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 Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr]

 
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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Mer 18 Mar - 19:21
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Iryo était enfin de retour de son périple à Drayame, où elle avait été emmenée malgré elle dans une aventure quelque peu sanglante, mais intéressante d'un point de vue humain ; elle avait appris à gérer une situation quasi constante de crise, soignant ses compagnons d'aventure et n'hésitant pas à mettre la main à la pâte quand cela était nécessaire.

En arrivant au port d'Aeb, dernière étape avant son village, la danseuse herboriste était loin de se douter de ce qui l'attendait peu de temps après. Elle avait fait escale au moment du coucher du soleil, ressentant le besoin de se reposer après quelques jours de voyage, mais rien, absolument rien, ne laissait présager de ce qui allait se produire quelques heures plus tard.

Alors qu'elle dormait du sommeil du juste, dans la chambre confortable de l'auberge du port qu'elle avait payée à son arrivée, elle fut brutalement réveillée par des cris de terreur juste sous sa fenêtre. Pas réveillée, elle sortit de son lit et se rendit à la fenêtre ; elle émergea lorsqu'elle vit une foule paniquée courir vers les quais, criant et montrant derrière elle de grandes flammes, la terre tremblant en même temps. Aussitôt, Iryo attrapa sa sacoche pleine de plantes médicinales, et s'empressa de sortir de l'auberge. Juste à temps : à peine sortie, le bâtiment s'effondrait sur lui-même, la terre tremblant de plus en plus puissamment.

Iryo se mit en tête d'aller aider ceux qui tentaient désespérément d'éteindre les incendies qui s'étaient déclarés dans la cité, un peu partout, sûrement sous l'effet de la panique. Elle rejoignit le foyer le plus proche et aida de son mieux, sortant les valides de l'endroit, lançant des seaux d'eau salée pour tenter d'éteindre l'incendie... Mais tout semblait aller contre sa volonté : l'incendie reprit de plus belle, et il fut possible d'entendre des cris de douleur, de peur résonner avant de finir étouffés par le bruit, terrible, des poutres et des pans de murs qui tombent.

L'herboriste de Feu commit une erreur qui pouvait lui être fatale : tenant à sauver certains occupants qu'elle pensait encore en vie, elle fonça tête baissée dans le brasier, cherchant les personnes à sauver. Très vite, elle fut prise de malaise, ne trouvant pas l'air frais au ras du sol, puis perdit connaissance et tomba au sol, rapidement recouverte de pans de murs et de bouts de bois calcinés.

Que les dieux aient pitié d'elle...

Iryo

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Ven 20 Mar - 14:23
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Sur la demande de son employeur et ami Al-Mansur, Trataïr, sous le fameux patronyme de Khasekhem, avait pris la route du port d'Aeb où il devait aller quérir le maître des lieux pour une affaire importante. Il devait lui remettre un message en personne qui ne devait être lu que par lui. C'est donc affecté de cet objectif qu'il partit dans la nuit du 4 de Faldèn pour traverser une immense distance et arriver au port au matin. Sa monture était en forme et la fraîcheur de la nuit était aisément supportable affublé de l'armure du jeune homme. La lune projetait des reflets cuivrés autour de Trataïr lorsqu'elle frappait ses apparats métalliques. Les routes sablonneuses de la savane Sahawienne offraient une route tranquille pour le cheval habitué à des terrains plus ardus. Quelques bêtes sauvages traînaient de si de-là dans les plaines, mais les éliminer ne posait aucun soucis particulier au commandant impérial qui, pour l'occasion, avait pensé à prendre son arc. Mais chasser dans la nuit et sur des cibles mouvantes était assez compliqué, même pour lui. Il fallait parfois user de deux voir trois flèches pour abattre un animal dans ces conditions. Malgré cela, le voyage se passa plutôt rapidement et sans encombre notable. Trataïr arriva à l'aube sur une petite colline d'où il pouvait voir l'enceinte d'Aeb ainsi que ses bâtiments les plus remarquables.

Les gardes le virent arriver avec circonspection. En effet, pour se prémunir des assaillants, le jeune homme avait pris soin d'emmener, en plus de son arc, la dizaine de couteaux de lancer de son arsenal personnel qu'il avait disposé sur le plastron de son armure de sorte que de n'importe quelle main il puisse accéder à au moins cinq d'entre eux. Un homme avec une armure aussi lourde que l'armement dont il disposait inquiétait forcément les veilleurs de nuit qui l'arrêtèrent pour lui poser quelques questions. Trataïr n'eut même pas besoin de se présenter. Il montra simplement la missive de messire El-Dahabi pour que les deux hommes le laissent passer. La mine satisfaite derrière son masque de fer, Trataïr pénétra donc les murs solides d'Aeb.

Ce qu'il vit une fois à l'intérieur le surpris. En effet, il avait eu vent du désastre qui avait frappé la ville. On disait que même les bâtisses les plus reculées n'y avaient pas échappés. C'était vrai. D'où qu'on posait les yeux, on pouvait voir des débris de maisons, bateaux ou d'autres infrastructures. C'était un spectacle désolant, mais les habitants, eux, semblaient avoir la foi. Ils travaillaient d'arrache-pied depuis presque un mois pour remettre leur ville en état et cela semblait porter ses fruits. Mais le port portera sans doute à jamais la cicatrice de ce qui s'est passé il y a quelques semaines de cela.

Déambulant ainsi au milieu des ruines à demi reconstruites, le lycan sentit une profonde mélancolie en voyant tous ces miséreux sans maisons dormir à même les rues. Il avait envie de les aider, mais son budget était fort limité et il ne pouvait se permettre de donner quelques pièces à ces pauvres gens. Il traversa donc, le coeur lourd, la rue principale de la cité en direction du « palais ». C'était ainsi que l'on nommait le coeur administratif de la ville. Les habitants influents s'y réunissaient régulièrement pour débattre sur le futur d'Aeb. Nul doute que si il y avait un maître des clés, il était là-bas.

Le bâtiment avait été complètement rasé lors de la catastrophe et il ne restait aujourd'hui que quelques débris de pierres sur un terrain relativement vaste. Pour remplacer la structure officielle en attendant la reconstruction, une simple bâtisse de bois avait été érigée à la place. Elle était cependant farouchement gardée et de nombreux ouvriers, architectes et bourgeois s'affairaient autour pour commencer la construction du nouveau palais. Avec circonspection, Trataïr entra à l'intérieur, bien décidé à accomplir ce pourquoi il était venu.

....................................

Lorqu'il ressortit du bâtiment, il avait le sourire aux lèvre encapuchonné et le visage masqué. Il avait bien remis le message à un certain Akta Nolym, un marchand très riche et influent et il pouvait désormais repartir. Mais il était fatigué après une nuit sans sommeil et il avait besoin de dormir. Il se rendit donc dans un hôtel bourgeois des environs du « palais » et demanda une chambre confortable qu'il paya d'une bourse bien remplie. La pièce était large et meublée avec raffinement, mais le lit moelleux appelait Trataïr avec tant d'ardeur qu'il se soucia bien peu du reste et s'écroula dessus après avoir enlevé son armure.

Lorsqu'il se réveilla, toute la journée était passée et le soir était tombé. Son ventre criait famine et il décida, après s'être rhabillé, d'aller manger quelque chose. Par bonheur, l'hôtel fournissait un repas avec la chambre et il mangea et but tout son soul pendant une bonne trentaine de minutes. Ainsi rassasié il se leva pour sortir prendre un peu l'air et voir l'océan.

L'étendue turquoise en plein jour était désormais d'un bleu sombre, mais néanmoins fascinant. Sa beauté tumultueuse décrocha un sourire nostalgique à Trataïr. La première fois qu'il avait vu la mer, c'était dans les environs d'Aeb. Le même jour, il avait rencontré la belle Iryo... Elle lui manquait et une profonde envie de la revoir s'infiltrait dans l'esprit du soldat. Mais il ne pouvait pas. Il devait rentrer au plus vite chez Al-Mansur pour le prévenir de la réussite de sa mission... Cette résignation alourdie d'autant plus son coeur et il resta là, à contempler la mer... Dieux savent combien de temps c'est écoulé, mais lorsqu'il cessa enfin, ce fut parce que dans son dos rugissait un incendie incroyable. Un pâté entier de maisons était en train de partir en flammes et le feu se propageait à grande vitesse.

Sans vraiment réfléchir, Trataïr s'élança vers le brasier pour tenter de sauver le maximum de personnes possibles. Dans une maison en flammes, il trouva une femme avec sa fille et les emmena à l'extérieur en pestant contre son armure qui multipliait la chaleur qui sévissait dans la pièce. Il fit ça plusieurs fois. Défonçant portes et murs fragilisés par la morsure des flammes pour aller secourir les survivants. Parfois, il tombait sur des cadavres à demi calcinés dans leur lit ou leur cuisine. C'était triste, mais il ne pouvait pas arrêter un seul instant son office. Il sortait simplement de la maison pour aller dans une autre. Le manège dura longtemps, il était épuisé, avait la gorge brûlante et transpirait de partout. Mais il n'avait pas le temps de retirer son armure... il devait continuer coûte que coûte.

A un moment, dans une énième maison, son pied butta contre quelque chose alors qu'il constatait avec dépit que les occupants étaient tous brûlés vifs. Lorsqu'il baissa les yeux, il découvrit avec horreur le corps brun d'une demoiselle qu'il connaissait fort bien. Quelle amusante ironie alors qu'il y pensait quelques dizaines de minutes plus tôt. Cette jeune femme, c'était Iryo... Surpris plus que paniqué, Trataïr se hâta néanmoins de la soulever avec délicatesse du sol et de sortir le plus vite possible de la maison. Elle ne pouvait pas être morte, non, ce n'était pas possible... Alors, il enfonça la porte de derrière d'un grand coup d'épaule avant de se jeter à l'extérieur et de reprendre son souffle. Il toussa plusieurs fois, haletant derrière son masque. Il était exténué et sur le point de s'effondrer. Mais il tint bon. Il devait mettre la jeune sahawienne en sécurité. Il la transporta longtemps dans les rues jusqu'à trouver une femme entre deux âges, devant sa porte, qui regardait l'incendie de loin d'un air inquiet. Lorsqu'elle vit arriver le jeune homme avec Iryo dans les bras, elle semblait comprendre et vint à leur rencontrer.

- Monsieur... Elle est vivante ?

- Oui.

- Alors amenez-là chez moi. Mon mari est médecin, il pourra l'aider.

Trataïr soupira longuement avant de répondre.

- Merci madame... vous êtes la bonté même...

