[Terminé] Une vieille connaissance ... | |
| Jeu 19 Sep - 22:44 | | | | Plusieurs jours se sont écoulés depuis mon combat contre cette vermine d'Elfe et son stupide chien ... ou ... comment ça s'appelle déjà ... un re ... rena ... bref, un truc poilu à quatre pattes ! Au cœur des ruines de cette ancienne cité, je cherche, encore et toujours Père, sans trouver la moindre trace de lui. Pas un indice, rien. Après tant d'année, pourquoi ne te montres tu pas à moi ? Je t'aime et je ne désire qu'une seule chose, te rejoindre ! Mais la vie semble vouloir m'avoir à mon propre jeu. Je suis sadique, cruel, et il semblerait qu'elle veuille en faire de même avec moi. Qu'ai-je fait pour mériter ça ? Je ne suis qu'un enfant !
Bon ok ... si Kiki était là, il me dirait que j'me cherche des excuses ... dans l'fond, c'est p'tet vrai. D'ailleurs, cet abruti n'est toujours pas réapparut depuis sa mort ! Enfin, pas exactement. Son ombre s'est matérialisée et il continue de me suivre, mais il n'a pas encore complètement ressuscité. Quand à moi, je m'amuse comme un fou à martyriser mes deux prisonniers, mais l'atmosphère de votre monde ne m'aide pas vraiment à contenir du mieux que je peux les Ténèbres que j'accumule, alors par précaution, je nourris Clavis Vacuum.
Voilà maintenant 10 jours que j'erre tel un fantôme dans ses ruines, et toujours rien. Je n'en peux plus. J'affronte tout ce qui se dresse sur ma route, mais le dernier combat a été coûteux en énergie, et je sens qu'il va falloir que je devienne toujours plus puissant si je veux m'en sortir. Je commence alors à méditer. Une nouvelle stratégie, une nouvelle technique, une arme qui me permettra aussi bien de sortir des situations les plus périlleuses que d'achever d'un seul coup un adversaire trop prudent. Oui, j'ai trouvé ce qu'il me fallait.
Je libère mes sens, je créer plusieurs clones de moi-même. Échanger les positions, voilà ce que je dois parvenir à faire. Je connais la démarche à suivre, laisser les Ténèbres se répandre tout autour de moi, les ressentir dans chacun de mes clones. Les Ténèbres sont tout. C'est dans les Ténèbres que l'on naît, et c'est dans les Ténèbres que l'on meurt. Si les Ténèbres sont partout, je suis les Ténèbres, donc je devrais réussir à me retrouver ou je le souhaite.
... Mais ça ne fonctionne pas ...
Quelque chose m'échappe, et je ne réussis pas à mettre le doigt dessus. Je me concentre, je sens mon esprit s'évader de mon corps pour rejoindre celui de mon clone, mais lorsque je crois le processus terminé, mon clone disparaît et je suis renvoyé dans mon enveloppe originelle.
Trois semaines se sont écoulées. Kiki est revenu. Contrairement à mes clones, il a une conscience, une volonté qui lui est propre, aussi j'ai essayé son corps comme point de transposition. Lorsque mon esprit quitte mon corps, je croise celui de cet idiot rejoindre le miens, mais le résultat reste le même, à la différence que Kiki ne disparaît pas. Son corps se désagrège un peu plus à chaque tentative, mais il résiste. Je m'énerve, je n'en peux plus ! Moi, Vanitas, fils d'Exios, je n'arrive pas à ne faire qu'un avec les Ténèbres pour parvenir à mes fins ! Suis-je indigne de détenir un tel pouvoir ? Non, surement pas.
Je reprends l'exploration. De nombreuses glyphes sont disséminer un peu partout sur des stèles. Je parviens à en déchiffrer certaines, d'autre non, mais je n'apprends rien de particulier. Beaucoup semble s'intéresser à cette chère Nayris, et l'une d'entre elle attire mon attention. Posée sur un autel, il est question d'un pacte. Un croisement est gravé dans la pierre, avec au bout de chacune des routes, des artefacts : un os, un fruit, du sang et une mèche de cheveux. Je me détourne et décide de faire marche arrière, mais Kiki me fait remarquer quelque chose ...Hey Vani' ? Pourquoi ne demanderais-tu pas à Nayris ? ¤ Hum ... j'suis pas sur qu'elle soit contente de me revoir. J'te rappelle que j'ai quitté les limbes sans qu'elle le veuille, elle doit m'en vouloir ... à mort ... Hahahaha ! ¤ C'est pas faux ! Mais t'en à rien à foutre ! Elle est coincé là-bas, elle pourra rien te faire ¤ T'as raison, allons-y. ¤ Je fais alors volte-face et étudie avec plus d'attention la stèle. Au pied de l'autel, un coffre, qui bien qu’abîmé par le temps, est toujours en état. Fais de bois, je suis convaincu qu'il fera l'affaire. J'ordonne à Kiki d'aller chercher le fruit pourri tandis que je m'occupe du reste. A croire que cette Alys est un don de Père ! Je lui arrache les cheveux, lui arrachant un atroce cri de douleur. De la peur, des larmes, je frétille devant tant de sentiments négatif ! Puis tant qu'à faire, je me sers allègrement de son corps pour récupérer le sang. Découpant un morceau de chair de sa cuisse, le magnifique liquide écarlate s'écoule tel la lave d'un volcan en éruption. J'aurais put également me servir d'elle pour récupérer l'os, mais je devais la maintenir en vie pour la suite. je lui bande alors les plaies avec ce que je trouve sous la main, puis je m'en vais récupérer des os sur les cadavres de mes dernières victimes. Plusieurs semaines s'étaient écoulées, aussi la puanteur des corps inanimés m'a facilité mes recherches. Puis j'ai attendu Kiki, plusieurs jours durant, jusqu'à ce qu'il revienne avec l'artefact désiré.
