| ![[Terminé] Aux origines Sand-g10](https://i.servimg.com/u/f36/16/36/06/79/sand-g10.png) Dim 25 Mar - 16:13 |  | | | | "A vivre au milieu des fantômes, on devient fantôme soi-même et le monde des démons n’est plus celui des étrangers mais le nôtre, surgi non de la nuit mais de nos entrailles. "
Antoine Audouard. Tel un fantôme, le lycan progressait à travers le blizzard de Silena. John avait pris sa forme animale depuis qu'il avait entamé son périple. Même l'acier ne pouvait rien contre le froid mordant du lieux. L'air glacé était comme du sable qui s'introduisait où bon lui semblait de l'espoir d'être le plus dérangeant possible. Au moins, l'épais pelage était habitué aux températures de ce lieu inhospitalier et hostile à l'homme. En plus de cela, traverser ces étendues gelées en les foulant de ses pattes, ça lui rappelait son passé, ses racines. Il ne devait pas oublier d'où il était parti, car plus personne ne pouvait en attester, et il était devenu l'unique garant de ses souvenirs, c'était un véritable devoir de mémoire. Il n'espérait pas retrouver sa dernière demeure, il n'était pas assez naïf pour y croire ; quand il l'avait quitté, John était bien trop jeune pour se souvenir de l'endroit exact et les odeurs ne persistaient pas après tant d'années, sans compter le vent fort qui soufflait en rafales. Him'nea aurait pu être juste devant son museau qu'il ne l'aurait pas vu. Où était l'oiseau, cette fois, demanderais vous surement. Eh bien, il était posé sur le dos du loup, incapable de voler par de telles intempéries, il se laissait dandiner par le rythme entraînant de la marche du lycan. -Arrêtes toi là le loup.Tout un groupe d'hommes armés sortirent de leur trou neigeux pour encercler John, surement inconscient du fait qu'il n'était pas un simple loup. Au mieux, ça serait un groupe de braconniers dont il n'aurait pas été dur de se débarrasser, et au pire, Him'nea était proche et ce n'était que des gardes, et dans ce cas de figure, les tuer aurait été mal vu. Le blason sur le bouclier d'un des hommes avait trahi leur affiliation, et puis, aucun d'entre eux n'avait de filet, ce qui voulait dire qu'ils ne comptaient pas l'attraper vivant. Un des gardes s'approcha, lance en main, prudemment, il put constater que le pelage du lycan virait au noir à certains endroits. Il eu un mouvement de recul soudain. -Un loup... démon ?Il tenta de nouveau une approche, sous le regard méfiant des autres hommes, sur le qui-vive. John était resté parfaitement immobile, et même sous cette forme il aurait pu leur répondre, mais il préférait garder la surprise... Il prit soudainement forme humaine et écrasa la pointe de la lance dans la neige avec son pied, il avança d'un pas pour asséner un puissant coup de poing dans la mâchoire du garde un peu trop entreprenant, il pu ainsi lui enserrer le cou par derrière, après que l'homme ai fait presque un tour complet sous la force du coup. -Avancez encore, et je lui brise la nuque.Le garde leva les mains en signe de soumission, et en même pour signaler aux autres qu'il était... préférable de ne pas bouger.-Tu veux quoi le loup-garou ?John serra un peu plus fort sa prise sur le cou de l'homme, pour lui faire comprendre son mécontentement sans même avoir à hausser le ton.-Je ne suis pas un loup-garou. Him'nea. Par où ?-Pour que tu ailles massacrer nos familles dans leur sommeil ? Plutôt crever ici !Le plus jeune des gardes s'élança, mais le lycan pivota et son pied percuta la poitrine du jeune homme, en pleine course. Les forces s'additionnèrent et il s'arrêta net, et bascula en arrière, violemment. Il resserra davantage encore.-Him'nea ?Le garde prisonnier tendit son bras dans une direction.-A vingt minutes de marche. D'un ton mielleux, sarcastique, à la limite du dérangeant, John répondit en inclinant doucement la tête. -Si dans ces vingt minutes je n'ai pas atteint Him'nea, je la trouverais par mes propres moyens. Et là, je trouverais vos familles, où que vous les ayez cachées. Le garde hocha la tête, et le lycan desserra progressivement, jusqu'à totalement le lâcher et le poussa à quelques mètres, par sécurité, au cas où il n'aurait pas compris. Il se pencha vers le soldat au sol et lui tendit sa main, comme s'il voulait le relever. Mais quand le jeune agrippa ce qu'il croyait être une marque de réconciliation, il reçu un coup de poing dans la mâchoire qui le fit définitivement tomber dans les pommes.-Occupez-vous de lui, pas de moi.Sur ces paroles, le lycan reprit sa forme originelle et se dirigea vers Him'nea, dans la direction indiquée ; et en effet, en vingt bonnes minutes, il était arrivé aux petites murailles de la ville. Un garde l'appela d'une des tours de surveillance, John avait au préalable prit forme humaine.-Vous êtes venu pour quoi, étranger ?-Pour le paysage.Le garde en fonction émit un soupir. Dan n'avait même pas levé les yeux vers lui. Ca devait faire longtemps qu'il était là, demandant à chaque voyageur la même chose, par formalité, et à chaque fois, il recevait une réponse plus sarcastique que la précédente. Il fit signe d'ouvrir les portes en bois, que des démons n'auraient eu aucune peine d'enfoncer, et heureusement qu'ils ne s'aventuraient pas si loin dans ces terres gelées. La ville n'avait pas changé depuis toutes ces années. Le même garde descendit de sa tour.-Les armes sont interdites en ville, Monsieur. Elles vous seront rendues à votre départ.Encore une fois, sans qu'il n'ai véritablement l'intention de dédaigner l'honorable fonction de la sentinelle, le lycan ne le regarda même pas, il resta figé. Une fois encore, il soupira et remonta dans sa tour.
Par où commencer ? Il n'y avait pas de quartier lycan, à proprement parler, mais il devait y avoir quelques congénères. La nuit était tombée depuis belle lurette, mais le blizzard soufflait toujours. Dans une ruelle, John prit forme lupine et se mit à parcourir la ville, sans but fixe, prenant le temps de humer l'air à chaque coin de rue, paisiblement.
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|  | John Dan
Partie IRLCrédit avatar : Z-Pico Double compte : J'aime pas les doubles comptes.Vitesse de réponse : Variable
![[Terminé] Aux origines Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | | Dim 25 Mar - 21:58 | | | | | Et voilà ! Et voilà ! Comme par hasard, à chaque fois que je pouvais et je voulais qu'on me laisse tranquille, on m'appelait. Mais cette fois-là, c'était de trop. On voulait que j'aille à Him'nea pour régler quelques problèmes. Lorsque l'on m'a dit ça j'ai bien ce que je pensais mais bon ... Ça n'a rien changé et conclusion, je me retrouve à marcher dans le froid ! Heureusement, j'avais l'avantage d'être un Lycan et la fourrure de ma forme hybride me protégeait suffisamment. Je marchai en direction du pays de Silena. je n'aimais pas m'aventurer là bas. C'est en partie pour ça que je ne voulais pas venir. Mais comme on dit, les ordres sont les ordres. Fichue hiérarchie ... Enfin, je dis ça mais si ça ne me plaisait pas, je ne serais pas là. J'avançai, encore et encore. J’espérai juste que ce voyage ne serait pas trop ennuyeux. Ou en tous cas, pas comme les autres ... Étrangement, j'avoue que, pour une fois, la compagnie me manquait. Je me sentais un peu seule dans cette étendue glaciale. Mais ce n'est pas en me plaignant que je vais arranger les choses.
J'arrivai bientôt en vue de la ville d'Him'nea. Enfin. J'étais fatiguée et un peu de repos ne serait pas de refus. Je relevai ma tête vers l'un des gardes et je lui parlai avant qu'il ne me pose la question : « - Affaire de politique. » Le garde aquiesca et m'ouvrit les portes. Sans attendre davantage, je pénétrai dans la citée. Bon. Je devrai m'y retrouver facilement étant donné que c'est beaucoup moins grand que Luütra. D'abord, il fallait que je trouve une auberge. La politique attendra demain. Alors que j'allais me mettre à la recherche d'une de ces dernières, un homme attira mon attention. Je m'approchai de lui en souriant aimablement : « - Vous avez besoin d'aide ? »
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| | Linvala Aruseth
Partie IRLCrédit avatar : JohnJohn.Double compte : Jenaël A. Venceslas ; Lydia Marpel ; Gilgamesh ; Soruga S. Aruseth.Vitesse de réponse : Assez rapide.
| | | Lun 26 Mar - 5:07 | | | | | " Il ne faut pas sonder les âmes, il ne faut pas rechercher les causes et les effets, il ne faut pas chercher le sens, tout n'est que chaos."
Gao Xingjian
Le vent balayait la neige accumulée sur les toits de la ville dans un hurlement sinistre. Le monstre de puissance traversait la capitale sans se soucier des murailles et des gardes. Il formait des formes gracieuses et étranges qui couraient les rues, effleurant la joue des passants, les mordant par des crocs invisibles.
