{En cours} Examen de Tira, en vue de son étoile [examinateur : Albar]
Mer 29 Juin - 19:58
Cette fois ci, il allait procéder différemment. Certes, il aimait faire passer ses examens en situation réelle, avec un risque de mourir bien réel lui aussi, mais ce ne serait pas le même contexte que celui de Lara. Il avait vu grand pour cet examen là, autant que pour la vampire, mais avec des ennemis bien différents.
Aujourd'hui, la personne évaluée était Tira, assassine en chef d'Aile Ténébreuse. Albar était pour la rébellion, évidemment, mais Dieu merci, comme ce n'est pas vraiment du rp, on peut dire ici ce que l'on veut, et même, comme je viens de le faire, faire savoir à nos personnages que nous sommes dans un rp, et leur donner les pleins pouvoirs. Après tout, dans cette zone, Albar n'est autre que Murmure, et qui donc à plus de pouvoir sur un forum qu'un co-admin? Pas de réponse? C'est parce qu'il n'y en a pas, chers amis. Mais je m'égare, et revenons en au fait. Comme toujours, Albar avait bandé les yeux de l'examiné, et, soyons honnêtes avec nous même, il ne s'était pas privé, avant et après lui avoir bandé les yeux d'ailleurs, de la reluquer. Je m'excuse, mais même si on est au régime on a bien le droit de regarder les desserts, du moment qu'on y goûte pas. Oh et puis non, je ne m'excuse pas en fait.
Bien, redevenons sérieux. Arrivé à l'endroit voulu, il lui ouvrit les yeux : elle découvrit alors une espèce de forêt très dense, composée de pins, avec quelques couches de neige sur la terre : une forêt des pays froids. Le fait qu'elle soit ainsi habillée n'allait pas l'aider, et c'était le but.
"Bien, je t'explique la suite des évènements. Un combattant d'élite se doit d'être plusieurs choses : - Il doit savoir être excellent dans son domaine de prédilection. - Il doit être bon, voire très bon, dans d'autre domaines. - Il doit savoir s'adapter à presque toutes les situations - Il doit savoir que le combat n'est parfois pas nécessaire, ou perdu d'avance. - Il doit être capable de survivre dans un environnement hostile grâce à ce qu'il a et ce qu'il trouve.
Voilà les préceptes de base. Maintenant, je t'explique en quoi consistera ton examen. Mais avant toute chose..."
Disant cela, il la dépouilla de son fameux cerceau et l'envoya au loin, à plusieurs kilomètres, la laissant juste avec quelques couteaux.
"Tu commenceras sans ton cerceau piquant. Alors, maintenant, venons en au fait : tu es au beau milieu d'une forêt infestée de monstres dangereux, et d'hommes encore pire, c'est entendu. Cette forêt n'est que très peu arpentée à cause des monstres, et plusieurs bandes de brigands, suffisamment fort et nombreux pour repousser ces saloperies, ont élu domicile ici pour être à l'abri de la loi. L'une de ces bandes viens de recevoir ton cerceau. Ils sont en ce moment même au nombre de 19 au camp, et ils sont bien entraîné. Qui plus est, ils sont désormais sur le qui-vive à cause de ce truc qui vient de tomber du ciel pour embrocher un des leurs. Il y a des mages et des combattants, mais le reste, tu devra le savoir toute seule. Quant à cette forêt, laisse libre court à ton imagination : quelle est la pire bestiole que tu puisses croiser ici? Ne me réponds pas, mais penses-y, et dis toi que tu la croiseras, tôt ou tard. Moi, j'interviendrai pour te mettre des bâtons dans les roues, mais pas directement, bien entendu. Je laisserai les pouvoirs de Murmure s'en charger. Si jamais tu te sens dans une situation inextricable, tu peux appeler au secours, mais cela équivaudra à la fin de l'examen, et tu n'auras pas ton étoile. Tu devras, qui plus est, suivre mes ordres quand je t'en donne. Voilà, c'est tout : tu n'as que ta gourde et quelques couteau pour survivre ici.
Première mission : rends toi au lac, situé treize kilomètres au nord de notre position. Où est le nord? A toi de trouver. Mais cette première étape ne te causera pas plus d'embûche que ça. Bonne chance."
Disant cela, il sourit, et disparu tranquillement.
Albar
Partie IRL Crédit avatar : doubleleaf Double compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite) Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
Mer 6 Juil - 15:19
La tueuse avait enfin retrouvé l'usage de ses yeux, qui étaient jusque là bandés. Elle vit devant elle une forêt blanche très dense, secouer par des rafales de vent glacé, pas vraiment un avantage pour Tira, qui s'était peu couverte par son haut très léger et son pantalon bouffant. Elle frissonnait à chaque nouvelle bourrasque, et l'homme qui l'avait emmené ici n'avait apparemment pas eu la présence d'esprit de lui fournir au moins un manteau, ou une écharpe ! Ainsi, la seule chose qu'il lui offrit, et encore, en échange de son cerceau, fut un pauvre assortiment de couteaux peu fameux ! Elle était là pour être tester, on voulait la pousser dans ses derniers retranchements, voir jusqu'où elle pourrait aller, et si elle survivait, la rendre immensément plus puissante. La tueuse allait gagner en force grâce à cette épreuve, elle ne pouvait échouer !
