- Citation :
- "Raconte le moment où Ys a perdu son maître et gagné son familier"
*Quelle chaleuuur, je la haiiis...*Sa voix se perdit dans une plainte sourde, sa bouche encore légèrement ouverte, aspirant de l'air chaud. Ses lèvres étaient aussi parcheminées que du vieux parchemin et son seul passe temps se trouvait être de faire craqueler la peau, laissant des sillons de chair à vif sur lesquels il passait sa langue. Voilà maintenant des heures qu'il attendait, patientait, écoutait n'avait rien à faire. Et en fait cela lui allait très bien, il espérait même que cela allait s'éterniser mais il ne se faisait guère d'espoir. Une réunion de démon aussi longue, c'était déjà exceptionnel. Au Ciel, la plus longue de ces réunions avait duré une heure au maximum et tout le monde était à cran à la fin; peut-être qu'Aile Ténébreuse avait réussi à clairement asseoir son autorité sur ceux qui espéraient lui prendre sa place en arrivant sur ce nouveau monde et que la précipitation n'était plus autant de mise. A moins que ce ne soit son propre pouvoir ? Non, ils étaient tous bien trop puissant pour être ainsi affectés, par contre pour les suivants, conseillers, c'étaient une autre histoire. Son maître l'aimait bien pour ça, il mettait toujours mal à l'aise les plus faibles, certains c'étaient même déjà endormi, provoquant le rire chez d'autres mais la mort des pauvres victimes. Certes cela restait rare mais toujours sympathique.
Aujourd'hui, rien de tout ça. La séance venait de se finir et il sentit qu'on le poussait brusquement pour qu'il avance et c'est sur un long soupir qu'il se mit en branle, paresseusement; lui faisant écoper d'une bourrade qui manqua de le faire trébucher.
*Quelle gaaalèèère...* - Qu'as-tu pensé de tout ça ?- Intéressante, maître. Cela annonce d'illustres augures pour votre nom...- Certes, toutefois j'aimerai que tu t'occupes quand même de la petite affaire dont nous avions parlé plus tôt.- Tout de suite, maître...Il ralentit et s'arrêta, laissant son démon de maître se diriger vers ses quartiers. Le siège de Faestelia durait depuis maintenant trois mois et il existait quelques tensions dans les rangs. Des envies de gloire, de massacres et de pouvoirs, rien de bien étrange pour des démons et Ys se trouvait être l'instrument des envies d'un démon puissant qui ne rêvait que d'un peu plus. Comme s'il n'avait rien d'autres à faire de plus intéressant. Cette jeune succube qui savait où frapper pour que ça fasse mal par exemple; en même temps elle était à l'opposé de là où il se trouvait actuellement et rien que l'idée de devoir autant marcher lui refroidit les idées. Déjà qu'il allait devoir parcourir un peu plus de cinq cent mètres pour la tâche qu'on lui avait confié. Il en était malade rien que de penser au retour. Enfin bref, s'il voulait conserver un minimum de protection, autant le faire. Parce que se faire maltraiter ou torturer par plus forts que lui ne le dérangeait pas, bien au contraire, mais se faire tuer pour sa faiblesse pouvait être embêtant.
Il marcha, aussi lentement que possible, s'appuyant sur sa faux pour un minimum d'effort, soupirant et maudissant ce besoin de se déplacer autant. Pourquoi avait-il fallu que son maître aime les coups bas ? N'aurait-il être comme les autres et foncer comme un bourrin pour gravir cette maudite échelle de la hiérarchie ? Il aurait pu écrabouiller un rival, le découper en morceau, mais non; avec lui c'était petite action en traître avec Ys comme principal acteur de ses desseins. Mais qu'il en soit ainsi.
Il écarta les tentures d'une tente miteuse et s'y inséra. Un démon l'y attendait, un vrai, un pur, un musclé, un scarifié. Un qui avait la peau rouge et des yeux qui brillaient dans le noir. Un démon qui puait la virilité et faisait rouler ses muscles sous sa peau épaisse. Il l'ignora mais signala qu'il l'avait entendu par un grognement, comme si ce démon pitoyable ne valait pas la peine d'un regard.