John ne voulait pas se poser, il appréciait voir ce spectre le frôler. Pour mieux en profiter, il prenait forme humaine et s'asseyait contre une bâtisse. Prey se posa au creux de son armure, venant chercher la chaleur. Un prêtre, au milieu du blizzard, continuait d'énoncer sa prophétie.-Les humains sont le fléau de ce monde ! Les démons sont notre seule chance de salut devant le Tout Puissant !Quelques badauds l'écoutaient, incrédules, moqueurs ou attentifs. Il désignait tour à tour tous les membres de l'assemblée. -Vous monsieur, vous êtes un fléau ! Vous aussi ! Et vous ! Vous nous entrainerez dans votre chute ! Comment croire à ces sornettes. Il fallait vraiment être désespéré... le lycan respectait la religion des autres, du moment qu'elle n'incitait pas au dédain et à la violence. L'animisme auquel il croyait prônait le respect de la vie naturelle. Il croyait qu'un esprit résidait en toute chose et que chaque chose méritait le respect, quelque soit sa taille ou sa force. Mais il n'était pas un écologiste pour autant, il avait tué des gens, et n'en était pas fier. Il avait tué des animaux, et n'en était pas fier non plus. A chaque fois qu'il le pouvait, il priait pour leur âme, et pour la sienne. Quand il mourrait, encore, ce qui était inéluctable, il souhaitait que son âme soit lavée de tout méfait.
John se leva et se dirigea vers l'estrade du prêtre. Il l'écouta prêcher la force des démons et leur capacité à sauver le monde de la dépravation. Une pulsion sombre se réveilla au fond de lui, cet homme fou avait réveillé un instinct de rage. La rage contre les êtres machiavéliques et sanguinaires qui l'avaient tué, et jeté dans une fosse commune sans rien ajouter.
L'homme en armure blanche se projette sur l'estrade et sort son katana pour le planter dans le ventre du vieillard qui exprime sa terreur par des borborygmes incompréhensibles. Les gens sont terrifiés, mais le temps semble arrêté. Il descend de la petite marche, et un par un, tue chacun des passants, méthodiquement. La lame ensanglantée est souillée par un sang figé. Les gouttes d'hémoglobine s'arrêtent en l'air, offrant un spectacle macabre. Leur rictus d'effroi est figé dans le temps. Celui du lycan est enjoué, ce déferlement de violence est absolument incontrôlable.
Soudain, John revint à la réalité.-Vous monsieur ! Vos armes ne réglerons rien ! Le destin est ce qu'il est !Dan ne croyait pas au destin, il pensait que tout n'était que chaos, une suite interminable d’éléments hasardeux qui communiquaient entre eux par la providence. Il baissa la tête s'éloigna de ce rassemblement nocturne. Il marcha quelques minutes, quelques dizaines de minutes, quelques heures peut-être. Il aurait pu marcher des jours entiers sans s'en rendre compte. Il médita sur ses pulsions meurtrières, sur ce que le vieux avait dit, ce pour quoi il n'était pas mort comme les autres... Une jeune femme l'interrompit dans ses pensées.-Je peux vous aider ?Demanda t-elle aimablement, le sourire aux lèvres, lèvres gelées et bleutées, les cheveux à la teinte légèrement dorée. Les sens de John étaient actifs quelque soit sa forme. Il ne faisait aucun doute qu'elle en était un. Une lycan. Un coup du destin, où le hasard ? Dan essaya de prendre le ton le plus aimable qu'il pu, ce qui n'était pas commun. -Je suis né ici, je vous remercie. Si ce n'est pas votre cas, je vous conseille de trouver un abri rapidement ; le froid est plus vicieux qu'il n'y parait. Fermez les yeux, pour ne plus jamais les rouvrirent. Il désigna du doigt une petite maison, éclairée chaudement, avec un panneau qui signalais surement auberge, mais qui était couvert de neige. -Allons nous abriter. Vous pouvez m’appeler John.
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| | John Dan
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| | | Lun 26 Mar - 22:05 | | | | | Je le savais. Et lui aussi. Il savait. Lorsque deux êtres de la même race se rencontrent, il le sentent automatiquement. Vous voyez ce que je veux dire ... Je me trouvais bien en face d'un congénère Lycan. Mais celui ci me paraissait ... Différent. Déjà, rien que l'armure blanche qu'il porte sur lui respire l'étrangeté. L'aura qu'il dégageait n'avait rien à voir avec ce que j'ai pu voir jusqu'à présent. Tiens donc. autre fait surprenant, il était né ici. Il me donna un conseil que je ne connaissais que trop bien mais moi aussi je suis née sur les terres de Glace alors le froid ... Ce n'est pas ça qui va me faire peur. Je regardai dans la direction indiqué par le dénommé John. Une auberge. C'est sur que ce sera mieux pour discuter et ... Faire connaissance. J'entrai à l'intérieur de la bâtisse, regardant aux alentours les gens qui fréquentaient ce lieu. Il n'y avait pas l'air d'y avoir des ivrognes. Tant mieux. Je m'installai à une chaise, attendant que John fasse de même puis je me présentai à mon tour :
« - Enchanté John. Moi c'est Linvala. Je connais les dangers du froid en ces lieux. Je viens de Luütra, capitale du royaume de Selian. » Inutile d'en dire plus pour le moment. Je n'avais pas à me justifier sur les raisons de ma venue dans cette ville. Par contre, lui, je le trouvai de plus en plus étrange. Son armure ... Même dans l'auberge, il n'a pas l'air de vouloir l'enlever. Ma curiosité me pousse à en savoir plus mais pourtant, je ne lui demanderai rien à ce sujet. Je ne veux pas faire fuir l'un de mes rares congénères que je rencontre depuis des années, tout de même ! Ce serait bien malheureux. Voyant que rien se passait je me remis à parler mais cette fois-ci, ce dut un ton plus bas :
« - Entre nous ... Tu es un Lycan, n'est ce pas ? Et tu n'es pas sans savoir que c'est aussi mon cas. Mais je me demandais ... Que fais-tu ici ? Dans cette ville. Tu es à la recherche de tes racines ? »
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| | Linvala Aruseth
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| | | Jeu 29 Mar - 2:07 | | | | | "Ils ruinent l’immense beauté du silence."
Charlie Chaplin à propos des films parlants. John appréciait ces petites auberges dans les coins reculés du monde. Le plus souvent accueillantes, elles n'étaient pas remplies d'ivrognes comme dans les grandes capitales. Encore plus à Him'nea, où à l'extérieur, il faisait un froid terrible, l'auberge où il entra avec Linvala était agréablement chauffée, il n'y avait pas beaucoup de monde, et l'on entendait que le murmure de quelques conversations discrètes. Le patron lavait un verre, alors qu'ils s'assirent à la première table de libre. Tous les occupants de la salle étaient chaudement habillés. John avait l'impression de faire tâche avec sa simple armure. Elle ne tenait pas plus chaud que ça, mais comme il le disait souvent, la douleur est dans l'esprit, tout est affaire de concentration. Ce qui valait aussi pour le froid. Si un jour il arrivait à détacher ce fardeau, comment se sentirait-il ? Certes, il avait encore sa tunique en dessous, mais voilà bien deux ans qu'il n'avait pas détaché chaque partie de son armure ; seul son casque avait le mérite de disposer de deux parties inférieures qui se détachaient encore, juste suffisant pour manger, et se raser, quand il y en avait besoin. D'ailleurs, il avait remarqué qu'après sa mort, ses besoins n'étaient plus les mêmes, il n'éprouvait pas la même faim, la même soif, c'est un sujet qu'il creuserait plus tard.- Entre nous ... Tu es un Lycan, n'est ce pas ? Et tu n'es pas sans savoir que c'est aussi mon cas. Mais je me demandais ... Que fais-tu ici ? Dans cette ville. Tu es à la recherche de tes racines ?Ses racines... Son passé... Pourquoi était-il venu ici ? .... Réellement ? Il ne trouverait pas sa famille, elle était morte ; et hormis la sienne -ce qui avait d’ailleurs bien entamé son pragmatisme exacerbé- , il ne croyait pas aux résurrections miraculeuses. Peut-être était-il venu ici pour savoir qui il était, vraiment. Non pas qu'il ne connaisse pas son nom, mais peut-être recherchait t-il son identité véritable.
