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 Au son de la musique

 
Au son de la musique Sand-g10Ven 2 Aoû - 13:34
J'aimais me cacher à l'ombre d'un des rares bosquet des Grandes Plaine de Sahawi. Je courais à travers les brousailles, les laissais caresser mon pelage, sentait mes griffes s'accrocher aux crevasses du sol et les branches morts craquer sous mes pattes.
J'emplissais mes poumons de l'air brûlant, me laissais subjuguer par la chaleur de soleil que ma fourrure noire absorbait. J'avais chaud, j'avais soif, j'avais le souffle à court, mais je m'enfonçait toujours plus loin, repoussant le challenge de trouver un nouvel arbre ou me reposer. Je me sentait pleine de vie, conscience de tous mes sens, de l'odeur de feu des récentes touffes d'herbes qui avaient brûlées, l'odeur de la poussière, à la brûlure de mes poumons, la douleur de mes muscles sur lesquels je forcais trop, à trop vive allure, trop exposé au soleil. J'avais mal aux reins, mal à la tête, mal aux pattes, mais que c'était bon, de sentir toutes mes fonctions vitales...

Je finissais par m'arrêter et souffler un peu. L'arbre ne procurait que très peu d'ombre, mais assez pour y loger mon imposante silhouette hybride. Je me délestais du sac sur mon dos, et installais un petit drap au sol. M'étirant doucement je reprenais ma forme humaine. J'étais encore malhabile avec mes grosse pattes de lycan. Je m'assit tranquillement sur la douce étoffe et sortit de mon sac chaque petit outils que je disposais d'une manière bien précise. Je sorti également des bouts de bois que j'avais trouvés sur la route. Du bois bien sec et craquant que le soleil avait séché pour moi.
Avant de me mettre à l'ouvrage, je cherchais le pendantif à mon cou avec une certaine anxiété. Il était toujours là, elle n'était pas loin. Je le serrais au creux de ma main, rassurée.
Je n'aurais jamais pu tolérer que l'on m'enlève ce pendentif. Le perdre me serait intolérable.
Je serrais donc le ying et le yang dans ma mains, l'impression que c'était son coeur que j'avais et qui battait à la place du pendentif. J'étais peut être allée trop loin pour elle. J'espèrais que non avec quelque remords... Je devrais faire plus attention. Elae était plus fragile que moi.

Je me mis vite à l'oeuvre et sorti un objet rond, pas tout à fait finit, d'une poche de mon sac. J'essuyais la sueur sur mon front, rajustais le bandeau autour de ma poitrine, lissais les plis de ma jupe, accrochais en queue de cheval haute mes cheveux. J'étais prête à l'oeuvre. Preste, je saisit un petit outils, et me mit à faire de petites entailles dans l'objet creux. Il faudrait aussi que je le peigne et le vernisse.
Je nous entendais déjà dans ma tête jouer une mélodie à la flûte à l'ocarina. Celui ci aurait un son plus grave que le dernier que j'avais fait.

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Au son de la musique Sand-g10Ven 2 Aoû - 14:38
J'avais vu Enora filer à toute vitesse, laissant le vent s'engouffrer dans sa fourrure, savourant son harmonie et sa liberté. J'avais d'abord tenté de la suivre puis je m'étais vite ravisée. Sous ma forme lupine, j'étais moins rapide qu'elle.
Je marchais donc à vive allure, profitant du soleil et de la caresse du vent. La plaine s'étendait devant nous et une joie indéfinissable m'envahit à la vue de ma soeur courant librement. Que c'était bon d'être ensemble et de profiter de chaque instant, aussi futiles soient ils.
Perdue dans mes pensées, je souriais bêtement quand la boule noire au loin s'arrêta à l'ombre d'un arbre. Elle était sûrement essoufflée. Je trottais doucement vers elle tout en ouvrant mon esprit à ses pensées grâce à mon pendentif du yin, qui pendait à mon cou. Il m'était tellement précieux... C'était la seule tâche noire sur la boule blanche que j'étais, la marque de la présence d'Enora à mes côtés. Je ne l'enlevait jamais, le portais à même ma peau, il faisait parti de moi. Je sentais ma soeur à travers lui, et en ce moment elle était assise, sûrement entrain de m'attendre, bricolant je ne sais quoi avec du bois.
Je fini par la rejoindre et lui sourit avant de me transformer à mon tour en humaine. Mes long cheveux blond retombèrent sur mes épaules, voilant un instant ma peau blanche. Je les laissait libre et posais une question afin de rompre le son que faisait Enora en travaillant le bois:

- Que fais tu ?

J'inclinais légèrement la tête dans l'attente d'une réponse mais cette dernière me parvint par l'intermédiaire du pendentif. Enora était songeuse, elle imaginait une mélodie. Je souris et sorti mon ocarina qui se trouvait dans le carquois de mon arc, attendant tout de même la réponse de ma soeur.

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Au son de la musique Sand-g10Ven 2 Aoû - 14:53
Je souris, ne répondant rien, laissant ma tête imaginer une mélodie grave, une balade. Je savais que ma soeur de lait ne pourrait la jouer avec son instrument. Je lui jetais un regard espiègle avant de souffler dessus pour dépoussiérer l'instrument.
J'avais appris au cours des années l'art de la menuiserie. C'était un travail de patience et de calme. Ce dont je manquais cruellement d'ordinaire. Rester concentrée m'étais fastidieux. Mais par un certains aspect de ce travail, j'avais découvert aussi toute la passion que l'on pouvait mettre dans le bois, et la liberté des formes, des choix de bois, des objets. J'aimais à transformer un objets simple en un objet compliqué, creusés de longues sillures.
Je ne réalisais jamais de pièces sur commandes. Je faisais tel qu'il me semblait bon de faire, et vendait ce que je pouvais. Le bois ne me coûtait que l'expédition que je faisais pour le récupérer.

Enfin, pour répondre aux intérrogations d'Elae qui attendait patiemment ma réponse, je soufflais doucement dans l'instrument et jouais deux notes. L'ocarina n'était pas mon fort. La flûte ou le youcoulélé l'était plus.

- Ca n'est pas finit, mais il donnera un son différent de celui là.

Je lui tendit l'objet en fabrication. Il n'y avait que la forme et les trous de réalisés, j'avais pour projet de faire encore quelques moulures, et de recreuser un peu l'intérieur, afin que le son soit encore plus grave.
J'admirais le contraste de sa peau blanche avec ma peau mâte. Mon exacte opposé. Malgré les années, je ne m'y faisais pas. J'adorais voir ses longs cheveux blancs lâchés ainsi, c'était comme des nuages flottants dans cette plaine de soleil.

Nous n'avions croisées personne d'autre depuis quelques temps, j'espèrais qu'on croiserait quelqu'un dans les plaines. Je ne sais pas pourquoi, je me disais que cela serait agréable. Nous pourrions jouer un brin de musique en plus. Même si ces moments passés à deux l'étaient tout autant.

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Au son de la musique Sand-g10Ven 2 Aoû - 15:13
Je pris l'objet qu'Enora me tendait: un ocarina. Le mien était en porcelaine mais j'aimais le son que faisaient ceux de ma soeur. Je le contemplais un moment, imaginant le son qu'il produirait au final. Il tenait dans ma petite main et j'aimais sa forme. Son contact n'était pas désagréable malgré le fait qu'il ne soit pas verni. Je le reposais cependant pour tirer quelques notes du mien.
Mes doigts se posèrent sur les trous par instinct, mon souffle guidait la sortie des notes. Une mélodie s'éleva dans l'air, douce et aigue. Mes doigt longs et fins couraient sur l'ocarina bleu, bouchant les 12 trous selon son propre code, ses propres règles. Je me sentais transportée par la musique, accompagnant le bruit du vent qui soulevait mes long cheveux.

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Au son de la musique Sand-g10Ven 2 Aoû - 15:42
je repris l'instrument en bois et me remis à l'ouvrage, il fallait finir de polir les trous aussi. Ca n'avait pas été aisé de le creuser. Je ne savais pas si j'y arriverais. La plupart étaient de terre ou de porcelaine. c'était le premier que je réalisais ainsi, mais j'étais sur d'en obtenir quelque chose au début. J'avais toujours aimé la difficulté.
J'écoutais la douce mélodie, aigue, qui emplissait l'air. Toujours quand nous jouions, j'avais l'impression qu'il y avait une échappée de papillons dans mon estomac. C'était comme une essence qui se répandait dans mes veines, me rendant plus forte. Comme si... Les les papillons s'envolaient de ma peau pour me transporter, que l'essence me faisait pousser des ailes, comme si j'étais ailleurs. Je pouvais laisser mon moi caotique, ma force, la vie qui m'emplissais, comme si rien ne pouvait m'atteindre, que tout était possible.
Je sentais les pulsations de mon coeur s'accélérer, mes émotions se déchainer comme autant des notes jouées, la plaine fleurit d'un coup pour moi. Sans que je m'en rende compte, j'avais fermé les yeux et accordé le son de ma flûte à celle de l'ocarina. Toute la colère toute la frustration que j'avais s'envola. Je pouvais être ce que je voulais dans la musique, ce que mon être était de base, sans avoir peur de moi même ou de me lâcher. Sans avoir peur de faire du mal.
J'ouvris les yeux, et j'avais l'impression de voir le fil de nos notes s'entremêler. Je souris et arrêtais de jouer pour laisser Elea finir.
La Grande Plaine, silencieuse, était emplie de mélodie.

Un jour, j'inventerais un instrument qui fera repousser les arbres ici.

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Au son de la musique Sand-g10

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