Cathane Il'Lahani
Indolente et Insolente ~ Sensuelle et Sentimentale ~ Têtue et Tendre
Informations Surnom : Cath Age : 22 ans Nationalité : Feu Profession : Marchande de bijoux / Danseuse Camp : Neutre Croyance : Nhieling (dieu des voyageurs) Titre de noblesse : /// | Race *Rakshasa* Race ancienne, considérée comme disparue, les Rakshasa sont des créatures polymorphes qui dévorent les rêves. Humaines le jour et félines la nuit, elles se nourrissent de l'énergie produite par le subconscient de individus, autrement dit des rêves. Pour cela, elles sont capable de traverser les portes et les fenêtres afin de s'approcher de leur victime. |
Description de la race
Histoire : Aujourd'hui il ne reste que de vieilles légendes de Feu pour parler d'eux, si bien qu'on ne sait pas exactement combien ils sont.
Dans les contes, ils sont tantôt bénéfiques, apportant des présages salvateurs aux humains et veillant sur leur sommeil en combattant les démons de la nuit, tantôt maléfiques, poursuivant certains homme chaque nuit en leur infligeant d'horrible cauchemars jusqu'à les rendre fou, aspirant la vie et l'âme des gens innocents, dévorant parfois les bébés.
L'histoire la plus vraie à propos de cette race raconte qu'une petite ville très prospère était dirigée par les Rakshasas. Ils protégeaient les habitants des cauchemars, veillaient sur les remparts toute la nuit et le jour, ils se fondaient dans la masse et redevenaient artisans, marchands, paysans... Le souverain de la petite ville était lui-même un rakshasa et veillait aussi bien sur les mortels que sur ceux de sa race. L'histoire raconte qu'un autre roi de Feu, persuadé que ces créatures étaient maléfiques, déclara la guerre et leva une armée si grande qu'elle s'empara de la ville en une journée et décima toute la race.
Quelque soit la part de vérité et celle de fiction dans cette légende, on attribue souvent cet événement comme la fin de l'âge d'or des rakshasas. Aujourd'hui, assez peu de gens se souviennent d'eux et ils sont si peu nombreux et si discrets qu'on les découvre rarement. Croire en eux revient à croire au monstre du Lock Ness et la plupart du temps, ils ont l'image de créatures maléfiques et nuisibles. En réalité, les rakshasas ne sont pas plus malfaisants que les humains et leur façon de se nourrir n'est néfaste pour personne. S'il arrive à l'un d'eux de vouloir tourmenter quelqu'un, ce sera la décision d'un individu qui aura ses raisons, pas un trait de caractère partagé par la race entière.
Apparence : Le jour, les Rakshasas sont tout ce qu'il y a de plus humain. Ils n'ont pas de grands pouvoirs, mais on peut les reconnaître facilement - pour peu qu'on sache quels sont les critères de la race, bien sûr. Leur sclérotique est toujours d'un noir profond tandis que leurs iris sont dorées, vertes ou bleues (comme les grands félins). Ils ont les ongles très durs, ce qui les pousse à les garder assez longs au lieu de les couper courts. Enfin, ils sont toujours doués d'une agilité surprenante, quelque soit leur gabarit.
De nuit, ils n'ont plus grand chose d'humain. Ils ont alors l'aspect d'un grand félin se tenant sur deux pattes. Léopard, tigre, lion, ocelot, la race et le pelage change, parfois n'ayant même rien à voir avec la robe d'origine (un rakshasa tigre au pelage bleu a déjà été aperçu). Souvent, leur corps semble transparent sur les extrémités, comme s'ils n'étaient que des fantômes. Ils ont la même taille que sous forme humaine, conserve une silhouette propre à leur sexe (poitrine, musculature humaine, etc..) et peuvent parler. Leurs sens sont plus développés, ainsi que leur force et ils possèdent bien entendu des griffes et des crocs. Aux premières lueurs du jour, ils redeviennent humains.
[note : les Rakshasas ne dorment plus à partir du moment où leurs pouvoirs s'éveillent.]
- Spoiler:
Pouvoirs : Leur seule capacité sous forme humaine est de pouvoir déceler le rêve présent d'une personne. Ou son désir, comme vous voulez. C'est à dire qu'en se focalisant sur la personne, le Rakshasa pourra deviner de quoi elle a envie en cet instant. Ce qui en fait des diseurs de bonne aventure et des charlatans hors paire !