Comme il aimait le faire pour dévoiler son identité aux gens de confiance -ou au contraire pour intimider ceux qui ne l'étaient pas-, il changea la couleur de ses yeux, et la forme de ses pupilles, une transformation minimale, pendant un instant, mais bien visible à cette distance. Ainsi, ses yeux verts humains penchèrent un instant vers le orange de ses yeux lycans. -Mes racines... c'est une expression étrange et amusante à la fois. Si je devais être un arbre, je te répondrais surement que j'ai été déraciné depuis longtemps, maintenant. Quand un arbre est ainsi maltraité, il ne peut revenir à son ancienne demeure. Il peut seulement la rechercher, dans l'espoir de connaître de quel bois il est fait... sans mauvais jeu de mots. John avait baissé les yeux, il réfléchit à haute-voix, le regard semblant plus vide encore qu'à l'accoutumée. Il jeta à un bref coup d'oeil vers son katana, seul héritage dont il disposait encore, physiquement. Il tourna et retourna ses mains, bien qu'entourées d'acier. Cette tradition guerrière imprégnait chacun de ses membres. Il releva soudain les yeux vers Linvala.-Je te demande pardon, mon esprit était ailleurs. J'ai été arraché à cette terre il y a presque vingt ans, et n'y était retourné depuis. D'ailleurs, ma terre natale est plus la toundra que cette ville en elle même. Les récents évènements arrivés à la capitale m'ont forcé à ... reconsidérer mes pensées, mes allégeances... Enfin bref, je serais bien narcissique en continuant de parler de moi. Et toi ? Que viens tu faire si loin de ton Royaume, dans cette humble capitale ? Je ne rencontre pas souvent de lycans dans mon vagabondage. Si je peut t'aider d'une quelque manière que ce soit...
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| | John Dan
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| | | Sam 31 Mar - 0:43 | | | | | Je souris. Ses yeux. Il venait de les changer. Montrant clairement qui il était réellement. On ne pouvait pas se tromper. Ces yeux étaient bien ceux des Lycans. Sa tirade suivante, elle, m'étonna. Déraciné depuis longtemps ... Que voulait-il dire par là ? J'en conclu qu'il devait avoir vécu des expériences terrible. De plus, il semblait totalement ailleurs lorsqu'il disait cela. Ce qui confirmait mon impression de départ vis à vis de lui. Il expliqua qu'il avait été arraché à cette terre et qu'il venait plus de la Toundra. Décidément, il m'intriguait de plus en plus. Par la suite, il changea de sujet, me demandant ce que j'étais venu faire ici, dans une ville si loin de chez moi. La réponse était simple mais ... Je préférais ne rien dire pour le moment. J'attendrais d'en savoir un peu plus sur lui pour tout lui dire. Je pris le temps de boire un coup avant de lui répondre :
« - Ce n'est rien. Je suis ici en simple balade. Je voyage également beaucoup. Ce n'est pas non plus dans mes habitudes de croiser des congénères mais toi ... Je dois avouer que tu m'intrigues fortement. » Au moins, je n'avais pas tourné autour du pot. Mais était-ce vraiment une bonne chose ? Je n'en suis pas si sur au final. Il était toujours temps pour moi d'essayer de me rattraper. Je le regardai toujours, poussant un soupir, exprimant mes excuses : « - Excuse-moi. Je ne voulais pas être indiscrète. Tu n'es probablement pas du genre à te confier à la première personne venue. »
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| | Linvala Aruseth
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| | | Sam 31 Mar - 21:56 | | | | | "N’essaie pas de tordre la cuillère c’est impossible. Tu dois essayer de te concentrer pour faire éclater la vérité : la cuillère n’existe pas. Et là tu sauras que la seule chose qui se pli ce n’est pas la cuillère, c’est seulement ton esprit."
Matrix Le lycan, à travers son casque, haussa un sourcil, mouvement surement perceptible par les sens aiguisés de Linvala. John partait du principe qu'il ne valait pas mieux que n'importe qui d'autre dans cette ville, dans ce monde. Il ne comprenait pas le fait qu'on puisse s'intéresser à lui de quelque façon que ce soit. -En effet. Mes expériences m'ont appris à rester succinct. Il aimait les gens directs. Pas de détours ; la vérité, juste la vérité, rien que la vérité. Lin' s'était pourtant excusée de sa vivacité. Une fois, quand il était plus jeune, il avait surpris Galaad, parlant à un de ses subordonnés, énonçant une autre fameuse règle, selon laquelle il ne fallait jamais s'excuser, que c'était un signe de faiblesse. John s'en souvenait comme si c'était hier et en même temps, il avait complété cette règle en lui ajoutant "Sauf pour les amis.". Mais savait-il vraiment ce que ami voulait dire ? Il en doutait lui-même.
-Mais pour toi, je vais faire une exception. Faisons quelque chose. Chacun notre tour, posons une question à l'autre. Mentir est interdit.Encore ces règles... ces règles qui régissaient sa vie... la première étant de ne jamais mentir. Il ne l'avait jamais fait, mais était passé maître dans l'art de détourner et de manipuler les paroles, manipuler les gens. -A toi l'honneur.
Mais que signifiait mentir ? Répondre par quelque chose de faux, pour défendre ses intérêts ? Défendre son point de vue, son opinion, tout cela ramenait à une autre question, qu'est ce qui était vraiment important, réel ? Que pouvait on considérer comme réel ? Ce que l'on pouvait toucher, sentir, respirer, voir ? Peut-être que John ne respirait pas d'air, peut-être qu'il ne respirait plus du tout, peut-être que la Mort l'avait finalement retenu dans ses serres, et le faisait rêver à toutes ses aventures, dans l'unique but de torturer son âme. Que penser de la vapeur de sa respiration qui s'échappait de sa bouche par ce froid ? Peut-être aussi que ce n'était qu'une manipulation habile de son esprit...
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| | John Dan
Partie IRLCrédit avatar : Z-Pico Double compte : J'aime pas les doubles comptes.Vitesse de réponse : Variable
| | | Dim 1 Avr - 16:47 | | | | | Il ne prit pas mal ma remarque et décida même de faire une exception. Chacun à notre tour nous devons poser une question et l'autre doit répondre sans mentir. Un jeu aussi intéressant qu'amusant. A vrai dire, j'avais des tas de questions à lui poser mais autant commencer par une qui est simple clair et concis. Bien sur, je risque d'être étonné de la réponse mais ça ne me dérange pas. Je le regardai un moment. Essayant de deviner ce qu'il pouvait bien penser mais c'était peine perdue. Impossible de lire en lui comme dans un livre. Quelque part, c'était aussi ça qui me plaisait. Je souris, me décidant enfin : « - D'accord. Je vais donc commencer ... » Je laissai un petit temps d'arrêt avant de poursuivre : « - Qui es-tu ... Réellement ? » Ma question pouvait sembler étrange mais je suis certaine que lui, en comprendrait parfaitement le sens ...
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| | Linvala Aruseth
Partie IRLCrédit avatar : JohnJohn.Double compte : Jenaël A. Venceslas ; Lydia Marpel ; Gilgamesh ; Soruga S. Aruseth.Vitesse de réponse : Assez rapide.
| | | Dim 1 Avr - 21:40 | | | | | "Je sais qu'elle est virtuelle, mais cette entrecôte est délicieuse."
Matrix. Linvala sembla accepter le petit jeu qu'il avait proposé, elle avait aussi accepté de commencer la première. Qui il était ? Ah, elle avait visé juste, il ne lui avait pas fallu longtemps pour poser la question essentielle. Qui il était ? -Un lycan, comme toi.Dit t-il, le ton plus léger. ... Réellement ? Décidément, elle était plus perspicace que ça. Il sortit une pomme d'une de ses poches. Il la prit entre ses mains et souffla dessus. Elle était froide, mais pas encore gelée, heureusement. Le bruit du sabre qui quitte son fourreau coupa les conversations dans toute l'auberge. Le patron arrêta de nettoyer son verre. Il s'était coupé net dans son mouvement et son bras descendit furtivement jusqu'à une épée bâtarde dissimulée sous le comptoir. John n'avait que faire de ces hommes sans courage.
Il se leva et dans un seul mouvement fluide trancha la tête du gérant. Une serveuse tenta de s'enfuir, il lui balaya une jambe et lui enfonça le katana dans le dos. Un homme se dirigea vers lui avec un tesson de bouteille en main, le s'arrêta, John s'approcha, doucement, gracieusement, et inséra son épée entre ses côtes. Le sang qui aurait dû gicler était arrêté dans les airs, les couleurs froides du lieux s'étaient toutes changées en dégradé de rouge. Il n'y avait plus d'odeur, plus de vent.
