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 Earl Keen

 
Earl Keen Sand-g10Mer 12 Mar - 14:10
Earl Keen

Génie incompris, tueur de sang-froid, maître en déguisement, noble sybarite
Information
Surnom Arlequin
Âge : Vingt Quatre hivers
Nationalité : Terre
Profession : Espion et Assassin
Camp : Adorateurs de Tata
Noblesse : Comte D’En’Droaspik (23)
Croyance : Nayris
Famille : En’Droaspik
Race
Humain
Caractère

Earl Quinn est un homme dans la force de l’âge, reconnu par tout Sent’sura pour son sens de la fête et les plaisirs dispendieux qui vont avec. Toujours à la pointe de la mode, il est un vrai sybarite, corrompu et amolli et ne ferait pas de mal à une mouche, il a des serviteurs pour rosser les fous qui lui chercheraient des noises. De même, il est à la recherche du moindre agrément qu’il trouve dans n’importe quoi, la beauté d’une fleur, une bonne pâtisserie, ou la dernière drogue sur le marché, tout peut ravir son âme d’homme enfant et il n’a jamais hésité à goûter quelque chose de neuf, vite oublié tellement il est blasé.
Bien entendu, nous venons de voir sa face officielle. En réalité, Earl Quinn est quelqu’un de bien plus secret, sans être timide. Il est d’une rare intelligence, mais il préfère cacher ses dons véritables. Ce n'est aucunement de la modestie, même, il serait plutôt heureux qu’on découvre ses plans et ses farces les plus sinistres. De fait il fait montre d’un orgueil démesuré qui le pousse parfois à quelques folies.
Environné d’ombres, habitué aux faux semblants, Earl pourrait se décrire comme un acteur aux milles rôles, qui n’oublie jamais qui il est vraiment : un homme fier, marqué par la vie, et épris d’un amour sordide pour la violence et la mort.


Physique
Du fait de sa formation, Earl est capable de prendre n’importe quelle apparence. Attention, cela ne signifie pas qu’il pourrait se faire passer pour un berserker ou un nain, même s’il joue très bien les culs-de-jatte. Il adore se déguiser, de toute manière, ses goûts pour les soieries tapageuses et les bibelots les plus insolites sont forts bien connus des nobles de Sent’sura. De fait, on le voit bien plus souvent comme un oiseau de paradis, à la chevelure changeante au grès des saisons, à tel point que personne ne peut se rappeler qu’elle était sa couleur naturelle. Ses seules habitudes sont l’usage intensif de fards et de maquillages. Au naturel, et rares sont les personnes à l’avoir vu nu à vrai dire, il est un jeune homme athlétique sans être non plus une masse. Il serait plutôt taillé comme un danseur ou un grimpeur, musclé mais maigre comme un loup, et pas très grand. On ne l’a jamais vu porter la barbe, et ses amantes ont pu murmurer qu’il avait une peau encore plus douce que celle d’un bébé, sans aucun poil disgracieux même sur son pubis.
Capacités
Armes : en public et quand il joue son rôle de comte, l’En’Droaspik porte toujours une épée sertie de gemmes éclatantes. On pourrait croire que c’est une rapière d’apparat, mais son maître d’arme et lui savent combien elle est affutée, aussi dangereuse qu’une arme de guerre. Dans sa manche, il porte un stylet, et une jolie dague à son ceinturon, sans compter un petit couteau, en dernier recours, dans ses bottes hautes.
Pouvoirs : il n’est pas magicien, mais Earl domine parfaitement ses muscles, ce qui lui permet de modeler son visage et son apparence. Il lui faut une quinzaine de minutes pour le faire, même s’il peut aller plus vite avec quelques colifichets. Expert en poison, drogué notoire, il a développé une certaine résistance aux différentes toxines de Terra. Pour le reste, formé par un assassin, il sait qu’il ne pourra pas mentir face à la question ou la torture mentale, mais il sait comment créer de faux souvenirs et de vrais mensonges, des fois qu’on vienne triturer son esprit (de toute manière, drogué comme il est, il n’est guère recommandé de plonger dans le fond de son cervelet).
Familier : Aucun
Artefact : Aucun
Autre :
Histoire