Sa première mission, était de se rendre à un lac situé à treize kilomètres au nord de sa position. Dés qu'elle lui fut énoncer, l'examinateur disparut, la laissant seule face à son défi. Heureusement, avant de devenir un vrai bourreau, Tira avait suivit une formation des plus pointus chez les Oiseaux de passage, une organisation secrète qui formait les assassins les plus réputés de tout Terra. Même si elle n'avait pas vraiment suivit jusqu'au bout la voie qu'ils lui avaient tracée, la tueuse n'avait pas pour autant renier leurs enseignements. Ainsi, elle avait apprit avec eux à se repérer en milieu forestier très aisément.
Exit la vieille méthode de la mousse des arbres qui pousse soi-disant au nord ! Tira avait l'astuce, avec un grand A ! En effet, les Oiseaux de passage enseigner à tous leurs élèves le cycle des vents dominants de Terra. Dans les pays froids, les vents dominants venaient du Nord, et allaient vers le sud, ainsi, avec un peu d'observation, n'importe qui pouvait retrouver le Nord en regardant l'inclinaison des arbres, puisqu'ils s'inclinaient en direction du Sud. Par déduction, Tira trouvait ainsi en un coup d'oeil la direction qu'elle devait prendre pour atteindre le lac qui incarnait son premier objectif.
[H.R.P : Je tiens à préciser que c'est faux, les vents dominants ne vont pas au Sud IRL, ils viennent généralement de l'Ouest et vont vers l'Est... j'ai mis un truc différent parce que c'était sur Terra, et que ça n'est pas forcément la même chose qu'IRL. Ainsi, si vous vous perdez dans la forêt IRL, sachez que les vents dominants font s'incliner les arbres à l'Est !]
Elle se mit immédiatement en route, ne craignant que très peu la faune contre laquelle le maître d'armes l'avait mise en garde. Que pouvait-il bien y avoir dans cette forêt enneigée ? Deux, trois loups ? Quelques ours ? L'arène l'avait habitué à bien pire ! Ainsi, elle commença sa marche, pieds nus dans la neige, qu'elle ne sentait pas, la corne de ses pieds étant aussi dure et insensible que la pierre. Elle pénétra lentement au coeur du foyer d'une dame nature entièrement vêtue de blanc, sur le qui-vive malgré tout, elle avait beau ne pas craindre ses adversaires potentiels, sa vision se retrouvait tout de même sacrément réduite par l'éclat de la neige et le brouillard que formaient les nombreux flocons qui tombaient du ciel tel une petite pluie laiteuse.
Ne pouvant ainsi se fier à ses yeux, la tueuse se déplaçait silencieusement les oreilles grandes ouvertes, alerte au moindre craquement. Et le premier bruit suspect ne se fie pas attendre, exactement vingt-huit minutes après son entrée en territoire hostile, Tira réussit à localiser une bête situer à environ une cinquantaine de mètre à l'Est de sa position. Inutile d'aller à sa rencontre, ça ne ferait que l'écarter de son but, elle piqua ainsi un sprint léger vers le Nord, n'éveillant visiblement pas l'intérêt de l'animal qui ne l'avait même pas remarquer. Soudain, elle entendit un hurlement animal, provenant de la même direction que celle où se trouvait la bête. Tira se figea, elle était seule dans un périmètre assez large pour se considérer en sécurité, et se mit alors à se concentrer, se privant de sa vue, et renforçant ainsi son ouïe déjà aiguë.
Elle repéra vite les battements de coeur de l'animal, qui se faisaient de plus en plus faibles, il ne bougeait plus, et exhalait un souffle saccader, mais n'était pas seul. Un autre battement de coeur se faisait entendre, un battement vigoureux, exciter presque. Puis soudain, la tueuse entendit un déchirement, qu'elle identifia très vite comme une flèche qu'on retirait d'un cadavre, et les battements de coeur de l'animal se stoppèrent net. Il était mort. Ainsi, le maître d'armes n'avait pas menti, il y avait des hommes dans cette forêt, et en croire par ce qu'elle avait entendu, ils savaient se servir d'un arc avec une précision assez inquiétante.
Tira sortie de sa transe, et se remit en route toujours prête à tuer, un couteau à la main, les autres dissimulés un peu partout par ses vêtements. Elle était proche de son objectif, à environ plus que neuf kilomètres, elle décida alors d'accélérer sa marche, et se mit à courir aussi peu bryamment que possible, et avec ses pieds nus, c'était plutôt réussit. Mais malheureusement pas assez pour les monstres, elle en repéra un sur sa route, un peu trop tard pour le passer sans se faire voir. Elle se cacha derrière un arbre fin, mais la créature l'avait déjà repéré aux cliquetis de ses armes qui s'entrechoquaient sous le tissu. C'était une sorte de gros éléphant à fourrure brune, dont les défenses étaient ornées de stalactites gigantesques. Un adversaire de taille donc pour la tueuse. Il avait l'air lent, mais s'il la poursuivait, elle pouvait de toute évidence dire adieu à la discrétion. Elle devait donc le tuer, c'était sa seule chance pour ne pas attirer encore plus d'ennemis, et réussir à atteindre le lac comme son examinateur le lui avait demandé.