Sans dire un mot de plus, mais répondant quand même avec un large sourire teinté de pitié, elle invita du bras Trataïr à entrer dans la maison. Celle-ci était chaleureuse, mais assez peu large. Elle comportait néanmoins un étage et la femme laissa Trataïr saluer son mari assis dans un fauteuil dans le salon avant de le faire monter au premier pour qu'il puisse allonger la demoiselle dans un lit. Elle redescendit bien vite pour aller chercher sa moitié qui était déjà en bas de l'escalier. Le commandant, lui, s'affala de fatigue dans un fauteuil au coin de la pièce. Il aurait pu s'endormir là si le couple n'était pas entré dans la petite alcôve. L'homme ausculta en silence Iryo et conclu qu'elle aurait seulement besoin de repos et de quelques pommades anti-brûlure çà et là. Cependant, il n'avait pas cela chez lui et Trataïr se proposa pour aller en chercher même si il était au bord de l'évanouissement. L'homme, qui se prénommait Hazad, refusa promptement et ordonna presque au jeune homme de rester là et de se reposer. Il descendit les marches d'un pas calme avant de sortir de la maison. Trataïr était seul avec la femme, Holly, et ses pensées inquiètes. Il enleva finalement son masque et se présenta à son tour. Il rajouta à la fin.

- Je... ne veux pas qu'elle sache qui je suis d'accord ? Si elle me demande, dîtes-lui que je m'appelle Khasekhem... Vous pourriez faire cela ?


Elle acquiesça avant d'inviter Trataïr à dormir. Malheureusement, leur nombre de couches était limité et il allait devoir dormir dans le fauteuil qu'il occupait déjà. Cela ne le dérangeait pas mais il demanda poliment une couverture que Holly lui amena prestement. Il remit son masque, sa capuche et s'assoupit doucement.


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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Ven 20 Mar - 22:11
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Pendant quelques heures, ce fut le noir complet pour Iryo. Elle ne ressentait plus rien de ce qui l'entourait, pas même si on l'avait retrouvée avant qu'il ne soit trop tard, et naviguait dans une inconscience profonde, sans rêve ni cauchemar ; juste entre deux eaux.

Un moment, cependant, elle finit par émerger de son inconscience en sentant quelque chose de moelleux sous son dos : un matelas, apparemment. Elle bougea les doigts, puis ferma les poings en attrapant le drap qui la recouvrait avant d'entrouvrir les yeux, le souffle un peu plus régulier. Un homme un peu âgé se trouvait près d'elle, et il lui lança en voyant qu'elle se réveillait :

Vous êtes enfin réveillée ! Comment vous sentez-vous ?

Un peu nauséeuse... Mais je crois que ça va aller. Où suis-je et qui êtes-vous ?

Je me nomme Hazad, et vous êtes ici chez moi. Vous y avez été conduite par un certain Khasekhem, qui vous a sauvée en vous trouvant dans l'incendie d'une maison.

Oh, oui, je me souviens... Est-il ici ? Que je le remercie ?

Tant que vous restez tranquille dans le lit... Vous avez besoin de repos, et même si vous semblez récupérer assez vite, je préfère ne pas prendre de risque. Ne bougez pas, je vais le chercher.

Il sortit de la pièce sans faire de bruit, laissant Iryo finir d'émerger tout doucement en grimaçant : ses poumons lui faisaient encore mal, et elle sentait qu'elle avait été touchée par des brûlures assez importantes. Hum, si elle avait sa sacoche, elle pourrait se faire un baume pour soulager tout ça...

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Sam 21 Mar - 12:55
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Trataïr ouvrit les yeux peu de temps après le lever du soleil. Il avait les muscles engourdis d'avoir dormi assis, mais pour le reste il allait bien. Il n'eut pas franchement de mal à trouver le sommeil malgré l'inquiétude qui le rongeait. Par réflexe, il regarda dans la direction d'Iryo et constata, avec un sourire aux lèvres, qu'elle dormait paisiblement. Son visage hâlé était illuminé par un sourire innocent, elle devait rêver. Le jeune homme resta là à la contempler silencieusement quelques minutes, reprenant du courage simplement en admirant son visage. Lorsque, finalement, il entendit de l'agitation dans le salon de la maison, il sortit à pas de loup de la chambre et descendit les escaliers calmement. Il découvrit le couple de quinquagénaires en train de déjeuner tranquillement. Sur la table se trouvait trois assiettes remplies de pain noir et de petits fruits.

- Vous êtes enfin réveillé. Allons, enlevez votre masque. Elle ne peut pas vous voir ici.
Lança la dénommée Holly à Trataïr.

Celui-ci acquiesça et retira son masque ainsi que sa capuche. L'arrivée soudaine d'air frais sur son visage le surpris agréablement. Il posa nonchalamment l'objet sur la table de bois et attendit que Hazad fasse un geste de la main pour prendre place auprès d'eux. Il les gratifia d'un sourire doux et sincère avant de commencer à manger. C'était frugale mais il n'allait pas faire le difficile. Il complimenta même la maîtresse de maison car les fruits avaient une amertume qui plaisait bien au soldat.

Le repas se passa dans un silence presque religieux et lorsqu'il s'acheva, l'hôte de Trataïr se proposa pour veiller sur la convalescente et surveiller son état. Le jeune homme accepta sans hésitation, en sachant très bien qu'un médecin de profession était bien plus apte à veiller sur elle que lui. Le métier de cet homme était de sauver des vies, le sien d'en enlever. Chacun sa place dans ce monde et il y avait autant besoin de l'un que de l'autre.

Tandis que Hazad monta pour voir l'état de la jeune femme, Trataïr ne sut que faire pour passer le temps. La femme du médecin était partie au port pour voir les dégâts de l'incendie et il était seul dans ce salon douillet. Finalement, il ne put attendre plus longtemps sans rien faire et sortit un jeu de carte de sa besace. Il entreprit de mélanger les cartes puis de les poser devant lui en plusieurs colonnes. C'était un jeu que lui avaient appris ses camarades durant la campagne dans les Terres Maudites. Si dans les colonnes il y avait trois cartes qui se suivaient dans l'ordre on gagnait un point . Si elles étaient en plus de la même couleur on gagnait deux points. Si, enfin, c'était les trois têtes d'une même famille on gagnait la partie.

De sa première tentative il n'en sortit que trois malheureux points, mais il n'eut pas le temps de jouer plus que des voix se firent entendre dans la chambre au-dessus de sa tête. Iryo était réveillé. Essayant tant bien que mal de retenir son impatience de la voir, il n'oublia tout de même pas de remettre son masque et sa capuche avant de monter les escaliers. Il était déjà devant la porte lorsque Hazad l'ouvrit pour aller le chercher à l'étage d'en bas.

- Merci Hazad, vous pourriez nous laisser s'il vous plaît.

Il avait rendu sa voix la plus grave possible pour ne pas mettre la puce à l'oreille de la demoiselle. A la fois surpris et intimidé par la puissante carrure du soldat, le médecin acquiesça, la mine sérieuse, avant de redescendre dans le salon.

De derrière sa fenêtre de métal impersonnelle, Trataïr dévisagea avec une certaine angoisse la jeune femme allonger tranquillement. Il était tellement heureux de la revoir, mais il ne voulait absolument pas qu'elle sâche qui il était. C'était peut-être égoïste d'une certaine façon, mais ce n'était pas impossible que son nom, ainsi que ses massacres, soient arrivés jusqu'à ses oreilles. Il se sentait trop coupable de ce qu'il avait fait depuis leur rencontre qu'il ne souhaitait pas réveiller ces souvenirs dans son esprit. C'est donc le coeur serré qu'il avança d'un pas lent dans sa direction. Il fit une large révérence avant de se présenter sous sa nouvelle identité.

- Bonjour mademoiselle. Je me nomme Khasekhem. Ravi de voir que vous êtes réveillée. Comment vous sentez-vous ? Avez-vous bien dormi ?

Chaque seconde passée à lui mentir était une torture, mais il devait continuer, pour le bien de la jeune femme.

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Sam 21 Mar - 17:45
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Iryo attendit quelques instants, respirant doucement pour ne pas augmenter la sensation de douleur dans ses poumons, avant de voir arriver son sauveur. Elle fut intriguée par son accoutrement : il était masqué et avait une capuche, comme s'il ne voulait pas qu'on le reconnaisse, comme s'il avait quelque chose à cacher. Étrange comportement...

Iryo se redressa dans le lit, grimaçant légèrement, quand son sauveur daigna se présenter :

Bonjour mademoiselle. Je me nomme Khasekhem. Ravi de voir que vous êtes réveillée. Comment vous sentez-vous ? Avez-vous bien dormi ?

Cette voix... Elle avait beau être métallique à cause du casque qui le protégeait et le cachait à la fois, elle avait une intonation étrangement familière aux oreilles d'Iryo ; mais à qui donc pouvait-elle appartenir... Ses souvenirs étaient encore embrumés pour lui permettre de mettre un nom sur cette voix.

Elle finit cependant par tourner la tête vers celui qui se faisait appeler Khasekhem et lui adressa un sourire fatigué :

Je vous remercie de m'avoir sauvée... Et ma foi, même si j'ai connu des jours meilleurs, je me sens... vivante, c'est ce qui compte. Pourquoi gardez-vous ce masque et cette capuche ? Avez-vous des secrets à cacher à une pauvre herboriste danseuse comme moi ?

Elle rapprocha doucement ses genoux vers sa poitrine et les enserra de ses bras avant de regarder fixement Khasekhem, dans l'attente d'une réponse. Pendant ce temps, ses souvenirs les plus lointains remontaient doucement à la surface de son esprit...

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Dim 22 Mar - 9:58
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La voix mélodieuse de la danseuse rappela à Trataïr des souvenirs à la fois beaux et cruels de par leur caractère passés. Une profonde nostalgie envahit l'esprit du jeune homme qui laissa planer le silence quelques instants avant de lui répondre. Heureusement pour lui que Iryo ne pouvait pas voir son visage car la quantité d'émotions qui passait dessus était inouïe. Elles étaient toutes aptes à le faire souffrir, mais il tint bon. Il continua son petit manège pour cacher son identité. Il ne lui révélerait pas son identité, fusse-t-il mourir pour cela. Cependant, il avait besoin d'abréger la conversation ou bien son cœur ne lui demanderait certainement pas son avis avant de tomber le masque. Ses pupilles émeraudes presque invisibles derrière la paroi métallique se plongèrent dans celles d'Iryo.

- Vous n'avez pas à me remercier mademoiselle. Si je garde l'anonymat c'est parce que c'est la volonté de mon respectable maître Al-Mansur, l'émir de ces terres. Je ne suis pas d'ici demoiselle. Hors dans mon rôle de diplomate, le montrer porterait préjudice à mon maître et à ses ambitions. Je porte donc ce masque. Et puis cela me convient très bien comme cela. Grâce à lui, je ne suis plus le fruit de mon passé, mais le reflet de mes actes présents.


Trataïr baissa un instant les yeux, semblant songeur, avant de relever la tête dans un geste hâtif, presque spasmodique.

- Mais il suffit de parler de moi. Recouchez vous, vous devez vous reposer.

Sur ces mots, il tourna les talons et sortit de la chambre. Il referma la porte et ouvrit celle située à sa droite où se trouvait une toute petite pièce munie d'un lavoir, de serviettes et de différentes décoctions pour la peau que devait utiliser madame. Trataïr retira sa capuche. On pouvait voir ses cheveux corbeaux attachés en queue-de-cheval derrière sa tête. Il enleva ensuite ce masque qu'il détestait tant aujourd'hui et entreprit de laver son visage avec l'eau du récipient. Il resta longtemps, appuyé sur le meuble de bois, à songer à on-ne-sait-quoi. Son visage à la fois sombre et contrarié regardait fixement son visage dans le miroir devant lui.