[ ATTENTION : ils ne peuvent pas manipuler ni lire les pensées, et ne voient pas l'avenir. Ils peuvent simplement deviner ce qu'une personne souhaite à un moment donné. ]
Sous leur forme animale, les Rakshasas peuvent traverser les portes et les fenêtres comme se elles n'existaient pas (mais pas les murs !).
En se penchant au-dessus d'un dormeur, ils peuvent "aspirer" ses rêves : cela se traduit par une brume qui semble s'échapper de la bouche de la personne (ce qui a souvent conduit les gens à penser que c'était l'âme qui était aspirée).
Pour savoir si on a reçu la visite d'un rakshasa c'est facile puisque la créature apparaît dans les rêves du dormeur, sous sa forme humaine. Bien sûr, si on ne connait pas l'existence de la race, l'apparence humaine de la créature et si on ne se rappelle pas de ses rêves, ça complique les choses.
Plus un rêve est intense, plus il procurera d'énergie. C'est pour cela que les rêves heureux, les rêves érotiques et les cauchemars sont les plus intéressants pour ces créatures. Et de là découle un autre de leur pouvoir : ils peuvent trafiquer les rêves à leur guise. Certaines légendes racontent même que des Rakshasas ont trafiqué des rêves, non pour s'en repaître, mais pour prévenir des mortels. On les dit à l'origine des rêves prémonitoires. Mais la plupart du temps, ils le font pour pouvoir aspirer plus d'énergie. S'ils peuvent se passer de cette manipulation, ils le font volontiers car cela les oblige à rester de longues minutes en compagnie du dormeur, ce qui est toujours risqué. Mais c'est bien le seul inconvénient car l'opération ne leur demande pas plus d'énergie qu'il n'en faut pour peler une pomme au lieu de la manger avec la peau.
Leur dernière capacité est de ne rien sentir et de ne laisser aucune trace. Ils n'ont aucune odeur, ne laisse jamais d'emprunte, comme s'ils n'existaient pas. En revanche, on peut les voir, les entendre et les toucher.
[note : la transformation nocturne n'est pas obligatoire. Un rakshasa peut la retenir. Mais en faisant cela, il se privera de repas. En revanche, une fois transformé il ne peut revenir à sa forme humaine qu'au levé du jour.]
Reproduction : On en sait très peu à ce sujet. Simplement qu'il faut un mâle et une femelle rakshasa pour que le petit le soit également. A la naissance, l'enfant est humain. Les parents ne s'en occupent pas et l'échangent souvent contre un autre bébé du même âge, voir l'abandonnent devant une porte. Mais ils veillent tout de même à ce que leur enfant soit recueillie par une famille qui pourra bien le traiter.
Souvent ils reprennent contact vers les six ou sept ans, quand l'enfant commence à développer sa nature animale et ne peut plus se contenter de nourriture terrestre. Les parents restent alors quelques temps avec l'enfant pour lui apprendre tout ce qu'il doit savoir sur sa nature, ses pouvoirs, ses besoins alimentaires et la raison de son abandon, puis ils repartent. Ce n'est pas dans la nature d'un Rakshasa d'être maternelle et les petits sont souvent bien plus attachés à leurs parents d'adoption qu'à leurs parents biologiques. En revanche, les couples de rakshasas sont assez fidèles et peuvent rester plusieurs décennies ensemble.
Alimentation : Manger de la nourriture normale (nourriture terrestre) n'affecte pas leur métabolisme, que ce soit en bien ou en mal. Ils peuvent donc manger et boire, mais cela ne leur est d'aucune utilité pour survivre, passé leurs 10 ans (de l'éveil de leurs pouvoirs jusqu'à leurs 10 ans, leur corps est en transition et aura besoin des deux jusqu'à exclure totalement la nourriture terrestre). Seule la nourriture spirituelle, l'énergie produite par les rêves, leur permet de rester en vie et jeunes. Voilà pourquoi un rakshasa ne restera JAMAIS seul. Ils ont toujours besoin que des créatures pensantes se trouvent dans leurs environs afin de pouvoir se nourrir. Même un ermite veillera à rester non loin d'une ville ou d'un village pour pouvoir y aller la nuit.
Longévité : On le dit immortels tant qu'ils peuvent se nourrir de rêves. En réalité, ils finissent par se flétrir et s'éteindre, mais souvent à un âge canonique approchant les 300 ans.
Ils sont invulnérables aux maladies et aux infections, qu'elles soient naturelles ou magiques. Sous forme animale, les poisons n'ont pas d'effets non plus, mais sous forme humaine oui. Enfin, ils succombent, comme n'importe qui, aux blessures physiques. Leur bonne résistance, sous forme animale, aux chutes et aux coups ne les immunise contre les lames et en temps qu'humain, ils n'ont que les capacités que leur morphologie leur offre. Pas de régénération accrue.
