[abandonné]Examen de Tyrias, en vue de son étoile | |
| Ven 14 Oct - 19:03 | | | | "Tyrias, je vais aller droit au but"
Dans un village abandonné inconnu, Albar, celui étant hors de Terra Mystica, Albar l'admin, et non Albar Tlassin, Albar disais-je, était l'examinateur de Tyrias Marchemonde, pour son étoile.
"Un combattant d'élite c'est un combattant fort, doué, intelligent, rusé, habile avec toute les armes, extrêmement doué avec une ou plusieurs particulière. Il doit savoir s'adapter à toutes les situations. Attention, je n'ai pas dit "faire face", j'ai dit s'adapter. La fuite est une solution, parfois la seule, et si le bon combattant la dénigre parfois, le guerrier d'élite sait qu'il doit l'envisager.
Tu dois savoir combattre tout, ou presque. Tout type d'arme, tout type d'armure, même les animaux, car on ne sait jamais quel familier peut avoir un adversaire, si il en a un, évidemment. Tout cela pour te dire que ce qui va t'arriver ici est de l'ordre de tout ça. Tu croiseras des hommes, des animaux, des monstres, et plein de choses peut être pire. Quand je serait partit, je voudrais que tu dises tout haut quel est le monstre que tu pense pouvoir vaincre, mais que tu as le plus peur d'affronter. Tu le rencontrera ici plus tard, saches le.
En attendant cela, voici ce que tu dois faire : survivre pendant une heure ici. Le village est, comme tu l'auras sans doute deviné, hanté, t ce sont des morts vivants qui vont te tomber dessus. Navré de cet épouvantable cliché, mais c'est ainsi. Tu rencontrera un peu de tout, autant des zombies hagard pouvant à peine marcher, autant de grands combattants avec des restes d'arme et d'armure apparemment en forme. A toi de gérer ça, je n'ai fait que te dire ce qui allait t'arriver. Décide toi même de ce qui va se passer, des autres contraintes que tu t'infliges ou non, et surmonte les avec intelligence. Ne me parle pas de cents zombies armés fonçant vers toi (et défi monstrueux) et que tu les tue tous sans bouger par exemple. Je ne veux pas de ça. Soit malin, c'est tout ce qu'il faut. c'est la clef du succès. Tu es libre de demander mon aide, mais si tu le fais, tu auras perdu. Bonne chance"
Il se mit alors à briller, pour se transformer en lumière pure et ainsi disparaître, l'atmosphère s'assombrissant. Le compte à rebours commençait.
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| | Albar
Partie IRLCrédit avatar : doubleleafDouble compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite)Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
| | Sam 15 Oct - 18:06 | | | | Dressé sur la vieille place tel un monolithe d’acier, Tyrias se tenait face à Albar. Le menton redressé, les main croisées dans son, figé dans une position semblable a celle qu’il avait tenue pendant toutes ses années de formation, les yeux fixés droit devant lui, se perdants dans l’horizon obscur.
« Tyrias, je vais aller droit au but »
Le géant se raidit, vieux réflexe datant de son école militaire, où il n’était jamais bon de se faire désigner de la sorte par son instructeur.
Un combattant d'élite c'est un combattant fort, doué, intelligent, rusé, habile avec toute les armes, extrêmement doué avec une ou plusieurs particulière. Il doit savoir s'adapter à toutes les situations. Attention, je n'ai pas dit "faire face", j'ai dit s'adapter. La fuite est une solution, parfois la seule, et si le bon combattant la dénigre parfois, le guerrier d'élite sait qu'il doit l'envisager.
Tu dois savoir combattre tout, ou presque. Tout type d'arme, tout type d'armure, même les animaux, car on ne sait jamais quel familier peut avoir un adversaire, si il en a un, évidemment. Tout cela pour te dire que ce qui va t'arriver ici est de l'ordre de tout ça. Tu croiseras des hommes, des animaux, des monstres, et plein de choses peut être pire. Quand je serais partit, je voudrais que tu dises tout haut quel est le monstre que tu pense pouvoir vaincre, mais que tu as le plus peur d'affronter. Tu le rencontreras ici plus tard, saches le.