Toute la haine qu'il avait envers ce visage... ce visage qui lui faisait mentir à l'une de ses plus chères amis... Cette colère qui l'animait lui fit sortir les crocs et pousser quelques grondements sourds du fond de sa gorge. Ses yeux s'animèrent d'une flamme sauvage et ses mains puissantes qui serraient désormais les bords du meubles le firent craquer. Puis il baissa la tête avec résignation en cessant toute transformation.

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Dim 22 Mar - 16:58
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Iryo était de plus en plus persuadée que la voix de Khasekhem était celle de quelqu'un qu'elle avait croisé voilà quelques mois, dans son village de Sahawi. Un certain Magini... Son nom était enfin revenu à la surface de sa mémoire, mais elle se souvenait aussi du fait qu'il lui avait avoué, à ce moment-là, que Magini n'était pas son vrai nom.

Elle voulut lui poser la question, mais Khasekhem en décida autrement :

Vous n'avez pas à me remercier mademoiselle. Si je garde l'anonymat c'est parce que c'est la volonté de mon respectable maître Al-Mansur, l'émir de ces terres. Je ne suis pas d'ici demoiselle. Hors dans mon rôle de diplomate, le montrer porterait préjudice à mon maître et à ses ambitions. Je porte donc ce masque. Et puis cela me convient très bien comme cela. Grâce à lui, je ne suis plus le fruit de mon passé, mais le reflet de mes actes présents. Mais il suffit de parler de moi. Recouchez vous, vous devez vous reposer.

Puis il sortit un peu précipitamment de la pièce, au grand dam d'Iryo qui aurait bien voulu le rassurer, lui dire qu'elle se fichait de son passé... Même son cœur s'était étrangement emballé au souvenir de Magini !

Au moment où Khasekhem / Magini - car elle en était à présent persuadée - Hazad revint et s'assura que tout allait bien ; voyant qu'une petite fièvre pointait le bout de son nez, il rajouta une couverture bien épaisse pour faire transpirer sa patiente et lui fit boire une décoction pour la faire dormir d'un sommeil sans rêves, avant de sortir de la pièce pour rejoindre sa femme et leur invité. Iryo sombra rapidement dans les bras de Morphée, et passa quelques heures à dormir tranquillement.

Mais cette tranquillité prit fin ; au beau milieu de la nuit, des cris de panique réveillèrent Iryo, qui s'enroula dans une couverture avant d'aller à la fenêtre. Des gens couraient, poursuivis par des hommes en noir armés, qui ricanaient et tuaient ceux qui se trouvaient sur leur passage.

Iryo referma précipitamment la fenêtre et entreprit de descendre rejoindre Hazad et sa femme, qui étaient en train de somnoler près du feu, et leur lança, paniquée :

Il y a des hommes qui tuent des passants, dehors ! Savez-vous ce que c'est ?

Oh non... Des Chasseurs, balbutia la femme en regardant son mari. S'ils viennent ici, nous ne pourrons rien contre eux...

Restez en arrière, toutes les deux, je m'en occupe, déclara Hazad en attrapant une épée accrochée au mur, au-dessus de la cheminée.

Les deux femmes s'exécutèrent, mais un peu trop tard : des Chasseurs avaient forcé la porte quelques secondes avant qu'Iryo ne réussisse à complètement se cacher, et avaient déjà tué Hazad, qui s'était défendu vaillamment pour protéger les deux femmes. Ils tuèrent également sa femme, et voyant Iryo qui reculait précipitamment pour chercher un abri ou une arme, éclatèrent de rire et décidèrent de l'embarquer. La jeune femme se débattit, criant pour appeler à l'aide, mais les Chasseurs, remarquant ses blessures superficielles, la neutralisèrent rapidement en la faisant hurler de douleur, profitant de l'instant pour la garrotter, la bâillonner et l'emmener loin de la maison où elle avait été prise en charge. Continuant de se débattre malgré ses liens, Iryo se surprit à espérer que Magini réagisse vite...

Iryo

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Mar 24 Mar - 18:34
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Lorsque sa petite crise passagère fut terminée, Trataïr dévala rapidement les escaliers et salua d'un geste évasif ses deux hôtes avant de sortir de la maison d'un pas précipité. Ce genre de petite rechute lui arrivaient de temps à autre. Elles ne duraient jamais bien longtemps, mais c'était toujours un épreuve pour le soldat. Après tout il le disait lui-même. Son pire ennemi est, depuis longtemps, sa propre personne. Il sait qu'un jour il craquera et que ses actes le détruiront comme une brindille fragile sous le poids des tourments. Mais en attendant que ce jour fatidique n'arrive, il avait décidé de vivre malgré tout. De vivre et même d'essayer d'être heureux. Mais avant que cela n'arrive...

Il passa l'après-midi à aider avec ardeur les locaux à reconstruire les bâtiments détruits durant l'incendie. La volonté de fer de ces hommes l'impressionnait. Plusieurs fois, leur port avait été pillé, détruit et reconstruit, et ils étaient toujours là malgré tout, avec leurs planches et leurs outils. Prêts à se remettre au travail. Il se plaisait bien à leur côté. Se complaisant dans le labeur acharné pour ne plus penser à autre chose. Il s'était changé pour travailler. Il avait laissé son armure chez le tavernier du coin, insistant bien sur le fait qu'une seule égratignure dessus pourrait lui coûter très cher.

Lorsque le crépuscule pointa le bout de son nez par delà l'océan azur, le jeune homme et ses, désormais, camarades se rendirent d'un pas égal vers la guinguette où Trataïr s'était rendu quelques heures plus tôt. Tous ensembles, ils burent et mangèrent tout leur soul. Ils dépensèrent beaucoup mais contrairement aux autres ouvriers, l'argent n'était pas un problème pour le commandant. Il offrit d'ailleurs de payer l'addition de toute la soirée mais tous rétorquèrent d'une même voix. Chacun paya donc sa part et ils sortirent tard dans la soirée de l'établissement. Le groupe était un peu éméché si bien que Trataïr en oublia même son armure de métal à l'intérieur, sous la responsabilité du tenancier. Ils marchèrent un petit moment lorsque un crieur publique accouru dans leur direction. Il hurlait que des bandits attaquaient le quartier nord de la ville, là où se trouvait Hazad, sa femme et... Iryo !

A cette seule pensée, Trataïr s'élança dans le dos de l'homme affolé, le bousculant au passage à l'en faire tomber par terre, et galopa en trombe vers le nord. Les yeux pleins d'une rage mêlée de panique. Non. Il ne laisserait pas Iryo aux mains de ses hommes, fusse-t-il mourir pour cela ! Cette boule de sentiments puissants dans son estomac réveilla l'âme de loup qui dormait en lui et, tandis qu'il courrait, il sentit que son corps changea. En quelques instants, il avait pris la forme d'un monstre ignoble. Allégorie de la rage sauvage et sanguinaire des prédateurs de la forêt. Une musculature impressionnante recouverte de poils d'un blanc de nacre. Des crocs massifs, des griffes acérées, des yeux verts brillant d'une lueur où se voyaient mélangés colère et désespoir. Et tout cela posé sur une silhouette... humaine. Il se déplaçait toujours sur deux pieds... enfin pattes maintenant. Même si il préférait bondir que courir mais on voyait toujours en lui quelque chose d'humain. C'était un véritable monstre, comme dans les fables, réputé pour dévorer femmes et enfants pour le simple plaisir de tuer. Peut-être avaient-ils raisons, ces fabulistes, mais aujourd'hui ce n'était pas pour le goût du sang qu'il allait le répandre au sol sous la morsure impitoyable de ses crocs impressionnants, il allait le faire pour sauver quelqu'un, et pas n'importe qui...

Il traversa la ville sous cette effroyable apparence. Ignorant la foule paniquée autant par l'arrivée des bandits que par sa vue terrifiante. Il bousculait gardes et bandits qui se battaient en petits groupes dans les ruelles. Il ne suivait qu'une chose. Son odeur. L'odeur si entêtante et parfumée d'une véritable fille de la savane. Il la suivit jusque hors de la ville. Plus loin, dans les broussailles, sa vue repéra le petit groupe qui détenait la demoiselle en otage. Sur eux il y avait aussi l'odeur de ses deux hôtes, mêlée à celle métallique du sang frais. Ils étaient morts sous leurs coups... Une raison de plus de les faire payer. Il poussa un hurlement qui déchira le ciel nocturne, se faisant s'envoler quantité de volatiles. Il chargea les gredins avec une telle ardeur que lorsqu'enfin, l'un d'eux se retourna pour voir ce qui approchait d'un pas si rapide et lourd, il resta pétrifié tandis que le prédateur blanc se jeta sur lui pour le déchiqueter de ses griffes en poussant des grognements rageurs. Le sang, et même la chair du pauvre homme était répandu en désordre sur le sol. Il n'avait même pas eu le temps de dégainer son arme.

Il y avait trois autres bandits, deux d'entre eux portaient la pauvre demoiselle bâillonnée, le visage humide de larmes ou de sueur. Ils étaient armés de sabres locaux. Le troisième était devant et armé d'une masse en acier au manche recouvert de cuir. Lorsque Trataïr déchiqueta leur camarade, les deux hommes qui portaient Iryo la laissèrent tomber comme un vulgaire sac avant de s'enfuir à toutes jambes. Le dernier, en voyant le monstre mi-homme mi-loup couvert de la chair et du sang de son camarade, resta paralysé. Trataïr ne bougea pas. Le dévisageant de ses yeux fauves, attendant sa réaction. Finalement, dans un geste désespéré, l'homme se jeta sur Trataïr, la masse prête à s'abattre sur son crâne. En réponse, le lycan amorça un large mouvement de son bras puissant qui envoya le bandit sur les roses à plusieurs mètres.

C'était enfin terminé. Toute la colère du jeune homme se dispersa en même temps que son apparence semi-lupine. Il redevint un humain tout bête. Ses vêtements étaient dans un sale état car il avait passé ses nerfs dessus. Il s'agenouilla auprès d'Iryo, le visage sombre. Elle avait les yeux clos et des petites ecchymoses couvraient sa peau d'ambre. Il n'attendait qu'un signe de conscience... Un seul petit signe...

Trataïr

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Mar 24 Mar - 21:37
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Pendant quelques instants, Iryo fut ballottée, le corps couvert de sueur et tremblant sous l'effet de la peur et de la fièvre mêlées. Ses ravisseurs ne lui épargnaient pas les cognements contre des murs ou des branches qui dépassaient des palissades qui les retenaient, et très vite, des hématomes se formèrent sur ses bras et ses jambes.

