Ferdica relut une seconde fois la lettre anonyme qu’on lui avait envoyée d’une bien curieuse façon, apparemment cette personne connaissait son activité au sein de Ravierre et elle souhaitait investir dans sa secte. Prudent il fit vérifier deux jours avant le rendez vous la bâtisse qu’on lui indiquait, d’après ses espions, elle appartenait bien à un Roderic Flammus, jeune bourgeois pratiquement transparent. (HRP : Je me permets cette liberté en me disant que Tira avait envisagé que quelqu’un fasse surveillé la maison, la prochaine fois : précise quel est cette maison, à qui appartient t’elle etc… Second détails, si tu veux être sur qu’il se fasse attaqué par des brigands, pourquoi ne pas les engager^^ ? ) C’est pour cela qu’il décida de s’y rendre et qu’une fois la nuit tombé deux silhouette encapuchonné se dirigèrent vers la fameuse bâtisse.
Ferdica marchait devant, la tête haute, suivit de près par une seconde personne plus petite, qui semblait aussi plus frêle. Elle le suivit la tête baissé, les deux posé sur son ventre, parfaitement soumise mais aussi attentive aux bruits de la nuit. Alors qu’ils s’engageaient dans une rue plutôt étroite. Trois hommes armées leurs barrèrent la route tendis que deux autres apparaissaient derrière eux leur coupant toute retraite. Celui qui semblait être le chef leur ordonna de déposait tous les objets précieux qu’ils possédaient à ses pieds. Ignorant leurs vociférations la seconde personne s’avança vers Ferdica avant de prendre la parole.

-Père, puis je tuer ses êtres impur et grossier qui ose s’interposer devant vous ? Demanda t’elle d’une voix clair, étrangement calme, mais surtout dénué d’émotion, elle était glaciale, vide, comme si la personne qui parlait n’était pas un être humain.

Ferdica hocha le tête. La seconde personne retira sa capuche en relevant la tête dévoilant une soyeuse chevelure rouge foncé au reflet noir. Sa voix si étrange retentit une seconde fois.

-Je vous accorde une minute pour prié Aihou le tout puissant de vous accueillir près de lui.

Les brigands hésitèrent à s’attaquer à elle, ce n’était qu’une fille, elle semblait plutôt fragile, mais ses yeux étaient si foncé qu’ils semblaient noires, et cette fille était si bizarre qu’elle ressemblait plus à un démon qu’a une humaine. Le chef les héla et ils s’élancèrent sur elle tendit que Ferdica se déplaçait légèrement pour ne pas prendre de coup. Pendant une minute elle se contenta d’esquiver puis elle laissa tomber sa cape entière avant de donner un coup de point en direction d’un des mercenaires. Celui-ci l’évita sans problème. Enfin il cru qu’il l’avait évité lorsqu’une larme recourbé jaillit de l’avant bras de la jeune fille et lui trancha la gorge.

Sidéré les mercenaires virent sa sœur jumelle sortirent de l’autre bras. La jeune fille s’avança doucement. Puis bondit, une nouvelle gorge fut coupé, tendis qu’une gracieuse pirouette lui permis de sectionné les veines d’un troisième homme. Elle para un coup d’épée d’une main, donna un coup de pied très bien placé à un autre adversaire, pivota et lui trancha la tête. Un habile mouvement lui permis de désarmais le chef. Elle rétracta alors ses lames et s’approcha de lui.

-Je prierais pour vous.

Il recula horrifié devant l’impassibilité de la meurtrière. Elle s’avança, il n’eut même pas le temps de comprendre ce qui se passé que les onglets de la demoiselle s’enfonçait dans son ventre. Il hurla tendis qu’elle tournait légèrement la main pour faire plus dégât. Sans paraitre déranger le moins du monde elle retira sa main tendis que ses ongles, magnifiquement manucuré et peint en rouge, reprenaient une taille normale.

Puis elle traça dans le vide une sorte de spirale, de la même manière qu’un prêtre aurait fait un signe de croix. Une petite prière dans une langue étrange clôtura son rituel et elle se tourna vers Ferdica. Celui-ci sourit.

-Tu as fais du très beau travail Meilin. [Ce personnage est considéré comme un joueur, Ferdica par contre est un PNJ.]

Elle s’inclina respectueusement sans dire un autre mot.