En attendant cela, voici ce que tu dois faire : survivre pendant une heure ici. Le village est, comme tu l'auras sans doute deviné, hanté, t ce sont des morts vivants qui vont te tomber dessus. Navré de cet épouvantable cliché, mais c'est ainsi. Tu rencontreras un peu de tout, autant des zombies hagards pouvant à peine marcher, autant de grands combattants avec des restes d'arme et d'armure apparemment en forme. A toi de gérer ça, je n'ai fait que te dire ce qui allait t'arriver. Décide toi même de ce qui va se passer, des autres contraintes que tu t'infliges ou non, et surmonte les avec intelligence. Ne me parle pas de cents zombies armés fonçant vers toi (et défi monstrueux) et que tu les tue tous sans bouger par exemple. Je ne veux pas de ça. Soit malin, c'est tout ce qu'il faut. c'est la clef du succès. Tu es libre de demander mon aide, mais si tu le fais, tu auras perdu. Bonne chance"
L’être semblât alors enfler sous la pression d’une lueur interne, puis finalement il devint lumière et s’évaporât, laissant les ombres reprendre leurs droits sur la place. Tyrias se détendît enfin, et regardât autour de lui admirer le paysage intemporel, lequel était tout sauf engageant : des maisons délabrées par le temps, couvertes de marques étranges entouraient la place, elles semblaient toutes se pencher vers lui, leurs fenêtre sans volets le fixaient comme les yeux de vautours le feraient ; il n’était pas a sa place ici, ce lieux n’appartenait plus aux vivants. La question que lui avait posé l’examinateur était une vraie colle : trouver quelque chose dont il sentait capable de venir a bout, malgré la peur que cela lui occasionnerai… Il réfléchît intensément pendant plusieurs minutes, immobile au milieu de la place maintenant sombre… Un combat qu’il craindrait… Mais dont il serait vainqueur… Finalement il trouva, et il parlât, seul au milieu du village : -« Moi-même, mon alter-ego, le résultat de mes pulsions, de mes désirs cachés et de tout les péchés que je n’ai pas commis. » Un frisson parcourût sa nuque a la pensée d’un guerrier inverse a lui-même…
Il détournât son attention de cette vision de cauchemar, et avisât l’épais brouillard qui commençait à suinter des nombreuses ruelles qui encerclaient la place, un nuage lourd, qui collait au sol et aux murs comme les mains d’un esprit torturé ; pas besoin d’être érudit pour savoir que la brume ne venait pas seule.
Il repérât une maison qui semblait en bon état, la porte tenait encore sur ses gonds, ses murs de pierres de taille et son étage faisaient d’elle un refuge potentiel acceptable.
Il soupirât en prenant son marteau attaché dans son dos et alors qu’il le prenait dans sa main droite, le nuage s’emparât de lui ; Il eût la désagréable impression d’être prisonnier, comme coincé dans la main d’un géant. L’atmosphère se fit plus lourde, respirer devint difficile, un poids invisible oppressait la poitrine de Tyrias. Il lui semblât apercevoir une forme vaguement humaine se mouvoir à la limite de son champ de vision, mais lorsqu’il tournât la tête il ne vit rien. Evidemment. Une légère sueur coulât le long de son dos.
Il délaissât son pavois qui heurtât le sol dans un tintement métallique, si Albar disait vrai (et cela, Tyrias n’en doutait pas) il aurait besoin de toute son agilité, laquelle, déjà sérieusement entravée par l’armure qu’il portait, était réduite a néant lorsqu’il tenait son bouclier.
De nouveau un mouvement le surpris, il n’y prêtât pas attention, il disposait encore de quelques minutes de répit avant que la véritable épreuve ne commence. Il prît quelques inspirations, et fît jouer les muscles de ses bras, puis de son cou en de grandes rotations. Encore une fois, une silhouette passât dans les ténèbres, très proche ; c’était le signal de départ.
