Moi et Anodrac avons donné un rendez-vous vers la citadelle des pleurs pour assassiner le baron qui y reste. Mais bon, je n’irai pas très loin si je ne retrouve pas mon chemin très vite avant 9 heures du soir. En suivant les différentes pancartes dans un chemin de dalles de pierres, j’étais arrivé dans une intersection qui se dirigeait vers 2 directions différentes, droite ou gauche. Bien sûr, c’est dans ces moments critiques que les pancartes ne sont pas présentes. Apparemment, les humains n’avaient pas payé cher les gobelins pour faire le sale boulot. J’avais donc décidé de prendre la gauche, car c’était mon côté chanceux. Mais pour cette occasion, c’était horrible.
Par pur hasard je me suis retrouvé au milieu de nulle part, à travers les sapins et les érables. Ils étaient tellement haut qu’on ne pouvait même pas voir le ciel ni même les rayons de soleil. Le sol était boueux, je devais constamment avancer sinon mes chaussures de petite boutique allaient rester prises dans le sol. Je commençai déjà à détester cet endroit. En fait, je n’ai jamais aimé les forêts. Elles me font penser aux elfes avec leurs oreilles pointues et leur style « Regarder moi je suis parfait ». Cet endroit était rempli de moustiques et de serpents qui ne fait rien d’autre que te pourrir la vie, même si la mienne était déjà minable. Quant à Merpin, il était en train de voler en dessus des branches pour voir si on pouvait facilement retrouver notre chemin, mais c’était inutile… Car un oiseau ne peut pas parler avec un orc.
Après plusieurs crises de nerf et de multiples sacres envoyer sur les arbres, j’avais pris l’initiative de faire marche arrière à travers la boue qui avec garder mes traces de pied. Mais petit à petit les traces commencèrent à disparaître. Je devais me dépêcher avant de me perdre définitivement. En accélérant le pas, je trébuchai sur un rocher énorme. Ma chute fit de côté qui mena ensuite que une pente interminable. Ma tête se fracassa après plusieurs arbres. L’impact était tellement fort que les arbres commencèrent à tomber. Ma débarque finie après au moins 5 minutes de plaisir…
Au pied de la pente, il avait clairement une pancarte qui disait :
« Citadelle des pleurs à 200 mètres. Pour toi, mon ami Resbourbe! Signé Anodrac »
Je restai sans mot et continua mon chemin rempli de boue et en siffla des chansons multiples comme si rien ne s’était passé.