Idem qu'au dessus

Pas d'armée

Vieille famille de Terre, connue pour avoir dilapidé tous ses moyens. Earl Keen s'attache à rehausser son blason en magouillant avec des marchands.

Manoir de la Famille d’Endro’aspik : territoire terre

Un large parc défoncé vous accueille, c’est en fait une semi forêt vierge d’herbes folles et d’arbustes mal taillés, enserré dans un mur à demi effondré.
L’arrivée au manoir se fait le long d’une allée, une esplanade qui a connu des jours meilleurs vous accueille, marqué par une volée de marche.
La façade du bâtiment est austère, sur la gauche l’aile encore habitée, plutôt récente, qui ressemble à un manoir italien de la Renaissance, en grosse pierre gothique. Elle est surmontée par une tour, la seule qui n’est pas écroulée, terrain de jeu privé du baron Earl Keen. L’aile droite est bien plus enfoncée, dedans c’est une sorte d’abbatiale à l’ancienne ou seule la galerie inférieure avec son cloître est encore utilisée, pour l’eau. C’est aussi un jardin où Earl fait pousser mille et une plantes
L’entrée principale est marquée par une lourde porte en bois, le fronton est frappé des armes des D’Endro’aspik, un mamba noir qui se mord la queue.
Le grand hall est un vaste espace en marbre qui a connu des jours meilleurs. Les meubles sont recouverts de toiles cirés. A cet étage, on trouve aussi les cuisines, et une grande bibliothèque.
Au premier, quelques chambres sont encore utilisables, l’escalier en colimaçon monte dans la tour et réserve l’accès aux appartements d’Earl, décorés avec son goût habituel. Au-dessus, son laboratoire d’alchimie.
Quand il est absent, le comte laisse travailler le vieux Gebedia, un vieillard au service de la famille qui sert surtout de garde-chasse. En sa présence, une cuisinière est réquisitionnée, et d’autres domestiques si le besoin s’en fait sentir.

Le palazzo d’Endro’aspik, Sent’sura.

Le prince de la mode a besoin d’une résidence pour ses fredaines. C’est une large bâtisse qui se situe dans le quartier noble de la capitale. Trois étages complets, formée autour d’une cour carrée, au centre duquel un petit jardinet pleins de fleurs de saisons annonce les joies de la soirée aux invités. Le Rez-de-chaussée inclut les communs, cuisines, étable pour les quelques chevaux que possède le comte. Le premier est marqué par ses travails et ses plaisirs ; Un bureau, attenant à un boudoir où Monsieur reçoit des dames. Une grande salle de balle et plusieurs offices plus secrets qui cachent lits et autres armoires pour les multiples tenues de sa seigneurie.
Le second étage est lui réservé aux appartements privés d’Earl. Une grande chambre tout en soieries et satins, une salle d’eau et quelques chambres d’amis, guères utilisées. Sans compter son débarras de tenues divers et variées. Bien entendu, pour faciliter sa vie d’Arlequin, il a un accès aux égouts de la ville, ainsi que des moyens de s’enfuir par les toits.
La maisonnée se compose d’un maître du haras, quelques domestiques triés sur le volet, des chambrières, et un cuisinier du Sahawi. Sans oublier les gardes du corps d’Earl, Murcio, Otto et Kalestro.