Tyrias se mît à courir vers l’endroit où il avait vu la maison même si cette dernière se révélait bloquée son mur permettrait au moins au Chapelain de ne pas se faire encercler ; il se mouvait bruyamment, les imposantes plaques de son armure produisant autant de bruit qu’une cinquantaine de casserole roulant dans des escaliers de marbre. Il entendît vaguement un hurlement qui n’avait rien d’humain retentir derrière lui ce qui eût pour effet d’accélérer sa course, quoi que fût la créature à l’ origine de ce cri, Tyrias n’avait guère envie de la, s’il pouvait passer une heure dans la maison, sans combattre ça serait magnifique ! Mais sans doute illusoire. Bientôt ce cri fût accompagné d’une dizaine d’autre, retentissant de tout cotés, Tyrias tournait la tête de droite a gauche en courant, essayant de voir venir une possible attaque.
Il atteignit finalement la maison, le souffle court, sa lourde armure ne lui rendait pas service lorsqu’il s’agissait de se déplacer a pied ; Il s’immobilisât devant la porte fermée de la bâtisse de pierre, se traitant mentalement de crétin pour avoir gâché son énergie en un sprint inutile. Il posât prestement la main sur la poignée de la porte et poussât. Fermée.
Des bruits dégoutants se rapprochèrent de lui, des raclements, des bruits de liquide dégoulinants, de mâchoires qui claquent dans le vide et ce cri, toujours ce cri, comme celui d’un enfant mélangé au hurlement de la harpie en chasse, il lui faisait hérisser les poils de la nuque de Tyrias par son horreur ; impossible de savoir d’où il venait, la brume brouillait la vue autant que les sons qui lui semblaient déformés.
Il se retournât, son marteau en main, prêt à faire face a… A ce qui sortirait de la brume.
Brusquement, les bruits cessèrent, il n’y eût plus que le rythme rapide de son sang battant a ses tempes, de sa respiration ample, des cliquetis de son armure lorsque son torse se soulevait… Une dizaine de silhouette se détachèrent dans le brouillard, elle ressemblait a des pantins désarticulés, mais lorsqu’elle furent a quelques mètres de Tyrias, ce dernier se rendit compte que c’était bien pire. Impossible de les décrire, toute arboraient un aspect différent, cependant, elle avait quelque chose en commun : ces ignoble difformités avait un jour été humain. La plus proche de Tyrias avait la peau de son visage étirée en arrière, tordant sa face décomposée d’un rictus malsain, son corps était recouvert de ce qui avait autrefois dû être un tablier de cuisinier, mais il n’en restait que des lambeaux tachés de sang séché, son bras gauche arraché se terminait en une pointe osseuse, visiblement la fin de son cubitus. Le monstre se dirigeât en boitant vers Tyrias, lequel était figé d’horreur devant pareil ignominie, il ne pouvait bouger, et se serait surement laissé dévorer vivant si l’horreur n’avait pas poussé de nouveau son cri. Sursautant de nouveau, le Chapelain revint a la réalité, et lançât sa terrible masse dans le visage en putréfaction de son adversaire. Ce dernier ne prît même pas la peine de tenter une esquive, lorsque le marteau frappât sa face, il n’émit pas un son, pas même un petit « Aie », il allât simplement s’écraser quelques mètre plus loin.
Pendant ce temps, les autres créatures s’était rapprochées de Tyrias, lequel se trouverait bientôt encerclé, il fit demi tour en retournât a la maison, et cette fois il donnât un coup d’épaule contre le battant de bois, lequel cédât au premier essai. Il s’engouffrât a l’intérieur et refermât violement la porte sur une demi-douzaine de mains crochues et visiblement très mal intentionnées. Les avant bras des créatures dépassaient a l’intérieur de la bâtisse, et les cris inhumain de ces … Mort-vivants lui vrillaient les oreilles. L’épaule droite calée contre la porte, il se mît a frapper de son poing gauche les membres indésirables, il sentît plus qu’il entendît les os se briser sous l'argument de poids qu’était son poing fermé recouvert d’acier. Il poussât plus fort encore sur la porte, et les avant bras, déjà fragilisés par la destruction de leurs os, furent tranchés, pas net, mais tranchés quand même, et ils tombèrent au sol dans un bruit de chair morte. Pas le moins du monde atteints par la perte d’un morceau de leur corps, les monstres commencèrent à pousser de manière désordonnée sur la porte, s’ils si étaient mis tous ensemble, Tyrias n’aurait pu, malgré sa force, les empêcher d’entrer, mais il lui semblait que les monstres se contentaient de griffer les porte et de hurler ; c’était désagréable a entendre, mais ça ne leur permettrait pas de venir a bout du battant de chêne qui les séparait de leur proie.