Histoire En’Droaspik, aussi connue sous le nom de Maison aux Serpents, est une des plus vieilles familles de Terre. Ses membres ont activement participé il y a cela de nombreux siècles à la politique du continent majeur de Terra, mais il faut bien l’avouer, quand Earl Quinn naquit, les Serpents étaient dans une phase de déclin. Avec un grand père camé jusqu’à la moelle, un père qui dilapida sans aucune réserves les maigres deniers de la famille, Earl aurait pu se retrouver dans la situation chiche et misérable de nombre de petits nobles de province, si ce n’était sa mère. Cette femme, née dans une des plus grandes familles de Terre lui expliqua l’importance de sauver les apparences, dès sa petite enfance. Le gamin qui n’avait rien appris à repriser ses chausses pour pouvoir paraître dans n’importe quel endroit, ajoutant fanfreluches et autres dentelles déchirées sur les robes moisies au plus profond du grenier familial. Il apprit aussi à se débrouiller seul, chasser, poser des collets, grâce à un vieux garde-chasse de la maisonnée. A l’âge de douze ans, quand son père disparut dans une querelle d’honneur, le jeune cadet pouvait déjà être considéré comme le nouveau chef de famille, officieux, derrière son frère aussi taré que leurs ancêtres. C’est là qu’il apprit le sel de la politique : faire beaucoup quand on a peu. Nouer des liens avec la noblesse locale et les marchands, trouver des fonds pour éviter que le château ne tombe en ruine ou organiser les fêtes que son rang lui obligeait de conduire. Deux années à régenter la famille D’En’Droaspik, deux années de bonheurs dans les ombres qu’il chérissait pour la première fois. Mais il n’était que le cadet, et son frère, aussi débile fût-il, réussi un jour à l’envoyer dans la famille maternelle comme page.

Ce fut peut-être le moment crucial de sa vie. Quand il quitta sa mère, en larmes sur le perron du manoir, il ne savait pas deux choses. Premièrement, qu’il allait faire une rencontre qui changerait sa vie. Secondement, que c’était le dernier cadeau qu’elle lui faisait.

La famille de cette dernière était issue de la plus grande noblesse d’épée. Et son oncle ne pouvait laisser Earl sans une éducation guerrière. Le gamin apprit donc l’art de l’escrime, à la dague, la rapière, l’épée longue. Il n’était pas doué avec les armes de guerre, mais il était déjà vif et intelligent, ce qui compensait largement, avec son emportement têtu, ses faibles facultés physiques. Dans la famille de son oncle, il apprit aussi les règles de la chevalerie, l’histoire, la géographie mais aussi les liens sociaux, à courtiser qui il fallait de la manière qu’il fallait. Tant de choses qui façonnèrent petit à petit le jeune comte. Il se saisissait avidement de ce dont il avait besoin, négligeant le reste, se forgeant déjà des doubles.

En effet, dans ses temps libre, Earl s’amusait déjà à se glisser n’importe où, fureter, flirter avec les servantes. C’était inné, il savait recueillir ce que les gens souhaitaient cacher, il connaissait les goûts de chaque membre de la maisonnée, tout comme il savait quel garde somnolait pendant le service, ou espionnait la famille pour le compte de leurs rivaux.

Ces dons ne tardèrent pas à être connu de nombres de personnes, et surtout, du maître espion de la famille. Ce dernier, qui se faisait passer pour le maître d’arme de la maison, était la personne la plus proche du jeune noble. Sans que ce dernier n’en sache rien, et sur les ordres de son oncle, il commença à former Quinn. Les jeux d’adolescents devinrent de vrais partis d’espionnage. Earl apprit à mémoriser instantanément les objets d’une pièce et leur position exacte, il apprit à se glisser là où on ne l’attendait pas, déguisé à chaque fois. Son maître l’entraina dans les bas-fonds de Sent’sura, et c’est là que le gamin se révéla vraiment. Il apprit à boire sans s’ennivrer, fréquenter la pègre lui donna mille liens nouveaux, tandis qu’il connut l’amour des meilleures prostituées de la capitale. Savoir faire jouir une femme ou un homme et lui extorquer des informations sur l’oreiller était nécessaire dans son futur métier.

Le jeune homme apprit aussi l’art de donner la mort, pour de vrais, avec ses mains nues ou armé, avec la corde ou le surin. Dans les arènes secrètes, il comprit qu’il aimait la violence et la mort, depuis des années, depuis qu’enfant il s’amusait, dans le plus grand secret, à faire souffrir les animaux. Il n’avait jamais manqué d’amour, mais il avait besoin de cette violence, l’adrénaline qui parcourt les veines quand la lame s’enfonce dans une gorge et le sang coule à gros bouillon.

De toute manière, la violence était inscrite dans son entrainement. La faute était punie par le poing et le fouet, la bévue par la canne, l’erreur par la douleur. Earl ne se plaignait pas, l’usage des drogues de combats et de la souffrance endurcissaient son corps, faisait de lui une machine de combat, certes guère impressionnante au vu de son physique si on comparait avec ces brutes de Berserker ou les Garous, mais il avait une endurance à toute épreuve, des facultés d’escalader les murs qui avaient les moins de prises avec une aisance folle et se faufiler dans n’importe quel endroit. De plus, malgré ces douleurs qui parfois le retenait au lit, et lui valait bien souvent de nouvelles brimades, Earl aimait sa double vie. Page le jour, apprenti espion la nuit.
En parlant d’amour…C’est dans un bal des débutantes qu’il tomba pour la première fois réellement amoureux. Sous la flamme d’un flambeau, il ne pouvait que la voir elle, ce petit paillon à peine plus âgé que lui. Malheureusement, la démone femelle se joua de lui, ou plutôt, ne cherchait qu’à jouir de son corps de jeune athlète, pour le plonger dans les affres d’une querelle d’honneur. Un duel contre le promis de la demoiselle, Earl avait eu le mauvais rôle. Malgré sa victoire, la disgrâce était sur son front, et son oncle le rejeta.