- Quelle belle musculature que voilà...puis-je palper ?- Ne me touche pas !- J'aime quand tu es farouche mon beau...- Arrête un peu avec tes conneries ou tu vas goûter à mes p...tsss...- Tu sais que j'aime quand tu me frappes violemment, attends je tends la joue...- Vas-tu te taire ?!- Bien sûr, trêve de plaisanterie, tu sais que je ne peux rien te refuser. Et puis je ne suis pas là que pour le plaisir. Il se trouve qu'on m'a demandé de voir avec toi pour une petite affaire. Tu te souviens de la discussion qu'on a eu il y a quelques jours ? Quand je me tenais prêt de toi ?Le démon se retourna et asséna un magistral crochet qui s'écrasa contre le visage d'Ys. Sans aucune résistance, il s'écrasa à terre, la pommette ouverte. Se relevant, des larmes de satisfaction lui coulèrent le long des joues et se mêlèrent au sang noir qui coulait déjà le long de sa joue; sa langue sortit d'entre ses lèvres pour goûter au fruit de son travail.
- J'obtiens toujours ce que je veux de toi. Mais revenons à nos affaires. Bystoth veut que tu t'en occupes; le mieux serait durant le prochain assaut.- Dégage ! Et pour ton service, tu peux te le mettre où je pense !- Avec plaisir, j'en informerai mon maître.- Oue et bien en parlant de lui, tu ferais bien de t'en trouver un autre si tu ne veux pas te retrouver dans un fossé dans les jours qui suivent.- Je vois que tes oreilles traînent toujours là où elles ne devraient pas être. A bientôt Nadron.Le sourire aux lèvres, Ys se détourna de son interlocuteur et regagna l'air libre. Il ne put voir le soleil mais sentit ses rayons le frapper durement et chauffer sa peau nue. S'aidant des odeurs ambiantes et des cris il put se diriger vers sa tente sans trop de problèmes, en traînant la patte toutefois. Question de principe. S'affalant dans son lit de fortune, il s'assoupit sans attendre. Ne participant à aucune bataille, il avait du temps à perdre et il se sentait tellement fatigué après s'être tant dépensé, que les dernières paroles de Nadron devinrent une préoccupation de dernières nécessité; dans l'instant, la paresse allait prédominer et il s'en régalait à l'avance.
*****
- AAAAARRRRRHHHHH !!!Sa chair mise à nue le sortit de sa torpeur dans un cri de douce souffrance, la douleur redoubla lorsque le cuir le cingla à nouveau et fit couler le sang. Le talon d'une botte s'appuya sur son nez et le poids d'un corps, plutôt léger, commença à se faire sentir sur l'appendice nasal d'Ys. Déjà de légers craquements se firent entendre et son corps s'arqua sous l'intensité de la torture qui ne cessait de gagner en puissance. Les blessures commencèrent à piquer quand la sueur vint s'y mêler tandis qu'un doux parfum venait l'enchanter. Cette odeur était celle d'une femme, une de celle qui vous tenez par les parties pour mieux vous humilier; les meilleures sans aucun doute.
- Mes yeux pleureraient s'ils pouvaient voir le spectacle de ton entrejambe se tenant impunément au-dessus de ma bouche...cette odeur mielleuse, quelle merveil...AAAHHH !Le cartilage du nez venait de se briser sous la soudaine force exercée, libérant un flot de sang inondant sa bouche et obnubilant ses sens aiguisés. Une poussée l'envoya rouler à terre, dans la poussière, misérable dans sa position et pitoyable par son incapacité à riposter face à cette démone. Il se releva avec difficulté, s'empêtrant dans les tissus de ses vêtements amples.