Toujours adossé à la porte, Tyrias tournât son visage vers l’intérieur de la demeure, ça sentait la moisissure, le renfermé et la chair en décomposition. De plus, il n’y voyait presque rien, les fenêtres crasseuses, obstruée par des planches clouées a la hâte, ne laissaient filtrer qu’une lueur grisâtre et totalement inutile, permettant seulement de voir d’épais flocons de poussières voler devant les carreaux. Tyrias fît lui-même la lumière : son corps, bien qu’engoncé dans sa lourde armure, se mit a luire ; d’abord faiblement, puis avec de plus en plus d’intensité, ses yeux devinrent tellement clairs que leur iris disparût, et après quelques secondes encore, il était devenu son propre fanal. Il n’avait jamais su d’où lui provenait ce pouvoir, mais une fois encore il faisait preuve de son indéniable utilité. Maintenant qu’il pouvait y voir, il regardât autour de lui. Il se trouvait dans une grande pièce qui devait être un salon, d’environ vingt pieds de long sur quinze de large, ses murs avaient autrefois du être blancs, mais maintenant l’humidité en dégoulinait en de grandes traces noire. Le dallage de pierre grise était recouvert de morceaux de bois moisi, vestiges de ce qui fût autrefois des membres du mobilier ; Une imposante cheminé de grès trônait contre le mur a gauche de Tyrias, a l’intérieur se trouvaient des morceaux de… Quelque chose. Tyrias espérait grandement que ce soit du bois. Dans un recoin sombre de la pièce, un escalier d’angle en bois permettait d’accéder a l’étage. Détournant son regard, il recherchât un meuble encore entier parmi tout les débris qui jonchait le sol, espérant trouver quelque chose d’assez gros pour maintenir la porte fermée malgré les assauts de ses petits amis… Il trouvât son bonheur sous la forme d’une grande armoire, sans doute de chêne a en voir l’état de conservation du bois ; seulement le problème était qu’elle se trouvait a l’autre bout de la pièce, et il doutait d’avoir le temps de faire l’aller retour sans que les monstres n’entrent…
Il réfléchît quelques instants a ce qu’il pourrait faire… Après quelques minutes, il haussât les épaules, après tout il n’aurait pas le temps de récupérer l’armoire avant que les goules de n’entrent, alors, quitte a les affronter, autant le faire sur un terrain qui lui serrait avantageux plutôt que dans cette maison, où il n’aurait pas la place de se servir de son marteau.
Tout en se retournant, il recouvrât son aspect normal, inutile de sortir jouer au phare dans un village hostile… Il ouvrit la porte a la volée, et envoyât son pied en avant, sans prendre la peine de viser un endroit en particulier. Le pied atterrît dans le ventre de la créature la plus proche, laquelle fût projetée en arrière sous la violence du choc et allât s’écraser contre quatre de ses camarades, les emportant dans une chute qui n’avait vraiment rien de glorieux. Les autres, encore debout, tendirent leurs mains crochues (quand ils en avaient encore) vers Tyrias, mais ce dernier leur répondit en les renversant en arrière a grand coup de pied.
*C’est ridicule!*
Pensât-il, en fait, ces créatures n’avait rien d’adversaires, ils étaient moins habiles que des culs de jattes, et sans doute aussi intelligents que des pierres. Une fois ses ennemis au sol, Tyrias s’emparât nonchalamment de son arme, et l’abattit méthodiquement sur la face de chacun de ces monstres, il fût surpris de revoir celui qu’il avait déjà frapper tout a l’heure, sans doute que leur force provenait de là, ils ne sentaient plus la douleur, et visiblement, des blessures qui auraient anéanties un homme normal ne leur faisait pas plus de mal qu’une brise d’été.