Le monstre fut le premier à passer à l'offensive, il chargea l'arbre frêle qui constituait le seul rempart de la tueuse. Celle-ci évalua rapidement la vitesse et la distance pour en déduire le temps qu'il lui restait pour réagir. Elle en conclut qu'elle en avait assez pour le mettre à mort en un seul coup. Elle gravit l'arbre à une vitesse hallucinante, ceci étant sûrement à mettre sur le compte de la montée impressionnant d'adrénaline, pour se poser sur une branche qui peinait à supporter son poids, mais Tira se dit qu'elle tiendrait le temps que la bête arrive. Et elle eut raison, lorsque le monstre heurta l'arbre avec une violence inouïe, celui-ci se fendit au-dessus du point de contact avec l'animal, et bien en dessous de la position de la tueuse. Il se mit alors à tanguer, pour finalement s'écrouler sur le dos de la créature. La branche qui soutenait Tira se rompit juste à temps, et la belle sang-mêlé se laissa glisser le long du tronc qui penchait de plus en plus avant de quitter celui-ci et d'atterrir directement sur le crâne de la bête. Il ne fallut pas plus d'une seconde à la tueuse pour planter l'un de ses couteaux profondément dans la tête de son adversaire, celui-ci s'écroulant à son tour dans un bruit sourd.
Tira récupéra son arme, et courut à nouveau à toute allure en direction du Nord, s'éloignant du cadavre qui avait dû attirer pas mal de curieux vu le son qu'il avait émis en tombant de tout son poids. Elle ne tarda pas à finalement atteindre le lac. Tout d'abord, elle se concentra pour tenter de repérer un éventuel battement de coeur qui pourrait trahir une présence ennemie, mais le calme reignait ici, même l'eau était incroyablement immobile, non pas glacée, juste figer...
Invité
Mer 24 Aoû - 15:54
Apparaissant sur un rocher, près du lac, Albar tapa dans ses mains, applaudissant négligemment Tira.
"Bien, c'est un bon début. Tu as jusqu'à présent su te débrouiller seule, prendre des initiatives, et gérer tes capacités avec réalisme. Je suis plutôt fier. Maintenant, observe autour de toi : ceci est un lac, et qui lac, dit point d'eau. Qui dit point d'eau, dit animaux qui viennent boire, et également, des hommes. Repose toi ici si tu le souhaite, et trouve ensuite un moyen de sortir sans tomber sur trop de monstres. Je t'annonce cependant que tu vas forcément tomber sur au moins une meute de Silvar (proposés dans le bestiaire, sur la section modo). Attirés par le bruit, ils ont trouvé la carcasse et suivent ton odeur. Quand tu les aura vaincu, je ré-apparaîtrai.
Pourquoi des animaux? Parce qu'un combattant doit savoir faire preuve d'adaptation à ce qui lui arrive. Tu es habituée à combattre les humains? Montre moi ce que tu vaut face à autre chose. Et soit inventive."
Albar
Partie IRL Crédit avatar : doubleleaf Double compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite) Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
Lun 29 Aoû - 10:19
Tira écouta en silence le maître d’arme avant qu’il ne disparaisse aussi rapidement qu’il était apparu. Elle médita quelques secondes sur ses derniers mots, concernant sa spécialisation dans le combat contre les hommes plutôt que les bêtes, et elle s’aperçut qu’il n’avait absolument pas tort ! En effet, la tueuse ne s’alimentait que de chair humaine/elfique… jamais d’animaux, il lui était donc totalement inutile de dépecer une bête. Elle n’en avait tué que très peu, quelques loups pendant des excursions en forêt, l’éléphant poilu d’il y a quelques minutes, des chats errants (dont elle avait une profonde horreur) et d’autres animaux communs qui l’avaient croisé le mauvais jour. Tira prenait conscience que cette faiblesse était plus que béante, si elle voulait servir et protéger son maitre, il lui faudrait être complète, experte sur tous les fronts !
Ainsi, elle prit le défi de l’examinateur comme un véritable apprentissage, elle ne savait pas à quoi ressemblait un Silvar, juste, comme le lui avait précisé Murmure, que ces créatures chassaient en meute. Tira s’en réjouissait à moitié, au moins elle aurait de quoi s’occuper, de quoi apprendre, mais le danger n’en était que renforcer, elle qui ne comprenait que ses corbeaux en tant qu’animaux, elle serait peut être dépassée par un trop grand nombre…
Après ces quelques moments de réflexion, la belle sang-mêlées finit de se préparer. Elle étancha sa soif rapidement, et commença à élaborer un plan d’attaque contre ces bêtes. En effet, en se concentrant, elle pouvait déjà entendre leur souffle lourd, et les dénombrés, ils étaient six pour l’instant, mais un septième bruit de respiration se faisait encore sentir, plus calme, un souffle… humain ! Encore un chasseur ? Probable, à moins que ça ne soit le maître d’armes, moins probable, celui-ci ne prendrait pas le risque de perturber, à moins qu’il ne veuille compliquer le tout, probable !
