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[Terminé] Petit arrêt, en chemin vers Sen'tsura | |
| Ven 6 Sep - 18:43 | | | | Je suis repartie sans me retourner. Ma précédente rencontre a été enrichissante. C'est pensive, que je chemine tranquillement le long d'un chemin paysan qui rejoint probablement Sen'tsura. Je me rend bien compte qu'il y'a quelques heures, je n'aurai jamais emprunté un chemin aussi évident, mais l'intensité de ma réflexion m'empêche de me concentrer sur autre chose, et d'emprunter un chemin plus compliqué. Si quelques brigands passent, je serai forte aise de leur apprendre la politesse dont l'humaine que je suis peut faire preuve. Que faire...? J'ai pourtant toujours été persuadée d'avoir le niveau suffisent pour affronter ce qui devait l'être mais cette fois, je ne sais plus. Il m'est même arrivée de penser que cette femme ailée m'avait menti. Que c'était une illuminée et que Aile Ténébreuse, ce démon si puissant, n'existait pas. En fait, J'étais en plein doute sur plein de choses. Serai-je capable d'affronter tout cela, alors que nombre d'être magiques et incroyablement supérieur à ma faible race ont échoué...? Chaque pas se faisait plus lourd, et mes bottes trainaient leur boue de n'avoir pas su éviter la flaque d'eau du village précédent. Il fallait que je me change les idées, que je pense à autre chose. Les idées se rangent d'elles même quand ont leur laisse le temps de souffler.
Je me dirige donc maintenant vers un petit village que aperçoit au loin. Un grand corps de ferme délimite l'ouest du patelin, et le reste s'étend en de nombreux champs ou rumines de maigres bêtes à cornes. L'heure se fait tardive, et le soleil s'est totalement couché. Ne reste que la lueur de la lune qui commence à peine à poindre. Étrangement, même si cette envie m'est totalement étrangère, j'ai envie de dormir dans un endroit au chaud. Moi qui aie toujours sommeillé aux cimes des arbres, avec l'oreille aux aguets, j’aspire actuellement à ma grande surprise au calme et au confort.
Je dépasse le montant en bois d'une cabane où est gravé un mot, ou une suite de mots plutôt courte. En continuant, je laisse glisser mes doigts sur le rebord humide d'un puits où une corde en suspend grince au rythme de ses balancements. En levant mes yeux je remarque l'incroyable richesse du ciel de ce soir. Comment de telles merveilles pouvaient elles être à l'origine d'un tel carnage... Que les astres sont cruels, et magnifiques. Une lumière attire mon regard, et mes yeux se laissent tenter par ce que je devine être une auberge. Mes pieds décident à ma place, d'aller y passer la nuit, au prix des quelques pièces empruntées aux brigands de cet après midi.
Les gonds de la porte en bois murmurent leur âge, et un halo de lumière emplit mon regard. Ensuite c'est le bruit qui me parvient. Des rires, bruits de liquide et de bois grinçant. Quelques moustaches dégoulines de vinasse, et les ceintures se dé-serrent pour laisser s'exprimer le poids des repas passés. Tout est éclairé à la bougie, et une ambiance bruyante mais conviviale, vulgaire mais chaleureuse, plane dans la taverne du village. Au début je me demande immédiatement si je n'ai pas confondu taverne et auberge, mais une simple question me renseigne : les chambres sont à l'étage. Taverne au RDC, et Auberge au 1er. Au vu de l'épaisseur des planches, j'imagine qu'il est inutile d'essayer de dormir au dessus d'un tel brouhaha, et qu'il va falloir passer une partie de la nuit dans le rez-de-chaussée. Je m'assois alors à une table en posant mon carquois et mes flèches sur mon côté, plumes jaillissantes, puis me débarrasse de tous les vêtements superflus dont je n'ai plus l'utilité dans ces températures. Quelques regards se retournent vers moi comme si j'étais déplacée pour l'endroit dans lequel je me trouvais, mais je n'ai pas choisi cette table dans un coin sombre, au fond de l'auberge pour rien, il y'a peut de chance pour qu'un ivrogne trop bavard, ou un mauvais séducteur ne vienne me chercher jusqu'ici. Le Tavernier prend le temps de m'observer, puis d'un vieux geste de tête mal réglé, il me fait comprendre qu'ici, on consomme ou on part. De toute façon, j'avais l'intention de commander un lait de chèvre, inutile de se scandaliser.
Au bout de quelques minutes, me voilà sirotant très lentement et à larges intervalles mon lait de chèvre tiède, tout en observant le spectacle alcoolique que m'offrent les clients. Dès qu'ils ramperont sur le sol, ivres, et qu'ils ne feront plus de bruit, j'irai prendre ma chambre au 1er.
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| | Dim 8 Sep - 15:43 | | | | La journée avait été longue pour Connavar, tant d'heures passé sur les sentiers de terre à la recherche d'amusements ou de quoi que ce soit d'intéressant. Mais rien, pas le moindre bandit, pas d'arène dans les villages traversés et voilà deux jours qu'il n'avait trouvé de pomme. Autant dire que l'humeur de l'elfe était au plus bas. Surtout avec le brouhaha de la salle d'en dessous.
L'elfe, exaspéré par le bruit, ce redressa. Putain j'suis crevé moi ! Son lit émit alors un grincement strident, ce qui n'arrangea pas l'humeur de l'elfe qui se leva et passa son regard sur la petite chambre au confort spartiate. Pas d'âtre pour réchauffer les clients, seulement un petit brasero, et comme seule commodité un pot dont l'elfe n'oserait jamais se saisir. Mais bon, au prix que cette chambre m'a coûté je ne pouvais pas espérer mieux.
Connavar frissonna, le brasero était depuis longtemps éteint et la pièce étonnement froide pour la saison. Ne pouvant se rendormir avec le bruit de la taverne, le jeune elfe décida d'aller y faire un tour pour ce rafraichir le gosier et passer le temps. Il enfila sa tenu et attacha sa lourde hache dans son dos. Puis il sortie dans le couloir. A peine eu il ouvert la porte qu'une vive lueur l'aveugla et il dût se protéger les yeux avec sa manche.
- Pardon, s'excusa machinalement un homme partiellement ivre, accompagné... uniquement pour la soirée.
L'homme et la femme entrèrent dans l'une des chambres et fermèrent la porte à double tour. Aveuglé par une vulgaire lanterne j'suis vraiment pas dans mon assiette. Sans cette lanterne, le couloir demeurait vierge de toute lumière et c'est à tâtons que Connavar progressa, guidé par les bruits de la salle. Quand il arriva aux escaliers il trébucha et dévala la totalité des marches sur le séant pour finir sa course dans la salle de la taverne. Les conversations et les rires tonitruants couvrirent le bruit de sa chute, aussi personne ne sembla remarqué son arrivée pour le moins original. L'elfe fit donc comme si de rien était et parti en direction du comptoir.
Derrière ce dernier un homme de grande carrure, au visage potelé et à la moustache tombante accueilli avec un sourire commercial. Il dégageait une impression de confiance et d'honnêteté, ce que confirmé la vison de son âme. Quand Connavar arriva à son niveau l'homme lui demanda ce qu'il voulait:
- Vous n'auriez pas du cidre à tout hasard? demanda l'elfe dépité.
- Bien sûr mais c'est du bon, j'le prépare moi-même, et il est pas donné.
