Bien le bonsoir !
Voilà un moment que cette idée me trotte dans la tête, et j'ai finalement couché cela sur du papier, puis j'ai fini par me décider à le soumettre à votre jugement...
C'est une fiction originale qui se passe dans un monde ou la magie n'existe pas, et je sais pas trop encore ce que ça va donner par la suite... Je pense néanmoins qu'il ne s'agira que d'une love romance sans trop de dérive magique ou fantastique...
Avoir des avis, positifs ou non n'est pas la question, mais constructif et je vous vénère. Merci beaucoup !!!
Prologue :
Elle lève ses bras et les croise. Ses yeux sont fermés, et de toute manière, si elle les ouvrait, on n'y verrait seulement à quel point elle est loin du monde qui l'entoure. Elle tourne avec grâce, sur un mouvement de la musique, la suite, la rattrape, et vis avec. Deux secondes. Il lui a fallut deux secondes pour s'immerger dans cet univers qui ne lui appartient qu'à elle. Elle semble heureuse. Solitaire, mais enfin sans cette tristesse qui d'ordinaire ne la quitte pas. Elle croise ses jambes, puis tourne en faisant glisser un de ses pieds. Ses bras s’étreignent en l'entourant. La musique prend de l'ampleur, son corps commence à se tourner dans des sens qui semblent presque trop beau. Elle a un don certain. Quand elle danse, on ne peut se détourner de son sort mouvementé. Elle est si prise à ce qu'elle fait qu'on ne peut qu’apprécier la beauté de ses gestes. Elle sait comment faire vivre la musique. Elle sait comment amener ses mouvements. Elle semble presque anticiper la musique. On dirait qu'elle a été composé pour elle et non l'inverse. Les choses qui l'entourent n'existent plus. Dans son esprit, elle est seule, et dans son monde, tout n'est que musique. La musique est belle. C'est un binaire, assez simple. De la batterie, très légère, elle ne commence même pas au début du morceau. Du piano, comme dans la grande majorité de ce qu'elle danse, et du violon. Elle aime tellement leur frottement. L’œuvre est sublime. Calme, mais elle évolue. Il s'agit d'une femme qui est amoureuse d'un homme mais en est éloignée d'une quelconque façon. Elle ne parvient plus à le toucher comme elle le faisait auparavant. Elle, elle s'approprie cette histoire. On perçoit la douleur que ressent cette femme par la lourdeur que prennent les mouvements qu'elle accomplit. Elle tombe au sol, tente de se relever, mais y est aussitôt ramenée. Ses bras cherchent une corde invisible, elle ouvre ses yeux.
Deux pupilles d'un vert éclatant qui semblent vivre cette douleur. La distance est si marquée que ceux qui la regardent ne peuvent rester indifférent. Elle est cette femme qui souffre de la séparation. Elle semble à deux doigts de s’effondrer en larmes, pourtant, elle possède une force qui la pousse à avancer. Elle conclu par un saut qui laisse penser à un suicide. La musique s'éteint, elle referme les yeux, réintègre le monde et entend de nombreux applaudissements. Elle se relève et découvre une grande quantité des musiciens du camps qui sont là. Ses amies, dans un coin, lui font un sourire. Elle vient de danser devant une cinquantaine de personnes sans s'en rendre compte. Avec un soupir, elle récupère ses affaires et sors de la salle de danse. Tout ceux qui l'observaient de part les grandes baies vitrées la laissent passer avec ses amies dans un silence quasi-religieux.
-Et bien Elya, toi qui voulait être discrète, c'est raté, lâcha une des filles qui la suivait.
-La ferme Lisa, fut les trois seuls mots que la danseuse prononça.