Quand il revint à la réalité, Lin' attendait sa réponse, et tout l'auberge avait le regard braqué sur lui. Il empoigné son arme par le bout de la lame et trancha finement la pomme en plusieurs quartiers. Il croqua dans un, et avec la même lame, poussa les autres vers Linvala. Il rangea son katana et toutes les conversations reprirent. Pourtant, John tourna la tête vers le patron. Il avait toujours la main sur la garde de son épée, même si elle était dissimulée. Lentement, il reprit le nettoyage de ses verres. -Qui je suis... réellement ?Il avait détaché les deux parties inférieures de son casque, on pouvait maintenant voir son visage jusqu'à hauteur des sourcils, ses yeux verts profonds, ses traits jeunes, mais expérimentés. Il croqua à pleines dents dans le morceau de pomme verte. La mort ne lui avait pas enlevé le goût pour ces pommes au goût acidulé qu'il appréciait. C'était déjà ça. Il se fit plus sérieux quand il répondit, après avoir terminé son morceau et après avoir rattaché les parties de son casque.-Je ne suis... ni ami, ni ennemi. Je suis... revenu du cœur des Enfers. La vengeance est un motif bien trivial, et pourtant, ça a été mon but premier pendant quelques temps. Je n'ai jamais été l'instrument de personne, et pourtant, le combat est la seule chose dans laquelle... j'excelle ; au moins, j'ai toujours combattu pour ce en quoi je croyais juste... Je suis un fantôme qui erre sur les sentiers, en essayant de vivre avec les peines d'une Seconde Chance. Il y a une différence entre connaître le chemin, et arpenter le chemin. Je n'ai pas toujours choisi le plus facile, je n'ai peut-être pas toujours fais les bons choix, mais je ne regrette rien... ...ce en quoi je croyais juste.Il mit un terme à son monologue énigmatique. Ses paroles se faisaient posées et apaisantes à mesure qu'il parlait. Ne jamais mentir : détourner. Il réfléchit quelques instants en baissant la tête, puis la releva, avec toujours le même regard vide. Quelle question poser ? -Je suppose que c'est à mon tour, maintenant. Penses-tu être maître de ton destin ? Non... plutôt... connais-tu le chemin, ou est ce que tu le parcoures ?Quelle question étrange... John était un lycan étrange. Tout à fait sain d'esprit quand il n'était pas en pleine crise, il aimait cultiver cette étrangeté.
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| | John Dan
Partie IRLCrédit avatar : Z-Pico Double compte : J'aime pas les doubles comptes.Vitesse de réponse : Variable
| | | Lun 2 Avr - 19:23 | | | | | Bien essayé, petite tête. C'est ce que j'avais eu envie de lui dire lorsqu'il me dit qu'il était un Lycan. Évidemment, ça je le savais déjà. Il sortit ensuite une pomme de sa poche, il l'a prit entre ses mains et souffla dessus. Je le vis ensuite sortir son épée de son fourreau. La suite ? Pas grand chose. John sembla comme ... absent l'espace de quelques temps puis, il reposa ma question et commença à détacher les parties inférieurs de son casque. Je fus étonné de voir le jeune homme qui se cachait derrière cette armure. Il avait des yeux d'une couleur émeraude très jolie mais le plus étonnant ... C'est qu'il paraissait jeune. Pourtant, au vu de ses paroles, il doit être assez expérimenté dans sa vie. Il croqua dans la pomme, finit d'avaler le morceau et enfin, il me répondit. Je retins plusieurs mots qui me paraissait important. Cœur des enfers ; fantôme ; Seconde Chance. Mon cerveau cogitait à tout allure. Ces mots ... C'est très clair maintenant pour moi ! Tout s'expliquer ... Tout était beaucoup plus clair, à présent. Je le fixai avec étonnement, secouant la tête pour me faire sortir de mes pensées, pour reposer mon regard sur lui et de me mettre à parler : « - Ces trois mots ... Cœur des enfers ; fantôme ; Seconde Chance. Ne me dis pas que ... Non ... Tu es VRAIMENT allé faire un tour chez Nayris ? en revenir n'a pas du être facile. Je ne t'étonnerais pas en disant que tu es la première et la seule personne qui ai fait un truc pareil. Mais bon. A ton tour. » Il me posa une question aussi étrange que lui. Le Destin ... Malgré tout, ça n'avait pas l'air d'être une question piège. Bien. Comme pour lui, je vais y répondre le plus franchement possible, sans mentir : « - Je ne crois pas au Destin. Je préfère penser que je suis libre de mes mouvements et qu'aucune force quelle qu’elle soit me guide ou me force à aller à un endroit précis. Tu vois. Si je tombe sur une porte, et que l'envie me vient de l'ouvrir. Je le ferai. Sans me soucier de ce qu'il peut y avoir derrière. La fatalité ? C'est l'excuse des âmes faible et sans volonté. Je sais que la tienne est forte pour être arrivé jusqu'ici mais ... Et toi, John ? Y crois-tu ? »
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| | Linvala Aruseth
Partie IRLCrédit avatar : JohnJohn.Double compte : Jenaël A. Venceslas ; Lydia Marpel ; Gilgamesh ; Soruga S. Aruseth.Vitesse de réponse : Assez rapide.
| | | Lun 23 Avr - 4:32 | | | | | "On a frôlé la vie !"
Fight Club Qu'est ce que la mort ? Cette peur antique, qui nous attrape à un moment donné de notre vie. La question devrait plutôt être, qu'est ce que la vie ? Ce sont deux concepts qui sont à première vue facile à saisir, dès qu'on sait marcher. La vie c'est maintenant, la mort c'est l'après, c'est le néant, l'absence de tout. Mais si on se penchait sur le problème, n'est ce pas la mort qui nous fait nous rappeler que nous sommes vivants. Si la mort n'existait pas, comment saurions que nous sommes vivants. Si elle n'existait pas, peut-être aurions nous l'impression d'être tous morts ; tous vivants, tous morts, ces mots deviendraient futiles et sans aucune signification. Peut-être était-ce la raison pour laquelle John aimait tant se battre, depuis le début, ce danger permanent, cette mort qui gravitait autour de lui ; c'est ce qui donnait un sens à sa vie, alors qu'il avait l'impression de n'être plus qu'une coquille vide. -Tu peux penser ce que tu veux à ce sujet, Linvala, je ne le nierai pas, ni ne l'affirmerai.Elle était bien crédule... Il suffisait de lui souffler quelques mots pour qu'elle ai immédiatement le déclic. Quoique, ce n'était pas forcément une mauvaise choses. Elle était vive d'esprit, c'était appréciable. Mais même avec des mots secs, certaines personnes refusaient de croire que quelque personne que ce soit puisse triompher de la mort et revenir parmi les gens qui vivent. Mais tout en sachant qu'il y avait une certaine vie après la mort, que considérer comme vivant, comme mort ? Est vivant celui qui peut sentir, respirer ? Quelle loi établie que l'air doit être respirer obligatoirement pour être vivant ? Qu'est ce qui prouve que le quartier de pomme que Dima avait croqué était plus réelle, le rendait plus vivant que la poussière nauséabonde que ses poumons avaient respiré dans l'au-delà ?
Lin' était une fonceuse, est couplé avec son esprit vif, elle devait être une adversaire intéressante en combat. Voilà ce qu'analysait le cerveau de John Dan, à chaque moment. Le patron de l'auberge avait le visage marqué, des cicatrices profondes, faites par des lames. Il avait une carrure impressionnante, surement un ancien soldat, mais la graisse accumulée après des années de repos sans entraînement le réduisait à un adversaire médiocre. Un coup dans la gorge, blocage respiratoire, coup derrière le genou, cède de son propre poids. L'épée qu'il laissait derrière le comptoir ne l'aurait pas sauvé. Un homme qui buvait à ce même comptoir était plutôt fin, une tenue de cuir, légère, qui protégeait plutôt bien lors des joutes à mains nues, il avait des couteaux cachés dans ses poches, de petites dagues. Plutôt vif, il manquait de technique, bloquer la main qui tenait la lame, un coup de poing sec sur le revers de la paume pour le faire lâcher ; lui retourner le poignet, bloquer son coude, le mettre à terre et le maitriser. Son esprit ne voyait plus qu'à travers le combat. A travers Linvala Aruseth, il aurait dû voir une lycan tout à fait charmante, un parti élégant et tout à fait justifiable. Mais au lieu de cela, il analysait chacun de ses mouvements. Son esprit torturé n'avait plus rien d'humain, plus rien de lycan, non plus. Les lycans n'étaient pas comme les loups garous, assoiffés de sang, incontrôlables ; ils étaient nobles. Les penseurs définissaient trois catégories, à savoir les chiens, les chiens de guerres, et les loups. Dogs, War Dogs, Wolves. A défaut d'être un loup, John n'était plus qu'un chien de guerre. -Croire qu'une force supérieure puisse décider de mon sort, je trouve ça écœurant. Je suis seul maître de mon destin, de ma vie. Il faut dire que si quelqu'un avait décidé de ma vie, je dirais probablement qu'elle aurait l'esprit très tordu...Il s'arrêta quelques instants et baissa la tête. A l'éxterieur, sur l'enseigne de l'auberge, Prey arrêta de nettoyer ses ailes quand il entendit que John s'était stoppé aussi net. Ce n'était pas normal. Il descendit de son perchoir et se présenter devant la porte."L'esprit très tordu... oui, il devait vraiment... vraiment avoir l'esprit très tordu...""John ?"Il releva la tête et leva la main, vers Linvala, signe qui était en fait destiné à Prey, derrière elle.-Ca va, ca va, je vais bien. Il prit encore quelques secondes de pause, mais il n'y avait plus de crise à l'horizon, Prey remonta sur l'enseigne.-... Passons à des questions plus concrètes... Tant de philosophie doit t'avoir fatigué... Pourquoi es-tu ici ? Je rappelle les règles : pas de mensonges. Sa première réponse à cette question avait été évasive et trop générale, ce qui avait attisé sa curiosité. Il avait décelé sans problèmes le mensonge. Il se répétait souvent que pour mentir efficacement, il fallait être précis, et peu de menteurs l'étaient. "Comment as-tu su qu'elle mentait ?"-Pourquoi ce besoin de te justifier, lors de ta première réponse, si tu ne mentais pas ?Ajouta t-il, le ton malin, autant comme réponse à Prey.