Malgré le prix annoncé Connavar en commanda une grosse pinte et en bu une petite gorgé. Divin. Puis il partie en quête d'une table libre pour siroter son délicieux breuvage tranquillement. Mais aucune n'était libre, et malgré l'heure tardive personne ne sembla faire mine de partir. Bon, il me reste plus qu'à squatter une table pas trop bruyante. Faisant faire le tour de la salle à son regard le jeune elfe n'en trouva d'une seul, occupé par une jeune humaine aux lignes fines et au regard las. Connavar s'approcha tranquillement de la table et quand il arriva à niveau il prit une petite inspiration et demanda avec un petit sourire gêné:
- Y aurait-il de la place pour moi? Les autres tables sont trop bruyantes et j'ai franchement pas envie de rester debout.
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| | Connavar
Partie IRLCrédit avatar : EniliosDouble compte : Vitesse de réponse : De une heure à une semaine
| | Dim 8 Sep - 22:36 | | | | Tandis que mon œil fatigué cherche désespérément un intérêt dans la foule qui gigote, pinte à la main, je vois une silhouette dévaler l'escalier, et s'affaler de tout son poids sur le sol. L'alcool et le bruit semblent rendre les gens suffisamment aveugles pour qu'ils ne remarquent rien. Cette silhouette s'avère être un jeune homme au physique... différent. J'en déduit très vite qu'il appartient probablement à une race donc j'ignore encore l’existence. Sur mon chemin, et même dans cette taverne j'ai bien vu d'autres personnes assez loin du genre humain. Des sortes d'hommes nains, et très trapus et... "forts" de taille. D'autres aux teint plus pâle. Cette fois c'était encore autre chose... Toujours est-il que le malchanceux se relève avec dignité, comme si de rien n'était, avec quelques regards de vérifications lancés autour de lui. Je détache mon attention du personnage assez rapidement, en effet il ne m'intéresse pas. Sur une table, de l'autre coté de la pièce, j'entrevois un imbécile, totalement ivre, qui a remarqué ma présence. Il fait des grands gestes, et je crois entendre quelques déclarations faites à mon physique, ou je ne sais quoi de purement masculin. Je détourne le regard de manière encore plus lasse, et le plonge dans mon lait de chèvre. La paix succulente du liquide blanc crémeux m'absorbe quelques instants, juste assez pour que je n'entende pas arriver celui qui m'adresse la parole.
-Faites comme vous voulez, les chaises de l'auberge ne m'appartiennent pas.
Tout de suite, j'étudie ma réponse. Brutale et sèche, certainement trop... Mais d'un autre coté, cela se voit bien que les places sont libres, à moins que quelques fantômes ne les occupent. Ceci dit, comme toujours, j'oubliai que certaines personnes ont de la politesse, des règles de vie en société, du savoir vivre, des manières... Ma logique arrivait encore mal à percer toute les subtilités de ces rites, mais si je veux sortir de mon isolement, j'ai tout intérêt à en prendre connaissance, et à apprendre leur importance.
Derrière l'homme, il semblerai que celui qui gesticulait bêtement ce soit immédiatement calmé lorsque le jeune homme m'a approché. Il a même l'air assez déçu, voir vexé. Étonnant certains comportements. Quand je pense que je ne saisi pas certains comportements de ma propre race...
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| | Lun 9 Sep - 16:46 | | | | Malgré la réponse sèche de la jeune femme Connavar prit place après avoir détaché la lourde hache de son dos et l'avoir posé contre le mur derrière lui. Il prit tout d'abord le temps de savourer le breuvage que l'aubergiste avait concocté. Quand la pinte fut à moitié vidé (ou à encore à moitié pleine) le jeune elfe ce permit de réfléchir à autre chose qu'au nectar ambré qu'il avait entre les mains.
Cette femme d'apparence si tranquille lui avait fourni une réponse aussi sèche que le sable du désert, mais sans l'apparemment intention de vexer. Connavar regarda au-dessus d'elle pour scruter son âme. Celle-ci se tenait droite et dégageait une forte aura de puissance malgré le doute qui hantait ses trais fin. On pouvait également lire une pointe de regrée que Connavar attribua à la réplique cinglante dont il avait eu le droit quelques instants plus tôt. Mais une chose étonna le jeune elfe, cette femme tenait une balance brisée dans sa main gauche. La balance, c'est la justice et la main gauche c'est l'honneur si ma mémoire est bonne. Mais pourquoi la balance est brisé? Aurait-elle un sens de la justice différant du commun? Et puis elle regrette sa façon de parler, elle ne doit pas avoir l'habitude de la société. Cette femme est étrange. Connavare voulu tout de suite en savoir plus sur cette femme mais il ne savait pas comment engager la conversation et si, encore une fois il allait se faire jeter ou si elle allait daigner répondre de façon plus aimable.
Voyant que l'étrangère était sur le point de finir son lait de chèvre Connavar bu à son tour le breuvage qu'il avait entre les mains sans non-plus se dépêcher particulièrement. Ils finirent presque en même aussi le jeune elfe ce tourna vers sa voisine de table et força un petit sourire qui vint finalement de façon naturelle:
- Au faite, je ne me suis pas présenté, je me nomme Connavar, devant la non-réaction de la femme le jeune elfe continua. J'ai remarqué que vous veniez de finir votre boisson, si vous voulez je peux aller vous chercher un autre verre en même temps que je fais le plein pour mon compte.
Connavar se senti tout de suite stupide aussi regretta-t-il de ne pas avoir de pomme sous la main pour y reporter son attention et occuper ses mains.
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| | Connavar
Partie IRLCrédit avatar : EniliosDouble compte : Vitesse de réponse : De une heure à une semaine
| | Lun 9 Sep - 19:58 | | | | Connavar? Décidément, les noms des êtres, autres qu'humains sont tous surprenants. Il ont même un petit je ne sais quoi de ridicule. "Aile Ténébreuse", "Inadel", "Connavar"... Enfin, je sais que je vais devoir me faire à ces "styles" qui me sont étrangers dans un futur proche. Comme je l'ai pressenti, le jeune homme cherche à engager un discussion. Voilà un exercice qui devrait me faire le plus grand bien, en tout cas, qui sera enrichissant. Il ne trouve rien de mieux que de me proposer de remplir mon verre pour dire quelque chose. Drôle de prétexte, d'autant plus que cela risque de lui couter quelques pièces... En tout cas, je ne suis pas du genre à refuser ce qui est dans mon intérêt, s'il a envie de m'offrir à boire, j'accepte sans problème. Ce qui est étrange c'est l'étrange gêne qui suit la demande. Je croyais que les gens qui se sentaient mal à l'aise, étaient ceux à qui on offre quelque chose... Certaines subtilités m'échapperont toujours j'ai l'impression.
-J'accepte volontiers.
Immédiatement, je me souviens d'une règle élémentaire. Il 'ma donné son nom, je me dois de lui donner le mien. Et bien évidemment, depuis Inadel, je n'ai absolument pas appris de mon erreur précédente, et c'est avec entrain, et bonne volonté que je m'exclame avec le plus grand serieux :
-Je me nomme Héna, Cléotilde, Evangeline, de la famille Téobald.
Puis naturellement, je plonge mon regard dans mon lait de chèvre, termine le peu de contenu qui restait dans le récipient, puis attend que cet inconnu se décide à aller chercher le second lait à ses frais.