... Il est temps ...
Je rassemble tout les objets nécessaires au rituel que je dépose dans le coffre. Étant dans une cité abandonné depuis des millénaires, il ne m'est pas difficile de trouver des croisements. J'enterre alors la boite au centre de l'un d'eux, pose la stèle au sol et commence à lire les paroles inscrites dessus.¤ J'invoque Nayris, déesse des morts et maîtresse des limbes. Par la nuit, par le sang, et par la mort, je la conjure de répondre à mon appel, et d'écouter mes demandes. J'accepterai toutes ses conditions, je me plierai à sa volonté, car elle est la seule et unique Déesse de ce monde ¤ Ksss, une belle connerie la dernière phrase.
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| | Vanitas Féral
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| | Dim 29 Sep - 4:43 | | | | Une volute de brume racle le sol, s'enroule et s'emmêle le long des pierres froides. L'univers se rétracte, siffle et se tord, et la morne pâleur de la mort s'insinue dans cette courbe distordue de l'espace-temps... L'être peine à prendre forme. Sa surface agitée de spasmes semble suinter en de longues rigoles de fils décousus desquels pendent des membres avortés, à moitié incomplets. Un œil roule sur ce qui ressemble à un faciès, les creux d'un visage apparaissent au rythme d'une déglutition syncopée tandis que la chose ramasse sa silhouette... Son corps est noir de nuit. Un abîme insondable d'où semble s'extraire deux longs membres tordus en un angle étrange, dans une pâle tentative de copie de celui qui avait osé l'appeler...
Ses gestes sont lents et lourds, parcimonieux. Il semble tâter l'air qui l'entoure, comme une chose fragile et prudente, douée de cette économie de chaque effort non nécessaire... Le Marchand noir n'aime pas les déplacements inutiles. Ni cette pulsation stridente du sang dans les veines, odieuse, odieuse ! Ah si quelqu'un pouvait faire taire cette hérésie ! Un sourire grimaçant déchire sa face et s'y fige. Leur Déesse à Tous juge que c'est ainsi que les hommes se montrent à leurs semblables... Leur Déesse à tous sait mieux ce qui est bon pour lui et ce qu'il doit faire en son nom. Il ouvre la bouche d'une voix terne et morte, crache et vomit des bulles de ténèbres qui raisonnent comme des mots :« Mortel... Tu m'es familier... Mais cela m'indiffère... » Ah que les êtres vivants sont ennuyeux... Trop de couleurs diaprées les entourent, cette débauche de sentiments outrageusement lisibles sur leurs traits... Leur Déesse à Tous, elle, saurait cela, leur arracher ce si joli sourire de ses ongles glacés !« Tu es comme tous les autres... Tu as outragé ma Dame... Ceux qui outragent ma Dame m'indiffèrent... » L’œil roule dans son orbite inexistant, et fixe sur le petit mortel et son ramassis de compagnon un regard lugubre et déviant.« Mais si... Tu me distrais aujourd'hui... Et passe un contrat avec ma Dame... Alors tu ne mourras pas... Peut-être pas. » Le Marchand Noir n'aime pas ceux qui l’appellent pour un rien. Se déplacer est navrant. Ces sombres idiots ne peuvent bafouer ainsi le nom de leur très révérée Nayris, et son courroux doit être craint des quatre coins de ce monde que ces rébus d'insectes nomment pompeusement Terra !« Que désires-tu... Petit être des ténèbres qui m'indiffère ? Dis-le moi... Et je t'en donnerai le prix. »
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| | Mer 2 Oct - 1:51 | | | | Cette sensation ... je la connait ... elle m'est familière. Oui ... Nayris, petite Nayris, tu l'envoies à moi à ta place, mais je sens ta présence. Cet air glacial, cette brise imperceptible qui me fait trembler de peur, même à moi, je m'en souviens. Tu m'en veux. Une trahison ? C'est toi qui m'a envoyé sur cette île, j'ai rien demandé moi ! Et maintenant, je reviens vers toi, et cette rencontre avec ton larbin s'annonce sous les plus noires auspices. Peu m'importe, Papa me guide, j'en suis sur.