- T'as t'on conter mes capacités hors norme pour que tu viennes ainsi t'exciter sur ma personne ? Ne sois pas timi...UUURRRGGGHHH !Le coup qu'il reçut le plia en deux, lui faisant vomir une bile des plus acides. A nouveau à terre, il se tordit de douleur, gémit et pleura. Il savait que cette femme était là, immobile, il la sentait, entendait le cuir de ses vêtements geindre doucement; sans aucun doute portait-elle un ensemble très près du corps, moulant son corps aux formes somptueuses. Même le regard froid et hautain qu'elle lui lançait lui était connu, il le sentait le traverser, le transpercer et fourrager ses entrailles. Elle l'humiliait et il aimait ça, même s'il devinait pourquoi. Et ça l'inquiétait cette raison. Aurait-il du vraiment écouter les paroles de Nadron et alors ne pas dormir ? Oui mais il n'aurait sans doute jamais été réveillé ainsi.
Il se mit à quatre pattes et commença à avancer à tâtons vers sa faux, qu'il estimait grossièrement à deux mètres devant lui. A nouveau le talon le mutila en lui brisant deux doigts de la main gauche, lui arrachant une plainte légèrement plus suave. La réaction ne se fit pas prier, car voyant qu'il prenait son pied sous la torture, elle retira son pied dans un feulement de dégoût. Il put alors saisir son arme et s'accrocha au manche pour se relever; elle se mit immédiatement en position d'attaque, prête à réagir aux moindres mouvements suspects.
- Dois-je comprendre que mon maître se trouve dans une position plutôt délicate ? Entendons par là que "feu, mon maître" est plus approprié.- Tu étais au courant mais tu es quand même resté dormir ? Serais-tu dément ?- Apprécier la souffrance à sa juste valeur est la marque de ma démence alors. J'aime quand tu parcoures délicatement la surface de mon corps, quand notre sueur se mélange, que tu me saignes et que je m'introduis en to...HMPHHH !- Cesse de parler où ce sera plus que tes lèvres que j'éclaterai, sois en sûr. Maintenant va, où je vais devoir te renvoyer à tes origines !- Je ne suis pas tué ?Alors qu'il c'était tout juste préparé à mourir avec comme derniers souvenirs cette magnifique douleur, voilà qu'elle le laissait partir. Quelle drôle de manière pour une démone.
- On ne m'a jamais demandé de le faire. C'était un avertissement...et cesse de regarder mes seins quand je parle !- Je suis désolé mais le cuir de vos vêtements semble à l'agonie sous le poids de votre poitrine, vous devriez défaire un peu le corsage, laissez-moi vous aider.Sa main se tendant vers l'avant, il sentit qu'on la saisit et son bras vrilla soudainement, l'obligeant à mettre genou à terre, gémissant de douleur alors que son articulation était sur le point de céder. Elle le maintint ainsi quelques secondes avant de le relâcher, le laissant s'effondrer, telle une poupée de chiffon, dans la poussière. Ses pas légers s'éloignèrent et alors il put entendre le bruit du camp; c'était le bordel.
S'extirpant d'entre les tissus de sa tente, il put sentir la tension du camp. Du matériel était renversé, on le bousculait, des vociférations retentissaient de partout, le noyant sous un flot de paroles disparates qui lui assénaient de violents maux de têtes. D'une main, il arrêta le premier démon qui lui passa sous la main.
- Que se passe t'il ?- Bystoth est tombé il y'a quelques heures. Personne ne sait exactement ce qu'il c'est passé mais il est dit que certains de ses officiers se sont retournés contre lui ! Tout le camp est dans la tourmente et s'accuse mutuellement de traîtrise alors on se barre vite avant que d'autres viennent nous calmer !Il se libéra d'une ruade vers l'avant et laissa Ys pensif. Ainsi donc Nadron avait raison. Son maître était tombé et les rumeurs disaient qu'il avait été trahi par ses propres officiers. C'était mauvais tout ça, très mauvais et ça l'emmerdait déjà pour tout dire; il cherchait la tranquilité et la possibilité de paresser autant que possible et voilà qu'il était embarqué dans un tas de faits obscurs. Si on prenait le passage à tabac de l'instant, ça faisait beaucoup pour être un simple hasard et il ne voyait qu'une seule personne responsable : Asmolan, le seigneur démon qui était la cible des manigances d'Ys, tout du moins il aurait dû l'être. Mais il fallait l'avouer, son conseiller et magouilleur avait été meilleur que lui sur ce coup. La solution était simple comme un coup de fouet bien placé. Il devait devenir celui qui serait dans l'ombre d'Asmolan. Et pour ça, rien de mieux que de créer une telle demande.
Son pas traînant se dirigea naturellement vers une certaine tente pas bien glorieuse d'aspect des cris rauques et d'autres plus jouissif, il entra tout de même. L'odeur des fluides corporels se mélangeant lui attaqua fortement un odorat déjà envahit par celui de son propre sang; les fragrances étaient bestiales et les deux êtres surpris en pleine action ne le remarquèrent pas tout de suite. Il faut dire qu'avec le bruit qu'ils faisaient, on pouvait sentir une certaine implication des deux parties. Ys se racla la gorge pour signaler sa présence.
- Je dérange peut-être ?- Bien sûr abruti ! Tu ne vois pas que je suis occupé ?- Pour tout dire, non je ne vois pas, mais je devine très bien. Ne t'inquiète pas, je vais me poser à côté et j'attendrai que tu aies fini. Vous pouvez reprendre...à moins que ma présence t'empêche de...enfin tu vois, non ? D'ériger ta colonne, de pointer les cieux de ton onzième doigt, de...- Ta gueule !- Que de paroles méchantes pour une démone si facile à monter, je suis prêt à parier que tout le camp lui ait passé dessus ! Une traînée parmi les autres, guère mieux qu'un trou où fourrer ton braquemart !- Pardon ?!Alors qu'Ys allait s'asseoir, une main aux doigts fins passa sous ses vêtements pour lui saisir les parties sensibles. Il ne put réprimer un léger cri aux tonalités stridentes alors qu'un visage venait pratiquement se coller au sien, crachant une haine mal contrôlée. La pression exercée menaçait de le priver de certains plaisirs charnels quand tout se relâcha d'un coup. Les doigts de la démone se déployèrent et un bruit sourd indiqua qu'un corps venait de chuter lourdement.
- Dégage avant que je ne t'étripe !Un crachat fut envoyé et ils ne furent plus que deux. L'un nu, l'autre vérifiant que tout était bien en place. Si quelqu'un était venu les voir à cet instant, la scène aurait pu paraître bien étrange, voir incongru, mais il n'en fut rien.
- Un jour il va falloir que je te tue pour tout ce que tu me fais subir.- Ne t'inquiète pas, je ne viens pas te déranger pour rien. J'ai une petite affaire pressante qui requiert ton aide.- Et tu oses me demander un service ? Je t'avais déjà prévenu de ne pas trop te prélasser mais il semble que tu ne m'as pas entendu. Qui t'as fait ça ?- C'est justement pour ça que j'ai besoin de toi. Tes muscles me seraient fort utile.- Allez, je t'écoute...malgré que tu me fatigue.Nadron soupira mais s'ouvrit tout de même à ce qu'Ys avait à dire, de sa situation actuelle et de ce qu'il fallait qu'il fasse dans les heures qui allaient suivre. Ils discutèrent une heure durant et ce n'est qu'à ce terme qu'ils se mirent d'accord sur les évènements de la prochaine nuit. Ys sortit de chez le démon sans un mot, il avait d'autres personnes à voir et rapidement, malheureusement. Il avait beau être le démon le plus flemmard qui soit, quand il s'agissait de prévoir sa survie, il savait se bouger, tout du moins juste ce qu'il fallait pour atteindre son objectif.