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| | John Dan
Partie IRLCrédit avatar : Z-Pico Double compte : J'aime pas les doubles comptes.Vitesse de réponse : Variable
| | | Mar 24 Avr - 19:50 | | | | | Au moins, nous étions d'accord sur ce point. Le Destin ... Aucun de nous deux n'était assez faible pour croire à ce genre de chose. La dernière partie de sa phrase sonna quand même bizarrement à mon oreille mais je n'y fis guère plus attention. Il leva la main en disant que ça allait. Je devinai assez rapidement que ce geste ne m'était pas adressé. Depuis le début, je sentais la présence de l'oiseau derrière moi. Il s'arrêta encore quelques secondes et passa à des questions plus ... Simple ? On ne pouvait pas vraiment le dire comme ça mais bref. Il me demanda les réelles raisons de ma venue ici. Pas de mensonges, je sais ... Je me tiendrai à la seule et unique règle de ce petit jeu. Je lui répondis donc, sans mentir. Après tout, je n'avais rien à perdre : « - Perspicace, hein ? Tu aurais continué sur la philosophie que je trouve très intéressante. Mais puisque tu y tiens et que les mensonges ne sont pas autorisés, je vais te dire ce que je suis venue faire ici. En réalité, je suis là pour des raisons diplomatique. Mon poste ? Ambassadrice de Selian. » Je le détaillai un peu. Il était intelligent. Bien sur, Nayris a du apporter quelques modifications car on ne revient pas de chez la Déesse des morts sans quelques souvenirs. Je ne tiens pas plus que ça à voir les changements ... En y réfléchissant, cette armure ... Si il l'a garde, c'est surement parce que Nayris a fait en sorte qu'il ne puisse plus s'en séparer. Tiens. Voilà ma prochaine question. Entre nous ... Voilà un bon moyen de faire connaissance. En se posant mutuellement des questions et en interdisant le mensonge, on en apprend plus sur autrui. Mais ne faisons pas attendre davantage : « - Maintenant, voici ma question. Cette armure ... C'est Nayris qui te force à la garder, n'est ce pas ? L'une des nombreuses conditions qu'elle a du te soumettre pour que tu regagnes ce monde ... »
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| | Linvala Aruseth
Partie IRLCrédit avatar : JohnJohn.Double compte : Jenaël A. Venceslas ; Lydia Marpel ; Gilgamesh ; Soruga S. Aruseth.Vitesse de réponse : Assez rapide.
| | | Jeu 3 Mai - 18:19 | | | | | "Pour se sentir trahi, il faut avoir fait confiance..." Diplomatie et politique, s'il devais y avoir deux domaines où John n'y connaissait rien -et qu'il ne voulait pas connaître -, ce fut assurément ces deux là. Un fameux homme adepte du cigare avait dit un jour que l'avantage du combat était que l'on ne pouvait mourir qu'une fois, contrairement à la politique où on pouvait trépasser par deux fois. Parfois, John avait des méthodes de combat sournoises, il ne le niait pas, et honnêtement, ne s'en cachait pas, car si pour survivre, il devait utiliser de telles méthodes, alors il le ferait. Mais la politique... quand on s'y engageait, c'était se tirer une balle dans le pied. Quand on avait l'impression d'avoir une foule d'amis, on s’apercevait au final qu'on n'en avait aucun, quand on avait l'impression d'avoir le contrôle, à la fin, on n'avait plus rien. La confiance n'avait aucun sens... quand au combat, il fallait tuer pour survivre, en politique, il fallait trahir pour survivre... Bien sûr, on faisait ici une grossière généralité et il était certain que nombre de politiciens étaient des hommes fort sages et tout à fait respectables... quoique, jusqu'à preuve du contraire, John en doutait fortement. Si ça ne tenait qu'à lui, les débats se régleraient dans une arène. Et c'est bien pour ça qu'il avait été soldat. Il tenta d'étouffer un petit rire.-Raisons diplomatiques ? Tu n'as pas pu obtenir d'exemption avec un temps pareil ?Son rire s'arrêta progressivement quand Linvala posa une question à son tour. Ce n'était pas un sujet qu'il abordait souvent-Comme je te l'ai dis, tu peux croire à ces histoires de résurrection, de mort, de Nayris, si tu veux. Moi j'en ai suffisamment dis. Sec et concis. On ne pouvait pas faire plus clair. Il ne fallait pas mentir... Il ne mentait pas. Les règles étaient de ne pas mentir, pas de répondre à toutes les questions. Mais Lin' avait semblé honnête jusqu'ici (passons la petite omission qu'elle avait faite sur la raison de sa présence ici, John en aurait probablement fait autant à sa place, et pour ça, il ne lui en tiendrait pas rigueur) et donc, en retour, il compléta sa réponse.-Mais... il se trouve que tu as raison... ça faisait parti du prix.. à payer. Je suis emprisonné dedans en permanence. Son regard s'esquiva, alla se perdre dehors, puis revint dans la salle, il tourna la tête, distraitement, vers le patron de l'auberge, puis vers les autres clients. -On vit une sombre époque, toi, moi, les lycans. On est tous dispersés... tu as encore ta meute, toi ?
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| | John Dan
Partie IRLCrédit avatar : Z-Pico Double compte : J'aime pas les doubles comptes.Vitesse de réponse : Variable
| | | Ven 4 Mai - 1:36 | | | | | D'exemption ? Je ne suis même pas si ils savent que ce mot existe. Ou alors, deuxième hypothèse, ils n'ont pas fait attention au temps qu'il faisait dehors. Enfin, de toute façon, j'ai l'habitude de sortir même avec ce genre de temps. Il tenta après d'esquiver ma question mais finalement, il me répondit par le positif. Être enfermé la dedans devait être un véritable calvaire ... Je le vis regarder un moment dehors avant de le reporter à l'intérieur de l'auberge. Et bien ... Il vaut mieux que j'évite de poser des questions de ce genre, visiblement. Finalement, il fit une remarque et une question à laquelle je ne m'attendais absolument pas. Une Meute ... J'en avais bien une mais ... Je ne l'ai jamais connu et je suis au courant de son existence que depuis quelques temps. C'est vraiment très récent ... Et puis, j'avoue que cette question m'étonne venant de lui. Il est vrai que je ne le connais que depuis peu de temps mais ... Tout de même. Je soupirais. Il n'avait pas du tout tort lorsqu'il parlait de période sombre ... Je le fixai avant de répondre : « - Ma meute ... C'est un peu compliqué. J'ai appris, il y a très peu, en retrouvant un ami Lycan que je ne connaissais pas, que j'appartenais à une meute non loin d'ici. C'est celle de la Toundra. Et toi ? Viens-tu aussi d'une meute ?»
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| | Linvala Aruseth
Partie IRLCrédit avatar : JohnJohn.Double compte : Jenaël A. Venceslas ; Lydia Marpel ; Gilgamesh ; Soruga S. Aruseth.Vitesse de réponse : Assez rapide.
| | | Sam 5 Mai - 6:42 | | | | | "Il faut hurler avec les loups, si l'on veut courir avec eux."
Proverbe français Quand il repensait à ce que les braconniers avaient fait à sa famille... il en frissonnait de rage. Il aurait voulu aller les chercher, tous, un par un, massacrer chacune de leurs familles comme eux l'avaient fait avec la sienne, chacune, absolument chacune, sans faire d'exception, ni concessions, ni pitié, demander pardon ne leur aurait été d'aucune excuse, si ce n'est laver leur âme lors du passage entre les mondes.
Mais peut-être cette rafle meurtrière avait été exécutée dans le besoin ? Peut-être que ces mêmes familles mourraient dans la rue, de faim et de froid ? On pouvait essayer de leur trouver toutes les excuses du monde, John voyait encore leurs sourires satisfaits... -Évidemment... un loup qui ne vient pas d'une meute... ce n'est rien de plus qu'un chien de guerre... Il était difficile d'imaginer un loup, esseulé, en plein milieu d'une forêt dès le début de son existence... le fait de faire parti d'une meute, c'était apprendre les valeurs d'un loup. Un loup n'en était pas un s'il ne savait pas hurler comme un loup. Les valeurs de famille, de respect et d'honneur... les meutes de lycan étaient peu différentes, en plus du besoin d'apprendre à utiliser ses formes humaines et hybrides. Le fait d'être ainsi polymorphe offrait davantage de possibilités à une meute en terme de socialisation et d'apprentissage, et les jeunes pouvaient rester plus longtemps alors que les loups quittaient leur meute natale avant leurs troisième année. Évidemment, ces derniers avaient une espérance de vie bien moindre comparé à l'intemporalité des lycans. -... je venais aussi de la Toundra, mais visiblement pas de la tienne... nous étions, quoi... une vingtaine, tout au plus... une grande famille... ça fait, vingts ans ? Plus ? Ça fait un bail. Ils ont tous été tués. Des braconniers. J'en suis le seul à m'en être sorti, aux dernières nouvelles, mon père a réussi à m'accompagner jusqu'à cette ville, et a succombé à ses blessures. Dès qu'il avait su marcher, on lui avait appris à se servir de ses poings, comme de ses griffes. Il se souvenait des joutes des plus grands. Des combats brefs ; non mortels. Sur un système de touches, ou par abandon, mais chaque affrontement était étroitement surveillé. Tous étaient redoutables. Si le paradis des guerriers existait, il espérait qu'ils y étaient. Mais il savait ce qu'il avait après la mort ; rien de très réjouissant. John se souvenait particulièrement d'un combat qui avait opposé l'Alpha -à savoir son père, "Dan Père"- à l'Oméga, un loup qui commençait à devenir incontrôlable. Si ce dernier gagnait, la meute lui laissait un sursis, un revanche, s'il perdait, il serait banni sur le champ. Tous deux s'étaient mit en garde, à distance d'une enjambée ; et d'une enjambée, fulgurant, l'Alpha s'était avancé, d'un bond, avait jeté son poing dans la mâchoire de l'autre, et s'était reculé instantanément, aussi vif qu'à l'habitude. L'Oméga tenta une attaque à son tour, mais Dan avait esquivé et lui avait assené un autre coup. Pour la dernière touche, le futur exilé refusa de se laisser faire, il en paya le prix, à savoir, trois dents et deux doigts. On le jeta en dehors de la tanière sans ménagement et les activités de la Meute reprirent comme si de rien n'était. Le Meute Dan était faite autour du combat, c'était son pilier fondateur. Et pourtant, ça n'avait pas suffit ; le juste ne peut rien contre le fourbe...-Je ne jouerais pas l'enfant malheureux. Je n'ai pas l'habitude de me plaindre et ce n'est pas devant toi que je commencerais. Il se rendit compte qu'il parlait beaucoup trop et beaucoup trop vite. C'était une erreur que de se confier si rapidement. Le fait qu'il discute avec une lycan avait-il fait baisser sa vigilance ? C'était une faille. Et John le savait, moins on avait de failles, mieux on se portait. Il serra le poing. Quel idiot. -Ça ne te fais rien de vivre parmi les humains ? Je veux dire, tu n'éprouves pas le besoin de revenir à tes origines, parfois ?Un ivrogne qui passait, sembla entendre sa dernière phrase et s'appuya fermement -du moins tout aussi fermement que pouvait se tenir un ivrogne- sur leur table.-Un problème contre les humains, m'sieur, dame ?John leva la tête vers lui, son expression de colère était masquée par son casque mais les phéromones de ce sentiment avaient dû être facilement captés par Linvala. Sa voix perdit toute douceur comme il le faisait depuis tout à l'heure.-A votre avis, pourquoi je porte une armure ? Je crains les rayons du soleil, je hais l'ail, les pieux en bois ; et, en réfléchissant bien, j'ai une soudaine envie de savourer un cœur humain avec un excellent petit vin... L'homme eu un recul soudain et se dirigea vers la sortie, titubant et maugréant dans sa barbe.-Mazette, si je m'attire encore des ennuis, c'est la bonne femme qui va pas êt' contente...Son attention se reporta vers Linvala, et il enleva de nouveau les parties inférieures de son casque pour attraper un nouveau quartier de pomme verte. Il n'avait pas faim, quasiment jamais, mais il adorait ces pommes, presque autant que le bon gibier. -Si un des lycans de ma Meute s'était retrouvé dans cet état, on l'aurait cloué sur place au mieux, au pire on s'en serait servi comme appât...
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| | John Dan
Partie IRLCrédit avatar : Z-Pico Double compte : J'aime pas les doubles comptes.Vitesse de réponse : Variable
| | | Dim 6 Mai - 1:48 | | | | | Question idiote ... Il était plus qu'évident qu'il appartenait à une Meute. Et quelle drôle de coïncidence puisqu'il s'avère que sa Meute d'origine vivait aussi dans les terres glacées de la Toundra. J'imagine qu'il est plus juste d'utiliser l'imparfait puisque visiblement, sa patrie a été anéantie. Et il a donc été sauvé par son père qui l'a emmené jusqu'ici ; à Him'nea. Par la suite, il a succombé à ses blessures ... La vie de John n'a pas dû être une partie de repos. Loin de là. Comparé à la sienne, la mienne était tranquille et paisible. Moi, j'ai mené mon petit chemin de vie, tranquillement. Mais lui ... Je n'ose même pas l'imaginer. D'ailleurs, John me demanda si ça ne me faisait rien de vivre parmi les Humains. Je voulais lui répondre mais un homme passa et nous demanda si nous avions un problème avec les Humains. Là, je sentis clairement un sentiment de colère émanant du Lycan. Sa réponse ne fit que confirmer mon impression. J'étais sciée par la réponse qu'il venait de fournir à l'Humain mais au moins ... C'était clair. Il enleva de nouveau les parties inférieurs de son casque, mangea un quartier de pomme et se remit à parler en disant que si un Lycan de sa meute se serait retrouvé comme ça, il aurait pas fait long feu ; en gros. Je pris le temps de respirer un coup avant de répondre dans l'ordre : « - Je n'ai jamais connu ma Meute. Jusqu'à présent, j'ai toujours été élevée par des Humains. Donc, je ne peux pas dire si ça m'énerve ou non mais en revanche, j'aimerai retourner aux sources, oui. Mais ... Maintenant, je pense que tu n'as plus à te soucier de ce détail. Tu ne risques pas d'être cloué ... Enfin. J'imagine. »
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| | Linvala Aruseth
Partie IRLCrédit avatar : JohnJohn.Double compte : Jenaël A. Venceslas ; Lydia Marpel ; Gilgamesh ; Soruga S. Aruseth.Vitesse de réponse : Assez rapide.
| | | Sam 30 Juin - 7:49 | | | | | "A quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur ; l’inhumanité de fermeté ; et la fourberie, d’esprit."
Jean de la Bruyère Avoir été élevé par des humains... tout aurait été si différent... et si ça avait été l'inverse, et si, il avait été un petit humain, et qu'il y avait eu toute sa famille, au milieu du grand banquet festif, en l'honneur de l'anniversaire du fils du duc, à savoir lui-même.