Je prend seulement maintenant le temps de jauger discrètement mon interlocuteur. Très naturel et spontané, semble t'il. Il semble être borgne, mais son champ de vision réduit n'a pas l'air de le déranger, et certains détails prouvent une certaine habitude de son état, j'imagine qu'il est borgne depuis longtemps. Ce qui est étonnant, c'est que la plupart des figures borgnes s'en trouvent défigurés, pas la sienne. Il est Armé, et plutôt lourdement. J'imagine que c'est exactement le genre de bourrins que j'ai l'habitude de tuer avant qu'il aient levé leur arme, mais les apparences n'étant que les apparences, je ne conclu jamais rien de trop définitif sur les capacités des gens.
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| | Mar 10 Sep - 15:14 | | | | - Héna, Cléotilde, Evangeline, de la famille Téobald.
Ça en fait du nom à rallonge, serait-elle une noble? Non, elle n'en a pas l'apparence, décidément cette femme est vraiment étrange. L'elfe lui accorda un sourire en coin:
- Enchanté mais je me contenterai de vous nommer Héna, répondit simplement l'elfe.
Connavar regarda la jeune femme en coin, en théorie dans son angle mort pour y déceler quelconque émotion particulière. Rien. Il se leva donc et rattacha sa hache dans son dos. Il se saisit ensuite des deux verres puis pari en direction du comptoir où l'attendait le tavernier ravi de voir arriver de nouvelle commande. Il l'accueillie de nouveau avec un sourire, qui cette fois fut plus sincère:
- Alors on part à la chasse aux dames? Ah, ça m'rappelle le bon vieux temps... j'imagine que tu viens lui remplir son verre. - Et le mien également, mais je ne la convoite pas, disons juste que je cherchais un endroit calme et que seul sa table répondait à cette attente. Donc pour moi ce sera votre superbe cidre et un verre de lait de chèvre pour ma voisine de table. - S'tu dis que tu dragues pas y a pas de problème mais le lait est pour moi, fit-il avec un clin d'oeil. - Heuuu, merci bien... fit Connavar, un peu surpris par la réaction du tavernier.
Ce dernier s'afféra à sa tâche puis revint avec la commande. Après avoir payé l'elfe fit demi-tour et reparti vers la table où patientait la jeune femme. C'est seulement sur ce trajet que Connavar remarqua l'arc de la femme, de très bonne facture ce dernier devait valoir une fortune. L'elfe déposa les verres sur la table puis posa de nouveau sa hache contre le mur derrière lui, toujours à porter de main. Puis il se rassit et goûta de nouveau au breuvage ambré. Je m'en lasserai jamais. Puis il reporta son attention sur la jeune femme:
- Alors comme ça vous être une guerrière... Héna. On ne dirait pas au premier abord mais les apparences sont souvent trompeuses, je sais de quoi je parle.
Sur ses mots l'elfe pris une nouvelle gorgé de cidre qu'il prit le temps de savouré en plongent son regard dans celui de son interlocutrice. Quelle que soit la réponse de cette dernière l'humeur de Connavar c'était grandement adoucie par cette rencontre forte amusante.
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| | Connavar
Partie IRLCrédit avatar : EniliosDouble compte : Vitesse de réponse : De une heure à une semaine
| | Mer 11 Sep - 19:31 | | | | Une guerrière? Drôle de description. En fait je n'avais jamais vraiment réfléchit à quel mot me décrirai le mieux, mais guerrière, je ne sais pas. Dans mon esprit, un guerrier porte des armures, une lame, et aime le combat ou se bat pour sa solde. Moi je ne fais rien de tout ça. La question remue évidemment pas mal de choses dans ma tête. Je suis presque sûre de ne pas être une guerrière, et il y'a quelque temps, j'étais surtout une vagabonde qui suivait un certain sens du juste. Maintenant que certaines choses ont évolué, ce n'est plus tout à fait la même chose.
-Une guerrière? Disons plutôt que je suis une vagabonde qui a dû apprendre à se défendre, et à corriger certaines personnes.
Cela fait longtemps que je court les chemins avec mes armes. Mes doigts longent mon Xiphos avec une certaine mélancolie. Il a égorgé autant qu'il a éviscéré. Depuis le début, cette arme m'est fidèle, et jamais je ne me suis blessée avec. Notre relation est grande, et forte. Nous nous vouons un respect mutuel qui garantie notre efficacité. Mon regard longe aussi le bois de mon arc, que j'ai dû refabriquer récemment à cause d'un évènement qui brisa le dernier. Quant à mon carquois, il proviens d'un brigand malchanceux, après que le précédent se soit trop abimé pour contenir mes flèches. Du lot ne ressort que ces plumes d'anges, attachées à mes flèches. Ces pétales si rares d'une plante si belle. Je ne sais pas si c'est très correct d'offrir un style aussi pur à un instrument de mort, mais c'est comme une marque de respect pour la victime, un égard important, ainsi qu'une signature.
-Vous en revanche, vous semblez vraiment être un guerrier.
La hache qu'il trimbale est impressionnante, mais lourde, et un arme lourde ralentit considérablement les mouvements. Ce n'est pas ma manière de faire, mais je conçois que la force qu'offre une telle arme sois séduisante. Ceci dit j'ai toujours eu une impression de barbarie en voyant des gens tuer avec ce style d'armes tranchantes et lourdes. Ce sont des morts sales, et impressionnantes.
Cette fin de phrase, "je sais de quoi je parle", la suite me dira surement s'il s'agit de quelqu'un qui repense à un vécu, ou si j'ai affaire à un prétentieux. En tout cas du prétentieux il a l'allure, mais pas le caractère au premier abord. Cette idée n'est bien sûr qu'une supposition.
Au loin, de l'autre coté de la pièce, un ivrogne commence à se faire taquiner par ses collègues. Celui-là même qui s'était vexé pour je ne sais quoi, était maintenant la proie de certaines blagues de ses collègues. Les gens, même entre eux restent assez cruels et injustes, mais bon, je ne pleurerai pas le sort de cet être vulgaire et disgracieux.
Dans mes réflexions, et mes constatation, j'en oubliai le lait chaud qui tiédissait lentement, degré après degré.
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| | Jeu 12 Sep - 2:04 | | | | - Vous, en revanche, vous semblez vraiment être un guerrier.
Suis-je vraiment un guerrier? Prendrais-je du plaisir à tuer? Non, bien sûr, j'évite autant que possible même si des fois les humains et autres races ne comprennent que ça... bon il y a bien les fois où je perds le contrôle mais c'est rare et je suis toujours navré de me réveiller sur un tas de cadavres...
- Peut être, je ne saurais le dire, je ne vie que pour moi et je suis toujours nav... -Hé toi ! L'interrompit une voix en provenance d'une table d'ivrogne.
L'elfe se retourna avec un léger rictus vers l'homme qui l'avait interpellé. Enfin de l'action:
-Viens ici, j'aime pas trop quand un nabot vient draguer les femmes qui m'sont destiné ! - Elle est à toi? demanda l'elfe en se tournant vers Héna, cette fois-ci le sourire aux lèvres. - Ouai, donc tu dégages tout de suite ou j'te rosse comme personne l'a fait avant moi ! fit-il en sortant un couteau de chasse bien aiguisé au manche en os sculpté. - Tiens tiens, justement ça faisait un moment, si tu as envie de m'affronter surtout te gène pas. Mais bon, je vais être gentil avec toi, je ne prends pas d'arme et tu gardes ton couteau, tu veux?