« Que désires-tu... Petit être des ténèbres qui m'indiffère ? Dis-le moi... Et je t'en donnerai le prix. » Je meurs d'envie de l'envoyer paître avec tout les cadavres de cette ville, mais il me faut ce pouvoir, et j'ai besoin de cet idiot pour y parvenir. Je m'incline alors devant lui, posant un genou à terre afin de lui prouver ma ... soumission ... La position semble tout sauf naturelle, j'espère que cela ne me portera pas préjudice.¤ Tout d'abord, sache que je n'ai outragé personne. Petite Nayris m'a envoyé sur cette île, et j'en suis parti malgré moi. Qu'elle me pardonne ce malheureux imprévu, je reviendrai auprès d'elle dès lors que j'en aurait terminé avec ce pitoyable monde. ¤ Je jette un regard vers cet abruti de Kiki. Il est terrifié, si bien qu'il se cache derrière mon bras et s'y accroche vigoureusement, tremblant comme une feuille morte. Je reviens alors vers mon interlocuteur.¤ Les Ténèbres m'ont toujours guidées, que ce soit en Zelphos, dans le royaume de Petite Nayris, et même ici. Elles ont toujours répondu à mes appels, quelque fut la situation. Mais pour une raison qui m'échappe, je n'arrive pas à y faire appel pour réaliser quelque chose en particulier. ¤ J'impose une courte pause à l'Envoyé. Peut-être a-t-il quelque chose à dire. Mais il reste imperturbable, aussi Kiki me secoue un peu le bras en me disant :Dis Vani', tu devrais peut-être lui dire ce que tu veux ... fais vite s'il te plait ... j'ai peur. ¤ Tant pis pour toi, tant mieux pour moi ! ¤ Je me redresse, attrape mon familier par les antennes et l'envoies à ma droite quelques mètres plus loin.¤ Je souhaiterai faire appel aux ténèbres de cet idiot, pour prendre sa place, et lui prendre la mienne. ¤ Je tend ensuite mon bras gauche et fait apparaître également à bonne distance un clone de moi-même.¤ Et je souhaiterai réussir à faire la même chose avec cette création. ¤ Je mets alors les deux genou au sol et me prosterne devant l'Envoyé de Petite Nayris.¤ Papa Exios m'a toujours soutenu, m'a toujours guidé quand je ne trouvais pas mon chemin, mais il semblerait que même lui ne m'ait pas suivit dans cette sombre voie dans laquelle j'essaie de m'enfoncer. Par la Grâce de ma belle, ma vénérée et toute puissante Petite Nayris, j'implore sa diabolique clémence afin qu'elle me montre la voie. ¤
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| | Vanitas Féral
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Vitesse de réponse : 1 semaine max
| | Dim 6 Oct - 21:53 | | | | « Petite Nayris » ? Eut-il été d'os et de sang, le Marchand Noir en aurait esquissé un rictus... Mais il n'est rien de plus qu'un songe par une sombre nuit d'été... Un songe détraqué. Alors il se contente de pencher pensivement la tête, d'un air d'ennui profond semblable à celui d'un croquemort. Toutes ces paroles... Tous ces mouvements... C'est épuisant... Il esquisse un geste négligeant de ses longs doigts décharnés, et semble soudain absent. Son œil gris et vide contemple un ailleurs abyssal, loin, très loin de ce petit mortel ennuyant qui l'exaspère tant... Il y a une voix. Une voix supérieure à tout cela à laquelle il se doit de répondre. Et c'est avec un frisson de délice écœurant que sa silhouette semble gondoler de plaisir, réflexe absurde dans toute sa noirceur viscérale...« Ma Dame... Oui... Il... Non... Des ténèbres... » Une conversation silencieuse semble se profiler sur son visage incomplet. Il hoche la tête, paraît agacé. Et enfin, enfin son œil se tourne en un bruit spongieux vers Vanitas, du coin du regard, ombrageux mais acéré pour la première fois depuis sa triste apparition...« Ma Dame... Se demande probablement de quelle façon elle s'amusera avec ton corps et ton âme... Tu l'abandonnes à son ennui... Tu m'indiffères pour cela... Mais si tu reviens, ou que tu fais quelque chose pour elle... » Sa tête se tort et s'inverse brutalement en un angle difforme dans un horrible craquement qu'il ne paraît même pas remarquer...« Alors ton don te sera accordé. Aide ma Dame... A se sentir mieux... Offre lui de quoi jouer. » Il lève un bras squelettique et désigne la lointaine frontière de l'horizon comme si ce simple geste lui coûtait tous les efforts du monde. Les ombres qui recouvrent sa peau giclent au sol en de longues rigoles obscures et s'évanouissent en un tapis de fumée acide....