Tira commença par chercher l’arbre le plus solide et haut des alentours, afin de pouvoir repérer le camp de mercenaires où devait se trouver son cerceau, représentant alors par la même occasion le but ultime de toute cette mise en scène. Le mystérieux maître d’arme lui avait conseillé de s’éloigner du lac, qui représentait un point de rencontre inévitable, mais Tira n’avait aucunement l’intention de se perdre dans cette stupide foret enneigée, au contraire, elle voulait en finir avec sa mission, et retourner auprès d’Aile ténébreuse avec une toute nouvelle puissance. Malheureusement, il y avait trop d’arbres pour que la tueuse puisse apercevoir une trace de campement, seule une fumée à environ deux petits kilomètres se démarquées des feuillages recouverts de cette horrible mousse gelée que les autres appelaient « neige », pendant que Tira la nommait « répugnante crème au lait »
Elle descendit alors de de sa tourelle boisée, et se mit à foncer à toute allure en direction de cet unique repère. Alors qu’elle ne se trouvait plus très loin de celui-ci, Tira s’arrêta net, pour se concentrer, et repérer au cas où une quelconque forme de vie alentour…et bingo ! Elle n’eut même pas le temps de se mettre complètement en état, qu’elle entendit des bruits de courses et de souffles haletants qui se rapprochaient dangereusement de sa propre position. La tueuse ouvrit alors les yeux, sortant de son début de transe, pour apercevoir une bête, que l’on pourrait légèrement apparenter à un croisement loups/chevaux, fonçant droit sur elle, gueule grande ouverte. Un éclaireur Silvar sûrement, le reste de la meute ne doit pas être loin… Cet animal seul avait déjà de quoi impressionner n’importe qui, et 5 de ses camarades ne tarderaient pas à débarquer, alors autant se débarrasser de lui rapidement tant qu’il n’a pas de renfort !
Lorsque la créature arriva sur Tira, la belle tueuse s’élança entre ses jambes, esquivant par la même occasion une morsure qui aurait très certainement été fatal, pour venir lui ouvrir la panse avec un de ses couteux de lancer. Une coupure nette, rapide, très propre. Pas de doute possible, d’un, les couteaux que le maître d’arme lui avait confié était de très bonne facture, avec un tranchant respectable, et de deux, au vue des boyaux pendant en extérieur du Silvar téméraire, il était mort.
La belle ressortait alors en vitesse de sous la créature avant qu’elle ne s’écroule, et se remit à se concentrer pour évaluer la distance qui la séparait de ses futurs camarades de jeux. Ils n’étaient pas bien loin, pas visible à cause de l’épais brouillard, mais proche. Cette fois, ils avaient probablement prévus une attaque groupé, puisqu’ils avancés ensemble, d’un même rythme. Mais ça ne fut pas le seul bruit qui titilla l’oreille de notre tueuse, en effet, un cœur humain se faisait entendre, en direction de la fumée où Tira devait initialement se rendre. La belle mit alors rapidement une ébauche de plan sur pied, et alla à nouveau se cacher dans les feuillages d’un arbre bien haut.
Là, elle attendait, un caillou à la main, et ses couteaux prêts à servir, que les silvars se montrent. Elle n’eut d’ailleurs pas à patienter trop longtemps, ceux-ci pointèrent très vite le bout de leur étrange gueule. Un d’eux s’approcha de l’arbre où Tira se cachait, la truffe en avant, et la tueuse mit alors son plan à exécution plus vite que prévu. Elle jeta la pierre de toutes ses forces en direction de la fumée, où se trouvait l’humain, ce qui détourna, comme prévu, en un éclair l’attention des bêtes qui se ruèrent alors dans cette direction. La tueuse quitta alors son perchoir d’un saut tout en longueur, pendant lequel elle envoya un couteau se loger avec précision dans l’arrière train d’un de ces animaux. Les autres ne semblèrent pas remarquer que l’un des leurs avaient stoppé sa course, et continuèrent de chercher la provenance du bruit qui les avait surpris, quand soudain, une flèche fusa près de l’oreille de Tira. Celle-ci eut heureusement pour réflexe d’aller se cacher derrière un tronc assez large…
Un chasseur ? Et elle ne l’avait pas entendu venir ? Elle se mit à l’abri et tenta de le localiser ne se concentrant très rapidement, mais impossible, il devait se trouver trop loin. Mais comment avait-il fait pour viser ainsi avec un brouillard aussi épais et une distance pareille ? Un nouveau son de flèche arracha la sang-mêlé à ses pensées, suivit d’une sorte de gémissement animal. Un silvar avait-il été touché ? Cette théorie trouva confirmation lorsque Tira se concentra à nouveau et n’entendit plus que quatre cœurs battre correctement, le silvar qu’elle avait touché avec son couteau était encore en vie, mais faible, sûrement immobiliser même.
La position de Tira à ce moment précis n’avait rien d’enviable, son plan était totalement parti en fumée ! Initialement, l’homme qui se trouvait à la fumée aurait dû attirer les silvars, potentiellement en tuer un, mais au moins les distraire en se faisant dévorer pour qu’elle puisse les prendre par surprise ! Mais là, avec l’arrivée de super archer, tout tombait à l’eau, les silvars étaient déboussolés, tournaient en rond de peur, ne savaient même pas ou fuir ! Mais la tueuse ne baissait pas les bras pour autant, elle leur ferait la peau, et n’aurait aucun scrupule à éliminer aussi cet imbécile de chasseur. Elle escalada l’arbre derrière lequel elle s’était mise à couvert, tout en restant discrète pour ne pas attirer ni l’archer, ni les bêtes. Bien perché, et camouflé, la tueuse calma ses tremblements dus au froid, et entra en état de concentration. Son ouïe décuplé, elle réussit à localiser le chasseur, et continua tout de même à écouter. En même temps, elle visait avec un de ses couteaux, l’archer étant le plus dangereux de ses ennemis pour l’instant, elle voulait le tuer en priorité. Tira mit plus d’une minute avant de se décider à lancer son arme, il faut dire que sa cible était très éloigné, et qu’elle n’aurait probablement pas d’autres chances de l’éliminer si facilement. Le couteau atteint sa cible à l’épaule, du moins c’est ce qu’elle en déduit d’après le bruit de craquement d’os qui se fit entendre. Elle ne l’avait pas tuer, mais au moins il ne pourrait plus jouer de son arc aussi aisément !
