légère, un peu résistante, il privilégiait les mouvements au contact direct. Il était donc confiant de son style de combat. Coupe de cheveux... Inexistante et un corps musclé par les mouvements et les combats plutôt que par la gonflette. Il devait donc être assez doué. Impossible à dire s'il était un allié ou non, et depuis combien de temps il était là. Soit il camouflait très bien sa vie à travers son corps, soit les analyses de Melody n'étaient pas au point. Naaan, elle se trouvait parfaite, c'était lui qui se cachait bien. Sans dire un mot, elle attendit. Il lui adressa finalement quelques mots « Qu'est-ce que tu fais ici? » Melody pu analyser de nouveau l'individu garce à cette phrase. Il privilégie les informations directes avant les futilités, il est direct. Il questionne à propos de la présence avant de demander à propos de la personne. Il prend donc son rôle et ses missions à haute valeur et importance. Il questionne au lieu de frapper, il est une personne juste et réfléchie. Il questionne une personne qu'il vient de sauver, il est donc prudent. Melody fit un sourire. Elle était maintenant sure d'être parfaitement génialissime. Elle s'aimait beaucoup. « Je suis venue emprunter un livre. Mais le bibliothécaire a sorti son petit oiseau! J'ai tellement peur... » Oui, elle venait littéralement de se moquer de lui. Et il le savait. Mais, même s'il l'avait sauvé, elle ne savait pas si elle pouvait lui faire confiance. Alors autant cacher au maximum sa présence. Mais bon, elle aurait pu être moins désagréable, surement. Sauf que le correspondant semblait amusé de la situation. Il soupira, sourit, puis pointa sa lance sous le cou de Melody. Aïe, la situation se corsait. La jeune fille, calme, observa la lance en question. Elle disposait d'une très belle lame, noire, surement un métal précieux, ou rare. Le manche était noir, long, orné de sigles étranges. C'était un texte, dans une autre langue... Le même que sur le livre blanc de l'autre jour. Quelque chose l'intriguait... Elle voulait retrouver ce livre, et traduire ce texte. Elle n'avait aucune idée de pourquoi elle eue cette envie soudaine. La lance l'avait hypnotisée... Elle feignit donc la peur devant l'homme. En réalité, elle se moquait royalement de la situation. « D'accord, d'accord, j'suis désolée! Je m'appelle Lyn, j'ai vingt ans, je suis fille d'un père Apothicaire et d'une mère Herboriste, d'où ma potion précédemment! Je suis chercheuse en Herboristerie, et j'ai entendu parler de cet endroit, une immense Bibliothèque! Alors je me suis infiltrée dans un Manoir de noble, puis me suis glissé ici depuis leur cave! Je suis désolée! Pour être honnête, j'essayais d'être désagréable pour me pas montrer ma faiblesse! Mais je n'ai aucune idée de pourquoi cet endroit semble protégé! Je suis tellement désolée, ne me faites pas de mal! » L'homme rangea son arme et la regarda dans les yeux « Mon nom est Oberh. Des nobles, les Martela, ont payé des soldats pour garder cet endroit. La nourriture est fournie, et en contrepartie, il faut empêcher quiconque d'entrer. L'ordre est même de tuer à vue, mais bon, tuer une enfant parce qu'elle cherche des livres... Tu peux rester pour l'instant, mais dépêche-toi de terminer, et de t'en aller par où tu es venue. » Sans laisser le temps à la fille de répondre, il s'en alla, laissant littéralement le cadavre de l'assaillant au sol. C'était son allié? Alors pourquoi l'avoir transpercé sans regrets? La situation commençait à plaire à la jeune fille!