« Là-bas... Il y a des âmes... Beaucoup d'âmes... Offre-lui une créature du faux dieu, fait payer Yehadiel... Sacrifie quelqu'un pour elle, pour ma tendre Dame... Et le pouvoir sera à toi. Mais si tu t'avises de rompre cet accord... » Les mots glissent sur sa langue comme des bonbons sucrés. Un je-ne-sais-quoi de malsain rôde dans sa voix, s'insinue traitreusement sous la peau et rampe sur le sol délavé par les ténèbres...« Les ombres te briseront... » Un sourire tranché dans la chair découpe son visage d'une oreille à l'autre, insolent, insupportable. Ce n'est pas ennuyeux, quelqu'un qui meurt. Ça, ça a de l'intérêt. Et pour une chose immatérielle comme lui... Les plaisirs du sang sont quelque chose d'inespéré. Ah, une mort de décadence avec leur Déesse à Tous... ! Il aspire l'air entre ses dents serrées, et déjà sa silhouette s'étiole et perd en consistance...« Nous attendrons donc... » Des volutes épaisses effacent son corps, effacent sa présence des pierres mêmes... Les couleurs reviennent, le froid se réchauffe...« … Ton offrande... » Silence.
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| | Mar 15 Oct - 19:06 | | | | Nayris ... Ô Petite Nayris ... pourquoi m'envoyer cet abruti et ne pas venir en personne ? Toi qui est si puissante, qu'est-ce qui te retiens qui ne le retiens lui ? En fait ... j'en sais rien ... et jm'en fou. Je ne suis là que pour une chose, j'ai fais appel à toi pour une seule chose : mon pouvoir. Il parle tout seul, je ne l'écoute même pas, jusqu'à ce qu'il réponde concrètement à ma demande. Il pointe l'horizon, sa peau se désagrègent et tombe au sol avant de s'évaporer. J'entends Kiki courir toujours plus loin, tandis que je scrute le regard sans fin de ce larbin de la déesse.
Une offrande en son nom, voilà ce qu'il veut. Cela m'indiffère, tuer, c'est ce que je fais de mieux. Je m'incline alors en guise d'acceptation.
¤ Ce sacrifice sera fait, à la gloire de Petite Nayris cela va de soit ... ¤ L'Envoyé disparaît alors, se dispersant aux quatre vent telles des cendres jetées du haut des falaises. Le paysage reprends de sa splendeur, l'air de sa chaleur tandis que je me retourne vers mon incapable de familier. Je l'entends hurler mon prénom, gesticulant bizzarement comme pour me prévenir d'un danger. Je me retourne alors et vois les mêmes voluptes de fumée de l'envoyer se diriger à toute vitesse vers moi. Par un réflexe futile, je me protège en croisant mes avant-bras devant moi, mais cette magie mortelle me traverse de part en part. Je ne peux retenir un râle de douleur s'échapper de ma gorge avant de tomber à genou. Des spasm me parcourent le corps durant d'interminables secondes, puis la douleur s'évanouit aussi vite qu'elle est apparut. Je regarde alors mes deux mains, les yeux remplis d'émerveillement.
Oui, je sens son essence couler dans mes veines. Les Ténèbres sont revenus, je me sens plus que jamais en symbiose avec elles ! Je regarde alors Kiki, et par ma simple volonté, j'échange instantanément ma place avec lui.
¤ Merci ... Petite Nayris. ¤ Je retourne alors vers mes souffres-douleur. L'elfe, recroquevillée dans un coin de la pièce, cri en me voyant revenir. Elle est terrifié, mais son instinct protecteur la pousse à prendre son renard dans ses bras. Je me rapproche d'elle, le sourire carnassier, et lui plante mon épée dans le cœur, tuant l'animal au passage. Je retire ma lame et voit la vie la quitter.
¤ Que cette âme quitte ce monde en l'honneur de Nayris la Toute-Puissante. ¤ Je me saisit alors du peu d'affaire que j'ai avec moi et sort de la maisonnette, avant qu'une douleur me foudroie l'échine. Je m'écroule, vociférant moultes insultes avant qu'une vois raisonne dans ma tête. Elle me prévient, me mets en garde. Petite Nayris veut une âme à la hauteur de ma demande ... Je reviens alors vers l'elfe et la vois à nouveau en vie, comme si le coup n'avait jamais été porté.
¤ Je trouverait une âme digne de toi, Petite Nayris ... tu as ma parole. ¤
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| | Vanitas Féral
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