Il inspirât longuement après ce simulacre de combat, et écrasât avec son pied le crâne du dernier zombie ; pour l’instant il n’y avait aucune véritable difficulté dans cette épreuve, et tenir une heure dans ce village se révélerait être un réel camp de vacance… A l’instant même où il pensait cela, il aperçût du mouvement dans la brume, un mouvement différent, quelque soit la créature qui s’approchait de lui, elle était plus agile que les précédentes. D’ailleurs elle était aussi mieux conservée, ou plutôt elles étaient, car ce furent trois monstres qui sortirent de la brume ; ils paraissaient en forme, ces guerriers d’antan, malgré leurs armures rouillées, leurs épées ébréchées et leurs visage putréfiés, il se déplaçaient comme de vrais soldats, courant vers le géant en armure, l’épée a la main. Mais ce n’était pas eux le véritable problème, derrière ces vestige de combattants, les Chapelain aperçût une centaine, voire plus, de zombies tels qu’ils les avaient affronté précédemment. Là, ça devenait corsé. Un choix s’offrait a lui, il pouvait rester ici, affronter les soldats morts vivants et ensuite entrer dans la maison pour s’y barricader, en espérant qu’elle tiendrait une heure, mais alors il risquerait que le combat s’éternise contre les soldats, et il se ferait déborder et finirait dévoré vivant. Ou alors il pouvait tenter d’y rentrer immédiatement, et avec un peu de chance il pourrait barricader la porte avec que les soldats ne le rejoigne…
*Pas le temps*
Pensât-il, il fronçât les sourcils en regardant les soldats courir vers lui, il devait s’en débarrasser avant d’entrer, car ces derniers défonceraient sans doute la porte sans grand effort. Il les laissât venir a lui, sa corpulence le rendait bien plus efficace en défense qu’en attaque, de plus, il réservait au ses opposants une petite surprise…
Le premier se jetât sur lui, épée brandie, et offrit au Chapelain un beau coup de taille, Tyrias parât l’épée avec le manche de son marteau qu’il tenait a deux mains, puis il tournât sur lui-même en envoyant le mort vivants derrière lui, les deux derniers arrivèrent de concert, et levèrent leurs armes. Cependant ils n’eurent pas le temps de frapper, un flash de lumière pure éclatât de Tyrias, aveuglant les morts qui ouvrirent leurs bouches décharnées en signe d’incompréhension. Fureur les cueillit pendant qu’ils étaient sonnés, tombât sur le crâne du premier, brisât la colonne vertébrale du deuxième et décapitât le troisième sous la force de son coup. Tyrias ne prît pas le temps de réfléchir, avant même que le corps de sa dernière victime ne touche le sol, il courait déjà vers la maison ouverte. Derrière lui, l’armée des morts n’était plus qu’a quelques mètres, il s’engouffrât dans la pièce sombre, éclatant de lumière, et se précipitât sur l’armoire en lâchant son marteau qui brisât une dalle en tombant sur le sol. Il n’avait pas présumé le poids du meuble lequel devait bien accuser les huit cent livres, les muscles de son cou saillirent alors qu’il faisait glisser le lourd mobilier de bois sur le sol. C’était trop lent, on ne pouvait le voir a cause de la lueur qui se dégageait de son corps, mais son visage était rouge, comme prêt a exploser. Il hurlât, et poussât de toutes ses énormes forces, parvenant même a trottiner en déplaçant le meuble qui se calât contre la porte dans un « Bonk » qui avait un air de rédemption aux oreilles de Tyrias. Il pouvait toujours entendre les monstres, mais ces derniers ne l’atteindraient pas de sitôt. Il récupérât son arme, et traversât la pièce en direction de l’escalier, la lumière de son corps faisant jouer les ombres des nombreux débris de la salle, aucun rat, aucun cafard ne déguerpis devant cette lueur, chose plus qu’inhabituelle dans une maison visiblement abandonnée.
Il posât un pied suspicieux sur la vieille construction de bois, la marche craquât, mais soutînt son poids. Il lançât son marteau au premier étage, inutile de s’alourdir de quarante livres supplémentaire lorsqu’on gravît un escalier a la solidité douteuse. Posant chaque pieds au plus près de la rambarde, la où les planches étaient le plus stable Tyrias finît par atteindre l’étage, il ramassât alors son arme, et s’en servît pour démolir l’unique accès au premier, il ne pouvait atteindre que les six première marches, mais il ne doutait pas que si les mort vivants venaient à gravir les autres, le fragile édifice de bois s’effondrerait sans aucune considération.