Sortant de sa privation de sens partielle, la plantureuse demie-elfe remarqua que les trois silvars restants s’étaient calmés, et approcher d’un pas méfiant de la position de l’archer blessé. Finalement, le plan allait fonctionner ! Tira les suivit en toute discrétion, et en effet, le plan fonctionna !
Après les avoir facilement liquidé, en les prenant par surprise pendant qu’ils se disputaient les extrémités du chasseur, la tueuse se servit elle-même un petit morceau, toute cette course, cette escalade lui avait ouvert l’appétit. Après s’être rassasié, et avoir récupérer un maximum de ses couteaux de lancer, elle se concentra à nouveau, et remarqua que la respiration de l’homme qui se trouvait près de la fumée avait tout simplement disparue… Il n’avait pas pu s’enfuir aussi vite, il était obligatoirement mort, mais de quoi ?
Invité
Lun 29 Aoû - 10:41
"De quoi est-il mort? C'est très simple en fait : il n'est pas mort, tout simplement".
Albar était assis sur une espèce de trône fait avec de la neige, et il jonglait maladroitement avec trois boules de neiges bien compactes. Elle s'en était bien tirée. Certes, elle avait eu de la chance, mais un bon combattant doit aussi avoir de la chance, et surtout, savoir la saisir, ce qu'elle avait bien. Elle s'en sortait donc plutôt bien. Sur les genoux d'Albar, se tenait un bébé silvar, qui aurait pu être mignon si on n'avait pas rencontré les parents. Mais le maître d'arme le caressait comme il l'aurait fait avec un chaton, et la petite créature semblait apprécier.
"Pauvre petit. Il est désormais privé de toute sa meute, et il va mourir de faim. Enfin, pour être exact, il serait mort de faim, si je ne l'avait pas recueillit. Mais, qu'on se rassure, maintenant, il va s'en sortir, mais je suppose que le savoir ne fait pas partie de tes centres d'intérêts.
Ce qui entre dans tes centres d'intérêt, c'est comment cet homme a fait pour s'en sortir, n'est ce pas? Tu sais, tu n'es pas la seule personne à avoir des pouvoirs ici, et cet homme cours vite, très vite. Il a été envoyé en éclaireur près du lac, pour trouver de quoi se nourrir pour le groupe de 19 où avait atterrit ton cerceau. J'ajoute, mais ça tu t'en doutes, qu'il a aussi pour mission de savoir ce qu'était ce truc rond qui avait tué un de leurs hommes. Et je crois qu'il a compris que c'était à toi. C'est pour ça que ces 19 hommes, qui ne se trouvaient vraiment pas loin, vont bientôt totalement t'encercler. Et, si ce sont des combattants au corps-à-corps médiocres, crois moi, ce sont des archers hors pair. Tu as actuellement... 2 minutes pour t'enfuir, et éviter de leur tomber dessus, surtout.
Bon courage."
Albar
Partie IRL Crédit avatar : doubleleaf Double compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite) Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
Mer 31 Aoû - 18:27
Le maître d’armes surprenait encore notre tueuse avec une apparition toujours plus fracassante que la précédente ! Tira ne s’en plaignait pas, elle aimait le challenge, mais détestait profondément la fuite… Elle ne la pratiquait que très peu, tout comme le massacre animalier, alors peut être le faisait-il exprès pour la pousser à développer de nouvelles capacités ? Quoiqu’il en soit, elle n’aimait cette fois pas du tout ce que lui proposait l’examinateur, loin de là ! Tuer des animaux, elle était complètement d’accord, il fallait qu’elle sache protéger Aile ténébreuse de toutes les créatures peuplant Terra, mais fuir !! Fuir ?!?! Jamais elle ne fuirait devant un danger, et encore moins s’il menaçait son démon à elle. Mais avait-elle le choix ? Elle se posait la question sans bouger, elle ne fuirait que si elle ne trouvait rien de mieux à faire dans sa situation. Les archers approchaient, et elle contemplait les cadavres de silvars, quand lui vint une idée…
Tira retourna auprès du corps du premier monstre qu’elle avait tué, celui qu’elle avait éventré. Ces boyaux avaient quitté leur antre, et laissait ainsi juste assez de place à la belle pour se dissimuler. Elle se fit tout de même encore plus d’espace en le dépeçant très rapidement, prenant soin de ne pas faire de bruit pour ne pas se faire repérer trop vite. Si le maître d’arme avait donné une bonne estimation, il lui restait encore une trentaine de secondes, elle les occupa à s’engouffrer dans le silvar, cherchant une position agréable, puisqu’elle aurait peut être à la garder pendant longtemps !
En effet, ce même maître d’arme avait précisé, juste avant, que l’éclaireur cherchait de quoi nourrir le groupe de 19 ? Alors pourquoi ne seraient-ils pas tentés par quelques silvars déjà morts mais encore chaud ? Ils la ramèneraient ainsi à leur campement, où devait se trouver son arme, et là, elle ne ferait qu’une bouchée de ces pauvres minables doués à distance, mais médiocre au corps à corps, toujours d’après les dires de l’examinateur en tout cas. Au pire des cas, ils ne la prendraient pas, et la laisserait seule au milieu de la neige, ce qui revenait à fuir, donc finalement, elle n’avait rien à perdre !