//Et l'homme leva son verre. -A mon fils, qui prendra un jour ma place, et longue vie à la famille ! dit-il. La pièce était immense, richement décorée, une salle de marbre, avec des piliers qui remontaient jusqu'au plafond. L'assemblée s'était tût quand le duc prononça son toast. Mais tous levèrent leurs verres pour célébrer l'anniversaire de son fils. Tous étaient des proches de cette famille noble. Des oncles, des sœurs, des cousins germains, tous étaient de confiance, triés sur le volet. Le petit garçon se sentit alors important, assis sur sa chaise, avec un coussin pour le rehausser, les pieds pédalant dans le vide, sans jamais toucher le sol, il observait tous les invités, puis le banquet, toute la nourriture exposée là, qui n'attendait que d'être dévorée à pleines dents. Le duc s'assit alors, se reposant sur les accoudoirs en bois, gravées avec soin. Le jeune fils piqua une aile de poulet avec sa fourchette en argent, puis décida que ce n'était pas l'ustensile adéquat. Il l'attrapa par l'os qui dépassait, mais alors qu'il le dirigeait vers sa bouche dans l'intention d'en croquer un bout sans se soucier du regard médusé des convives, les verrous des lourdes portes en ébène qui se trouvaient des deux côtés de la salle sautèrent, sous la pression du bélier. Un flot d'assassins en tenue sombre se déversa littéralement dans la salle. Un homme se fraya un passage dans ce flot, il était beaucoup plus grand, mais fin, svelte, un masque de tissu recouvrant son visage jusqu'à ses yeux. Personne ne le bousculait, il s'avançait, doucement. "Ceci est un assassinat en règle, mourez tout de suite ou tâchez de survivre, mais faites votre choix rapidement, j'n'ai pas toute la nuit." Tous les invités se levèrent en hurlant, essayant de fuir, mais très vite rattrapés, et tués, sauvagement. Seul un d'eux ne s'était pas levé, le choc émotionnel ou le désir d'en finir rapidement, probablement. Le duc s'était levé énergétiquement, dégainant l'épée de cérémonie qu'il gardait en permanence sur lui. Il tenu deux, puis trois en assassins en respect, jusqu'à ce que le chef s'avance, évitant un coup de taille en penchant son buste, presque à l'horizontal, se relève et dégaine une de ses dagues dans un seul mouvement et l'enfonce dans le creux des côtes du vieil homme. Le fils de ce dernier s'était faufilé sous la table, stratégie élémentaire mais efficace, jusqu'à ce qu'un des assassins glisse sa tête en dessous et tire l'enfant par le pied. Celui ci se retourna et lacéra son agresseur avec le couteau à bout rond sur lequel était gravé ses initiales. Il se leva et couru jusqu'à la fenêtre et sauta. Il y avait des dizaines de mètres de hauteur, mais il savait qu'il y avait des échafauds. Il s'écrasa lourdement sur l'un d'eux mais était en vie. Il les descendit les uns après les autres avant de tomber sur la rue qui était en contrebas de la fenêtre, en plein dans son axe. Depuis son plus jeune âge, il courait dans ce petit village, mais soudain, il tomba. Il n'avait pas trébuché, il s'écrasa par terre et puis ce fut le noir complet pour lui. Dans le château, le chef des assassins repliait son bras qui était prolongé par une arbalète. C'était un tireur d'élite, sans aucun doute. Il se retourna et gifla un de ses hommes, celui qui avait le visage lacéré. "S'il faut faire tout soi-même maintenant ! Le gosse était l'objet principal du contrat ! Si tu as des états d'âme maintenant, fais tes bagages !" L'homme se tint la joue, mais tint à s'expliquer du moins qu'il pût. "Patron, j'allais pas tuer ce mioche de sang-froid..." Ledit patron eût une mimique dégoûté, et attrapa son homme par le col avant de la jeter par la fenêtre, il n'avait pas le même poids que le fils du duc et passa à travers chaque échafaud avant de s'écraser à son tour, misérable, sur le sol. Le chef se dirigea alors vers le dernier convive, celui qui n'avait même pas bougé depuis tout à l'heure, et qui, d'ailleurs, savourait un civet de lièvre avec un vin qui était, paraît-il issu d'un des meilleurs cépages des Terres Mystiques, et qui plus est, d'une excellente année. "Le gosse est mort. Le duc est mort. L'assemblée n'est plus" L'homme, sans s'arrêter de manger, sortit de sa poche une grosse bourse remplie de Phénix d'Or, de la monnaie sonnante et trébuchante. "Je n'ai pas besoin d'ouvrir la sacoche, je peux vous dire à vue d'oeil qu'il y a moins de la moitié de la somme convenue." "Rengainez votre lame, laissez moi en vie, et par dessus tout, laissez moi finir mon repas, et il vous parviendra le triple de cette somme dans la semaine." Le patron poussa un souffle intéressé, rengaina sa dague pointé vers la nuque du traître, ramassa la bourse et siffla ses hommes. En une brise d'air, il n'y avait plus que des corps dans la salle. Et le traître, entrain de savourer la fin de son repas."\\
Mais qu'elle est cette histoire d'assassins, direz vous. Les lycans ne tuaient pas pour l'or. L'homme était le seul être vivant à chasser et tuer pour le sport et par intérêt (si on met de côté les lions mangeurs d'hommes qui sont des cas bien à part). Si John avait été humain, primo, il aurait été tué, immédiatement. Secundo, il aurait été tué par la fourberie, chose inconcevable dans sa meute. Et tertio, il aurait été tué parce qu'il aurait été humain, les humains été faibles. Voilà pourquoi il était heureux de ne pas avoir passé les premières années de sa vie parmi eux. -Non c'est sûr, je suis libre, libre comme l'air. J'ai encore moins d'attaches... qu'avant.Mais les Meutes nouvelles, qui se formaient à peine, ne rechignaient pas à intégrer de nouveaux membres, quand ils prouvaient leurs valeurs. L'adoption était une chose plutôt courante et recueillir un autre loup en quête d'une famille n'était pas si rare.-... et maintenant, tu n'as pas... je veux dire, trouvé une autre Meute ?John était intéressé. Il remit son casque, aussi bien par habitude, parce qu'il détestait être sans, que pour cacher ses émotions. Retrouver une autre meute aurait été pour lui un grand soulagement une épine qu'on lui aurait enlevé du pied.
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| | John Dan
Partie IRLCrédit avatar : Z-Pico Double compte : J'aime pas les doubles comptes.Vitesse de réponse : Variable
| | | Lun 2 Juil - 0:00 | | | | | Libre ... Voilà un mot qui en fait rêver plus d'un et pour cause. Enfin, tout dépend de ce que signifie le mot "liberté" pour vous. Pour un Lycan, ça signifie tout simplement qu'il est libre d'aller où il veut sans se soucier des différents soucis pour la plupart. Maintenant ... S'engager dans une Meute, c'est un choix. Mais ça laisse moins de libertés et parfois tu as plus de responsabilités. Mais passons. John me demanda si j'avais retrouvé une Meute. Tiens donc ... Il avait l'air intéressé. En y réfléchissant, il peut être un bon compagnon dans la Meute. Oui. Je parle bien évidemment de celle du Drayame. En revanche, je ne pourrai pas l'accompagner moi-même. Pourquoi ? Parce qu'il me reste encore des choses à faire à Glace. Et oui ... Parce que si je ne fais pas ce qu'Issendra m'a demandé et bien ... Je n'ose même pas imaginer ce que ça ferait. De toute manière, j'ai une autre idée pour le faire entrer à la Meute. Oh oui ... Je sais parfaitement à qui je peux l'envoyer pour ça.
Bon, bon, bon ... En espérant qu'il ne soit pas occupé et qu'il ne fasse pas des siennes. Que ce soit à Sen'tsura ou ailleurs ... Mais bon, je ne me fais pas trop d'illusions. Au moins, je sais de source sûre qu'il ne sera pas facile à trouver mais je suis obligée de faire ainsi si je veux que ce soit fait assez rapidement. Bref ! Ne faisons pas patienter John davantage. Je fis mine de réfléchir encore quelques secondes avant de répondre : « - Oui. Oui, je te le dis franchement, j'en ai retrouvé une. Avec d'autres Lycans. Tu seras forcément accepté. Pour cela, il te suffit de trouver un gradé qui puisse te recruter. Je ne te mentirai pas en te disant que je fais partie de ces derniers mais je ne peux t'accompagner tout de suite. J'ai encore des choses à faire ici. En revanche, je peux te dire comment y aller. La Meute se trouve au Drayame. Va à Terre et trouve le dénommé Grenaak Aruseth. Dis lui simplement que tu viens de la part de Linvala Aruseth. C'est mon frère. Après, il saura où te mener. »
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| | Linvala Aruseth
Partie IRLCrédit avatar : JohnJohn.Double compte : Jenaël A. Venceslas ; Lydia Marpel ; Gilgamesh ; Soruga S. Aruseth.Vitesse de réponse : Assez rapide.
| | | Jeu 12 Juil - 16:06 | | | | | "Dépêches toi de vivre, ou dépêches toi de mourir."
Les Evadés John arrêta de mâcher. Dans ses yeux s'alluma une lueur, une flamme si rare dans ces prunelles vides de chaleur et de toute humanité. Peut-être réussirait il à mener une vie normale, auprès de frères et de sœurs. Une vie normale, c'était un bien grand mot pour quelqu'un comme lui. Le mot normal était devenu pour le lycan comme le mot agressivité pour du gazon. Totalement transparent, obsolète, dénué de tout intérêt et désuet. Il y avait là juste un espoir, un espoir d'un futur plus calme, éloigné des crises et des hallucinations sans fin.
John se leva, laissant encore un quart de la pomme verte sur le table -ce qui était, venant de lui, un cadeau de valeur. -Autant ne pas perdre de temps, Linvala.On ne pouvait pas dire qu'il était excité comme une puce, peut être pas jusque là, mais presque. -Tu pars en voyage ?Demanda le Pygargue, conscient de l'empressement de John, lui qui était d'ordinaire si calme, posé. -On repart vers le Drayame.-Quoi déjà ? Si ça fait trois heures qu'on est arrivés ici, c'est déjà bien !Il ne continua pas le débat perdu d'avance et salua la lycan. Autant le dire, il n'était pas peu fier des avancées qu'il avait fait en matière de social. Qui sait, peut-être avait il même réussit à s'en faire une amie ?-Au plaisir de se revoir là-bas, alors ?Il tourna le dos et se dirigea vers la sortie, alors qu'un groupe d'hommes entraient, exténués d'une ronde dans la neige. Leurs regards croisèrent celui de John, ses yeux se changèrent, ses pupilles s'affinèrent, avant de brusquement redevenir normales.