Désormais a l’abri, Tyrias commençât a explorer l’étage, il se trouvait dans un couloir juste assez large pour lui, au bout duquel se trouvait une fenêtre qui pouvait faire office de sortie de secours, de chaque coté du couloir il y avait deux portes, sans doute des chambres, mais ne sachant pas a quoi s’attendre, Tyrias préférait prévoir le pire. Il s’approchât prudemment de la première porte a droite de l’escalier… A peine l’eût il entrouvert qu’une violente odeur de chair en décomposition lui agressât le visage, on aurait dit qu’une cinquantaine de cadavres avaient été mis à pourrir dans un marécage un jour de forte chaleur. Il s’écartât en fronçant le nez, puis tirât la poignée vers lui, mieux valait ne pas savoir ce qui se trouvait a l’intérieur. Il fît donc demi-tour et s’approchât de la première porte sur la gauche, bien que puant la mort, l’odeur de cette chambre n’était pas comparable avec celle de la pièce précédente, il poussât un peu plus la porte et se glissât a l’intérieur. Une chambre somme toute banale, un lit deux place, une grande armoire, et un cabinet bureau en bois, la puanteur provenait du fait que quelqu’un s’était pendu, et que son cadavre, dévoré jusqu’au bassin, pendait encore de la poutre a laquelle était accrochée la corde.
Ne prêtant pas attention au macchabé enguirlandé, Tyrias se dirigeât vers l’armoire, qu’il entreprit de faire sortir de la pièce pour la mettre en travers du couloir de manière a géner autant que possible la progression des créatures qui arriveraient éventuellement a monter les escaliers (ses maitres lui avaient toujours apprit a se ménager autant de ligne de défense que possible). L’armoire était bien moins imposante que celle du rez-de-chaussée, mais une fois disposée dans le couloir juste après la première porte de droite (de manière a ce que la ou les choses se trouvant a l’intérieur de la pièce, si choses il y avait, doivent elles aussi passer par l’armoire), elle l’obstruât totalement le couloir, désormais le passage devrait se faire a travers le meuble.
Fatigué, mais satisfait de son œuvre, Tyrias se dirigeât vers les autres pièces inexplorées de l’étage. Il ouvrît la seconde porte de gauche, marteau levé… Elle une jeune fille d’environ huit ans se jetât sur lui en hurlant comme une démente, Tyrias ne s’y attendait pas, son marteau était prêt a frapper un adversaire de taille adulte, mais cette enfant lui arrivait au bassin et il ne pût l’empêcher de mordre… Sa cuirasse. Les ongles cassés de l’enfant ripaient sur l’acier sans même faire de marque, elle avait beau secouer les plaques de toutes ses petites forces, elle ne fît même pas tanguer le géant. Désarçonné par la furie miniature qui tentait vainement de le blesser, Tyrias mis quelques instants à reprendre ses esprits. Lorsqu’il y arrivât, il saisît la jeune zombie sous les bras elle la soulevât avec un air triste Il n’y avait aucun espoir pour elle, elle était déjà morte : sa gorge avait été arrachée, et du sang séché imbibait sa robe grise en de nombreuses taches marrons. Tenant toujours l’enfant morte (laquelle se débattait avec une ardeur indéniable !) Tyrias ne pût se résoudre a la tuer, il s’approchât donc de la fenêtre, gardant la petite en l’air d’une main, il ouvrît les battants de l’autre. La fenêtre donnait sur une petite ruelle déserte, elle aussi envahie de brume, un coté rejoignait la place, et l'autre s'enfonçait plus profondément dans le village.