Sans un sous vaillant, les années qui coururent de ses seize ans à son vingtième anniversaire sont dans son souvenir une danse floue. C’était l’époque de l’arrivée d’Aile Ténébreuse, de la guerre, de la mort du maire de Sent’sura. La terreur régnait dans les rues, et le jeune comte s’enfonça avec un plaisir pervers dans les ténèbres des bas-fonds, connaissant l’amitié éphémère autour de la drogue, la bile qui remonte quand on a pour tout déjeuner avalé qu’une rasade de bière éventée, la violence des querelles au couteau. La mort le suivait, il l’attendait presque, fou comme le peut être un jeune homme. Pourtant, il s’endurcissait, sans le savoir. Ses expériences de drogues de plus en plus dures protégeaient son corps et affermissaient son âme. Certes il était dépendant du rush, mais il était aussi plus vif, plus fort, plus vivant. Et il était suivi, partout, par un ange gardien. Son oncle, fidèle du nouveau régime, l’avait rejeté pour voir ce qu’il deviendrait, et son porte glaive le gardait à l’œil. On ne pouvait pas laisser mourir une si noble famille dans la ordurière de Sent’sura.

De plus, ses dons étaient connus et reconnus, et les maîtres espions d’Aile Ténébreuse fournissaient un or abondant pour la moindre information, qu’Earl dépensait sans compter pour ses plaisirs autodestructeurs. Nul ne sait s’il participa à des assassinats politiques, en dehors des intéressés, mais le jeune homme était désormais bien connu sous sa seconde identité. Arlequin. Le tueur au visage blanc. L’espion au sourire carmin.

Personne ne s’attachait vraiment à lui, pour peu qu’il laissait approcher les gens d’un peu trop près. Earl avançait dans un brouillard sordide, jusqu’au jour où il fut rappelé à la réalité. Il devait tuer un prêtre, en fait un adorateur de Nayris. Il se glissa dans le culte, par mimétisme il se mit à imiter les adeptes, et peu à peu, il fut conquis par la dialectique de cette secte. La violence et la mort, les plaisirs de la vie et de l’outre monde, réunis en un seul lieu. Arlequin avait une nouvelle mission, répandre la bonne parole de l’Adhès.

Une chance pour lui fut la mort de son frère, cet imbécile, avait trouvé honorable de s’opposer à Aile Ténébreuse et ses soudards. Mal lui en prit, arrêté, torturé et exécuté avec sa petite bande de conjurés, il mourut comme il avait vécu : en idiot pétri d’honneur. Au moins, c’était sa seule grande qualité.

Earl aurait dû le remercier. Sa mère étant morte peu après son départ pour la capitale d’une maladie des poumons, sa sœur puinée mariée depuis long, il était le nouveau comte d’Endro’aspik. Grâce au soutien de la secte, il est désormais un membre éminent de la noblesse de Sent’sura. Il joue un jeu très dangereux, car les démons d’Aile Ténébreuse traquent les adorateurs. Mais le venin du Serpent se répandra par tous les moyens. Pour la gloire de Nayris !

Citation :
Les artisans ne manquent pas, à Sent'sura ; les bons couturiers, en revanche, sont déjà chose plus rare. Évidemment, les beaux tissus coûtent plus chers, mais Earl n'est pas à s'encombrer de tels détails : lorsqu'il tombe amoureux des friperies de Sir Steuplé, il sait simplement qu'il doit les avoir à tout prix, quelle que soit la manière de s'y prendre.


Dans la réalité

Âge : 22
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Earl Keen Sand-g10Sam 15 Mar - 13:35
Informations importantes

A) Evènement chronologiques de la vie d'Earl le Keen:

Kelren, Fuite éperdue

28 Vennà, une nuit sans lune à Sent'sura
Tentative d'assassinat sur Anodrac l'Ombrageur
J'ai été payé en tant qu'Arlequin pour mettre fin à la vie du Forgeron. Mais je vais me rendre très vite compte que sa réputation d'enchanteur guerrier n'est pas une fausse rumeur (terminé)

Première quinzaine de Telniss:
Mis au vert après ma tentative raté sur Anodrac. Sous les traits d'Earl Keen, je m'amuse dans mon château quand une jeune duchesse vient frapper à ma porte, elle mourra rapidement sous mon stylet (PV Raya) terminé

Fin de Telniss:
Mission d'escorte
Pour compléter ma mise au vert, la secte m'a envoyé pour protéger un émissaire en Feu. Que se passera-t-il donc dans la Grande Savane ? (en cours)


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