Quelques heures passèrent et alors que le crépuscule se faisait pressant, Ys s'avança dans le camp d'Asmolan de sa démarche clopinante. Il c'était un peu nettoyé le visage pour effacer les dernières traces de sang et on lui avait remis en place les deux doigts. Il ne pourrait plus s'en servir pendant quelques temps mais au moins ne formait-il plus un angle étrange avec ses autres phalanges. Quelques visages se tournaient vers lui et se faisaient plus insistant au fur et à mesure qu'il approchait de la tente du seigneur démon; d'ailleurs quelques uns se levaient sur son passage, le dominant largement. Il était l'ancien conseiller de Bystoth, c'était donc tout naturel qu'on lui réserve un tel accueil et il savait apprécier à sa juste valeur cet égard envers sa personne. Tous ces regards haineux et méfiants qui ne désiraient qu'étaler ses tripes sur le sol, c'était délectable à tout point de vue. Arrivé devant la tente recherchée, il avait tant de fois eut l'occasion d'apprécier l'odeur du démon qu'il ne pouvait se tromper, il se stoppa et frappa le sol de la hampe de sa faux. Il éleva sa voix, un peu rauque et grinçante. Les deux démons gardant l'endroit le dévisagèrent comme un insecte au milieu de la soupe.
- Seigneur Asmolan ? J'ai un message pour vous.- Dégage vermine ! On a pas le temps de s'occuper d'un faible comme toi !- Pourtant je suis certain que la santé de ce cher Cabial pourrait l'intéresser.- Cabial ? Justement je le cherchai.Asmolan en personne venait de se présenter, sa voix puissante et profonde avait apesanti l'air et Ys pouvait sentir la puissance qu'il dégageait. Il ne pouvait le voir mais il imaginait sans mal sa haute stature, sa masse imposante, il percevait clairement les crissements de son armure et les craquelures du sol sous ses pas.
- Comment oses-tu m'appeler ? Sais-tu ce qu'il encourt de me déranger sans aucune bonne raison ?- Je ne viens pas sans bonnes nouvelles, tout du moins pour vous et moi. Je crains que le pauvre Cabial n'apprécie guère ce que j'ai à dire car je viens à vous en serviteur. J'oserai même annoncer que la place que votre conseiller occupe m'intéresse.- Pourquoi aurais-je tant besoin de toi ? J'ai déjà un fourbe, et des plus efficace, pour me seconder.- Certes, je suis bien placé pour le savoir...- Tu m'as donc dérangé pour...rien ? Espères-tu mettre fin à ta vie insignifiante ?Voyant que la situation pouvait vite dégénérer, les démons n'étant pas connu pour leur patience et leur passion des discussions tournant autour du pot, Ys éleva sa main gauche, vers Asmolan. Après quelques murmures, une petite créature bleutée vint se loger dans le creux de sa paume.
- Je crois que vous pouvez la reconnaître, non ?Le démon explosa d'un rire tonitruant, faisant vibrer l'air.
- Ainsi donc tu n'es pas sans arguments ! Viens donc avec moi, je voudrais que tu me parles un peu plus de Cabial.Ys sourit et suivit Asmolan sous sa tente, finalement ce n'avait pas était une mauvaise idée de prendre la salamandre avec lui. En y pensant, ce Nadron était vraiment quelqu'un de malin, bien plus qu'il n'y paraissait en fait, peut-être même un peu trop, il faudrait qu'il s'en occupe un jour s'il voulait avoir l'esprit tranquille. Après tout, qui aurait cru que cette si petite bestiole que Cabial trimballait sur lui était d'une si grande importance pour le futur d'Ys ? Quand Nadron lui avait rapporté, il avait presque ri de sa bêtise. Pourquoi le familier d'un conseiller mort serait-il d'une quelconque importance ? Mais qu'importe, il pénétrait sous la tente d'Asmodal et son avenir se trouvait plus resplendissant qu'il y'a quelques heures encore. Comme quoi, connaître les pires des traîtres et avoir des relations dans des milieux peu recommandable pouvaient vous sauver la vie, contrairement à ce que pensait certains des plus coincés.