Il passât le bras tenant la petite fille par la fenêtre, et la lâchât. Il entendît distinctement le bruit d’un os qui se casse lorsque la jeune fille heurtât le sol. Il fermât la fenêtre et se retournât, récupérant son marteau qui gisait sur le sol. Plus qu’une pièce. Sa main s’arrêtât a quelques centimètre de la poignée, il avait oublié de prendre mesure du temps ! Depuis combien de temps l’épreuve avait-elle commencé ? Dix minutes ? Vingt ? Peut être trente ! Après tout, cela n’avait guère d’importance, il n’avait qu’a se dégoter un coin tranquille pour attendre qu’Albar vienne le chercher une fois le délai écoulé… Peut être que cette pièce ferait l’affaire ? Il ouvrit doucement la porte et eût la désagréable impression que les ombres au sol et au mur étaient liquides, lorsque la lumière qu’il exhalait passait sur ces ténèbres, elles se déplaçaient en glissant sur le sol et les murs dans des crissements dégoûtants, semblables au bruit que feraient… Des araignées. La pièce était pleine d’araignées, des dizaines de milliers d’araignées recouvraient tout, elles fuyaient la lumière, mais il n’y avait pas assez de cachettes dans cette chambre pour autant de créatures, et elles étaient en perpétuel mouvement pour ne pas subir ces rayons douloureux, Tyrias en vît une de la taille d’un rat, elle marchait littéralement sur ses congénères, trainant son abdomen obèse derrière elle comme un gros sac de toile sur lequel des créatures plus petites couraient elles aussi. Un frisson de peur glaçât le dos de Tyrias, il claquât la porte aussi vite qu’il pût, le plâtre de l’encadrement se fissura sous le choc. Tyrias était arachnophobe. Depuis sa plus jeune enfance, il avait toujours détester ces créature immondes qu’était les araignées, il s’éloignât de la porte, des vagues de frissons parcouraient son dos en tout sens, il fût prît d’une terrible envie de sauter par la fenêtre et de quitter cet endroit, la vision de cette arachnide géant le hantait toujours, ainsi que les cliquètements de leurs centaines de milliers de pattes sur le sol de bois.
Puis finalement, au bout de quelques minutes, sa respiration se calmât, il parvint a se ressaisir, maintenant qu’il était a l’abri, il n’avait plus qu’a attendre Albar, voila, encore quelques minutes et il pourrait s’éloigner a jamais de cette pièce et de ses ignobles occupants… Il s'assît en tailleur sur le sol, et commençât son attente.
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| | Ven 21 Oct - 20:34 | | | | "Pas mal du tout", dit Albar en sortant du plafond comme ci de rien n'était.
"Tu t'en es bien tiré. Tu as vite analysé tes points forts et tes faiblesses, tu as combattu le moins possible, sachant que tu n'avais pas l'avantage, tu as réussi à te défaire d'ennemis nuls mais nombreux et d'adversaires doués mais seuls. C'est un bon début.
Car oui, tu te doutes que ce n'est qu'un début, ô grand flambeau. Grande torche plutôt. C'est triste de devoir presque me rompre les cervicales pour pouvoir te regarder quand je te parle. Bref, qu'importe, géant luisant. La suite sera ainsi : pire que ce qui a précédé. Évident, certes, mais il convient de le préciser. Tu as combattu des montres ramollis et quelques sémillants cadavre guerriers. Tout cela est bien mais voici la chose à laquelle les combattants sont généralement le moins préparé : les animaux. Il y en a deux sortes qui en veulent à ta peau : les Shakchas, que tu connais sans doute. Il y en a deux qui errent dans la ville à ta recherche. Et il y a ceux qui t'ont déjà trouvé. Ces animaux sont très peu connus : ils sont un mélange de gorille et de je ne sais quels fauves. Aussi grands que moi, trapus, avec des crocs acérés, des griffes bien tranchantes, et une capacité à grimper aux murs des maisons abandonnés tout à fait impressionnante. Ils se déplacent en groupe, sont environ une vingtaine, et, pour compléter cet affreux tableau, sont poilus et démocrates ! Ah au fait, regarde un peu dehors, il y a eu du changement."
Albar ouvrit alors un trou dans le mur, qui donna sur le village, métamorphosé : la végétation, les plantes grimpantes, le soleil, tout cela avait remplacé les murs sombres, le brouillard, et la froideur. l'air était désormais plutôt lourd et humide au lieu d'être glacial et malsain. Albar se mua en un faucon des glaces et partit alors, laissant Tyrias seul devant ce trou béant duquel des animaux en colère (et allez savoir pourquoi ils le sont) allaient venir.
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| | Albar
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