Oh non elle n’avait rien à perdre, au contraire ! Dans le corps du silvar, Tira avait bien chaud, elle n’était plus assaillit d’horribles frissons, l’odeur lui plaisait bien, et la texture de la chair était très confortable à son goût. Elle était certes un peu à l’étroit, mais elle s’y sentait étrangement plus à l’aise qu’à l’extérieur.
La tueuse se mit alors à se concentrer, les archers étaient tout près, elle se plongea alors encore plus dans sa transe pour réussir à visualiser leur position grâce aux sons. Quelques secondes plus tard, c’était comme si elle les voyait. Elle s’arrangeait avec ses mains et ses couteaux pour que la plaie ne s’ouvre pas trop et ne la trahisse pas, et elle y arrivait plutôt bien d’ailleurs. Les archers étaient autour d’elle, elle entendit puis identifia le bruit d’un filet que l’on jette au sol, et se sentit bouger. Apparemment, ils avaient placé le cadavre de la bête, où se trouvait la tueuse, sur le filet, qui commençait déjà à reglisser sur la neige. Le plan de Tira fonctionnait à merveille pour une fois !
Elle restait tout de même en vigilance auditive, pour écouter les commentaires de ces hommes, et s’assurer qu’ils ne se doutaient pas de sa présence :
"- Nous avons visiblement décroché le plus gros silvar hein ! Encore... lança nonchalamment un des hommes les plus près de Tira. - C’est tout le temps nous qui sommes charger du plus gros, c’est injuste ! répondit son voisin qui tirait apparemment lui aussi le silvar. - Taisez-vous là-bas, en tant que nouveaux, c’est normal qu’on vous oblige à vous faire les bras un peu, vous voulez rester des mauviettes toute votre vie ?hurla alors un homme plus éloigné. - Non, non… on ne râle pas, c’est juste que… - Peu importe, taisez-vous ! Le silence est d’or, on n'vous l’a jamais dit enfin ! - Oui chef, mais... - Taisez-vous !!!!" finit alors l'homme le plus éloigné.
Puis plus un bruit, pendant plusieurs minutes. Quelques fois, ils s’arrêtaient à nouveau pour lancer un filet, et récupérer un nouveau cadavre, mais personne ne parlai plus, le dénommer "chef" devait avoir une véritable autorité tiens !
Invité
Mer 31 Aoû - 18:42
Dans l'antre de la bête, Tira rétrécis instantanément, jusqu'à faire la taille d'une puce, et Albar, de la même taille, lui apparut.
"Navré, mais si je veux te parler dans le coin pourri où tu t'es fichue, c'était la seule solution. Alors, tu as décidé de te jeter dans la gueule du loup? Et dans le ventre du silvar également? Risqué, et un peu insensé. Tu n'as pas résolu les problèmes, et, au contraire, tu les as augmenté par simple ego. Il faut savoir laisser sa fierté de côté, sinon, tout sera perdu, et crois moi, un cadavre n'a pas de fierté. Tu as néanmoins fait preuve d'imagination, et d'audace, ce qui rattrape l'ensemble.
Voilà donc ce qui va se passer : tu vas arriver jusqu'à l'entrée du camp sans problème, mais dès lors que tu seras à l'intérieur, l'entaille va malencontreusement se faire soudain béante, car après tout, tu ne l'as pas ficelée. Tu peux toujours la pincer, mais ça ne changera rien : cette entaille sera visible, et les hommes te découvriront. A toi de t'en sortir. Oh et, si ils t'attrapent, ils ne te tueront pas, mais ça manque un peu de femmes par ici, alors il y a un risque. Bonne chance."
Il disparut alors, et lui redonna sa taille normale, dans la même posture, tant et si bien que rien n'a été visible à l'extérieur.
Albar
Partie IRL Crédit avatar : doubleleaf Double compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite) Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
Ven 2 Sep - 18:01
Ainsi, elle allait être découverte… elle s’y attendait, après tout, elle n’avait pas prévue de rester enfermée dans cette carcasse au doux parfum toute sa vie. Au moins, le maître d’arme lui offrait un avantage certains sur ces futurs adversaires, elle, elle savait ce qui allait se passer, et eux ne soupçonnaient même pas sa présence. Tira savait qu’elle pourrait bien prendre l’avantage grâce à cet atout considérable, et elle allait faire en sorte que ça soit le cas ! Tout en réfléchissant activement, la tueuse méditait sur les mots de son examinateur, et écoutait toujours ses « ravisseurs » au cas où l’un d’eux aurait la stupidité d’annoncer la proximité du camp, soit l’échéance du camouflage de la belle assassine. Il lui restait assez de temps pour élaborer une stratégie de replis, ou d’attaque d’ailleurs ! Après tout, son but c’était de récupérer son cerceau ! Ses pouvoirs lui permettaient de l’appeler à tout moment, du moins, à partir du moment où elle savait où il se trouvait ! Elle n’aurait donc qu’à repérer son arme rapidement, pour charcuter cette bande d’incapable en un rien de temps. Ceci dit, ils étaient tout de même plutôt nombreux… la victoire n’était absolument pas assurée, loin de là si on prenait le problème sous un angle rationnel (angle que Tira avait souvent du mal à trouver, on ne sait pas trop pourquoi), ainsi, peut-être aurait-elle à jouer d’une autre arme.
