Les multiples rebondissements dans sa vie on énormément changés la psychologie de Trataïr. Fini l'homme souriant, plein d'entrain et de vie. Il est devenu beaucoup plus sérieux et calme. Il ne sourit que rarement, car l'envie a disparue. Il a gardé sa gentillesse d’antan, mais il a plus de mal à la montrée. Son entrée dans l'armée impériale a transformé sa vision du meurtre. Désormais, il tue par devoir et cela ne l'affecte presque plus. Il n'est plus aussi bavard, mais sa culture s'est affinée donc ses conversations sont plus intéressantes. Respectueux de la hiérarchie, il respecte beaucoup des hommes comme Anima et Victo, qui conservent un grand sens de l'honneur. Il reste très affectueux et dévoué envers ses amis. Sa particularité fait qu'il est désormais un tueur mortel et dénué d'émotions sur le champ de bataille. Mais il redevient un véritable humain lorsqu'il quitte le chaos des combats. C'est un homme modeste et valeureux, mais qui a perdu une grande part de lui-même lorsque ses lames ont, pour la première fois, fauchées des vies. L'expédition a éveillé en lui une haine profonde et viscérale des morts-vivants et, par extension, du culte de Nayris, qu'il compte bien exterminer de la surface de Terra.

Désormais, Trataïr est un lycan dans toute sa splendeur. Il est donc guidé à la fois par son côté humain et par son côté loup. Il vit assez bien sa puissance nouvellement acquise et a plus confiance en ses capacités au combat grâce à ça. Il n'en reste pas moins humble. Il affectionne particulièrement sa forme lupine dans laquelle il se sent comme un véritable prédateur. Libre et dangereux. Sa transformation a renforcée son affection envers sa "famille", la Confrérie et il aime de moins en moins la solitude. Un changement aux allures sympathiques donc.

Tratair Erubon, fils de Zart Erubon, est né dans le village de Poujin, près d'une grande forêt dans les plaines mystiques. Ce petit enfant né d'une famille modeste, a grandi heureux avec son père. Sa mère est morte lors de sa naissance et il n'a jamais sût à quoi elle ressemblait. Le traumatisme qu'a causé la mort de sa mère chez son père, l'a rendu amer sur ce sujet. Zart Erubon était le maître-chasseur du village. Il avait un immense terrain de chasse, qui était la grande forêt de pins avoisinante. Le village était situé dans une région froide des plaines. La neige couvrait souvent le sol durant 6 mois de l'années. Le village n'était pas bien grand. 6 cabanes et 2 magasins: un épicier et un tanneur. Il y avait également un médecin et une taverne. Au total, 27 habitants occupaient ce village reculer. C'était un endroit idyllique pour que le petit garçon grandisse. Il passa l'enfance à joué dans les bois, à découvrir ses secrets.

Dès l'âge de 5 ans, il accompagnait son père et les autres chasseurs lors de la chasse. A l'âge de 11 ans, il reçu sont arc des mains de son père et pouvait enfin participer à la chasse ! Il était fier d'un tel honneur et ferait tous pour marcher sur les traces de son père et nourrir le village. Il était maladroit au début et cassa même son arc une fois. Zart, pour le punir, l'obligea à le réparer tout seul. Cela pris du temps mais L'adolescent réussit à le réparer et pu reprendre son apprentissage de chasseur. Au bout de 5 années, à l'âge de 16 ans. Tratair du subir l'épreuve des chasseurs, traquer et tuer une grosse bête tout seul.