Une fois libre de s'en aller, et après avoir ramassé et rangé le poison qu'elle avait fait tomber, elle se rendit à l'endroit où elle avait trouvé ce livre, aux pages blanches. Elle le feuilleta, toutes les pages étaient blanches. Sauf la dernière. Il y avait un texte, écrit en langue ancienne. Melody fit donc des recherches sur les dialectes vivants et morts, avant de trouver un ouvrage de traduction de ce dialecte. Elle n'allait pas pouvoir apprendre la langue, mais au moins pouvoir traduire chaque mot un par un. Elle s'assit donc à une table, les deux livres en mains, quand une main se posa sur mon épaule. Elle sorti son couteau et le pointa vers l'arrière. C'était Oberh. Il avait l'air diffèrent. « Où est ce que tu as trouvé ce livre?! Donne-le-moi! » Melody, par reflexe, attrapa l'ouvrage et se jeta plus loin avec. L'homme la suivit et pu prendre le livre « Enfin! S'écria-t-il. » Melody, à terre, était intriguée. Le guerrier feuilleta le livre, et arrivé à la dernière page, fit une grimace. Melody compris immédiatement la situation. Elle se leva et se dirigea doucement vers la table, puis attrapa discrètement le livre de traduction et le cacha dans son chemiser, au niveau du dos, regardant Oberh se travailler le cerveau à comprendre le livre « Non, non, NON! Hurla-t-il. Comment je vais faire! » Melody ricana, puis observa l'homme, avant de remarquer une sacoche, à sa ceinture. Intéressant. Elle entama donc une suggestion « Si tu me donnes le contenu de ton sac, là, je te le traduis. » Oberh leva les yeux, et la fixa. Il fronça les sourcils, puis sourit. « D'accord, marché conclu! » Il lança le livre et le sac à la jeune fille, qui s'empressa de fouiller. Vide... Il était vide. L'homme explosa de rire. « Le contenu est à toi, c'était le marché! Fait ta part du marché maintenant. » Melody serra les dents. Mais elle accepta. Elle sorti donc le livre de traduction de son dos, ce qui eut pour effet de surprendre l'homme. Ils venaient de se piéger tous les deux. La fille entama donc la traduction, comme le voulait le marché. Après avoir réussi à traduire la première ligne, elle la lue mentalement « Vous êtes maintenant le nouveau propriétaire du Livre. » Une énorme lumière explosa au visage de la fille, la brulant entièrement de l'intérieur pendant une seconde ou deux. Oberh n'avait pas l'air de réagir. Avait-il remarqué, au moins, la présence de cette lumière? Melody baissa les yeux vers le livre. Elle n'avait plus besoin de traduction. Elle comprenait tout. Elle s'empressa de lire, sans chercher à comprendre pourquoi elle pouvait lire ça. Elle jetait un coup d'œil régulièrement au livre de traduction pour faire croire qu'elle traduisait au fur et à mesure. « Vous êtes désormais en mesure de lire ce texte. Le livre vous appartient. Ce qui suivra est le mode d'emploi. » Elle s'empressa de lire l'intégralité de ce qui était indiqué dans le livre. (Voir partie "Pouvoirs", pour le tutoriel) Elle venait de tomber sur un ouvrage magique. Elle se leva et observa Oberh « Je suis désolé, j'ai fini la traduction, mais malheureusement, le livre est lié à moi, si tu me le prends, il brulera et se détruira. Il faut que je te le donne en étant consentante. » Elle mentait, bien entendu. Mais lui, ne le savait pas. L'homme grinça des dents. Disait-elle la vérité? Ou était-ce un subterfuge? Il ne pouvait pas prendre de risque... Il grimaça, puis soupira, avant de lui répondre, froidement « Tu veux quoi en échange? » « Ta lance, en échange du bouquin Magique, répondit-elle » Il hésita. Un long moment. Cette lance était sa vie, il a vécu tellement de choses avec... Mais il accepta finalement, à contre cœur. Peut-être prévoyait-il de la reprendre de force une fois le livre en main. Melody avait pensé à cette possibilité. Après que l'échange ai été fait, Melody couru vers le livre de traduction, sorti un flacon d'encre noire de ses affaires, et déversa le contenu sur le livre et le papier où elle avait noté la traduction. Ils étaient maintenant inutilisables. Oberh, une fois la situation qui venait de se passer assimilée, il poussa un hurlement « Oh, c'est pas vrai! Tu n'es pas une simple chercheuse, pas vrai? Tu es plus que ça... Tu es fourbe... » « En échange de la traduction, que j'ai assimilé grâce à mon lien avec le livre, je