Une arme que le maître d’arme avait lui-même osé envisager, alors pourquoi la tueuse n’en ferait-elle pas autant ? Eh bien tout simplement parce que cette arme, c’était le corps de Tira. La belle était pleinement consciente de ses charmes, elle savait très bien de quels effets elle pouvait être la source chez les hommes frustrés, ou même satisfait d’ailleurs ! Elle se savait agréable à voir, mais ne tolérait pas qu’on la touche ! Si elle était restée pure si longtemps, c’était pour quelqu’un qui pourrait la mériter, quelqu’un à son niveau, quelqu’un qui existait vraiment, tout autant qu’elle, comprenez ici, Aile ténébreuse. C’était le seul, l’unique, il n’y avait que lui qui aurait le droit de gouter à la belle sang-mêlé, encore et encore, autant qu’il le voudrait, Tira le désirerait tout autant. Lui seul pouvait la toucher, la soumettre, les autres mourraient avant d’avoir osé penser l’effleurer ! Et il serait sûrement très dur pour elle de faire exception à ce principe pour des archers des glaces… mais si elle y était obligé, elle le ferait, à contre cœur, et avec une limite, se situant sous son nombril, mais elle le ferait.
Sa situation ne lui laissait que peu d’alternatives en y pensant bien, elle allait se retrouver au milieu du camp de dix-neuf hommes armés, alors qu’elle n’avait pour l’instant que ses couteaux de lancer, et ses gantelets aussi, *mais ça ne serais pas eux qui changeraient la donne* pensa-t-elle. Si elle avait su ! En se concentrant un peu, elle put percevoir le bruit d’un feu à environ un peu moins d’un kilomètre, le campement à coup sûr ! Au rythme où ils avançaient, la tueuse savait qu’il ne lui restait que peu de temps une nouvelle fois, quinze minutes au plus, c’était le moment de passer à l’action. Si elle se faisait remarquer au camp, elle n’aurait pratiquement aucune chance de leur échapper, elle serait prise au piège, alors que là, le groupe était assez dispersé, les battements de cœurs lui indiquaient que le filet était en tête de lice, guidé par le chef, et les autres restant en arrière, mais assez loin quand même, sûrement toujours occupé à chercher la jeune femme (d’apparence). Ainsi, Tira décida de s’enfuir maintenant, ça valait mieux qu’en terrain encore plus hostile. En sortant maintenant, d'un elle repèrerait le camp, et de deux, elle pourrait en tuer un ou deux facilement par surprise !
Malheureusement pour elle, la fente se trouvait face contre neige, et le filet était fait de trous trop larges pour qu'elle puisse vraiment y prendre appuie... la solution la plus audacieuse, tout en restant dans l'optique de sortir de là, c'était de se faire remarquer par ses porteurs. Et justement à ce moment précis, une vieille chanson de tavernes revint à la tueuse, une chanson d’autant plus de circonstance vu les paroles, l'occasion de dépoussiérer sa voix claire tout en attirant l'attention de ses ennemis. La chanson avait plusieurs sens selon la personne qui l’écoute. Si l’on est assez pure, et bien attentionné, dénué de toute noirceur, c’est une hymne à la solidarité, à l’amitié. Si l’on est un peu assombri par nos pêchés, la chanson parle de la mort. Si l’on est dans une humeur noire, où tout simplement adepte du crime, cette chanson conte un viol… Tira commença alors à chanter, d'une voix faible, pour qu'elle ne soit que peu audible par les gardes à proximité, de sortes qu'ils soient les seuls à la repérer...
- C'est ma tournée ! commença-t-elle. - Tu as entendu !? chuchota l’un des deux hommes qui la tiraient. -Tu chantes, tu danses et tu ris ! - Qu’es ce que c’est ? lui demanda tout aussi bas son compagnon. - Puis tu sanglotes seul dans ton lit ! - Tu crois que ça vient du silvar ? -Tu aimes, tu haies puis tu fuis ! - Je ne sais pas, c’est possible ? demanda le premier. -Puis tu fuis, puis tu fuis, puis tu fuis ! - Va voir enfin… dit l’autre avec insolence. - C'est ma tournée ! - Et pourquoi toi t’irais pas ? répliqua son voisin. - Es-tu perdu au paradis ? -Bon sang mais vas-y j’te dis, c’est quoi ce truc… lança l’autre un peu plus fort, le ton légèrement paniquer. -Mademoiselle que fais-tu ici ? - Je vais voir mais tu m’en devras une ! dit l’autre en s’approchant, lâchant le filet par la même occasion. -Elle me répond "moi chui en vie ! " - Je ne vois rien, ça semble normal… déclara celui qui s’était bouger. -Chui en vie, chui en vie, chui en vie - Regarde en dessous pour voir, lança l’autre inquiet. - C’est ma tournée ! - Toi tu m’donnes des ordres mais tu ne le ferais même pas ! lui répondit alors son camarade indigné. - Pourquoi ne passerais-tu pas la nuit ? - Bien sûr que si je le ferais ! - Dans un meilleur cadre que celui-ci ? - Bon j’essaye alors… finit par répondre l’inconscient. -Elle me répond "j'ai pas envie !" - C’est trop lourd, j’arrive pas à le bouger seul ! se plaignit-il alors. - Pas envie, pas envie, pas envie - Incapable ! - C’est ma tournée ! - J’aimerais bien t’y voir toi ! -Que tu dis, que tu dis, que tu dis - La fermes ! lui lance alors le trouillard. -Par ici, par ici, par ici - Si le chef nous entend, il nous fera pendre par les pieds ! - Sans un bruit, sans un bruit, sans un bruit - Oh non pas encore ! geignit alors l'aventureux porteur. -Ce soir tu seras mon amie ! - Met l’oreille sur le dos du silvar pour vérifier si ça vient bien de là, et pas d’en dessous… - C’est ma tournée ! - Quelqu'un est là ? lança-tt-il en se penchant sur le cadavre. -Tu chantes, tu danses et tu ris ! - Alors qu’entends-tu ? -Puis tu sanglotes seul dans ton lit ! - Viens écouter, je crois qu’il y a quelqu’un, je ne suis pas sûr, viens vérifier, j’ai pas envie de passer pour un idiot à nouveau devant le chef. - Tu aimes, tu haies puis tu fuis ! chanta Tira plus fort pour couvrir le bruit du couteau pénétrant le crâne du premier imprudent.