Malgré ces blessures superficielles et son état global, Iryo s'accrochait à l'espoir qu'elle serait rapidement retrouvée par Magini. Quelque chose lui disait qu'elle pouvait lui faire confiance, sur ce genre de situation, et même si elle devait attendre longtemps, elle s'accrocherait à cet espoir.

Son souhait fut rapidement exaucé, mais pas forcément de la manière qu'elle attendait : une sorte de chimère entre un homme et un loup les avaient rattrapés, elle et ses ravisseurs, et cette... chimère - faute de trouver meilleur terme - était bien déterminée à tuer ceux qui avaient pris la vie de nombre d'innocents. Voyant ce que le monstre avait fait à leurs copains, les deux Chasseurs qui tenaient Iryo la laissèrent tomber pour s'enfuir ; ce qu'ils n'avaient pas prévu, c'est qu'ils la laisseraient tomber sur une pierre suffisamment pointue pour pénétrer dans le dos de la jeune femme, qui eut un soubresaut de douleur avant de perdre connaissance.

Quelques secondes plus tard, elle sentit vaguement une présence près d'elle, une présence amie. La chimère ? Magini ? Elle l'ignorait. Mais cela n'empêcha pas sa main de tâtonner jusqu'à prendre une autre main, une main masculine, et la serrer doucement avant de souffler :

Magini...

Puis elle laissa échapper un dernier soupir avant de relâcher la main qu'elle tenait. Non... Pas la mort... Pas maintenant...

Iryo

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Sam 11 Avr - 15:02
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La douce main de la demoiselle se perdit dans celle du jeune homme qui la serra avec de multiples précautions. Se servant de sa peau plus chaude que les autres hommes pour rassurer, ne serait-ce qu’un peu, la pauvre Iryo. Son visage s’étira en une grimace de colère lorsqu’elle prononça le nom qu’il avait usé pour se présenter à elle… Un faux nom… Aussi faux que l’indifférence qu’il avait essayé d’afficher ces derniers temps à son égard. Ô oui qu’elle était fausse… La voir ainsi aux portes du trépas transperçait son cœur de milliers de flèches invisibles, mais ô combien de fois plus douloureuses que celles faites de bois et de fer… Ses yeux d’émeraudes s’humidifiaient de larmes constellées d’un incommensurable chagrin. Mais celui-ci fut bientôt remplacé par une détermination désespérée. Il allait la sauver, fusse-t-il mourir pour cela.

Il ne l’avait jamais fait. Jamais vu faire. Seulement subi… Mais c’était le seul et unique moyen pour la jeune femme de survivre aux multiples tourments que subissait son corps. Il fallait lui donner le sang du loup. Les gens comme Trataïr étaient beaucoup plus robustes que le commun des mortels et il savait que la transformer pouvait permettre à son corps de se remettre des dures épreuves qu’il avait subies. Il n’hésita que très peu de temps avant de laisser apparaître ses crocs satinés. Ses armes, d’ordinaire si mortelles, allait pour la première fois permettre de sauver une vie.

- Iryo… Je t’aime…

Puis d’un geste qu’il voulait le plus doux possible, il planta ses crocs dans la peau ambrée de la jeune femme, au niveau de la clavicule, et fit son possible pour lui envoyer le plus de salive possible. Iryo essayait de se débattre sous l’effet de la douleur et des nombreux changements qui devaient s’opérer sur son corps frêle. Son sang perlait en longs filets sur sa peau et descendait tranquillement vers le sol. Au bout de longs instants, Trataïr relâcha sa morsure et lécha instinctivement le sang qui recouvrait le contour de sa bouche. Le goût ferreux de celui-ci n’était jamais agréable. Surtout lorsque l’on savait que c’était celui de l’être que l’on aimait le plus au monde…

Iryo était agitée de soubresauts qui signifiaient que la transformation était bien en train de s’effectuer. Aucun moyen de savoir si elle allait y survivre ou pas, et c’est ce qui inquiétait le plus le pauvre Trataïr. Si la transformation était un succès, elle allait bientôt se transformer. Le jeune homme ne pouvait rien faire de plus, il arracha simplement l’une des capes des brigands pour la poser dessus, toute secouée qu’elle était, et l’embrassa tendrement sur le front avant de s’asseoir sur le sol, devant elle…

Il pria longuement tous les dieux qu’il connaissait pour voir à nouveau ses si beaux yeux azurs…

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Dim 12 Avr - 12:33
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Iryo sentait son cœur s'arrêter doucement lorsqu'elle relâcha la main de Magini. Son corps était trop endommagé pour qu'elle puisse survivre, à moins d'un miracle. Et ce miracle eut lieu lorsque, au moment de rendre son dernier souffle, elle sentit quelque chose qui la mordit, doucement, dans la zone de sa clavicule, et sa vie revint.

Pendant la morsure, la jeune femme se débattait, luttant contre la douleur, son cœur battant à toute vitesse pour distribuer plus rapidement le sang dans tout le corps, loin de se douter qu'elle se transformait.

Quand la personne qui la mordait se retira, laissant son œuvre s'accomplir, Iryo sentit que quelque chose en elle changeait. Quelque chose coulait dans ses veines, se mêlant à son sang pour ne faire qu'un avec lui, et ce quelque chose la fit se redresser brutalement, son corps tremblant de fièvre tant sa température avait augmenté de manière drastique. La jeune femme avait l'impression d'être en plein cauchemar, et elle se retournait dans tous les sens, son sang battant à ses tempes et dans son cou de manière visible, avant de se cambrer en poussant un long cri, un hurlement de loup.

Juste après ce long hurlement, la danseuse de Feu retomba sur le sol, haletante, ne retenant les quelques cris de douleur qui accompagnaient ses transformations physiques. Son corps se couvrait de poils ambrés et doux, sauf sur sa tête où les poils restèrent noirs ; son visage s'allongea pour se transformer en museau et mâchoire puissante, avec des crocs qui poussèrent en même temps ; ses bras et ses jambes se transformèrent en pattes puissantes complétées par des griffes meurtrières, qui permettraient de bondir haut et loin et de se défendre.

La transformation finit cependant par prendre fin, et c'est une Iryo transformée, le souffle légèrement court mais suffisant pour montrer qu'elle était en vie, son regard bleu cherchant un repère avant de se fixer sur Magini, un peu à part. Le reconnaissant, elle lança d'une voix plus grave que sous sa forme humaine, ce qui la surprit quelque peu :

C'est... toi, qui m'a sauvée ?

Car ce n'était pas sa nouvelle forme qui l'empêchait de réfléchir, loin de là. Elle savait, au plus profond d'elle-même, que c'était bien Magini qui l'avait mordue, mais pour la sauver. Elle se mit à quatre pattes, peu assurée sur ses deux pattes arrière, et s'approcha de son sauveur avant de le regarder en murmurant :

Je te dois la vie. Merci.

Elle ferma les yeux pour reprendre sa forme humaine, et quelques secondes avant de se retrouver sous sa forme initiale fort peut vêtue, elle posa ses lèvres sur celles de Magini. En redevenant humaine, elle l'embrassa tendrement, doucement, son corps encore fiévreux de par sa transformation récente. Ses blessures ne lui faisaient plus mal, comme si elles s'étaient envolées ; une nouvelle vie s'offrait à la danseuse, et cette vie ne serait pas une vie de solitude..

Iryo

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Dim 12 Avr - 15:49
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Devant ses yeux à la fois surpris et inquiets, Iryo devenait au fil des secondes un peu plus éloignées de ce qu’elle fut autrefois. D’une jeune femme à la beauté exotique, elle se rapprocha de plus en plus d’une louve fascinante et puissante au pelage fauve et reluisant de mille reflets. La douleur qu’elle devait supporter était bien connue de Trataïr qui serrait les deux en la voyant ainsi. Il était la cause de ses souffrances et il dû se concentrer au maximum de ses capacités pour ne pas crouler sous la culpabilité et le remord. Il resta là, sans bouger, le visage crispé par la colère. Une colère éternelle contre lui-même et qui se réveillait finalement en l’embrasant de toute sa puissance alors que l’être qu’il aimait souffrait mille maux par sa faute. Finalement résolu à subir un supplice comme celui-ci pour être auprès d’elle lorsque le sien serait fini, il s’assit à quelques pas de la nouvelle lycan et contempla avec curiosité le corps de celle-ci se métamorphoser constamment. Le vivre était déjà déstabilisant, mais le voir l’était tout autant. Au bout de longs instants où les hurlements brisés d’Iryo achevaient de crever le cœur de Trataïr, sa transformation cessa. Elle était désormais devenue pareille à un prédateur puissant, implacable et taillé pour faire couler le sang et survivre grâce à lui.

Le soldat jetait sur elle un regard mélancolique alors qu’elle s’approchait de lui sous cette forme bestiale. Elle était magnifique pour une femme ni tout à fait humaine, ni tout à fait louve. A sa question, il ne fit aucune réponse. Trop peiné en sachant ce qu’elle venait de vivre pour qualifier cela de « sauvetage ». Il ferma les yeux, imaginant recevoir une correction fort méritée pour lui avoir fait subir pareil changement sans son consentement. Cependant, lorsque ses lèvres douces se posèrent sur les siennes en un baiser sucré, il écarquilla les yeux pour bien constater que ce qu’il vivait là n’était pas une chimère fantastique qu’apporte la mort lorsqu’elle vous emporte. Mais non. C’était bien elle. C’était bien elle qui l’embrassait alors. Secoué par cet évènement inattendu, Trataïr mit quelques instants avant de reprendre ses esprits et il répondit tendrement à ses baisers si brûlants d’une chaleur nouvelle. Celle qu’amène le sang du loup. Celui qu’il lui avait donné dans le désespoir et la peur de la perdre. Il profita quelques instants de ce contact si beau, si chaud… si empli de chaleur humaine. Une chaleur que son cœur ne connaissait plus depuis longtemps et qui le faisait tressauter d’une sensation que le jeune homme ne connaissait pas et qui le déstabilisait grandement.

- Ne me remercie pas… dit-il dans le feu d’un baiser.

Au bout d’un temps, leur étreinte charnelle se rompit. Cela allait être bref, ils le savaient. Leurs corps s’appelaient mutuellement et résister à cela serait pure folie. Avec toute la douceur du monde, Trataïr admirait le visage d’Iryo… Les deux prunelles couleur d’océan lui rappelaient combien elle lui avait manquée…

- Ne m’appelle plus jamais Magini. Mon nom est Trataïr… Je…. Je suis si heureux de te revoir Iryo…

C’était un unique instant mais il était déjà bien trop long et ses lèvres appelèrent une nouvelle fois celles de la jeune femme. Il l’embrassa avec tendresse en caressant d’une main hésitante ses longs cheveux d’ébènes. Il était si heureux en cet instant. Rien au monde n’aurait pu effacer cela.

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Dim 12 Avr - 18:30
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Iryo ne broncha pas lorsqu'elle vit Magini fixer son visage redevenu humain, le fixer avec une tendresse qu'elle ne connaissait pas jusqu'à présent, et esquissa un sourire fatigué et heureux à la fois. Elle donnerait cher pour que cet instant, qui réchauffait son cœur et qui la perturbait un peu, ne s'arrête jamais.