Vu comment il est ivre je vais au moins pouvoir m'amuser avec lui mais bon, on ne sait jamais. Connavar utilisa alors son oeil sur l'homme. L'âme qu'il vît alors ne le surpris pas, pleine de colère masquant de la honte, celle provoquée par ses collègues. L'âme tenait dans sa main droite de la fourrure et un arc, il devait surement être trappeur. Le seul fait utile que l'elfe pu tirer de sa contemplation fût que l'âme semble reposer son poids que sur la jambe gauche, il avait dû subir une blessure à la droite quelques années auparavant, et même si celle-ci lui semblait guérie la jambe en était fragilisée. L'elfe se leva et fit quelques pas vers l'individu de grande taille. Il devait mesurer dans les deux mètres et était d'une carrure impressionnante, mais puisque le destin est cruel il en a fait un homme d'une laideur sans pareille.
Ce dernier bondi sans prévenir et abattit sa lame sur Connavar qui fit un simple pas de côté pour esquiver puis enchaîna sur un croche-patte. Déséquilibré, l'homme dût se rattraper à la table qu'occupait Héna. Une fois son équilibre rétablit l'homme fonça vers Connavar qui esquiva chaque attaques et même un semblant de feinte. Il est rapide pour sa carrure tout de même. Quand l'elfe en eu marre il porta un coup de paume au menton de son assaillant qui recula de plusieurs pas:
- C'est bon, t'en as eu assez ou t'en redemande, je n'ai pas envie de te tuer mais si tu m'y forces je le ferai. - Crève fils de chienne! - Donc il n'en a pas eu assez... fit l'elfe à l'attention d'Héna.
L'homme ce précipita une fois de plus tenant son arme dans sa main gauche il tenta de plonger son couteau de chasse dans le coup de l'elfe tandis qu'avec sa main droit il tenta de frapper l'angle mort dû au bandeau de l'elfe. Bien vu... en théorie. Mais l'elfe, y voyant parfaitement, put anticiper le coup. Il saisie le poignet tenant le couteau et le tordit pour faire tomber l'arme de chasse, dans un même temps il arrêta le point vicieux avec sa paume de la main. En réponse l'elfe donna un unique coups à la jambe fragilisée. L'homme s'effondra subitement et Connavar en profita pour l'assommer d'un coup de paume sur la tête.
Voyant les collègues de l'homme se lever à leur tour Connavar parti en direction de la hache et s'en saisie, ce simple geste suffit à les décourager, ils prirent donc l'homme à terre et sortirent tous de la taverne.
L'elfe ce dirigea ensuite vers le patron du commerce qui le regarda d'un oeil mauvais. Son regard s'adouci quand il vit les pièces que l'elfe avait laissées sur le comptoirs en guise d'excuses. Puis Connavar se rassit à table après avoir de nouveau posé sa lourde hache à porté de main:
- Où en étais-je déjà? L'elfe prit le temps de remettre ses idées en place non sans une gorgée de cidre. Ah oui, donc je disais ne pas savoir si j'étais un guerrier, j'aime voyager et découvrir le monde, mais plus j'en voie, plus je me dis qu'il y a trop d'idiots qui foulent Terra. Enfin bon, c'est pas comme si je n'en étais pas un, je dois avouer que me battre me fait plaisir, tuer beaucoup moins. Cela fait-il de moi un guerrier?
J'espère qu'elle a compris le côté rhétorique de cette question...
Puis L'elfe profita de nouveau du breuvage à base de pommes.
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| | Connavar
Partie IRLCrédit avatar : EniliosDouble compte : Vitesse de réponse : De une heure à une semaine
| | Jeu 12 Sep - 16:08 | | | | Comme je l'avais pensé, il a un fond crâneur. Et il a une drôle de manière d'épargner les vies, d'autant plus que ce gros lourdaud stupide ne méritait pas qu'on lui laisse une seconde chance. La mort l'avait désigné, le fait qu'il survive n'est pas normal. Il finira pas mourir, même si cet homme ne l'achève pas. Enfin, en tout cas, le détail le plus étonnant de ce combat, c'est que, comme je le pensais, quelque chose cloche avec son champ de vision. Soit son bandeau est un leurre et il a un œil en parfait état, et il voit en partie à travers le fin tissus... Soit il possède, comme Inadel, un pouvoir particulier dont je ne peux qu'ignorer la nature. C'est comme s'il n'avait pas le bandeau, c'est étrange.
En tout cas il avait aussi calmé le tavernier en lui offrant de l'or. Je sens que je vais devoir me tempérer, car tout ces êtres que je m’apprête à rencontrer vont chacun avoir leurs vices, et cela ne fait pas pour autant d'eux des personnes mauvaises. Je vais devoir apprendre la nuance. Aimer se battre est quelque chose qui est présent chez de nombreuses brutes inutiles. A l'état de nature, aucun créature ne se bat pour autre chose que sa survie. Défendre un territoire, la protection de la progéniture, bataille pour de la nourriture. Le combat n'est jamais un jeu ou un plaisir chez des personnes saines. Tuer, n'est pas triste ou plaisant. Tuer c'est un devoir, ou un crime.
-Je ne sais pas vous êtes vraiment en guerrier, en revanche je constate que vous vous débrouillez bien contre des ivrognes.
Cette phrase est emprunte d'ironie, et a pour volonté que cela se voit. En fait, j'aurais probablement dû calmer cet imbécile d'une flèche dans la tête moi même s'il ne l'avait pas fait avec sa méthode non létale. Mais nous aurions du sortir de l'auberge, et l'un dans l'autre, j'avais envie d'un lit, et pas de dormir encore à la belle étoile. Ceci dit ce n'est pas à moi que l'ivrogne s'en ai pris mais bien à lui.
-En tout cas vous avez su nous offrir la tranquillité.
Je ne me rend compte que maintenant à quel point tenir une discussion peut être compliqué quand on a aucun sujet de discussion. Le sens pratique dont j'ai toujours fait preuve m'empêche clairement de trouver des sujets futiles qui feraient la conversation. Du coup, je me rabat immédiatement sur le peu qui m'intéresse, et qui m'intrigue.
-Vous aimez parcourir le monde donc... N'est-ce pas compliqué quand un mal ronge celui-ci? N'avez vous aucune difficulté à voyager alors qu'un démon conquiert progressivement le monde?
-Une guerrière? Disons plutôt que je suis une vagabonde qui a dû apprendre à se défendre, et à corriger certaines personnes.
Je ne sais pas si mettre sur le tapis ce genre de sujet grave et inattendu était judicieux, mais je venait d'apprendre l’existence d'Aile Ténébreuse dans la matinée, je ne pouvais pas vraiment passer à autre chose sans avoir creusé le sujet jusqu'au bout!
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| | Dim 15 Sep - 0:28 | | | | Un démon, le monde, cela importait peu au jeune elfe mais la question lui avait été posée. Bien sûr que s'il en avait la force Connavar lutterai... peut être. Mais il ne l'avait pas et préférait profiter de sa vie paisiblement, ou presque. Il regarda Héna droit dans les yeux mais ne prit pas un air sérieux, bien au contraire sa mine réjouit contrastait avec ses paroles:
- Un démon est sur Terra et sème le chaos? Et alors, tout ce qu'il fait c'est prendre la place des dictateurs avant lui et c'est ce qu'il fera, se sera la guerre et la mort, tout comme ses prédécesseurs. L'homme est une race idiote qui aime s'entre-tuer et le fait qu'un démon se mêle de leurs affaires ne change au final pas grand-chose. Mais bon, pour répondre à votre question, non. Je n'ai pas de mal à me déplacer dans Terra car il me suffit de dire que je suis un de ses partisans pour que l'on me laisse tranquille. Et au pire des cas je continus mon chemin à l'aide de ma hache.
L'elfe fini sa tirade d'un air maussade, un sourire triste sur les lèvres. Il se saisit de nouveau de sa pinte et but un peu de son contenu. La première remarque de l'humaine lui revint en tête et l'irrita malgré qu'il s'y soit attendu. Aussi se sentit-il obligé de lui répondre:
- Et pour ce qui est de l'ivrogne je vous rassure, j'aime prendre mon temps lors d'affrontements, faire durer les choses. Je ne sais pas comment vous conservez un combat mais pour moi il se doit d'être beau, c'est une sorte d'oeuvre d'art éphémère qui périe en même temps que l'un des deux auteurs.
Ce sentant soudainement auteur d'un monologue l'elfe pencha la tête sur le côté et demanda doucement:
- Vous n'êtes pas bien bavarde, je ne sais presque rien de vous mais mon oeil me dit que vous n'aimez pas bien les autres, ou que vous ne vivez peut être que pour vous, voir même les deux.
Puis l'elfe releva son regard vers la pièce, quelques tables commençaient à se vider même si elles se comptaient encore sur le doigt d'une main. Le bruit ambiant était toujours aussi fort et quand le regard de Connavar croisa celui du parton, se dernier lui fit un clin d’œil non dissimulé. L'elfe se senti rougir en devinant ses pensées et en se les représentants.
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| | Connavar
Partie IRLCrédit avatar : EniliosDouble compte : Vitesse de réponse : De une heure à une semaine
| | Mar 24 Sep - 20:20 | | | | Cet homme semble avoir peu d'honneur. J'ai beau le retourner dans tous les sens, le fait de feinter être un partisan du démon n'est même pas envisageable. Que le mensonge puisse servir de bonnes causes, je peux le comprendre, et même l'excuser, mais là, il s'agit de quelque chose de trop gros, une véritable atteinte à l'honneur qui ferait de moi une moins que rien. Mon jugement est sec et radical, mais j'ai toujours pensé comme ça. D'un coté je sais que j'apprendrai à me modérer avec le temps. Ceci dit, il n'avait pas tord sur un point... Les guerres, les cataclysmes, les dictateurs se suivent et se ressemblent plus ou moins, comme un éternel recommencement. Y'a t'il des personnes justes dans chaque époque pour contrer ces puissances, suis-je une personne noyée au milieu du cycle, ou vis-je un évènement sans précédent... Au fond la question a peu d'importance. Mon présent a plus d’importance que n'importe quel passé, et j'ai au fond de moi la sensation que ce monde est au bord du déclin comme jamais auparavant, et que les évènements d'antan ne sont plus que des amusements comparé à celui qui oppresse le monde actuellement...
Un combat ce doit d'être beau? Une sorte d'hommage étrange mais fait dans le vide. L'esthétique a de l'importance, quand il s'agit d'honorer une divinité, ou dans les affaires humaines, mais lors des combats, il me semble que la mort n'est qu'un aveu d'échec, et qu'un cadavre, tout comme un combattant qui finira par se faire trancher le cou, ne méritent pas d’esthétique, il méritent juste leur survie, ou non. Ce n'est pas la première personne qui pense comme ça que j'ai rencontré. L'amour du combat et de l'art qui le dirige... Cela m'est totalement étranger. Pour moi le combat reste et demeurera un moyen pour atteindre certains buts, et ce n'est en rien une finalité, un objectif en sois. Voir un affrontement comme une œuvre, un jeu, une création éphémère, m'apparait comme sale, indigne et méprisable.
Sa dernière réplique me déstabilise, et retourne en moi de nombreuses questions, mais je refuse de le laisser paraître physiquement, tellement que j'en devient un peu rigide. "Vous n'aimez pas beaucoup les gens". Dire ça, au moment ou je pensai à ce que je n'aimai pas en lui, et me rendre compte qu'encore une fois, je m'étais laissé emporter dans un descriptif négatif d'une personne qui semblait satisfaite de son existence, et en oubliant d'être indulgente avec les différences. Je n'aime pas beaucoup les gens? Non, je n'aime pas les individus, mais les gens eux mêmes, dans son sens le plus global, sans les prendre à l'individuelle, je ne les déteste pas, je les sers même en un sens. Ceci dit, mon existence a pris suffisamment de vies humaines pour engager d'autres réflexions en moi. Ce dont je suis sure c'est que je ne vis pas pour moi... Je le sais... J'ai toujours vécu pour le bien. Pour la justice, le droit chemin, même quand des massacres ou des horreurs étaient nécessaires, j'ai toujours fait les actes que me guidaient les constellations, et chaque étoile sera témoin que ma quête est toujours aussi juste que jadis.
Cet être en connait long sur moi sans m'avoir connu, mais ce n'est pas la première personne de la journée qui m'invite à cette réflexion. Son œil...? Est-ce un trait d'humour ou son étrange pouvoir vient de son œil...? Non, l'ange de cet après midi n'avait pas d’œil caché, son pouvoir ne venait pas de là, à moins que ce soit de son œil valide qu'il parlait... Certaines races auraient le pouvoir de sonder les esprit ou les souvenirs, ou quelque chose du genre... En ce cas il apparaissait plus logique que cette capacité soit visuelle ou auditive, et tous les indices qui étaient en ma possessions penchaient vers la vue.
-Je vous assure que je ne suis pas égoïste. Mais vous avez raison, je suis peut-être seule depuis assez longtemps pour m'être dé-sociabilisée et avoir oublié comment apprécier mes semblables. Ce problème se résoudra de lui même.
Une drôle de sensation m'envahit alors, je me sentais un peu idiote, et j'adoptais malgré moi une allure assez timide et douteuse qui n'était pas dans mes habitudes. Il fallait que je lui demande, mais je ne connaissais pas les mœurs de cette société concernant tout ça et... Si je m'étais trompé... Si tout ceci était le fruit du hasard... Il me prendrait pour une folle. Mon esprit me revint, ma dignité avec. Je stabilisais discrètement mon allure comme pour faire croire que rien n'avait changé. Après tout, son jugement avait peu d'importance et ma curiosité l'emportait. J'étais assez grande pour poser une question à quelqu'un avec tous les risques qu'elle comporte sans pour autant rougir et avoir peur du résultat.
-J'aimerai... Savoir comment vous sont parvenues ces choses sur moi. Vous n'êtes pas la première personne qui semble dotée de... "dons". Vous pouvez savoir certaines choses sur moi sans que je vous les dises n'est-ce pas?
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| | Mer 25 Sep - 1:25 | | | | Mince, j'en ai trop dit, et désormais elle se doute de quelque chose, mais comment faire pour m'en tirer, je pourrais lui mentir, après tout elle ne semble pas méchante... quoi que. Sinon je peux toujours lui dire la vérité mais je lui dit tout ou qu'une partie? Si je lui dis tout alors je perdrais de ma superbe et je ne pourrais plus lui faire croire en mon angle mort... mais si je ne lui en dis pas assez ce ne serait pas drôle, je me demande comment elle réagirait. Bon, il faut que je me décide, mais ce n'est pas gagné. L'elfe soupira longuement puis regarda autour de lui pour vérifier que personne ne les écoute, ce qui était le cas:
- Comment le dire, oui, j'ai un don, mon père me l'a légué il y a de ça trois ans et j'en apprends encore ses secrets. Mais je ne pourrai pas vous en dire long dessus car, comme tout pouvoir, c'est un atout pour son possesseur, en l'occurrence moi. Mais bon, je suis de bonne humeur... surement le cidre... et je vais tout de même vous en parler un peu. C'est un objet qui permet de voir l'âme des personnes qui m'entourent, c'est à la fois un don et une malédiction car même si le commun n'a aucun intérêt il m'arrive de croiser des tordus, des monstres ou des créatures de l'ombre. La simple vue de certaine ferait perdre la tête au plus faible, heureusement d'où je viens ils meurs vite...
L'elfe s'interrompit, non pas brutalement mais en ralentissant le débit et le volume de ses paroles. Tu es un idiot, à chaque foie tu ne peux t'empêcher de te l'ouvrir, un jour tu vas t'attirer des ennuis à cause de ça. L'elfe eu un petit sourire à cette dernière pensé car il s'était déjà attiré de nombreux ennuis à par la faute de cette tare. Voulant changer de sujet le jeune elfe se racla la gorge avant de reprendre:
- Pour en revenir à ce que vous disiez avant, je ne n'ai aucun doute sur le fait qu'il n'y ait pas une once d'égoïsme en vous, au contraire, le fait que vous pensiez au mal que représente les démons le prouve. Si vous voulez nous pourrions passer un peu plus d'un soir en compagnie l'un de l'autre histoire de vous ré-habituer aux autres.
Tout de suite l'elfe se sentit stupide et comprit que sa proposition pouvait être mal interprété, quoi que dite avec toute l'innocence du monde. Connavar sourie néanmoins à la charmante jeune femme qu'il avait en face de lui.
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| | Connavar
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| | Ven 4 Oct - 18:50 | | | | - HRP:
Navré de ne pas avoir répondu plus tôt. J'ai déménagé, je n'ai pas eu accès au net pendant un moment mais ça y'est, me revoilà. Je vais me rattraper
Bien sûr, il n'allait pas me révéler tout concernant ce don... Son origine m'intéressait d'avantage car je n'en savais rien, alors que j'avais presque deviné pour la nature du pouvoir. Si son père lui a cédé, alors soit cela provient de la parenté, de la race, ou bien il est possible de prendre aux autres ces mystérieux dons. En ce cas les plus forts auront naturellement beaucoup plus de dons que les autres car ils peuvent écraser les autres et leur voler les leurs... A moins que la passation ne puisse se faire sans un consentement mutuel...? Ma tête va exploser, et remuer mes neurones ne résoudra ce problème. Le seule moyen était d'en apprendre d'avantage. Après y avoir juste un peu réfléchi, je me rend compte que ce pouvoir qui est le sien est exactement celui qu'il me faudrait. Je chasse le mal sous toutes ses formes, et jamais je ne peux être sure de juger bien les gens que j'exécute, malgré toutes mes précautions. La grande destinée m'aurait-elle mis devant les yeux le don dont j'ai besoin pour accomplir ses desseins? Je serai honteuse si les astres n'avaient créé cette guerre que pour me faire sortir de ma tanière, mais cet évènement est peut être une action de purification à grande échelle. Ne pouvant nettoyer les êtres fondus dans la population du monde, ils auraient fait surgir un mal qui rassemblerait toute la noirceur de ce monde pour s'en débarrasser à jamais! Et quelques chasseurs, comme toujours, leurs serviront d'armes. Je n'approuve toujours pas ces méthodes, et je ferai tout pour sauver les gens bons, mais si cette mission m'es allouée, chers maîtres, alors j'accomplirai cette ultime tâche pour votre sainteté. La flèche noire, a enfin trouvé sa cible, et avec de bonnes intentions ainsi qu'une âme plus pure que jamais. -Votre don est exceptionnel. il m'intéresse. Voyez vous, je cherche à annihiler ce qui est mauvais dans le cœur des gens. Les évènements actuels, liés aux démons m’atteignent et je ne peux pas rester insensible. Vous possédez le don de voir qui ne mérite pas la vie, et qui est sur le droit chemin. Ce don m'apparait divin et supérieur. Si je ne crois pas pouvoir vous rallier à ma cause facilement, j'aimerai vous accompagner quelques temps. Vous êtes un guerrier, et quelqu'un m'a fait comprendre il y'a peu, avec raison, que seule je n'étais pas grand chose. Ceci dit, je sais me battre, et j'aimerai autant vous en convaincre, que partager un bout de votre chemin. Si nos forces combinées et notre entente fonctionnent, alors réussirai-je à vous convaincre de vous battre quelquefois à mes cotés, quand seule je serai inutile. Si vous aimez tant vous battre, et que votre forme d'art se dessine à la hache, je vous offrirai de quoi trancher.Mes idées et ma détermination n'avaient jamais été aussi claires, et pourtant, il semble évident qu'il sera dur à convaincre. Il aime sa petite existence tranquille, ses bagarres de fond de taverne, et son cidre. Seulement quelqu'un qui a vu ce qu'il a vu, tant de noirceur chez certaines personnes, s'en trouve forcément altérer. Son don, et ce que celui-ci lui aura fait vivre, me donne espoir en son potentiel à rechercher la force, la justice, et la confrontation.
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| | Lun 7 Oct - 18:49 | | | | L'elfe fixa son interlocutrice, plongeant son regard dans le sien, il se rappela le parton du bar, ce qui eut pour effet de faire chauffer les joues du jeune elfe, ça plus le fait qu'il allait passer quelques jours en compagnie de Hena. Il détourna alors alors le regard le temps de mettre ses idées en place. Mon don l'intéresse? Mais à quelle point? A mon avis un peu trop, je ferais bien de rester sur mes gardes histoire de ne pas me retrouver avec une flèche dans le dos et un oeil en moins. Par contre ,je ne sais pas de quelle cause elle veux parler mais elle semble y être très impliqué, l'avenir répondra surement à cette interrogation. Mais le plus importent, elle veut bien me suivre, mais pourquoi? Seulement pour sa cause, comme elle le dit ou pour garder définitivement ce qui l'intéresse chez moi. Bon c'est moi qui ai proposé je ne peux plus refuser. Il reste un dernier point qui a son importance, je vais nul-part, donc elle ne pourra me suivre:
- Je suis presque surpris que vous acceptiez et vous m'en voyez ravis. répondit l'elfe en regardant de nouveau son interlocutrice en face. Par contre j'y mets une condition, c'est moi qui vous suis et non le contraire. Si je demande cela c'est uniquement parce que je vais nul-part et que je gagne ma vie en tuant les voleurs et en gardant leurs économies. Une sorte de vagabondage utile en somme. Après je serai ravi vous aider, car si vous aurez du mal sur un ou plusieurs adversaires ce serais alors un défi pour moi à relever, ça fait bien trop longtemps que je n'ai eu personne de mon niveau en tant qu'adversaire.
L'elfe se tourna alors vers son verre, déjà à moitié vide, il continua de siroter tranquillement le breuvage alcoolisé. Son regard se perdit tout d'abord dans les méandre formé par les bulles de son bock. Puis il se détourna pour examiner les marques sur la table usée par les années et les bagads, il s'imagina ce qui pouvait avoir causé de telles marques, certaines idées trop farfelus lui vinrent à l'esprit et les rejeta aussitôt. Alors plongé dans ses dernières réflexions l'elfe reprit une gorgée de cidre.
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| | Connavar
Partie IRLCrédit avatar : EniliosDouble compte : Vitesse de réponse : De une heure à une semaine
| | Mar 8 Oct - 20:31 | | | | Fabuleux. Je ne pouvais pas rêver mieux. C'est un camarade intéressant duquel s'entourer, et qui sait... Peut-être ne sera t'il pas le seul qui m'intéressera. S'entourer est le seul moyen que j'imagine pour parvenir à mes fins. J'aimerai recroiser cette femme qui m'a permis de comprendre tout ça. Un jour, je la recroiserai, et je serai alors bien plus forte. Je ne peux, j'imagine, pas cacher grand chose à quelqu'un qui possède un tel don, alors le plus judicieux sera de jouer franc-jeu autant que possible. De plus, la confiance et la camaraderie ne sont pas faciles à nouer entre deux guerriers si on peut nous nommer ainsi. -Connavar, votre aide me sera précieuse, et je vous remercie d'accepter mon offre. Ma peau blanche et lisse se tire pour laisser apparaître le sourire le plus naturel de la soirée. Je viens de réaliser le plaisir de cette nouvelle situation, et je m'en délecte. De plus, il est l'une de mes solutions contre l'isolement et la solitude. C'est une bonne chose. Trouver un homme prometteur et sans but, c'est une aubaine, mais trouver un don tel que celui-là, c'est commencer à s'entourer rudement bien. Il ne manque qu'une étape vers ma pleine satisfaction. Il faudra tôt ou tard que nous nous affrontions pour que je puisse jauger sa puissance, et m'en servir au mieux. Deux camarades qui ne se connaissent pas par la lame, ne peuvent se battre à 100% ensemble. Mais chaque chose en son temps Avec un geste de nonchalance inédite, je lance une pièce sans regarder qui vient se poser sur le comptoir sous le nez du tavernier. La pièce dans un bruit mêlé de bois, et de métal rebondit et retombe sur la tranche, roule quelque peu avant de tomber sur la face "pile" dans la main du tavernier. -Ton meilleur cidre, et un lait de chèvre tiède! Nous avons quelque chose à fêter!- Proposition:
Je te propose de faire une ellipse car la soirée est à peu prêt terminée, sauf si tu veux conclure toi même, où amener autre chose... Sinon il me semble qu'il serait bon de faire cette ellipse jusqu'au matin, où nous choisissons une destination, histoire de clôturer ce sujet et d'en ouvrir un autre dans la bonne section. Nous avons aussi la possibilité de continuer à jouer dans les plaines auquel cas, ça ne sert à rien d'ouvrir un nouveau sujet, Il suffit de continuer celui-ci. mais l'ellipse jusqu'au matin me semble impérative, si tu veux bien la faire...
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| | Mar 8 Oct - 23:15 | | | | L'elfe était couché dans son lit au matelas dure comme du bois. Malgré l'inconfort de sa position l'elfe était ravi par la soirée car il avait réussi à arracher un sourire sincère à Héna. Il n'eut pas besoin de son œil pour se rendre compte qu'elle avait été réellement heureuse, mais il l'avait tout de même utilisé pour être sûr. La joie de l'elfe était, comme toujours, douce-amère car la mort de ses parents lui empêchait tout postula au bonheur complet. Certes, l'elfe avait proposé d'accompagner la douce Héna en pensant d'abord à elle, mais après coups il se dit qu'il allait surement en tirer au moins de bons souvenirs, si ce n'est plus. Toute la soirée ainsi que ses réflexions lui trottèrent en tête mais le sommeil vint à lui à une vitesse qui le surprit. Surement le cidre. Son sommeil ne fut troublé par aucun rêve si ce n'est un, mais bien trop osé pour être énoncé. A son réveil l'elfe se sentit reposé malgré le fait qu'il n'ait dormi qu'une poignée d'heures. En se levant le lit grinça mais l'elfe ignora le meuble et entrepris de s'habiller en vitesse, saisissant sa hache il sortit de sa chambre tout en l'attachant dans son dos. Connavar ne prit pas le temps de manger un petit-déjeuner, même si celui-ci était inclus dans le prix de la chambre, il avait bien plus importent à faire. Une fois sortie il regarda le soleil et estima que la mâtiné en était déjà à la moitié, il se dirigea en vitesse à la périphérie du village, du côté opposé à son arrivée. Et fut ravi d'y voir champ de pommier. Comme quoi c'est toujours utile de tendre l'oreille le soir dans une taverne. Il grimpa à l'arbre le plus proche et rempli au maximum sa sacoche. Désormais trente et une pommes était en possession de l'elfe plus une trente-deuxième dans sa main. Une fois sa tâche fini il sauta de l’arbre, se posant au sol tout en souplesse, pour finalement se retrouver nez à nez avec une arbalète chargé: - C'est qu'on pique dans les champs, tu sais ce que l'on réserve au voleur par ici? Et bien j'vais t'le dit: c'est la potence! L'elfe scruta l'homme en face de lui, petit et rondouillard il arborait un immense et néanmoins magnifique moustache. Sa tenu, assez classique, était composé d'une chemise rouge aux manches relevé et d'une salopette, le tout était complété par un grand chapeau de paille tressé. Connavar sourie en voyant le brin d'herbe séchée dépasser de sa bouche. Décidément ce type est le stéréotype du paysan. L'elfe sortie quelques pièces de sa bourse, bien plus que le prix réel des pommes mais il fallait bien calmer la fureur du fermier. Quand ce dernier vit le soleil se refléter sur les pièces il baissa son arme et leva sa main. C'est sans un mot que l'elfe reparti de direction de la ville. Désormais tranquille l'elfe escalada l'arbre au centre de la place, celui-ci se trouvait juste en face de la sortie de la taverne. L'elfe entrepris alors d’attendre la sortie d'Héna, assit sur une branche, un pied dans le vide et l'autre appuyé contre le bois plein de vie. Et une pomme en main. - Spoiler:
Ellipse tu voulais, ellipse il y a eu. Il ne te reste plus qu'a choisir un lieu où se rendre, si on quitte les plaine on créera un nouveau poste même si ce n'est pas des plus urgent. J'adore la tournure que prend notre rencontre.
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| | Connavar
Partie IRLCrédit avatar : EniliosDouble compte : Vitesse de réponse : De une heure à une semaine
| | Mer 9 Oct - 18:52 | | | | Le sommeil n'a pas été bien long, comme toujours, ni très ardu à trouver cependant. Quelques heures d'un sommeil intense et réparateur ont suffi à me reposer, mais mon réveil est des plus désagréables. Un félin de campagne, au poil tacheté fauve et gris clair, poinçonné de noir, saute sur le rebord de la fenêtre de ma chambre, et en une fraction de seconde, alertée par le bruit, je saisis mon arc et le bande en direction de l'animal qui, bêta, se frotte insoucieusement contre le montant en bois de l'ouverture. Le temps que ma vue et mon cerveau soient réveillés, je me rend compte de la situation et, lasse, je replie ma tête entre mes jambes dans un soupir bruyant.