[note : si un empoisonnement à lieu sous forme humaine, une transformation n'annulera pas les effets. Inversement, si un empoisonnement à lieu juste avant le lever du jour, même si le rakshasa reprend forme humaine juste après cela ne l'affectera pas.
Caractère
Commençons avec quelques généralités : Cath est une jeune femme vive et plutôt fière, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds par le premier péon venu. En ce sens, elle est même plutôt provocatrice, jouant d'un savant mélange de charme et d'insolence pour faire tourner en bourrique son entourage. Cela l'amuse de provoquer des bagarres dans les tavernes et de faire soupirer un jouvenceau ou deux. Elle sait très bien à quel point l'image de la jolie tzigane peut être tentatrice dans l'esprit des gens. Pourtant, elle n'est pas cruelle pour un sous et ne pousse jamais le vice jusqu'à manipuler des gens trop longtemps ou à jouer avec des sentiments profonds. Elle est assez sentimentale pour se laisser attendrir quand il le faut et assez têtue pour rester camper sur ses positions, même s'il faut faire preuve de mauvaise foi.
Pour les cas plus particulier, selon qui vous êtes et ce que vous êtes, vous n'aurez pas droit au même traitement de sa part.
► Avec les gens de sa caravane, Cathane est souriante, disponible et fidèle. Il s'agit de sa famille, des siens, et elle partage avec eux le goût du voyage. La solidarité est un maître mot qu'elle respecte. Tous sont marchands, parfois amuseurs, souvent menteurs et occasionnellement voleurs, chacun s'entre-aide pour survivre car en-dehors de la caravane, il y a un monde fait de chaos et d'opportunités auquel on ne peut survivre qu'en groupe.
Plutôt espiègle étant enfant, la jeune femme a gardé le goût du jeu, quels que soient les risques qu'il implique. Elle veille tout de même à ce que ses ennuis ne la suivent pas jusque dans sa roulotte.
► Avec les étrangers, elle se montre méfiante, mais sans rien en montrer. Gagner sa confiance est un travail de longue haleine. Elle restera en apparence souriante et volontaire, mais ne laissera pas un inconnu approcher trop près de ceux qu'elle aime et de ce qu'elle est.
► En temps que vendeuse de bijoux, c'est toujours avec un air avenant qu'elle accueille sa clientèle. Étant elle-même amatrice d'or et de pierres précieuses, elle se montre de bon conseil, que ce soit pour faire correspondre une bague à la main d'une personne ou rediriger un client vers quelque chose de moins cher si cela lui semble plus intelligent. En matière de commerce, elle prône la franchise, ce qui vaut au stand de son père une très bonne réputation et une certaine fidélité des acheteurs.
► En temps que danseuse ou divinatrice, par contre, tous les coups sont permit. Jouer de ses charmes, mentir, faire miroiter des promesses avant de disparaître au coin d'une rue, elle joue la fille du vent avec les autorités et les gêneurs qui lui courent après. Ce sont les règles du jeu : quand elle porte le masque de l'illégalité, elle est traquée en temps que saltimbanque, mais une fois redevenue une honnête marchande aidant à l'économie de la ville, elle ne risque plus rien. La seule règle en vigueur est "Pas vu, pas prit". Tant que les gardes ne la coincent pas la main dans le sac, la caravane est en paix et elle aussi.
► En temps que Rakshasa, Cath se montre plutôt gentille. Elle ne harcèle pas de cauchemars ceux qu'elle n'apprécie pas et pourra même aller jusqu'à veiller sur le sommeil de ceux qu'elle aime le plus. Son grand plaisir est d'aller chasser dans les quartiers riches, car le risque de se faire prendre est plus grand donc c'est bien plus excitant. Malgré tout, elle reste discrète et prudente.
► Ce qui l'agace le plus, c'est la manie de son père à vouloir la marier. Quand il dégote un homme potentiellement intéressant, Cathane se fait un plaisir de le faire fuir le plus vite possible. Tant qu'elle peut fuir le mariage, elle le fait. D'une part parce qu'elle n'a aucune envie de se coltiner un mari qu'elle n'aime pas, d'autre part parce qu'elle aurait du mal à expliquer pourquoi elle passe toutes ses nuits dehors, pourquoi elle ne vieillit pas, pourquoi après avoir porté un enfant elle ne ressent pas le besoin de s'en occuper...Autant s'éviter ces problèmes en ne prenant pas d'époux !