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| | John Dan
Partie IRLCrédit avatar : Z-Pico Double compte : J'aime pas les doubles comptes.Vitesse de réponse : Variable
| | | Ven 13 Juil - 23:17 | | | | | « - On se reverra là-bas, c'est une évidence. » Il ne voulait pas perdre de temps et partir le plus vite possible. Ce que je comprend. Drayame, ce n'est pas la porte à côté et il faut bien plusieurs jours pour y arriver. Mais j'ai confiance en John. J'aurai vraiment aimé l'accompagner mais il faut absolument que je finisse certaines choses ici même si l'envie n'est pas là. Tiens. Les gardes de toute à l'heure devaient sans doute avoir finit leur pause puisqu'ils venaient d'entrer. Enfin ... Pour le moment, il est bien inutile de s'occuper d'eux. Je reportai mon attention sur John. Au fond, je ne voulais pas qu'il parte tout de suite mais ... Je ne pouvais pas le retenir. Il a besoin de retrouver une Meute. Mais je ne regrette pas de lui avoir proposé d'intégrer la notre. Oh non ! Je laissai vaguer mon regard pendant quelques secondes avant de le laisser retourner vers John. S'il voulait partir, d'accord mais avant ... J'ai encore une chose à lui dire : « - … John ? Pour le voyage, fais attention, d'accord ? Là-bas, c'est rempli de Démons et je m'en voudrai s'il t'arrivait quelque chose. Tu sais pourquoi ? Parce que tu es mon ami. Mon meilleur ami ... Celui que je n'avais jamais eu. Ah et tiens ... Prend ça en gage de mon amitié. Ce n'est pas grand chose mais j'espère que ça te plaira. » Je lui lançai un petit sac. A l'intérieur se trouvait un petit collier où une tête de loup était accrochée. Bien sur, le dit collier est en or ... J’espérai simplement que ce simple présent lui plairait ...
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| | Linvala Aruseth
Partie IRLCrédit avatar : JohnJohn.Double compte : Jenaël A. Venceslas ; Lydia Marpel ; Gilgamesh ; Soruga S. Aruseth.Vitesse de réponse : Assez rapide.
| | | Lun 16 Juil - 7:51 | | | | | "Vous voulez la jouer soft, je suis pas contrariant. Vous voulez la jouer hard... on va la jouer hard."
Le cinquième élément Ami... c'était un terme que John employait rarement, et il était deux fois plus rare qu'il en fut la cible. Il rattrapa la petite bourse lancée par Linvala et l'ouvrit. Il ne prêtait pas attention à les valeurs des cadeaux qu'on lui offrait, bien trop rares pour qu'il puisse faire la fine bouche, par contre, il remarquait l'intention et l'appréciait toujours. De l'index, il indiqua le quart de pomme qui restait sur la table.-Je regrette de n'avoir rien d'autre à t'offrir, Linvala. Il rangea le collier dans une des poches de sa ceinture, ne prenant pas le risque de le mettre tout de suite autour de son cou. Un des derniers gardes le bouscula au passage, c'était le jeune qui la mâchoire enflée par le coup de poing puissant de John. Ils étaient à la fois fatigués, et impatient d'en découdre avec le lycan, maintenant qu'ils étaient dans leur village, -Allons, Messieurs, réglons ça dehors, à l'abri du regard de la Dame.
Du menton, amusé, Jack avait désigné Linvala. Car ce n'était plus John, mais Jack qui parlait et qui agirait en conséquence, on sentait le changement de ton. Le lycan, les yeux rougeoyants de folie et de rage, recula pour attirer les quatre hommes dans le froid, alors que le blizzard tonitruant hurlait toujours. Le dernier garde ferma la porte derrière lui et ils l'encerclèrent, dégainant leurs épées. John aurait surement posé son arme et aurait défait chacun de ses adversaires, les uns après les autres sans les tuer. Jack n'en ferait rien.
Dans la taverne, la porte fermée, on entendait seulement les bruits d'épées qui s'entrechoquaient, et quelques fois, des cris, des plaintes, des appels à l'aide. Et alors, soudain, à un moment, on vit une épée transpercer la porte en bois, souillée par l'hémoglobine qui coulait à grosses gouttes, avant qu'il ne se retire soudainement.
Jack décrocha son fourreau tout entier, sans même sortir son katana. Il attendit le premier assaut qui ne tardât pas davantage, et qui vint de derrière lui. Il fit un petit saut qui lui permit d'éviter le balayage, fit passer le sabre dans son dos pour parer le coup d'épée, et alors que ses pieds retouchaient à peine le sol, il lança son pied, dans un coup frontal, qui stoppa net le mouvement d'un autre garde qui s'était avancé à son tour, mais ensuite, forcé à reculer par ce coup puissant. Il envoya son pied en arrière, un petit geste sec, qui percuta le tibia de l'adversaire de derrière. Il dégaina enfin son arme, disposant du sabre dans sa main droite, et du fourreau en bois, à gauche. Il para une attaque à droite, lança sa jambe dans la même direction ; avec le fourreau, il para à gauche, et répéta la même manœuvre, dans l'autre direction. Jack n'avait pas bougé depuis le début du combat. La défense, maintenant, c'était terminé. Il fit un demi-tour sur lui même et lacéra le premier opposant, tailladé de l'épaule gauche à la hanche opposée. Les blessures étaient profondes, il n'ennuierait plus personne, les entrailles à l'air. Un des hommes relança immédiatement l'assaut, avec un coup ascendant, qui partait au dessus de sa tête, mais Jack n'attendit pas de recevoir le coup, il fit un pas en avant, bloquant ses bras avec le fourreau et forçant sur ses appuis pour le faire reculer, avant de lui planter le sabre dans le ventre, transperçant son corps et surement aussi la porte de la taverne derrière lui. Ses forces faiblirent peu à peu, jusqu'à ce que le lycan retire sa lame avant de lui trancher la tête, d'un seul coup net. Derrière son casque, il sourit au carnage.
Les deux gardes se réunirent pour un dernier assaut frontal. Jack leva son arme pour parer les deux coups réunis en l'air, les repoussa en une impulsion, assez longtemps pour pouvoir planter le sabre dans le sol, s'y agripper et frapper les deux hommes en même temps, avec deux coups de pieds parfaitement synchronisés. Les gardes étaient au sol, Jack en acheva un rapidement, mais se pencha sur le dernier, le plus jeune des gardes, qui l'avait bousculé. Son sourire malsain fut visible à travers les fentes du casque, et se répercuta même sur le faciès du loup au pelage totalement noir qui dévora le jeune homme vivant, non content de faire un véritable carnage.
Le grand loup se redressa, les babines écarlates. Il reprit forme humaine, et quitta la ville, rengaina son arme et laissa le massacre derrière lui, alors que John reprenait peu à peu le contrôle, ne pouvant rien faire de plus ici. Il se rendrait au Drayame, indifféremment des problèmes qu'il rencontrerait en chemin. [J'ai fait mon post pour qu'il puisse terminer le RP, mais tu peux tout à fait conclure le tour si tu le souhaites  ]
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| | John Dan
Partie IRLCrédit avatar : Z-Pico Double compte : J'aime pas les doubles comptes.Vitesse de réponse : Variable
| | | Lun 16 Juil - 10:15 | | | | | J'étais contente qu'il apprécie mon cadeau. J'aurai voulu lui donner autre chose mais je n'avais rien d'autre sur moi. Lui, il me laissa un quartier de pomme ce qui eut pour effet de me faire sourire. Seul l'intention importait pour moi. Je rangeais soigneusement ce quartier de pomme avant de fixer John. Et c'est là que je fis une remarque ... Chaque Lycan a été persécuté ou a vécu quelque chose de spécial dans sa vie. Grenaak et moi avons été enlevé à notre Meute d'origine ; John sort d'un monde où peu d’entre nous reviennent ; Brynolf nous a cherché et Cathane ... Je ne sais pas trop ce qui lui est arrivée mais c'est probablement dans le même registre que nous. Depuis trop longtemps notre race est persécutée ... Alors à force, nous nous regroupons et nous risquons de faire assez mal un jour ou l'autre. Enfin ... Ce n'est pas pour tout de suite !
D'un coup, John changea, radicalement. En fait ... Je n'étais plus vraiment sûre que ce soit lui. Son regard ; sa façon de parler ... Non. Ce n'était plus lui mais probablement quelqu'un d'autre qui utilisait son corps. Ses yeux me firent froid dans le dos ... Il n'avait pratiquement plus rien d'humain. Lui et les gardes allèrent dehors ... J'aurai voulu y aller mais je n'en eu pas le temps. Et puis, ce combat, cette violence ... Qui était cette autre identité qui venait de se réveiller ? Je n'en avais aucune idée mais probablement le saurais-je un jour ... Je sursautai lorsque la lame traversa la porte en bois pour se retirer aussitôt. Je ne sais pas comment mais ... Je sentais clairement l'aura malsain de celui qui avait remplacé John. Puis ... Les gardes cessèrent de respirer, pour toujours ... Je respirai un grand coup avant de sortir de l'auberge pour regarder le Lycan s'éloigner. Je murmurai quelques mots à la fois à l'intention de John et pour moi : « - Tu ne m'as pas tout dit, mais ça ne change rien ... Je sais ce que tu vaux et ça me convient. On se reverra à Drayame ... » [RP terminé, j'imagine. ^^]
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| | Linvala Aruseth
Partie IRLCrédit avatar : JohnJohn.Double compte : Jenaël A. Venceslas ; Lydia Marpel ; Gilgamesh ; Soruga S. Aruseth.Vitesse de réponse : Assez rapide.
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