Il se faisait tard, cela faisait une semaine qu’elle patientait, Tira commençait à perdre patience, ne viendrait-il donc pas ? Etait-il méfiant au point de soupçonner un généreux donateur ? Toutes ces questions résonnaient dans sa tête, Tira ne voulait absolument pas décevoir son maître, Aile ténébreuse était la seule personne qui comptait pour elle, le seul à la comprendre, le seul qui lui ressemblait, le seul qui avait rit lors de la séance de torture qu’elle avait infligée à l’homme noir dans l’arène. Elle ne pouvait se permettre de lui paraître faible, quoi qu’il arrive, elle réussirait sa mission. Tira jouait avec un baril de poudre, qu’elle avait trouvé prés d’un magasin d’armes de la capitale, elle se doutait que ça devait être soit du poison, soit de l’explosif, et d’après la réaction de l’un de ses bébés après en avoir goûté, c’était sûrement de la poudre explosive. Elle s’en fourra plein les poches, une dose suffisante pour faire péter n’importe quoi et n’importe qui ! Alors qu’elle commençait vraiment à perdre espoir, celui-ci revient au galop ! Ferdica se présentait enfin, il n’avait pas de gardes du corps, juste une petite silhouette encapuchonnée qui le suivait, sûrement une esclave. Tira les observait, entièrement camouflé par la nuit, elle se tenait sur un toit, prés de la maison à laquelle elle faisait référence dans sa lettre. Elle les suivait du regard, les pauvres fous avaient choisi la nuit pour se montrer, mauvaise idée, c’est à ce moment que les brigands étaient les plus violents ! Le plan de Tira marchait comme sur des roulettes, et une attaque ne tarda pas ! Cinq bandits ridules tendirent une embuscade au duo, mais Tira n’eut pas le temps d’en tuer un que la petite silhouette encapuchonnée les avait tous démembrés. C’était une gamine froide, elle agissait sans expressions, des lames lui sortant des bras, et taillaient les bandits en pièces. Tira respectait profondément l’enfant, un tel talent à cet âge, elle lui rappelait elle quand elle commençait son apprentissage chez les Oiseaux de passage, au détail prés qu’elle n’avait aucune passion dans le regard, chose que Tira avait toujours eu pendant les combats. Elle avait beau être habile, Tira ne pu s’empêcher de la détester. Tout d’abord parce qu’elle venait de fortement compliqué le plan, et ensuite, parce qu’elle ne savait pas savourer ses mises à morts, elle agissait comme un objet, un objet soumis à Ferdica de toute évidence. Etait-elle une invocation ? Ou une esclave particulièrement douée ? Tira penchait plutôt pour la première éventualité, bien qu’elle n’en ait nulle preuve pour l’instant. Il fallait improviser et vite, Ferdica n’était visiblement pas en danger tant qu’il resterait avec cette gamine. Elle devait s’en débarrasser, mais… comment !? Si elle lui sautait dessus pour lui arracher les tripes, Ferdica prendrai la fuite, et même si elle le rattrapait, elle ne pourrait pas s’intégrer à la secte et approcher sans soupçons les autres ! Si elle n’agissait pas vite, il irait voir Flammus, et comprendrait que quelqu’un voulait le piéger. A situation désespérée, solutions désespérée. Tira s’élança discrètement chez Roderic, elle brisa une fenêtre et pénétra directement dans la chambre du bourgeois et de sa femme. Ils furent réveillés par le bruit, et se dressèrent tous deux, affichant des mines terrorisées devant la tueuse. Celle-ci lança son cerceau, découpant les deux cous rapidement, et délivrant un flot sanglant de ceux-ci. Les têtes roulèrent alors, tombant du lit en un bruit sourd. Tira passa la tête par la fenêtre brisée, Ferdica était encore loin, il ne semblait pas avoir remarquer le passage de la belle sang-mêlé. Elle se mit à réfléchir, elle devait trouver la suite du plan et vite. Celle-ci lui apparut alors comme une évidence, elle sauverait Ferdica ! C’était la seule façon de vraiment gagner sa confiance ! Mais de quoi ?! Elle ne savait pas comment le mettre en danger sans que sa petite ne s’interpose. Pourtant il devait y avoir un moyen, et Tira le trouva ! La poudre ! Elle en renversa une bonne dose, et introduit un bout de la robe de chambre de la femme dans le tas. La cheminée était encore chaude, et Tira en approcha un bout de papier qu’elle avait trouvé sur la table de chevet. Celui-ci prit feu, et elle le plaça tous prés du vêtement qui gisait avec le bout dans la poudre. La robe prit feu à son tour, ça allait faire BOUM ! Tira sortit par la fenêtre, et vit Ferdica approcher de la porte. Elle s’éloigna de la scène, puis hurla en direction du mage : « Attention ! » .Il parut déconcerté, puis elle lui fonça dessus et les plaqua à terre, lui et sa gamine. Les fenêtres de la maison explosèrent en un bruit terrifiant, et la bâtisse paraissait habitait par d’énormes flammes dansantes. De la fumée noire sortait des quelques trous qui décoré la maison de l’extérieur, et Tira se releva, très fière de son timing parfait, ne laissant quand même transparaître qu’une consternation parfaitement feinte.
« - Ca va ? Rien de casser ? dit Tira en se recoiffant vite fait, mon nom est Tira, je suis une voisine de Roderic, du moins j’étais, je ne pense pas qu’il ait survécu à cette explosion, elle laissa un moment le silence envahir la scène, comme pour faire son deuil, puis continua. Je me doutais bien qu’il allait finir par se faire tuer ! Il soutenait pas mal de sectes dans la cité, tout comme moi d’ailleurs, sauf que j’ai toujours été bien plus discrète que lui, et que je suis toujours en vie ! Je haies ce démon d’Aile ténébreuse et sa religion idiote ! C'est certainement lui qui a envoyé l'un de ses larbins pour tuer Roderic !
La tirade de la belle sang mêlée fut parfaitement exécutée, tout ce discours transpirait la sincérité et la tristesse, c’était du grand art ! Elle se l’avouait elle-même, c’était un talent qu’elle n’exploitait pas souvent, mais son jeu de comédienne valait au moins celui du bon acteur de métier !