veux un entrainement à la lance, au combat, annonça-t-elle froidement. Long, de deux ans au minimum. » Oberh baissa les yeux... Il était dans une impasse. Même si il la tuait, ou autre, il se retrouverait avec sa lance, et un ouvrage magique impossible à déchiffrer. Il n'était même pas certain qu'il existe un autre moyen de traduire ce livre, ni même s'il existe un autre ouvrage de traduction. Une impasse... Il baissa les yeux et soupira une nouvelle fois « Ce n'est pas une lance, c'est un Fauchard. Son nom est Tempest. Elle a été nommée par son forgeron, un grand homme, de cette civilisation magique, et qui avait déclaré que cette lance lancerait une tempête de coups sur son adversaire si elle était bien utilisée. Je te demande, quitte à ce que tu ais cette arme, que tu la respectes. D'ailleurs, tu as du le remarquer, elle possède un étrange pouvoir qui nous donne envie de trouver le livre... J'utilisais l'art du maniement de la lance pour l'utiliser. J'accepte de t'entrainer. Je n'ai pas vraiment le choix, de toute façon. Et surtout, pas d'entourloupes! » Le temps passa. Dans la bibliothèque, les deux individus s'entrainaient tous les jours, et, petit à petit, Melody apprenait de mieux en mieux à être agile, et habile de ses mouvements. Vint le jour où elle devait s'entrainer contre un vrai assaillant. Oberh interrogea la jeune fille sur le sac qu'il lui avait échangé au début, celui qui était vide. L'élève, intriguée, chercha dans ses affaires et le lui tendit. L'homme mit sa main à l'intérieur et en sorti une lance. Melody était bouche bée. Elle demanda à son entraineur de lui expliquer comment se pouvait-il que le sac ai été vide, et que, surtout, une lance pouvait y entrer. Oberh lui expliqua alors qu'il s'agissait d'un Artefact magique, qui servait de compartiment à rangement. Il lui en expliqua les mécaniques, les fonctionnements, et lui rendit. En effet, il restait honnête, et lui avait donné au moment de l'échange. Elle, elle aurait pu ne pas traduire le livre, mais elle l'a fait. Alors, par respect, il lui a laissé le sac. Peut-être qu'il le récupèrerait si il prévoyait de la tuer. Ainsi, il entraina la jeune fille du mieux qu'il pouvait, lui enseignant tout ce qu'il savait. Il avait même fini par s'attacher à elle. De son côté, la jeune fille avait cherché à déchiffrer les signes sur le manche de l'arme, mais malheureusement, contrairement au livre, elle n'avait pas réussi à traduire d'une simple vue. Et elle avait détruit le seul ouvrage de la bibliothèque pour les traduire. Elle ne saura peut-être jamais ce qui est écrit. Le temps passait, petit à petit, et la jeune fille se débrouillait assez bien. Le dernier jour du contrat arriva, et elle avait bien apprit. Sa maitrise de l'arme était loin d'être parfaite, mais elle pouvait se débrouiller seule en combat. La part du marché de l'homme terminée, il lui demanda la traduction, qu'elle avait pris soin de noter sur une feuille. « J'ai noté cinq traductions, numérotées, quatre sont fausses, une seule est vraie. Je vais te donner une feuille, indiquant l'emplacement de chacune d'entre elle. Quand tu seras parti, je noterai sur une feuille le numéro de la vraie traduction, et la lâcherait dans la cave, devant les portes vers les Manoirs des Nobles. Je lancerais la feuille derrière moi et fermerais la porte d'accès au manoir par lequel je suis arrivée. Tu n'auras aucuns moyens de me tuer comme ça. Adieu, Oberh. » La jeune fille s'en alla. Tout se passa comme prévu, elle lâcha le papier et retourna vers le manoir des Martela. Depuis la découverte du sac sans fond, le Puit, elle en avait profité. Elle avait mis plusieurs centaines de livres intéressants, plusieurs kilos de nourriture et plusieurs litres d'eau. Elle allait juste prendre des vêtements, et s'en aller, loin. Très loin. Voyager, découvrir du monde. Pendant son trajet dans le tunnel, elle fit apparaitre le livre magique dans ses mains. Elle était tellement amusée qu'elle voulait littéralement se rouler par terre et exploser de rire en larmes. Elle aurait tué pour voir son visage en ce moment. Elle avait tout prit de la vie de cet homme. Son arme, son artefact, son livre magique, et deux ans de sa vie. Elle avait réduit en cendre la vie de l'homme qui lui avait sauvé la vie, et tout apprit.
Une fois arrivée à destination, elle ouvrit doucement la porte. Elle monta les escaliers, remarquant d'ailleurs que la vie n'avait pas changée dans cette maison. Elle se rendit dans sa chambre, avant d'y avoir une surprise répugnante. En deux ans et demi, personne n'était venu. Le cadavre de la Gouvernante était encore là... Et l'odeur de la décomposition était insoutenable. Melody entra et vomit. Elle ne voulait pas vomir à l'extérieur, sous peur que quelqu'un remarque la tache rebutante à l'entrée. Elle se couvrit le nez et se mit à l'idée de prendre tous ses vêtements, l'intégralité. Elle voulait les choisir à la base, mais elle ne pouvait pas prendre son temps, pas dans une salle avec cette odeur, pas avec cette pourriture. Elle entra dans le dressing, où l'odeur était nettement moins présente, et prit tout. Elle sorti à pleine vitesse, ferma la porte et se rendit dans la chambre de ses parents, discrètement, pour prendre des tenus affriolantes de sa mère, ça pourrait être utile. Cette chambre était immonde. Indescriptible. Tous les vices, toutes les choses macabres et salaces, tous les côtés dégoutants de la luxure étaient ici. Même pour Melody, qui se moquait assez de tout ça habituellement, ressentait une certaine gêne. Elle prit donc ce qu'elle désirait, des tenues très attirantes, des tenues très courtes, tout ce qui l'intéressait. Elle s'habilla d'une tenue de luxure, et d'un masque, puis se rendit dans la salle aux trésors, prit quelque pierres-précieuses. Enfin, elle décida d'aller à la porte d'entrée et de s'enfuir. Melody croisa des nobles qui se montaient dans les couloirs, mais sa tenue lui permettait de passer inaperçu. Ce qui la fit le plus rire, durant cette courte marche jusqu'à la sortie, fut que sa mère lui proposa de se "mélanger" ici même, dans le couloir. Elle ne l'avait même pas reconnue. La jeune fille explosa de rire et s'en alla sans répondre ni se retourner. En partant, elle entendit la femme lui adresser la parole « Vous êtes vraiment mal élevée, vos parents ne vous ont-ils pas apprit la politesse? » Cette phrase était celle de trop pour Melody. La jeune fille, trouvant la situation toujours aussi amusante, se retourna vers sa génitrice. Elle la regarda dans les yeux. Elle était, malgré tout, absolument magnifique. La jeune fille fouilla dans son sac et en sorti la potion, qui avait empoisonnée la Gouvernante et la lui donna. « Je suis parfaitement désolée, je sors d'un... Jeu intense, ce rire était un rire de soulagement. Je n'aurais, en aucune façon, du vous ignorer. Afin de me faire pardonner, je souhaiterais vous offrir un produit, provenant d'un village des montagnes, qui permet de rester fraiche, en forme et excitée pendant plusieurs heures. Notre famille les vend en très grosse quantité. Si vous vous appréciez notre marchandise, nous nous feront une enorme joie de vous en fournir, à très bas prix, en tant que présent à votre famille et les plaisirs qu'elle m'a offert! Sur cela, je vous prie de bien vouloir m'excuser, je souhaiterais aller me rafraichir un peu avant de reprendre l'exercice! En espérant vous revoir très vite... Sur la piste de danse! » La jeune demoiselle se retourna, et commença sa marche vers le hall d'entrée. Elle se tourna très brièvement, apercevant sa mère boire cette mixture goulument. Quelle imbécile, boire un breuvage, donné par une inconnue masquée. Avec avoir ricané, Melody termina son parcours vers le hall d'entrée et sorti du manoir. Elle était libre! Elle se rendit immédiatement dans l'étable et y déroba un Cheval, un pur-sang, magnifique, et majestueux. La jeune fille le monta et s'en alla le plus loin possible. Melody, une fois assez éloignée, rangea son masque. Elle savait que la capitale était Sen'Tsura, et également la ville la plus proche. Par contre, son nom, étant connu, elle choisit de se faire appeler différemment. Melody Mahryel. C'était le nom de famille de la Gouvernante qu'elle avait tué. Elle aimait bien, le nom sonnait pas mal. C'était cruel, mais drôle. Ainsi, en échange de "Services" en tout genre, elle put facilement se faire escorter dans la capitale, sans se faire tuer. Arrivée en ville, grâce à plusieurs manigances, elle déroba une maison. Elle restait le plus clair de son temps dans sa chambre, à étudier les limites de sa magie, de son livre, de son Puit. Elle mit au point quelques Sceaux, puis se prépara à s'en aller, une fois ses recherches terminées et son temps d'hébergement terminé. Le sol de Terra lui ouvrait ses portes et ses mystères.
|
| | Melody Mahryel
Partie IRLCrédit avatar : Image : Omupied (DeviantART) // Colo' : Caliel (Forum)Double compte : MensongeVitesse de réponse : Moyenne à Rapide (Une semaine MAX)
| | |
Sujets similaires | |
|
| |