Le jeune homme parti donc à travers l'immense forêt lugubre en ce froid mois de Mellinià. Il ne trouva rien pendant 2 jours et arrivait au bout de ses provisions. Mais il ce devait de réussir ou il ne pourrais plus jamais voir son village sans être couvert de honte. Puis, un matin, il trouva des traces fraîches d'une bête assez grosse comme un cerf. Il le pista pendant quelques heures avant de le trouver au milieux d'une clairière, à brouter un fragile carré d'herbe au milieux d'un mentaux blanc. Silencieusement, Tratair se faufila derrière l'animal, décocha une flèche et tira directement dans le flan de la proie. Puis il accouru auprès de la bête, lui trancha la gorge pour abréger ses souffrances et commença à la dépecer. Quand il eu finit, il accompli le rituel que lui avait enseigner son père et enterra le cœur de l'animal. Puis il fît une prière à la nature pour qu'elle accueille la bête auprès d'elle. Puis il bâtit une sorte de traîneau avec du bois mort et une peau de bête qu'il avait emmener et repartît en direction de son village. Il devait faire vite pour que les prédateurs de la forêt ne le repère pas. Au bout d'une journée de voyage, tard dans la nuit. Il revint enfin chez lui. Il avait réussi ! Il était revenu de la forêt si imposante avec un gros gibier ! Il avait beau faire nuit, le village entier se réveilla à son retour. Son père couru l'enlacer et de nombreux habitants sont venu le féliciter. Quelle euphorie ! Le chef du village demanda à deux femmes de récupérer la bête et de la préparer, cette nuit, tout le village goûterait au gibier du nouveaux chasseur ! Le banquet dura jusqu'au matin et le lendemain, tout le monde était en train de dormir chez lui. Tratair était fier ! Il marchais sur les traces de son père !

Pendant 2 ans, Tratair accompagna tous les jours son père à la chasse. Il était l'un de ses subordonnés. Le groupe était composé de 6 chasseurs dont Tratair et son père. Plus le temps passais, plus Le jeune homme développait ses sens et il était, de jours en jours, plus expérimenté. Il aidait beaucoup les autres chasseurs lors de la traque des proie. Car il avait développé une sorte d'instinct animal pour trouver le gibier dans cette immense forêt. Puis un chaud jours de Nelnurr, le groupe de chasseurs traquais une femelle sanglier et ses petits. C'était risqué mais ils fallait de la viande et cela faisait quelques jours que les chasseurs n'avait rien trouvé. L'assurance que leur donnait la coalition du groupe leur faisait oublier les risques de la chasse au sanglier. Ils était tous postés autours du groupe quand un cri retentit soudain. Ce fût la panique, certains chasseurs essayait de tuer les sangliers avant qu'ils ne s'enfuient, d'autres cherchaient l'origine du cri. Cela ne ce fît pas attendre. Près de l'endroit ou c'était posté Tratair, un cadavre d'animal criblé de flèches, gisait à terre. C'était un sanglier mâle, visiblement le père de la famille que les chasseurs était sur le point de tuer. Et près de celui-ci se trouvait un autre corps, celui de Zart. Le sanglier paniqué, l'avait sûrement pris pour l'unique intrus et le chargea. Il avait de grandes défenses qui transpercèrent facilement le corps du vieil homme. aussitôt, les autres chasseurs se sont retournés t ont abattu à coup de flèches la bête. Mais c'était trop tard. Zart était à terre et gisait dans son sang, au milieu d'une immense forêt, il était perdu. Tratair, son pauvre fils, ne pût retenir ses larmes en voyant le corps de son père. A la clairière la plus proche, les chasseurs érigèrent un bûcher et inhumèrent le corps de Zart. Ils ne pouvait pas risquer de le ramener et d'attirer les prédateurs. Tratair était maintenant seul.

Quand le groupe retourna au village, avec quelques sangliers. Ils annoncèrent au chef la terrible nouvelle. Celui s'empressa de le dire à tous le village. Ils furent tous abattus et présentèrent, tour à tour, leur condoléances au fils du défunt. Tratair passa quelques jours enfermés chez lui, seul. Puis une pensé lui vint. Son père étant mort, qui serait le nouveau maître-chasseur ? Tratair ne trouva pas légitime que ce soit lui juste parce que c'était le fils de l'ancien maître. Mais il tenait à organiser lui-même la nomination. Il organisa la cérémonie dans la forêt, comme le voulait la tradition. Les 4 chasseurs était aligné devant Tratair. Après quelques négociations, le groupe décida de nominer Dalzür, un chasseur expérimenté de 42 ans. Le nouveau maître choisis. Le village repris son rythme normal. Mais Tratair se sentait une responsabilité, il avait toujours vécu dans ce village de 26 habitants et il aimait aider les gens. Mais il n'avait plus de famille, si tant ais que l'on pourrais appelé le village, sa famille. Mais le village pourrait se débrouiller sans lui. Il devait se trouver une famille avec laquelle vivre, sinon sa vie n'avait aucun sens. Peut-être qu'un jour, il partira d'ici. Pour voyager et se trouver une vraie famille.