Au fond d'elle, peu lui importait le nom de celui qui venait de conquérir son cœur, même si elle était curieuse de connaître la véritable identité de son amour. Il y répondit avec douceur, comme s'il craignait qu'elle ne s'échappe :

Ne m’appelle plus jamais Magini. Mon nom est Trataïr… Je…. Je suis si heureux de te revoir Iryo…

Puis il l'embrassa avec tendresse, caressant avec hésitation les cheveux noirs comme l'ébène de la jeune femme, qui se rapprocha pour se coller contre lui, sans rompre le baiser qui la rassurait, qu'elle appréciait. Toujours en train de l'embrasser, elle sentit sa température corporelle retomber doucement à la normale, puis rompit le contact entre leurs lèvres pour poser sa tête sur l'épaule de Trataïr et se blottir contre lui, fixant le ciel de ses yeux dans lesquels luisait, si on la regardait dans les yeux, une petite étincelle de peur. Autant elle était curieuse de savoir ce que sa nouvelle condition lui apporterait, autant elle avait peur de ne pas pouvoir la maîtriser.

Elle planta à nouveau son regard bleu dans celui de Trataïr et souffla :

Tu pourras m'apprendre à maîtriser ma nouvelle forme, s'il te plaît ?

Puis elle regarda tout autour d'eux, avant de froncer les sourcils et de reprendre :

Par contre... Je pense qu'il vaut mieux ne pas rester ici, et nous ne pouvons pas retourner chez ceux qui m'ont accueillie. Il doit y avoir une auberge dans le coin, allons-y.

Elle se redressa, un poil trop vite, et dût se rattraper à Trataïr pour ne pas perdre le fragile équilibre qu'elle récupérait. Elle n'avait qu'une hâte, là, dans la seconde, c'était de se reposer. Avec Trataïr.

Iryo

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Lun 13 Avr - 19:18
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Il était heureux… Si heureux d’être auprès d’elle. Pour la première fois depuis ce qui lui semblait avoir été une éternité, son cœur lui rappelait qu’il était toujours en vie. Des battements sonores et au rythme musical tambourinaient dans sa poitrine. Semblant vouloir faire sortir son cœur en un bond de jaguar. Une sensation enivrante qui faisait sourire Trataïr. Il aida la jeune femme à tenir debout, se promettant pour lui-même de toujours être là pour l’empêcher de tomber, comme il le faisait maintenant. Si il n’était pas aussi épuisé par la journée traversée il la porterait sans problème jusqu’à l’auberge où il logeait. Mais son corps lui faisait atrocement défaut en cet instant et il arrivait simplement à soutenir ses pas. Tandis qu’ils se dépêchaient de suivre le chemin qui conduisait à la ville, il la regarda avec un sourire tendre planté sur les lèvres.

- Bien sûr que je t’aiderais… mon amour… tu ne seras plus seule pour affronter des épreuves comme celle-ci. Je te le promets…

Ils continuèrent ainsi leur petit bonhomme de chemin. Ecroulés sous le poids de l’épuisement. Trataïr avait hâte de retrouver le doux contact des draps et du matelas frais et moelleux. Et pour une fois, il ne serait pas seul, et cela le rendait encore plus impatient et hardi d’aller plus vite. Mais il fit tout son possible pour ne pas brusquer son aimée qui devait être au moins aussi abîmée que lui. Il baissa donc le rythme pour lui permettre de souffler un peu alors qu’il la soutenait de son bras droit dans un simulacre d’accolade. La tête d’Iryo posée sur son épaule, ils avançaient lentement mais sûrement. L’auberge où logeait le jeune homme depuis son arrivée était la moins éloignée de leur position, cela tombait fort bien.

Ils virent enfin la pancarte de la Sirène d’Aeb. L’hôtel bourgeois aurait les moyens de permettre aux deux blessés de se reposer sans être dérangés. Trataïr avait pris soin de faire savoir au propriétaire des lieux, moyennant un petit plus sur la note finale, qu’il désirait avoir un bain chaud le soir et, surtout, de ne jamais être dérangé. Ce fut donc sans surprise qu’ils ne furent point accostés, malgré leur sale état, par les employés de l’endroit, lorsqu’ils entrèrent dans le bâtiment. Avec un peu de peine, ils gravirent les marches ornées de mosaïques azures et or pour finalement arriver au premier étage. La chambre du commandant n’était qu’à quelques mètres et lorsqu’ils entrèrent à l’intérieur, le jeune homme allongea avec toutes les précautions du monde sa bien-aimée dans le lit. Il était simple, aucunement orné de quantité de draperies raffinées mais peu utiles ni de dentelle sur les taies d’oreillers… Non, son attrait reposait surtout sur le confort qu’il apportait, et c’était tout ce qui importait alors.

- Je vais me débarbouiller un peu. Toi, tu dois te reposer d’accord ? Ne m’attends pas et endors-toi…


Il déposa un baiser sur son front avant de se retirer dans la pièce adjacente où trônait une large baignoire en bois. L’eau qu’elle contenait n’était plus si chaude que ça mais elle conviendrait très bien pour Trataïr qui, de toute façon, ne rechignait pas l’idée de se rafraîchir. Il retira en hâte ses vêtements, désormais guenilles recouvertes de poussière et de sang, et s’allongea avec bonheur dans l’eau tiède. Il prit de longues minutes pour nettoyer toute la crasse qui recouvrait sa peau sous forme de sable, terre, sang séché ou que sais-je encore qu’il avait ramassé durant le combat. Une fois ceci fait, il sortit et se sécha rapidement avant d’enfiler d’humbles bas-de-chausses en lin. D’ordinaire il dormait en costume d’Adam, mais ce n’était pas franchement correct de paraître ainsi devant Iryo. Alors il s’habilla et se dirigea vers le lit. Sans réel étonnement, il découvrit une Iryo parfaitement réveillée qui attendait simplement, emmitouflée sous les couvertures. Il soupira et lui sourit.

- Pourquoi tu m’as attendue ?...


Trataïr

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Mer 15 Avr - 19:24
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Iryo sentit, malgré son esprit encore un peu embrumé, que Trataïr se glissait sous elle pour la soutenir de son épaule droite, lui-même dans un sale état ; pour qu'il n'ait pas à la porter tout le long du chemin jusqu'à l'auberge, elle tenta tant bien que mal de l'aider en le soutenant en même temps qu'il la soutenait, posant sa tête sur son épaule.

Arrivés à l'auberge où sa moitié avait élu domicile pendant qu'elle se reposait chez le médecin, ils grimpèrent jusqu'au premier étage avant de pénétrer dans la chambre du jeune homme ; délicatement, il déposa une Iryo fourbue sur le lit avant de lui souffler :

Je vais me débarbouiller un peu. Toi, tu dois te reposer d’accord ? Ne m’attends pas et endors-toi…

Il déposa un baiser sur son front avant de se retirer dans la salle de bains adjacente à la chambre, laissant la belle herboriste se recroqueviller sous les couvertures en fermant les yeux. Vu la soirée qu'elle venait de passer, elle n'avait qu'une hâte, c'était de dormir jusqu'à ce que son corps et son esprit soient totalement remis de leurs émotions respectives.

Mais son sommeil fut agité : elle revoyait encore les Chasseurs tuer des innocents, l'enlever, la maltraiter un peu, elle revoyait ces quelques heures de tourment qui l'empêchèrent tout bonnement de dormir. Et les quelques cris qu'on entendait au-dehors achevèrent de la réveiller totalement.

Trataïr finit par ressortir de la salle de bains, trouvant une Iryo totalement réveillée et recroquevillée dans les couvertures ; poussant un soupir, il lui sourit et demanda :

Pourquoi tu m’as attendue ?..

Encore sous le choc de ces derniers instants... Je crois qu'il va me falloir du temps avant que ces souvenirs ne s'éloignent de mon esprit, souffla-t-elle en l'invitant à la rejoindre.

Elle attendit qu'il soit revenu près d'elle pour se blottir contre lui ; sa présence la rassurait, et très vite, ses yeux purent se refermer sans crainte de se rouvrir. Un sourire amusé et heureux à la fois se dessina sur les lèvres d'Iryo : que penserait Alyna, sa meilleure amie, quand elle apprendrait la nouvelle de sa transformation et de son nouvel amour, si la nouvelle lui parvenait un jour ? Mais place au sommeil. Demain serait un nouveau jour, et il serait à ce moment-là temps de préparer un nouvel avenir. Un avenir à deux.

Iryo

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Ven 17 Avr - 17:45
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Trataïr perdit rapidement son sourire lorsque sa moitié lui révéla la raison de son éveil. En effet, il n’avait pas trop songé à l’impact psychologique que pourraient avoir les derniers évènements sur Iryo. Il se remémora ses propres terreurs nocturnes lorsqu’il avait tué des êtres humains pour la première fois. Des nuits entières passées à redouter le sommeil et les cauchemars qu’il apportait. Il se rappela également qu’à cette époque, Iryo avait été là pour lui, l’avait aidé à mieux dormir avec ses herbes médicinales, l’avait rassuré et réconforté lors de ses crises de dépression. Elle avait été là pour lui durant tout ce temps, à chaque fois, et il comptait bien lui rendre la pareil aujourd’hui.

Il lui sourit tendrement avant de répondre à son invitation et de l’enlacer tendrement dans l’étreinte la plus douce qui soit. Il voulait être auprès d’elle, c’était la seule chose qui avait encore de l’importance en cet instant. D’une main distraite, il caressa ses cheveux soyeux et admira la profondeur des prunelles azurs de la demoiselle. Ô seigneur non, il n’y avait pas de visage plus beau. Le soldat ferma ensuite les yeux à l’instar de son aimée et sombra dans les bras de Morphée. Mais juste avant, il se dit avec amusement que c’était la première fois de sa vie qu’il s’endormait le sourire aux lèvres. Et pour la première fois depuis longtemps également, son sommeil fut sans cauchemars. Cette nuit avait été animée, non pas par d’horribles visions montrant les victimes toujours plus nombreuses du guerrier, mais bien par des tableaux enchanteurs où il se voyait, heureux avec Iryo, simplement.

Lorsque l’aube apparut enfin par-delà la fenêtre de la chambre, le lycan ouvrit doucement ses paupières lourdes d’un sommeil tranquille. Iryo dormait encore, blottit contre lui. Il resta quelques minutes comme cela, heureux du moment présent. Il contempla le visage tout aussi chaleureux de sa moitié qui affichait un sourire serein. Malgré cela, au bout d’un moment, l’inactivité finie par l’agacer. Il n’était pas trop habitué à rester ainsi au lit, et il décida donc de se lever. Il le fit le plus doucement du monde pour ne pas réveiller sa douce. Se doutant bien qu’elle allait être affamée une fois les yeux ouverts, il entreprit d’aller chercher quelque chose à manger. Il descendit donc au rez-de-chaussée, toujours à moitié nu, et demanda prestement à l’accueil de l’hôtel de bien vouloir lui servir un petit déjeuner copieux pour deux personnes. Quelques minutes plus tard, on lui apporta une assiette garnie de petites tartines de pain noir trempé dans du miel accompagné de deux verres de jus d’orange.

Il s’apprêta à remonter dans la chambre lorsque l’on entra avec vigueur dans l’auberge et qu’on le demanda. Un peu surpris, mais surtout irrité de cette interruption, le jeune homme répondit aux deux hommes, vraisemblablement des gardes, qu’il était l’homme qu’ils recherchaient. Les deux êtres imposants, tout d’armures rutilantes, d’épaulettes clinquantes et d’épées cliquetantes à leur ceinture, se présentèrent comme étant des envoyés du burgrave Abdallah qui demandait à voir le dit commandant impérial. Les deux hommes informèrent également que le militaire ne souffrirait d’aucune attente. Dans un soupir, Trataïr accepta de les suivre et demanda simplement quelques minutes pour s’habiller et écrire un mot à Iryo. Il emprunta pour cela le papier et la plume de l’homme à l’accueil de l’hôtel et inscrit ceci sur la feuille blanche.

« Un notable de la ville me demande. Je reviendrai aussi vite que possible. Mange autant que tu le souhaites.
Ton Trataïr.»


Ceci fait, il monta les marches de l’escalier qui conduisait à l’étage, le plateau dans les mains et le mot dans la bouche, et entra doucement dans la petite chambre qui leur était réservée. Son aimée dormait toujours du sommeil du juste. Il esquissa un léger sourire avant de déposer le plateau sur la table de chevet et le mot contre l’un des verres. Il prit ensuite quelques minutes pour s’habiller tout en essayant de faire le moins de bruit possible et redescendit dans le hall à la hâte. Il ne portait qu’une simple chemise de lin et un pantalon de cuir. Son armure était restée dans la maison de ses « amis » et il n’avait pas eu le temps de la récupérer. Il fit un signe de tête aux deux gardes et ceux-ci lui emboitèrent le pas en direction du palais de la ville, là où résidaient le maire et tous les notables importants, notamment le burgrave. Il voulait en finir au plus vite pour retourner auprès d’Iryo et marcha donc d’un pas plus que soutenu.

Trataïr

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Ven 17 Avr - 20:01
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La nuit se passa sans trop d'encombres pour Iryo, réfugiée dans les bras de son amour. Sa nouvelle condition de lycan lui permettait de se régénérer plus rapidement, mais elle n'allait quand même pas cracher sur une bonne nuit de sommeil.

Quand elle se réveilla, le soleil était assez haut dans le ciel ; il devait être quelque part dans les dix heures... Fraîche et dispo, l'herboriste s'étira, notant avec satisfaction que la douleur causée par ses blessures avait totalement disparu, avec lesdites blessures, avant de chercher Trataïr du regard. S'était-il levé avec le soleil ? Elle vit alors un papier sur la table de nuit, adossé à un verre rempli de jus d'orange frais, et le lit attentivement :

Un notable de la ville me demande. Je reviendrai aussi vite que possible. Mange autant que tu le souhaites.
Ton Trataïr.


Qui donc pouvait bien le réclamer dans cette ville en ruines ? Boarf, une histoire de politique, sûrement... Mais l'heure n'était pas à la réflexion, il était temps de prendre un bain chaud. La jeune femme avala son verre de jus d'orange et mangea quelques tartines, prenant soin de laisser quand même de quoi déjeuner à sa moitié, avant de pénétrer dans la salle de bains adjacente. Apparemment, quelqu'un était passé durant son sommeil pour remplir la baignoire d'eau chaude, tant mieux !

Elle retira ses vêtements et se glissa dans l'eau chaude, soupirant d'aise et fermant les yeux avant de se savonner en sifflotant. Elle garda cependant les sens en alerte, au cas où Trataïr reviendrait ; mais il était long pour revenir, qu'est-ce qui pouvait bien le retenir aussi longtemps ?!

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Sam 18 Avr - 12:00
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Flanqué de son « escorte », Trataïr avança à pas pressés à travers les rues du port. Les deux hommes, tout en armures et armes de métal, avaient un peu de mal à suivre son rythme si bien que le jeune homme dû souvent s’arrêter, à son grand damne, pour attendre qu’ils le rattrapent. Ils arrivèrent donc au palais de la ville plus tard que ce qu’avait prévu le soldat mais peu importe. Ils entrèrent tous les trois dans le bâtiment de pierre. L’architecture était fort simple mais il était conçu pour résister même en situation de crise comme celle-ci. Le trio ne se dirigeait évidemment pas vers la clinquante « salle du conseil » à l’étage, mais dans un simple bureau situé au rez-de-chaussée. On y accédait en prenant un long couloir peu éclairé. Arrivés devant la porte de bois, l’un des deux gardes frappa quelques coups avant de présenter le commandant.

- Messire Abdallah ? Le sieur Erubon est avec nous, comme vous l’avez demandé.

- Bien… Qu’il entre, et seul.

Le lycan s’exécuta avec circonspection, ouvrant avec lenteur la porte alors que les deux gardes le fixaient avec insistance pour lui intimer de se hâter. L’intérieur était spartiate sans être dénué d’élégance. Le sol était pavé de marbre couleur d’onyx et les murs recouverts de plinthes de bois. Des tableaux représentant diverses personnalités étaient accrochés au mur et un buste représentant quelqu’un que Trataïr ne connaissait pas trônait au fond de la pièce dans une alcôve en demi-cercle spécialement taillée pour cela. Il y avait partout des parchemins et autres écrits dispersés sur des étagères ou bien sur l’immense bureau au centre de la pièce. L’homme qui avait convoqué le commandant n’était pas assis devant mais s’appuyait nonchalamment dessus en se faisant les ongles. Son apparence était… surprenante pour un soldat. Il était très chétif et Trataïr faisait bien deux têtes de plus que lui. Il était habillé de vêtements colorés qui soulignaient son teint hâlé. Un sabre de fabrication locale pendait à sa ceinture. Le jeune homme avait appris à ne jamais sous-estimer quelqu’un qui porte une arme et c’est avec beaucoup de méfiance qu’il dévisagea l’homme aux cheveux courts et noirs et au bouc bien taillé.

- Vous êtes donc venu… A vrai dire je m’attendais à ce que vous refuseriez…

- Que me voulez-vous ? Répondit Trataïr, la voix pleine d’une amertume toute dévoilée.

- Oh… ne sortez pas les griffes comme cela. Je voulais simplement vous parler d’un petit incident… Voyez-vous, ce matin nous avons retrouvés les corps d’un couple de bourgeois dans l’un des quartiers de la ville. Et à côté d’eux se trouvait…


Tout en disant cela, l’homme se dirigea dans une petite pièce adjacente au bureau, il ramena dans ses bras la lourde armure de Trataïr et la posa au sol.

- …. Ceci. Voyez-vous, cette armure commence à être connue, même par ici. On l’associe très souvent à un commandant impérial réputé particulièrement cruel et assoiffé de sang… Trouver cette armure dans un tel endroit me fit d’abord pensé qu’elle avait été dérobée… Mais ensuite, nous avons découvert les corps démembrés de quelques malfrats sur la route. Nous n’avons pas mis beaucoup de temps à faire le lien entre les corps de la maison et ces derniers… Mais qui avait tué qui ? C’est à vous de me le dire, messire Erubon.

- Vous l’avez dit vous-même. Serais-je devant vous si c’était le meurtrier de ce pauvre couple ? Non. J’ai simplement vengé leur mort en tuant des gens que VOS gardes n’ont pas réussis à arrêter. J’ai fait votre travail en somme.

Sa dernière remarque fut accompagnée d’un sourire mauvais. Il n’appréciait pas du tout cet homme et ne rechignait pas à lui faire comprendre. Pendant ce temps, son interlocuteur jouait avec son masque. Le passant entre ses doigts, l’examinant… Que voulait-il à la fin ?

- Tsss… je vous crois. Mais la prochaine fois, informez les dits gardes avant de provoquer une telle boucherie. Je ne sais pas quel lien vous aviez avec le couple qu’ils ont tués mais vous deviez être très proches pour provoquer un pareil massacre. L’un des hommes n’avait même pas encore sorti son épée… Et nous avons eu beaucoup de mal à identifier un autre complètement défiguré… Je ne sais pas comment vous vous battez, messire Erubon, mais il est certain que votre réputation n’est pas sortie de nulle part.

Il lança alors le masque de métal en direction du commandant qui l’attrapa au vol. Les deux hommes se regardèrent ensuite en chien de faïence pendant un long moment.

- Vous pouvez partir. Dit enfin le burgrave.

- Bien. Bonne journée à vous, et que Zelphos vous accompagne.

Cette ultime pique fit soupirer de colère le chef de la garde qui retourna fouiller dans un tas de papier pour ne plus croiser le regard de Trataïr. Celui-ci ramassa son armure qu’il jeta sur son épaule et rangea son masque à sa ceinture avant de sortir. Les deux gardes étaient toujours là mais il les ignora. Sortant en hâte de ce palais sordide, il se dépêcha de retourner à l’hôtel, son armure sur l’épaule. Une fois de retour dans la chambre, il posa celle-ci au sol et soupira longuement. Iryo s’était réveillée et avait visiblement mangée. Le jeune homme regarda dans la salle de bain mais tourna aussitôt la tête, par réflexe, en constatant que la demoiselle prenait un bain. Il s’appuya contre le mur à côté de la porte, le visage légèrement rougissant.

- Excuse-moi. Je n’avais pas vu que tu prenais un bain....

Même si la vision de sa moitié comme cela ne devrait pas déranger Trataïr, on lui avait toujours appris que même après 30 ans de mariage, une femme peut toujours décider de ne pas te voir lorsqu’elle prend son bain. Il attendit donc de voir si Iryo acceptait qu’il la voit avant de faire quoi que ce soit.

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Sam 18 Avr - 18:07
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Pendant un bon quart d'heure, Iryo resta les yeux fermés dans l'eau chaude, laissant cette dernière finir de détendre ses muscles encore un peu raidis par les récents événements. Celui qui avait inventé ce moyen de détente était un génie, pensa-t-elle en s'enfonçant un peu plus dans la baignoire de façon à ne laisser que sa tête dépasser de l'eau.

Elle sursauta lorsque, au moment où elle ouvrait les yeux, entendant la porte de la chambre s'ouvrir puis se fermer, elle vit Trataïr qui était revenu de sa course dans l'encadrement de la porte de la salle de bains. Rougissant, il détourna la tête et lança :

Excuse-moi. Je n’avais pas vu que tu prenais un bain....

L'herboriste sourit et s'étira avant d'attraper la serviette la plus proche, se levant pour s'essuyer les jambes avant de s'enrouler dans la serviette, par pudeur. Il était encore un peu tôt pour qu'elle laisse sa moitié découvrir son corps, et elle sentait que lui n'était pas non plus prêt, ou alors qu'il attendait qu'elle-même lui donne le signal. Sortant de la pièce lestement, sur la pointe des pieds, elle s'approcha de Trataïr et lui souffla à l'oreille :

L'eau est encore chaude, vu ta tête, tu en aurais bien besoin pour te détendre... Pendant que je me rhabille, tu me raconteras ce que te voulait le notable, d'accord ?

Elle déposa un baiser sur sa joue avant de pénétrer dans la chambre, attrapant ses habits posés sur le lit avant de se réfugier derrière un paravent pour se rhabiller. Hum, il faudrait peut-être investir dans des vêtements moins abîmés, avant de repartir...

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Dim 26 Avr - 17:05
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Trataïr attendit patiemment que sa moitié achève de redevenir « présentable » à ses yeux. Elle vint lui glisser quelques mots à l’oreille avant de se mettre derrière un paravent de bois pour réenfiler sa tenue de la veille. Le jeune homme songea qu’elle devait être sacrément abimée et nota dans son esprit d’aller faire le tour des tisserands et tailleurs locaux pour lui trouver d’autres vêtements. Mais en attendant, il allait suivre son conseil et enlever la poussière et les sueurs froides que sa petite escapade lui avait ramenée. Il se déshabilla rapidement et entra dans l’eau tiède. A l’instar de la veille, il s’appliqua à être aussi propre que faire se peut. Il fit cependant aussi vite qu’il put pour retrouver sa douce compagne rapidement. Une fois son nettoyage terminé, il se rhabilla avec les mêmes vêtements et rejoignit Iryo qui l’attendait patiemment sur leur lit. Il s’assit à ses côtés et la regarda avec tendresse.

- Tu sais… je n’ai pas l’habitude d’avoir quelqu’un qui m’attend… C’est étrange je trouve.

Il esquissa un sourire gêné avant de détourner le regard quelques instants. Admirant la vue que lui offrait la fenêtre de sa chambre. On voyait l’océan au loin. Si beau dans son manteau de saphir. Le commandant avait déjà songé à prendre la mer, mais cela ne s’était jamais fait. Peut-être qu’après il pourrait. Non. Il fallait abandonner cette idée. Il avait juré de servir l’Empire aussi longtemps qu’il le pourrait. Il ne pouvait pas se permettre de partir aussi loin de sa patrie. Il replongea son regard dans celui d’Iryo et cela fit vaciller ses certitudes… Peut-être qu’il pourrait tout arrêter et partir avec elle ? Il s’éclaircit la gorge pour dégager ces pensées parasites et tenta enfin de lui expliquer ce qu’elle avait demandé.

- Au sujet du notable, il m’a simplement remercié pour avoir… éliminé la menace des bandits qui t’ont enlevés. Il voulait même me récompenser mais j’ai refusé. Je n’ai pas besoin d’argent en ce moment. D’ailleurs, en parlant de ça, on va aller te racheter des vêtements. Un ouvrier de la ville m’avait parlé d’un tailleur sympathique à quelques rues d’ici. Ça te dirait d’y aller ?

Il avait toujours ce sourire si sincère et désarment sur les lèvres alors qu’il continuait de chercher le regard d’Iryo. Il aimait se perdre dans ses prunelles et ne plus en ressortir. C’était devenu sa drogue. Il ne pourrait décidemment plus s’en passer…

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Dim 26 Avr - 18:38
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Iryo ne mit pas longtemps pour se rhabiller avec ses vêtements de la veille, ne ressentant pour l'instant pas encore le besoin de les changer. Ils tiendraient jusqu'à ce que la jeune femme décide de s'en trouver d'autres.

Une fois rhabillée, elle retourna sur le lit, rapidement rejointe par un Trataïr un peu plus présentable qu'à son retour, même si elle se doutait qu'il avait fait son nettoyage rapidement pour être avec elle. Souriante, elle se blottit contre lui pendant qu'il lui lançait, la regardant avec tendresse :

Tu sais… je n’ai pas l’habitude d’avoir quelqu’un qui m’attend… C’est étrange je trouve.

Iryo garda son sourire et ferma les yeux, bien blottie contre son amant. Pour elle aussi, c'était nouveau, elle ne s'était nullement préparée à cela et cela la réconfortait, lui faisait du bien. Trataïr était réellement sa moitié, elle en était persuadée.

Après quelques instants de silence à fixer l'océan qui se trouvait à quelques mètres de l'auberge à vol d'oiseau, son amour toussota et lui donna une explication sur sa sortie matinale :

Au sujet du notable, il m’a simplement remercié pour avoir… éliminé la menace des bandits qui t’ont enlevés. Il voulait même me récompenser mais j’ai refusé. Je n’ai pas besoin d’argent en ce moment. D’ailleurs, en parlant de ça, on va aller te racheter des vêtements. Un ouvrier de la ville m’avait parlé d’un tailleur sympathique à quelques rues d’ici. Ça te dirait d’y aller ?

L'herboriste se recroquevilla instinctivement à l'annonce des bandits qui l'avaient enlevée et failli la tuer, et secoua doucement la tête pour enlever ce souvenir de sa mémoire. Elle se redressa et planta son regard noir dans celui de Trataïr, souriante, avant de répondre :

Je pensais que ça pouvait attendre un peu, mais si tu insistes... Par contre, j'aimerais vérifier quelque chose avant.

Elle quitta le lit et se rendit à l'entrée de l'auberge, se rendant compte que c'était là qu'elle était arrivée au tout début, juste avant de vouloir sauver des innocents lors de l'incendie. Demandant à l'aubergiste, qui la reconnut, de lui montrer sa chambre, elle le suivit et fut soulagée de voir que ses affaires n'avaient pas bougé. Sa besace pleine de plantes était toujours là, de même que sa bourse encore pleine d'Ailes de Bronze, parfait.

Elle prit ses affaires, retourna à l'entrée pour payer l'aubergiste pour sa chambre à elle et remonta à celle qu'elle partageait désormais avec Trataïr. Triomphante, elle posa sa besace et attacha sa bourse à sa ceinture :

Je me disais bien que cet endroit me disait quelque chose... En tout cas, je suis parée, on y va quand tu veux. Toi aussi, tu as besoin de te rhabiller, vu que quelques-uns de tes vêtements sont littéralement en lambeaux...

Elle attendit dans l'encadrement de la porte, souriant avec malice, que son compagnon la rejoigne avant de sortir de l'établissement pour se diriger vers le tailleur indiqué à Trataïr. Et après, il faudrait partir, mais pour aller où ?

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Mar 28 Avr - 14:15
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D’un geste vif et discret, le commandant impérial se frappa le crâne de sa main droite. Il aurait dû sans problème prévoir que faire allusion aux attaquants de la veille n’allaient pas éveiller que des bons souvenirs chez Iryo. C’était pourtant si évident ! Néanmoins, il se rassura un peu en voyant le sourire si désarment de celle-ci lorsqu’elle chercha également à joindre leurs regards.

- Je pensais que ça pouvait attendre un peu, mais si tu insistes... Par contre, j'aimerais vérifier quelque chose avant.

Sans dire mot, Trataïr acquiesça et attendit patiemment que la demoiselle aille voir ce qui l’intéressait. Elle revint quelques minutes plus tard, l’air satisfaite, une besace sous le bras et une bourse à la ceinture. Le jeune homme comprit sans même qu’elle prenne la peine de lui expliquer et rit légèrement lorsqu’elle fit référence à ses vêtements qui n’étaient guère en meilleur état. Il se leva et prit doucement la main de son aimée avant de sortir de la chambre, puis de l’hôtel, en quête d’un marché susceptible de leur permettre de renouveler leur garde-robe.

Ils marchèrent durant plusieurs minutes dans les rues de la ville avant de tomber sur un vaste marché ouvert situé sur une petite placette. Les étales colorés vantés par les multiples voix tonitruantes des marchands, les senteurs variées et puissantes qui plainaient dans l’air, le lourd soleil qui frappait la ville portuaire de rayons brûlants qui se reflétaient sur le sable pour aveugler les passants… L’afflux de sensations eurent tôt fait de brouiller les sens bien trop aiguisés du lycan qui sentit une migraine naissante battre à ses tempes. Il secoua légèrement la tête pour effacer ce malaise, sans vraiment de succès, et accepta avec aigreur de le supporter le temps de la sortie.

Il repéra bien vite un marchand rondouillard qui présentait avec énergie de multiples étoffes aux couleurs vives. L’endroit parfait pour se refaire une penderie ! Il intima Iryo de le suivre sans cesser de lui tenir la main et ils arrivèrent tous les deux devant le commerçant qui hurlait à qui voulait bien l’entendre qu’il n’y avait pas plus beau tissus dans toute la région. Trataïr se tourna vers sa compagne et fit un large sourire.

- Tu peux prendre tout ce que tu veux, j’ai suffisamment d’argent pour te le payer, ne t’en fais pas. De mon côté je vais essayer de voir ce que je pourrais me mettre pour avoir une apparence plus… locale.

Il lui fit un rapide baiser sur la joue avant de s’en aller vers un autre étal qui proposait, lui, des vêtements plus accordés pour les hommes. Des tuniques de cuir pour voyager, des foulards pour se protéger du sable et du soleil… c’était exactement ce qu’il fallait à Trataïr ! Il acheta rapidement veston à boutons sans manche en tissu brun, un bandeau écarlate qui recouvrait l’intégralité de sa tête, un foulard couleur sable pour se protéger lors des escapades dans le désert, et un pantalon large local. Ainsi paré, il retourna auprès d’Iryo à l’étal d’en face.

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Mar 28 Avr - 22:54
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Une fois paré, le jeune couple s'engagea dans les ruelles du port, à la recherche d'un marché qui, malgré les récents événements, pouvait peut-être permettre à Aeb de se relever de son traumatisme.

Ils finirent par trouver un marché très coloré, qui piqua presque les yeux d'Iryo, les lui faisant plisser pour atténuer le picotement, et s'y engagèrent. La jeune femme serra fort la main de Trataïr, sentant qu'il était... dérangé par tant de couleurs et de bruits, pour le réconforter, et le suivit dans le dédale d'étals colorés tenus par des marchands harangueurs, ne montrant pas qu'elle aussi était mal à l'aise. Elle ressentait les odeurs du marché comme si elles avaient été mélangées juste sous son nez, et dut inspirer profondément pour ne pas s'enfuir en courant et aller vomir spn petit déjeuner.

Ils finirent par arriver à une boutique tenue par un gros bonhomme vantant la qualité de ses produits, et Trataïr se tourna vers Iryo en souriant :

Tu peux prendre tout ce que tu veux, j’ai suffisamment d’argent pour te le payer, ne t’en fais pas. De mon côté je vais essayer de voir ce que je pourrais me mettre pour avoir une apparence plus… locale.

L'herboriste sourit pendant qu'il déposait un baiser sur sa joue et filait se trouver des vêtements à l'autre bout du marché, la laissant toute seule avec le marchand. Celui-ci commença à lui montrer des étoffes de toutes les couleurs, du jaune au orange, faisant plisser le nez de la jeune femme. Le marchand s'exclama :

Oh, je sais ! Essayez le bleu, avec votre teint ça vous irait à merveille.

Faisant une moue un peu dubitative - tout dépendait de ce qu'il entendait par "bleu" en fait - Iryo attendit qu'il revienne avec les étoffes, et fut agréablement surprise : en effet, c'était un beau bleu royal, un peu atténué par du noir qui le rendait plus sombre. Voyant sa tête, le marchand se frisotta la moustache, satisfait :

Je vous avais dit que le bleu vous irait à merveille ! Tenez, voici quelques vêtements dans cette gamme de couleurs, faites votre choix !

Comme par hasard, les vêtements étaient à sa taille... Au moins, elle ne mettrait pas trois heures à chercher ce qui lui correspondrait. Elle essaya toutes les tenues, avant de porter son choix sur une tunique bleue royal assombri à bretelles et un pantalon noir lui arrivant au trois-quart de ses jambes. Elle investirait dans d'autres vêtements plus tard, pour l'instant, elle paraissait au plus pressé.

Elle paya ses nouvelles acquisitions pile au moment où Trataïr, vêtu à la locale avec un veston à boutons, un bandeau écarlate, un foulard couleur sable et un pantalon large, revenait vers elle. Ceci fait, elle se tourna vers son compagnon, l'entraîna loin du marché et, appréciant le nouvel air frais qui remplaçait la nausée qui l'aurait prise aux tripes si elle était restée plus longtemps, demanda :

Houlà... Rappelle-moi de ne pas traîner dans les marchés pendant un moment... On fait quoi maintenant ?

Iryo

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Mer 20 Mai - 14:02
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Le jeune homme apprécia d’enfin retrouver la présence familière d’Iryo. La population locale était intéressante, à n’en point douter, mais les fragrances chargées ainsi que le brouhaha qui allait croissant rendait l’atmosphère excessivement pesante et ce fut avec un discret, mais non moins énorme, soulagement que Trataïr laissa sa compagne l’emmener le plus loin possible du marché. Si lui, qui était déjà lycan depuis quelques temps, ressentait pareils troubles en présence d’autant de stimuli… il n’osait imaginer à quel point cela devait être pénible pour elle qui était transformée de la veille. A cette pensée, l’archer soupira. Néanmoins, il continua à suivre la demoiselle jusqu’à un endroit que celle-ci jugeait suffisamment isolée des agressions sensorielles du bazar.

- Houlà... Rappelle-moi de ne pas traîner dans les marchés pendant un moment... On fait quoi maintenant ?

Trataïr mit quelques instants à répondre, durant ce temps il ne fit que plonger son regard dans celui de sa moitié. Profitant de ses yeux si innocents, si doux, les mêmes que ceux qui l’avaient aidés à remonter la pente quelques mois plus tôt. Les mêmes qui l’avaient si émus par leur pureté alors que lui avait les mains recouvertes de sang. Et lui, à quoi ressemblaient ses yeux désormais ? Eux qui avaient vu la guerre, le sang, des centaines de chimères fantasmagoriques, des morts revenus de leur sombre royaume… Comment avait-elle pu le reconnaître ? Le pauvre lycan n’arrêtait pas de se poser mille questions. En tout temps et en tout lieu, voilà ce qui le rongeait. Le doute, l’incertitude… C’était sa peste à lui. Elle le gangrénait, l’empêchant de voir au-delà de ce qu’il ne savait pas. L’empêchant de se contenter de ce qu’il savait déjà. Il voulait toujours en savoir plus sur lui-même. Une éternelle quête de soi, somme toute assez répandue parmi la psyché humaine, et qui, disait-on, ne s’achevait que lorsque la mort elle-même nous accueillait en son sein. Pour le moment, il devait continuer à douter, à songer, à s’inquiéter. Ne sachant nullement quand cela s’arrêterait. Finalement, il lui présenta un sourire plein de tendresse et lui embrassa le front.

- On a nôtre temps devant…

Il ne put terminer sa phrase. Au fond de la ruelle où ils se trouvaient, une silhouette se détachait de la foule compacte et hétéroclite et se dirigeait à pas insistants vers le jeune couple. Le commandant dévisagea cet importun avec inquiétude avant de reconnaître l’accoutrement lourd distinctif des messagers impériaux. En effet, ceux-ci étaient le plus souvent contraints de traverser des hordes de dangers divers et variés pour transmettre leur message. Hors donc, ils étaient préparés à toute éventualité. Portant le plus souvent une armure de cuir sombre parsemée de quelques morceaux métalliques. Ils étaient impérieusement recouverts de tout un tas de tissus aux couleurs de l’Empire. Ils étaient aisément reconnaissables, certes, mais l’épée qu’ils portaient le plus souvent au côté (souvent accompagnée d’un petit bouclier dans le dos) n’était, elle, pas là pour étaler la richesse et la puissance de l’Empire. Les messagers étaient le plus souvent des anciens soldats qui rêvaient de pouvoir voyager sans forcément donner et recevoir la mort au passage. Ils étaient souvent des escrimeurs talentueux car survivre jusqu’à ce que l’on puisse demander ce poste n’était pas quelque chose d’aussi facile que l’on pouvait l’imaginer.

L’homme ainsi présenté comme étant un important coursier impérial s’arrêta finalement devant Trataïr et rehaussa quelque peu la visière de son casque avant de prendre la parole.

- Ai-je bien affaire au commandant de l’archerie impériale, messire Trataïr Erubon ?

Le susnommé commandant hésita quelques instants, fronçant les sourcils pour marquer sa circonspection face à ce personnage, avant de sourire néanmoins et de lui répondre.

- Lui-même Messager. Que me veux-tu ?

- Je viens vous remettre un message de messire Delvin Tremorie. Voici ce qu’il m’a chargé de transmettre. L’homme toussa légèrement avant de reprendre d’une voix claire. Messire Erubon, commandant de l’archerie de notre vénéré Empire, je souhaite vous inviter à une réception privée dans le manoir de ma noble famille le 18 de Telniss. Je serais très heureux de faire enfin la connaissance de ce soldat dont on m’a si souvent parlé, et en termes élogieux. J’espère que vous accepterez l’invitation. Présentez le document que le messager vous donnera au garde du manoir pour pouvoir entrer. Cordialement, Delvin Tremorie, dirigeant de la compagnie marchande de l’Empire Méridional. Voilà le document dont il est fait mention. Il sortit une enveloppe cachetée de sa besace et la remit à l’archer.

- Ce sera tout ? Merci messager.

Trataïr lui remit quelques pièces d’argent avant de le congédier d’un signe de tête. L’homme lui adressa un salut respectueux avant de repartir de sa démarche appuyée. Après quelques instants, le jeune homme se retourna vers sa moitié pour la dévisager avec des yeux mi-tendres mi-gênés.

- Maintenant tu sais ce que je suis devenu après notre première rencontre… J’espère que cela ne change pas l’opinion que tu as sur moi…

Il redoutait un peu la réaction de sa compagne. Les impériaux n’était pas appréciés dans beaucoup d’endroits, et Feu n’en faisait pas partie dans sa grande majorité. Peut-être qu’Iryo détestait les impériaux et qu’elle désapprouverait complètement la situation actuelle du jeune homme. Cette pensée devint soudainement son pire cauchemar et il devait faire de gros efforts sur lui-même pour ne pas gronder face à son impuissance et ses choix passés qu’il regrettait désormais aujourd’hui.

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Retrouvailles sur des ruines [Pv Trataïr] Sand-g10Mer 20 Mai - 15:46
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Pendant un long instant, le silence s’installa entre Iryo et Trataïr, chacun plongeant son regard dans celui de l’autre en souriant un peu bêtement. La jeune femme était vraiment heureuse, pour la première fois depuis longtemps ; non pas qu’elle ne l’était pas, dans son village de Sahawi, mais… là-bas, il n’y avait pas cette sensation de sentiment sincère partagé avec un autre.

Ce fut Trataïr qui rompit le silence : toujours souriant, il posa un baiser sur le front d’Iryo avant de répondre :

On a notre temps devant…

Jamais il ne put terminer sa phrase. Lorsqu’elle le vit fixer la ruelle avec une pointe d’inquiétude, Iryo se retourna et vit, à son tour, ce qui avait empêché son compagnon de poursuivre sa phrase. Il s’agissait d’un homme, portant fièrement sa tenue d’un bleu éclatant, portant à la ceinture une épée et dans le dos un petit bouclier. Il arriva à la hauteur de Trataïr et demanda :

Ai-je bien affaire au commandant de l’archerie impériale, messire Trataïr Erubon ?

Lui-même Messager. Que me veux-tu ?, répondit Trataïr après un bref instant de silence, fronçant les sourcils avec circonspection avant de répondre en souriant poliment.

Je viens vous remettre un message de messire Delvin Tremorie. Voici ce qu’il m’a chargé de transmettre. Messire Erubon, commandant de l’archerie de notre vénéré Empire, je souhaite vous inviter à une réception privée dans le manoir de ma noble famille le 18 de Telniss. Je serais très heureux de faire enfin la connaissance de ce soldat dont on m’a si souvent parlé, et en termes élogieux. J’espère que vous accepterez l’invitation. Présentez le document que le messager vous donnera au garde du manoir pour pouvoir entrer. Cordialement, Delvin Tremorie, dirigeant de la compagnie marchande de l’Empire Méridional. Voilà le document dont il est fait mention.

Pendant l’échange, Iryo restait muette, affichant un masque neutre sur son visage. Ainsi, Trataïr était un agent de l’Empire… C’était peut-être ce qu’il voulait lui cacher, mais maintenant qu’elle le savait, elle ne le blâmerait pas. Même s’il ne s’agissait que d’une infime partie du pays qui était à la solde de l’Empire, à savoir Faestalia, il était courant de considérer que tout le pays de Feu était soumis à l’Empire. Sauf que, pour Iryo, si c’était réellement le cas, il n’y aurait pas de marchands d’esclaves ou d’autres brigands du même tonneau qui circuleraient en toute impunité…

Trataïr finit par donné son congé au messager, qui s’en alla presque aussi prestement qu’il était arrivé, et se tourna vers Iryo, la fixant à nouveau dans les yeux avant de murmurer, presque désolé :

Maintenant tu sais ce que je suis devenu après notre première rencontre… J’espère que cela ne change pas l’opinion que tu as sur moi…

Pour toute réponse, l’herboriste se dressa sur la pointe des pieds pour l’embrasser tendrement. Non, il avait beau faire partie d’une faction manipulatrice incapable de gérer les trafics d’êtres humains, lui était… différent. Et cela, pour rien au monde elle y renoncerait. Elle fit durer le baiser pendant trois bonnes minutes avant de s’écarter et de regarder celui qui avait volé son cœur en souriant :

Pourquoi t’en voudrais-je ? Même si tu es passé par des épreuves qui ont fait ce que tu es devenu après ton passage à Sahawi, il te reste un fond qui te rend différent des autres Impériaux. Du moins, je pense, vu que tu es le premier que je croise…

Elle regarda le port avant de reprendre, son regard pétillant de malice :

Tu disais quoi avant d’être grossièrement coupé par le messager ?

Iryo

Iryo


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