Ces chaises ne sont définitivement pas confortables pour dormir. J'ai eu beau tenter de me coucher dans le lit, je ne parvenais pas à trouver le sommeil. Allongé n'est pas une position très sécurisante, en cas de problème, elle réduit considérablement les chances de survies. En tailleur en revanche, je ne dors que d'un œil, je conserve la santé de mon dos, et je parviens à trouver un sommeil tout aussi sécurisant qu'efficace. La paille tressée s'est marquée dans la chair blanche de mes pieds, et la libération de cette position devient alors un soulagement physique profond. Hormis la sensation de fraicheur sur la partie contrariée, j'ai surtout l'impression qu'il fait une température des plus basse de la saison. Tant-mieux, ce sont des conditions qui favorisent la tonicité du corps au petit matin.
Le soleil a commencé à se lever. Je m'équipe, et laisse clef de la porte que j'avais d'ailleurs laissée ouverte, sur la table de chevet avant de sortir par la fenêtre. Le chat manifeste son mécontentement jusqu'au bout de ses moustaches, car la fenêtre se referme juste après moi, soufflée par le vent. La queue de l'animal est à peine pincée, mais je suis responsable selon lui. Qu'importe, les créatures domestiquées ne m'ont jamais inspiré de sympathie. Je décide d'aller fouiller du coté du taillis où j'étais la nuit passée. Sur place, les corps ont disparus, sans doute emportés par les autorités locales. Si mon compte est bon, une plume d'étoile manque à l'appel, il me faut donc la retrouver. Ces fleurs sont rares, et je refuse d'en manquer. Après une bonne heure de recherche, je retrouve un brigand cloué à un arbre, qui manifestement n'a pas été découvert. Quelques corbeaux ont commencés à se nourrir sur le cadavre frais.
De ma main ferme j'arrache la flèche, faisant ainsi éclater le cœur dans lequel elle est plantée. Les oiseaux de mauvaise augure croient alors que je vole un bout de leur proie, puis croassent tant qu'ils peuvent en agitant leurs ailes, toutes serres devant, pour m'éloigner. Je n'ai aucune aversion pour les corbeaux, mais ceux qui attendent que le boulot soir fait pour manger ensuite la proie des autres ne devraient pas se montrer trop fiers.
La flèche est irrécupérable, cela n'a pas d'importance, je ne prend que la fleur magnifique.
En rentrant, je fais quelques pauses le long de ruisseaux pour me laver, et j'ouvre quelques pains secs aux raisins, part ancienne de la récompense pour avoir sauvé un paysan de l'amant de sa femme, armé jusqu'aux chevilles. En me dirigeant vers la taverne, je remarque de loin mon nouveau compagnon de route converser avec un paysan. Un échange de bon procédé douteux plus tard, le voilà perché sur un arbre, attendant simplement. Qu'est-ce qu'il a avec les pommes...?
Je ne le fais pas languir plus longtemps. Une fois arrivée au pied de l'arbre, dans son dos, et voyant qu'il focalisait son attention sur l'entrée de la taverne, je grimpe aisément et en un souffle sur la branche opposée. Aucun craquement ne trahit mon ascension, mais arrivée à son niveau, je me fais remarquer en toquant sur le bois, de l'autre coté du tronc.
-Je vous vois bien matinal. Êtes vous prêt? Nous allons vers Sen'tsura.
Il me manque des informations avant de partir plus loin, et c'est pourquoi un tour en ville me sera plus qu'enrichissant. De plus, peut-être, au vu de ce que j'en sais, y croiserai-je des gens qui œuvrent contre mon nouvel ennemi, et qu'il peut s'avérer utile de connaitre.
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| | Dim 13 Oct - 18:58 | | | | L'elfe regardait la devanture de la taverne, elle était typique de la région, solidement bâtie en pierre encadrée d'une structure de bois. S'attendant à voir sortir Héna par la porte du bâtiment Connavar fut surpris de voir une silhouette escalader son perchoir, le soleil projetant l'ombre mêlée de l'arbre et de la femme. Une seconde avant que celle-ci tape contre le bois, l'elfe dit tout haut:
- Bonjour Héna.
Semblant l'ignorer, l'humaine continua:
- Je vous vois bien matinal. Êtes vous prêt? Nous allons vers Sen'tsura.
Sen'tsura, j'en viens justement, dommage j'aurais préféré voir du pays, enfin bon, je lui ai promis de l'accompagner et c'est donc ce que je ferai. Enfin bon, au moins j'y connais des coins sympa et même si je m'y suis déjà attiré les foudres de quelques personnes, il y a cependant peu de chance que je tombe sur eux vu la taille de la ville:
- Je suis toujours prêt, l'avantage du vagabondage est qu'on a peu d'affaire donc permettez moi de vous retourner la question. N'avez-vous plus d'affaire à régler dans ce village?
Sans attendre la réponse, l'elfe se leva et sauta de son perchoir en exécutant une habile pirouette, il se réceptionna parfaitement et sans un bruit. Les personnes aillant remarqué l'action saluèrent le mouvement d'un hochement de tête ou d'autres mouvement dont l'elfe ignora la signification réelle. Connavar sortie deux pommes de sa besace, il croqua dans la première tout en lancent la deuxième à Héna de la main gauche:
- Je vous attends, c'est quand vous voulez mademoiselle, sur ces mots l'elfe exécuta à la perfection une petite révérence légèrement exagéré.
L'elfe fixa ensuite Héna du regard, se demandant ce qu'elle pouvait penser, ne voulant servir de son œil pour le moment il se contenta des trais de l'humaine qui en disaient long sur ses pensées.
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| | Connavar
Partie IRLCrédit avatar : EniliosDouble compte : Vitesse de réponse : De une heure à une semaine
| | Mar 15 Oct - 18:53 | | | | J'attrape la pomme lancée avec étonnement. J'ai vraiment affaire à un homme qui a la parlotte facile. Ma foi, ce ne sera qu'un avantage lors des discussions, vu mon manque d'éloquence. Ma démarche m'épargne le besoin de répondre à sa première question, et, croquant dans la pomme sucrée et un poil farineuse, j'avance pour dépasser l'homme qui "m'attend". Ce petit jeu ne m'amusera pas longtemps, j'espère que cet humour n'est pas trop systématique chez lui. Mais il faut que j’arrête de me focaliser sur les détails négatifs, cette nouvelle journée est comme une renaissance, et je dois saisir la force que le soleil m'envoie ce matin radieux. D'un geste de la tête, accompagné d'un sourire, je remercie l'envoyeur du fruit, et je l'invite à me suivre. Nous partons en direction de Sen'Tsura. Je ne sais pas ce qui m'attend exactement là-bas, mais les réponses à mes questions ainsi que mon objectif premier m'attend là-bas. Malgré tout ce que je peux lui reprocher, ce guerrier m'inspire. Il n'est pas impossible qu'il aie un rôle à jouer dans ce que le monde s'apprête à vivre. Changerons nous le cours du fleuve noir, parviendrons nous à battre l'invincible mal... Tant d'angoisses qu'on pourrait facilement formuler en faible être, mais rien de tout ça ne fragilise ma confiance. Une force venue d'en haut, une chaleur et une volonté m'habite et m'emplit d'énergie positive, et je ne peux envisager une seule seconde d'échouer. Ma flèche reprend vie. Enfin. - HRP:
Fin du rp (Suite à Sen'Tsura) Une demande de rp a été posée, Nous attendrons donc que le sujet soit posté. Merci pour ce rp Connavar. Et à dans peu de temps pour la suite
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| | Lun 21 Oct - 9:50 | | | |
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| | Connavar
Partie IRLCrédit avatar : EniliosDouble compte : Vitesse de réponse : De une heure à une semaine
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