Après sa rencontre avec deux êtres étranges et aux pouvoirs fantastiques, Chioné et Victo Féral, notre chasseur décida de partir de sa forêt natale pour découvrir le monde qui s’étendait au-delà. Il se dirigea au hasard des chemins des mois durant, jusqu’à arriver à la capitale du pays, Sen’Tsura. Là, il rencontra quelqu’un qui allait devenir l’une de ses meilleures amies. Une voleuse nommée Niflheim. Après avoir « fait connaissance » et bravé mille dangers, ils décidèrent d’un commun accord d’utiliser leurs agilité commune au sein d’une communauté vaste et puissante. C’est ainsi qu’ils intégrèrent la célébrissime, mais désormais disparue, confrérie des Brumes.

Au sein de cette prestigieuse guilde, qui offrait à l’époque tout un tas de services plus ou moins en accord avec les lois en vigueur, Trataïr rencontra nombre de personnes dont il devint, au final, très proche. Notamment sa patronne Luz Weiss, séculaire dragonne âgée de plusieurs siècles, et son ancienne majordome Lulya, une petite élémentale charmante mais réservée. Avec une si belle compagnie Trataïr s’épanouit durant de nombreux mois, jusqu’à ce jour des plus important pour lui.

Un jour, lorsqu’il dû exécuter une mission somme toute normale pour la confrérie dans un petit village de Sahawi, le voyageur rencontra une charmante danseuse du nom d’Iryo, avec qui il se lia rapidement d’amitié. Malheureusement, tout n’est pas si rose, et le pauvre rencontra des imprévus durant sa mission qui le conduire à tuer deux malfaiteurs. Cet acte le changea complètement, le traumatisant à vie. Il s’exila loin vers le sud, vers les terres infectés, pour y purger ses crimes dans le sang des créatures maudites. Laissant celle qui allait devenir sa compagne dans son village.

L’expédition qu’il rejoignit dans ce but était organisée par, comble du hasard, la belliqueuse famille Féral. Au départ, Trataïr ne s’engageait que comme un humble messager, qui devait transmettre des ordres plus ou moins importants sur le champ de bataille ou ailleurs. Mais très vite, le commandant de cette expédition, Anima Féral, décela en lui de grands talents au combat, notamment dans l’archerie. Il le recruta donc comme soldat et lui confia des missions toujours plus risquées et glorieuses. Au bout de plusieurs mois, après des combats aussi interminables que violents, aussi sanglants que terrifiants, Trataïr fut promu commandant de l’archerie impériale grâce aux nombreuses compétences qu’il possédait.

Désormais, il sert l’Empire avec une farouche conviction, obéissant à chaque ordre qui lui est donné et s’acquittant de sa tâche avec zèle. Au fil de ses pérégrinations dans le pays de Feu, qu’il aimait de plus en plus, il retrouva son amie Iryo avec bonheur. Il lui sauva la mise plusieurs fois en à peine quelques heures et c’est ainsi qu’il devint l’élu de son cœur.

Citation :

Raconte une chasse durant laquelle Tratair a ressenti son "instinct" s'éveiller pour la première fois et sa réaction vis-à-vis de cette nouveauté.

D'origines modestes, le jeune Khasekhem prend très vite le mauvais chemin et rejoint une bande de bandits qui sévissaient alors dans l'ouest de Sahawi. Durant de longues années, il tuera, pillera etc... Il eu de la chance lorsque sa bande fut capturée, car il était alors loin de là, entrain de chasser. Lorsqu'il revint au camp, plus personne. Mais tout n'était pas sombre alors. Car le jeune homme se souvenait de l'endroit où la bande avait caché son butin, qui était devenu assez conséquent au fil des années. Avec cet argent, il s'acheta une armure, des armes, et parti sur les routes de Feu en gagnant sa vie comme mercenaire.

Depuis peu, il est au service de l'émir de Maswad, Al-Mansur El-Dahabi, qu'il aide et protège dans ses ambitions. Il cherche, d'une certaine façon, à enterrer son macabre passé.