Alors qu’ils étaient presque arrivés une furie hurla « attention » avant de se jeter sur eux. Les reflexes de Meilin manquèrent de trancher la gorge de Tira, mais la maison explosa suffisamment tôt pour que la croyante stop son geste. Après un léger moment de confusion, elle se releva en aidant Ferdica.

-Vous n’avez rien père ? Demanda-t-elle toujours avec la même voix impavide.
Il hocha la tête en s’époussetant et écouta la tirade de Tira tendis que Meilin se rangeait sagement derrière lui.
« - Ca va ? Rien de casser ?
Aucun des deux ne prirent la peine de répondre et se contentèrent de regarder l’inconnue, qui de toute manière ne semblait pas attendre de réponse.
-mon nom est Tira, je suis une voisine de Roderic, du moins j’étais, je ne pense pas qu’il ait survécu à cette explosion.
Un cour silence s’installa puis elle reprit :
Je me doutais bien qu’il allait finir par se faire tuer ! Il soutenait pas mal de sectes dans la cité, tout comme moi d’ailleurs, sauf que j’ai toujours été bien plus discrète que lui, et que je suis toujours en vie ! Je haies ce démon d’Aile ténébreuse et sa religion idiote ! C'est certainement lui qui a envoyé l'un de ses larbins pour tuer Roderic !

Ferdica lui répondit sèchement.

-Vous êtes discrète et vous vous permettez de dire ce genre de chose à de parfait inconnus ? Je crois jeune fille que nous n’avons pas la même définition de « discrétion ».
Puis sa vois se radoucit et il laissa un petit sourire se dessiner sur ses lèvres.

-En tout cas je vous remercie pour nous avoir prévenu.
Meilin s’inclina profondément comme pour appuyer le remerciement de Ferdica.

-Néanmoins, je ne peux m’empêcher de me poser une question... Comment avez-vous su que cette maison aller exploser ?
Meilin se releva et se mit à fixer Tira avec tellement d’intensité que celle-ci pouvait sans doute, ressentir le poids de se regard.

Ferdica attendis quelque seconde, puis finit par déclarer presque jovialement.

-Bien, je crois que nous n’avons plus rien à faire ici !

" Attendez ! Roderic m’a laissé quelque chose pour vous, il m’avait prévenue qu’il devait vous recevoir, c’est pour ça que je vous parle de mes activités de mécène pour tout vous dire ! la tueuse sortit de un petit sac d’or de la besace qui lui ornait le dos. Apparemment il savait lui aussi que ces jours étaient compté, il…m’a laissé l’argent pensant qu’il serait plus en sécurité avec moi… elle laissa échappé une larme, qu’intérieurement elle trouvait un peu exagéré mais elle savait que c’était sûrement sa dernière chance, je m’inquiétais pour lui, alors je me suis renseignée sur les méthodes d’Aile ténébreuse, j’ai appris que le coup de l’explosion c’était un grand classique chez lui pour éliminer les gens comme nous, et en voyant une ombre bondir hors de la fenêtre de Roderic, j’ai immédiatement pensé que…enfin…vous voyez, " dit-elle en désignant du menton d’un air désolé la maison en flammes.
Tira avait laissé son précieux cerceau sur un toit, pour ne pas leur paraître menaçante, mais même désarmé, la tueuse avait l’air de ne pas vraiment leur inspirer confiance. Elle ne se décourageait pas pour autant, Aile ténébreuse comptait sur elle, et c’était la seule chose qui lui importait, elle réussirait sa mission, sans aucun doute, ceci dit, sans l’aide de Ferdica, elle aurait certainement un petit peu plus de mal. Ainsi, Tira multiplia les efforts pour paraître inoffensive, elle se fit même maladroite en simulant une perte d’équilibre et se retint de tomber en s’agrippant à la toge du mage.
" Désolé, hum...vous ne vous êtes pas présenté, qui êtes-vous ? Un maître de secte j’imagine, si vous veniez voir Roderic, mais il n’a pas précisé votre nom ni votre religion d'ailleurs ! "

Le regard de Ferdica brilla à la vue de l'or et il attrapa le sac sans aucune méfiance bien plus disposé à écouter Tira parler. Puis finalement il se présenta vaguement mais s’attarda longuement sur sa religion, pendant presque une demie heure il en vanta les mérites et la véracité, s’énervant parfois contre Aile Ténébreuse, mais le plus fascinant c’est qu’il ne parlait qu’à demi mot, métrisant à perfection l’art de la lilote. Ainsi, il ne laissait aucune preuve formelle. Pendant tout son discours il regardait attentivement l’intérieur du sac, et son regard luisait d’avarice. De son côté sa garde du corps parfaitement immobile fixait Tira paraissant presque déconnecté, mais un observateur attentif aurait vu qu’elle était prête à bondir à chaque seconde et que rien ne lui échappait.