► En revanche, elle court après les moments qui la font se sentir libre et vivante. Une soirée de fête à chanter et danser autour du feu, enivré par un bon alcool, une course-poursuite excitante dans les ruelles d'une ville avec les gardes, le repérage d'une cible dans la foule d'un marché et le passage à l'acte pour lui dérober sa bourse, être tout juste aperçu par un enfant qui ne dort pas encore.
Physique ► C'est plutôt un jolie brin de fille : pas très grande mais avec une taille bien dessinée et un bel arrondi de poitrine, elle a le teint mat des gens qui vivent sous le soleil brûlant de Feu. Ses traits ont la même finesse que ceux des chats, sa peau est douce, sans imperfections et elle semble toujours sentir la fleur d'oranger. Dans l'ovale de son visage brillent deux joyaux ardents, cerclés de ténèbres, qui fascinent autant qu'ils inquiètent. Personne ne résiste à l'envie de s'y noyer pour en comprendre l'origine. Sous ces iris solaires ourlées de longs cils, se dessine un petit nez, suivit de lèvres pulpeuses qui semblent détenir bien des secrets. La demoiselle porte les cheveux longs. Le soleil y accroche une multitude de reflets proches du violet grâce au soin qu'elle leur donne. Alliance ingénieuse de la mode et de la pratique, un turban vient souvent retenir cette cascade épaisse et souple. ► Étant fille de bijoutier, Cathane porte toujours sur elle une parure en or. Chacun de ses pas s'accompagne d'un tintement léger et les mouvements de sa tête provoque le cliquetis discret de ses boucles d'oreille. Il lui arrive même d'accrocher des bijoux à ses turbans. ► Sa garde-robe est principalement composée de sarouels et jupons aux couleurs vives, souvent brodés de motifs, de tuniques agrémentées de fils d'or et de chemises vaporeuses, parfois volontairement transparentes. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, sa caravane est plutôt riche et aucun membre n'est habillé de haillons. ► Sous forme animale, elle a les traits d'une tigresse. |
Capacités Arme : Un Kriss d'une vingtaine de centimètre. La lame est plaquée en argent...juste au cas où. Pouvoirs : Deviner les désirs Passer à travers les portes et les fenêtres Manipuler les rêves et les aspirer Familier : /// Artefact magique : /// Autre : /// |
Histoire
Inutile de faire tout un roman de son existence, contentons nous d'aborder les points importants de son parcours, voulez-vous ?
Cathane a été mis au monde par une femme dont elle ne connu l'identité et l'existence qu'à ses sept ans. Cette dernière eut le tact de choisir avec soin la famille qui adopterait sa fille : il fallait des gens aimant, avec une vie offrant opportunités et liberté, l'assurance d'un environnement suffisamment fournit en rêveurs et assez d'argent pour subvenir à tous les besoins. Elle jeta son dévolu sur Kadhir et sa toute jeune épouse, un couple de marchands itinérants qui vivait au sein d'une caravane de bonne taille et connaissant déjà un certain succès. Sans cérémonie, la rakshasa se contenta d'abandonner son bébé au pied de la roulotte désignée, l'embrassa tout de même une dernière fois et fila dans la nuit. Le froid se chargea de faire pleurer l'enfant, ce qui ne manqua pas d'alerté les heureux élus. Bien sûr, ils n'eurent pas le cœur à se défaire de ce bébé tombé de nul part. A peine mariés, tout juste vingt ans et ils héritaient déjà d'un enfant ! D'autres auraient refusés de s'en occuper, mais ce n'était pas ainsi que les choses marchaient dans le désert.
La petite fille grandit au sein de cette nouvelle et grande famille, ayant comme compagnons de jeu tous les autres enfants de la caravane (ce qui s'élevait au nombre fabuleux de trois) et comme oncles et tantes tous les adultes qui n'étaient pas ses parents. Jusqu'à ses sept ans, rien ne la différenciait des autres habitants de la caravane, si ce n'était l'étrange couleur de ses yeux.
Puis vinrent les nuits sans sommeil. Petit à petit, l'enfant réduisit ses heures de repos jusqu'à ne dormir qu'une heure ou deux, sans que cela n'affecte son énergie. En revanche, elle se surprenait à avoir faim beaucoup plus souvent et se mit à engloutir presque le double de sa ration habituelle. Au bout d'un mois à ce rythme, elle remarqua des changements sur son corps, pendant la nuit : sa peau se couvrait d'un duvet léger de couleur rousse strillé de noir, parfois elle avait mal à la mâchoire et aux dents, parfois c'était les mains, qu'elle voyait alors s'allonger bizarrement. Des changements dont elle ne dit rien à personne et dont elle ne souffrait jamais vraiment. C'est alors qu'apparut la Dame.
Sortie de nul part, une femme très belle s'approcha d'elle un jour pour lui offrir un gâteau au miel en échange de quelques réponses à des questions. Plus gourmande que prudente, Cathane accepta et se retrouva vite à raconter les étranges changements dans sa vie au travers des réponses qu'elle fournissait. La dame sembla heureuse sans dire pourquoi et promis de revenir la nuit. Ce qu'elle fit. Et quand on a sept ans, bien que l'âge de raison soit venu, on reste un enfant capable de s'émerveiller de tout et de ne s'étonner de rien. Au lieu de craindre cette visite, Cathane l'attendit avec un mélange de curiosité et d'impatience.
Le dialogue s'installa immédiatement entre la mère et la fille. La petite savait depuis longtemps qu'elle avait été adoptée et avait toujours espéré en secret que ses yeux soient le signe qu'elle était spéciale et non une simple tare génétique. Les révélations sur ses origines et sa nature furent pour elle un véritable motif de réjouissance. Bien sûr, elle avait du mal à considérer cette étrangère comme sa mère, mais elle ne pouvait pas nier qu'elle faisait étrangement confiance à cette femme dont les yeux étaient semblables aux siens. Elle ne lui en voulait même pas pour son abandon car sa vie lui convenait très bien, elle était heureuse et ne désirait rien de plus. Ne pas connaître ses vrais parents ne lui avait jamais manqué. Au cours de cette première et longue nuit, l'enfant en apprit assez pour éclaircir quelques zones d'ombres qui étaient nées de ses transformations inexpliquée. Au lever du jour, elle était de retour dans son lit et la Dame avait disparut. La visite suivante n'eut lieu que deux jours plus tard. A cette occasion, Cathane vit pour la première fois une transformation complète. Sa mère biologique rassura les craintes qu'elle vit poindre dans ses yeux et lui promit que c'était indolore et naturel. Quand son corps serait prêt, il ferait sa transformation de lui même.
Au bout de cinq ou six visites étalées sur presque deux semaines, la jeune rakshasa sut tout ce qu'elle avait besoin de savoir sur ce qu'elle était et ce dont elle aurait besoin. Ce chamboulement dans sa jeune vie aurait fait fuir n'importe qui d'autre, mais elle le prenait avec une sérénité étonnante. Après tout, elle s'était toujours sentie différente, avait toujours eut cette impression que quelque chose dormait au fond d'elle. De plus, sa vie de nomade l'avait déjà bien préparé aux changements. Les caravanes ont souvent à faire à l'imprévu, aux plans B, aux retours de flammes même. C'était dans leur culture de s'adapter et de toujours prendre les bouleversements avec philosophie. Rien ne servait de paniquer et perdre du temps, il fallait simplement accepter les choses et s'y plier. La Dame lui fit ses adieux la dernière nuit et promis qu'elle reviendrait la voir de temps en temps. La petite fille s'était alors contenté de hocher la tête, de la serrer brièvement dans ses bras et de rentrer se mettre au lit tandis que le jour se levait.
Dans l'année qui suivit cette courte formation, elle développa ses pouvoirs petit à petit. Lorsqu'une nuit elle se transforma complètement, le sentiment d'être complète lui arracha un petit cri de joie tandis qu'elle se regardait dans le petit miroir de sa chambre. Sa mère était une lionne au pelage moucheté de vert sombre, mais visiblement elle elle serait plus banale dans sa couleur de pelage. Suivant les conseils que lui avait prodigué sa tutrice, elle fit sa première chasse aux rêves cette même nuit. L'opération n'était pas très compliquée, il suffisait qu'elle s'approche suffisamment des dormeur pour pouvoir extraire leurs rêves. Et tout comme il n'est pas nécessaire d'apprendre à un bébé comment téter, elle n'eut besoin d'aucune leçon pour faire son premier repas en temps que rakshasa. L'expérience se chargerait de lui apprendre comment manipuler les rêves et en extraire toute l'énergie dont elle avait besoin pour vivre.
Il faut compter plusieurs années avant que quelque chose de notable se produise dans son existence.
Dans la vraie vie
Âge : 22 ans
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Vos passions : peu nombreuses.
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