D’une main experte, elle l’avait tué sur le coup, sans qu’il en puisse réagir, sans qu’il ne puisse sentir sa douleur, ni crier…
- Bon j’arrive, mais si c’est une farce, je ne la trouve pas drôle pour un sous saches-le ! dit l’autre en s’avançant d’un pas retissant. - Puis tu fuis, puis tu fuis, puis tu fuis ! -Alors, qui y a-t-il là… dit le dernier en vie des porteurs en approchant son oreille. - Puis tu fuis, puis tu fuis, puis tu fuis ! chanta la belle lentement en le transperçant avec la même habilitée que son camarade.
Il était temps de fuir. Elle ouvrit l’entaille elle-même encore plus avec l’un de ses couteaux, se faufila avec difficulté vers la sortie, et tomba dans les filets. Comme les deux porteurs étaient morts, étendus sur le corps de la bête, celui-ci ne bougeait plus, et il était enfin possible pour la tueuse de s’en sortir sans s’énerver. Elle resta quelques secondes sous le cadavre, se concentrant pour visualiser la scène. Les autres archers étaient occupés à surveiller les alentours, alors que le chef jouait en lançant un couteau en l’air. C’était sa chance, elle souleva le poids mort, s’extirpa du filet, et couru à toute allure vers un arbre, qu’elle escalada avec une agilité féline déconcertante. Tira était très bien cachée dans ses denses feuillages recouverts d’un épais drap blanc, et personne n’avait fait attention à sa fuite. Elle se fit attentive à la direction que prenait le chef, et en déduit que le camp devait être dans la même direction…
Il ne lui restait plus qu’à y arriver avant eux, en sautant de branches en branches ? Pourquoi pas, elle n’avait pas l’habitude, mais vu l’épaisseur de ces dernières, ça ne poserait pas de problèmes majeurs, sauf pour la discrétion, en cas de semi-chute, tous les archers seraient mis en alerte…
Invité
Ven 2 Sep - 18:59
Suspendu à une liane, Albar arriva derrière elle - sans faire le bruit de Tarzan, hein. Se posant sur la branche, il s'assit dans le vide.
"Pas mal, tu as réussi à éviter de te faire prendre au piège, même si tu as pris un joli risque. Je te félicites, le cou de la chanson est original, même si tu as encore plus l'air d'une psychopathe. Mais c'est un progrès : désormais, tu ressembles plus à une tueuse qu'à une fille de joie, et pourtant crois moi, il en fallait du travail pour corriger cette image. Qui croirait que sous ces trois morceaux de tissus se trouve une petite sainte nitouche.
Bon, soyons sérieux. Les difficultés vont désormais s'accumuler vois tu. D'une part, tuer les nouveaux est une chose, mais les autres sont d'une trempe bien différente. Et saches bien que tu n'arriveras pas avant eux : notre ami qui court très vite part toujours en éclaireur pour voir si tout va bien, et revient immédiatement. De même, n'essaye pas de les charmer, ils sont plus malins que les autres, et l'archer vient de te décrire au chef (car oui, il t'avait vu). Autre problème : nouveaux ou pas, leur absence sera remarquée. Dans une meute de loup, les epsilon sont aussi importants que les alpha, et, je ne saurais te dire quand, mais ils se rendront compte de leur absence avant d'arriver au camp.
Les autres difficultés sont plus arbitraires. Saches par exemple que tu devras à tout prix récupérer ton cerceau avant ma prochaine réapparition, sinon, je te considérerai comme incompétente et tu seras recalée. De même, si résistante au froid que tu sois, ton corps n'est pas bien différent de celui des autres en interne. Si tu ne te réchauffe pas de manière durable et significative, tu subira d'importante lésions internes. Tu ne le sens peut être pas, mais le sang n'afflue presque plus vers tes doigts, de main et de pieds, et tu risques d'importantes engelures, et irréversible. Va manier un cerceau sans doigts. Réchauffe toi avant mon retour, ou sinon tu seras également recalée, car les dommages internes subis t'empêcherons de combattre, ou du moins, d'être aussi douée que maintenant."
Albar
Partie IRL Crédit avatar : doubleleaf Double compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite) Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine