Sur la route de Sen'tsura. [pv Maan] | |
| Sam 13 Juil - 12:33 | | | | Iriel se sentait stupide d'avoir été jusqu'à Flore, alors qu'elle commençait à avoir des repères à Sen'tsura et que, de toute manière, le danger était partout. C'était une idée naïve que de penser pouvoir trouver la paix où que ce soit dans ce monde... Elle suivait donc depuis deux jours le fleuve qui devait se jeter dans la mer, non loin de la ville. Elle supposait être sortie de Drayame, en vue des maisons et des villages qui se faisait de plus en plus fréquents, dans la lumière régressive du soleil couchant. Elle apprit ainsi que les humains pouvaient être comparés aux moustiques : besoin d'eau pour proliférer. Une solution pour éliminer cette vermine serait donc de les brûler, ou de leur retirer. Restait à savoir comment...
Bercée par le son assommant du courant du fleuve, ses réflexions n'avaient jamais étés aussi fluides. Elle se sentait immortelle, le corps ainsi immergé dans cette puissance grondante. Quelques fois, elle se faisait happer de la surface et amener dans les fonds vaseux. Pourtant sa forme ne s'altérait pas. Elle fut surprise également de pouvoir y survivre, pour une raison qui lui échappait. Probablement un vestige des souvenirs de sa précédente vie. Soudainement, elle se mit à tousser. Alors qu'elle essayait comme souvent de se remémorer son passé vieux de 3000 ans, une pulsion s'empara d'elle et la poussa à sortir immédiatement de l'eau. Elle se débattit, paniquée, et se transforma en brume. Les gouttelettes se détachèrent naturellement du flux d'eau et elle réussit tant bien que mal à se glisser sur la berge. Alors l'élémentaire reprit forme humaine, tremblante, se demandant pourquoi elle avait été prise par une soudaine peur de l'eau. Elle s'en éloigna le plus possible et s'assit sur le bord d'une route de terre qui longeait le fleuve, entourant ses jambes de ses bras. Elle se balançait souvent ainsi, les yeux perdus dans le vide de ses réflexions vaines. C'est à peine si elle remarqua les bruits de sabots derrière son dos. Lorsqu'elle les entendit véritablement, un spam fit onduler son corps et elle trembla de plus belle. Qu'était-ce ? Elle se leva d'un bond maladroit et planta ses yeux, devenus blancs à cause de la peur, dans ceux du cheval. Elle ouvrit la bouche pour crier, mais aucuns sons n'en sortirent et son visage ne fit que contracter cette expression habituelle de peur. Son corps la tiraillait dans le désir de devenir brume, mais ces précédentes expériences lui avait fait complexer de cette forme frêle. Ce qu'elle voulait, c'était détruire. Ce qu'elle ne pouvait pas faire avec ses misérables particules blanches. Elle se préféra ainsi, paralysée par l'effroi, et entreprit de profiter de l'humidité du fleuve derrière elle pour faire apparaître une brume intense qui roula placidement jusqu'à elle. Il était temps de tester sa nouvelle stratégie foireuse d'assassinat.
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| | Dim 14 Juil - 23:29 | | | | Avec mes consignes, on pouvait presque dire que la citée d'Alandïr était en quarantaine. J'avais moi-même exigé à ce que l'entrée de la ville soit sans cesse sous une surveillance accrue. En tant que capitaine de la garde et vu la situation actuelle, je prenais mes responsabilités et en assumait les conséquences. Il était devenu impossible qu'un espion puisse pénétrer dans nos murs. La population, elle, le vivait plutôt bien. Alandïr étant une des rares citée à royaume de Terre à être encore neutre, si l'on peut dire, tout le monde est conscient que notre indépendance n'est plus qu'une question de temps. La pression Aile ténébreuse se fait plus menaçante que jamais, les rebelles prennent petit à petit plus d'ampleur et bien que dans le fond je sois affilié à ces derniers, je ne ferais pas subir à cette ville des pertes inutiles.
J'avais donc une certaine pression sur les épaules et me changer les idées ne me ferait pas de mal. Malgré les risques, je décidais de m'éloigner es murs de la ville et de plus, sans gardes pour assuré ma protection. Cette dernière, je m'en occuperais moi-même. Pour cette occasion, je ressortais l'équipement avec lequel j'avais fuis nos terres. Cela comprenait un destrier, dont j'avais ôté les protections. Une armure en plate complète, mes deux épées dont une à main deux mains et une plus courte, en lus d'un bouclier de type écu. Pour ne pas être repéré par les sbires d'Aile Ténébreuse, qui étaient probablement toujours à ma recherche, je décidais d'en prendre un simple métallique sans distinction particulière, afin de ne pas rappeler le blason de ma famille.
Une fois équiper, je prenais place sur mon compagnon à quatre pattes à l'aide d'un tabouret et partir à l'aventure par une sortie discrète de la citée. Ainsi, personne ne pouvait me voir quitter la ville autre que la garde, dont la loyauté et l'expertise au combat est reconnu dans tout ce bas-monde. Mes deux fourreaux contenant les deux épées, l'écu maintenu sur la partie arrière de mon plastron par une lanière en cuire, le heaume relevé et tenant fermement les rênes, je me relançais dans une nouvelle aventure. Celle de prendre l'air normalement, l'espace d'un moment.
Avant que la populace à l'extérieur des murs ne puisse me voir et par inadvertance avertirait des partisans d'Aile Ténébreuse de mon passage, je décidais de passer par la forêt, où aucune route ne pourrait me guider et où j'aurais beaucoup moins de chance de croiser quelconque personne. J'évitais aussi les passages un peu trop accidentés, n'oubliant pas que j'étais en armure lourde sur le dos de mon cheval, qui ne pourrait pas trop supporter mon poids si je m'aventurais n'importe où. Il était mon véritable compagnon et bien qu'il fût fait pour la guerre, je le voyais bien plus qu'une simple arme ou moyen de transport. J'avais fui nos terres avec lui avant la massacre de ma famille et celle de notre maison, il était désormais le seul vestige de mon passer avec mon équipement et mes souvenirs.
Au fur et à mesure de notre progression, j'entendais l'eau ruisseler non loin d'où l'on se trouvait et je prenais le risque de nous y approcher tout en faisant attention aux galets qui se faisaient de plus en plus présents. Cela faisait quelques heures que nous étions partis et pourtant, je pouvais très bien nous situer sur une carte. Cet endroit ne m'était pas familier, mais j'avais l'avantage d'avoir une certaine mémoire, visuel en l'occurrence. Je décidais de poser pied à terre afin d'alléger la charge de mon destrier. Je permettais à celui-ci de s'abreuver dans le cours d'eau, le libérant quelques instants. Au bout de quelques minutes, je reprenais les rênes et montait sur un tronc d'arbre afin de ne pas blesser mon compagnon.
Une fois en scelle, nous nous aventurions un peu plus loin dans la forêt. Nous arrivions sur un chemin en terre, visiblement peu emprunté et quelques minutes plus tard, une forme apparaissait le long de la route, dans une position étrange. Cette personne était assise au sol, ses bras entourant ses jambes et ce balançant d'avant en arrière. Vu comme ça, on aurait pu croire qu'elle était folle. Oui, désormais je pouvais voir la silhouette plus ou moins nettement, une forme humaine et féminine à la vue des formes de ses vêtements. Je décidais alors de m'approcher d'elle, sans montrer un signe d'agression. Soudain, cette personne prit peur et se leva d'un bond avant que ses yeux ne deviennent blancs, dans ceux de mon cheval, qui se mit alors à se cambrer. Je devais désormais lutter pour garder le contrôle de mon compagnon qui s'agitait dans tous les sens et encore plus une fois que cette brume apparût. Par réflexe, je renfermais mon heaume, sans prendre le manche d'une de mes épées dans la main, prenant conscience de la potentielle nature de cet être.
- Apparement, j'ai affaire à un élémentaliste. Désormais, je regardais tout autour de moi, paniquer, faisant tourner mon destrier sur lui-même. - Sur mon honneur, je ne suis pas ici pour vous défier. Vous aviez simplement l'air d'avoir besoin d'aide. Excusez-nous si nous nous sommes aventurés sur votre térritoire, nous partirons dès maintenant, si vous l'éxigez. Dis-je tout en essayant de calmer le cheval en tirant sur les rênes.
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| | Lun 15 Juil - 0:58 | | | | - Apparemment, j'ai affaire à un élémentaliste, dit l'étranger en essayant de calmer son cheval effrayé par la brume. - Sur mon honneur, je ne suis pas ici pour vous défier. Vous aviez simplement l'air d'avoir besoin d'aide. Excusez-nous si nous nous sommes aventurés sur votre territoire, nous partirons dès maintenant, si vous l’exigez, ajouta-t-il
Se fut avec peine qu'elle cacha sa suspicion. Ce n'est pas comme si cet étrange personnage pouvait la voir, dans cette mer de brume, mais elle s'était promise de réussir à maîtriser ses expressions. Iriel avait conscience de sa faiblesse plus que quiconque. D'ailleurs, peut-être était-elle la seule à avoir conscience d'une faiblesse... Dans tous les cas, cet être était à ses yeux perfides, un démon au langage illusoire et propice à la trahison. Un des nombreux parasites à détruire. Avec prudence, elle maintint la pression sur son corps qui lui permettait de se transformer en brume et l'approcha pour l’observer de plus près : aucun blason ni la moindre petite marque d'appartenance à une guilde, famille ou pays. Deux épée à une main sur le coté gauche. Voilà qui était parfait. Heureusement qu'il n'avait pas dégainé et que son cheval lui demandait beaucoup d'attention. Était-ce la brume qui lui faisait cet effet là ? Ou était-ce autre chose ? Iriel détourna son attention sur les alentours. Il était peut-être accompagné et cette idée la stressait. Mais elle ne décela rien. Ainsi, elle se glissa jusqu'au dos de l'homme, priant pour qu'il ne la remarque pas. C'est seulement lorsqu'elle fut à quelque centimètre de lui qu'elle remarqua l'imperméabilité de son armure. Dieu ! Elle ne laissait aucune ouvertures sur sa gorge ou sur un quelconque autre point vital. Finalement, elle allait peut-être, encore une fois, devoir prendre misérablement la fuite et donner raison aux abominations de la vie. Cette pensée la déprima. Jusqu'à ce qu'elle remarque une ouverture derrière son casque, entre celui-ci et son armure. Bien que protégée par une cote de maille, elle ferait certainement l'affaire. Durant le temps de ses observations, le cheval s'était calmé, enfin. Elle reprit forme humaine juste derrière la selle, se saisie de la première épée à sa portée d'un geste vif de la main gauche et la positionna avec difficulté à la verticale, la pointe dirigée à l'intérieur de l'arrière de son armure.
Un "tac" se fit entendre. Celui du métal qui rencontre le métal.
Elle avait fermé les yeux, s'attendant à recevoir des éclaboussures du fruit de son œuvre, mais l'évidence était là. Elle était incapable d'enfoncer la lame. Manque de force ? Peur ? Incapacité à aller au bout de ses actes ? La cote était-elle trop dure ? Elle n'en savait rien et elle paniqua de plus belle. Ses bras tremblèrent et elle hurla en sanglotant : - Vous êtes tous pareils ! Avec vos belles paroles ! Toujours en train de caresser vos ennemis tout comme vos amis, si bien qu'il ne se fait plus aucune distinction entre l'un et l'autre ! Parasite ! Cessez d'envahir ma vie ! De polluer l'harmonie ! D'une voix dorénavant étouffée par une haine folle, elle ajouta : - Je vous détruirais tous... Je purifierais ce monde de la vermine...
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| | Mar 16 Juil - 20:06 | | | | J'avais beau être un chevalier, une personne en armure lourde et forgé au combat dans un sens, la peur ne cessait de me consumer, tout comme mon destrier. Je luttais pour garder le contrôle de ce dernier, chose que seule des "compagnons" de longue date et une bonne maîtrise de l'art équestre permettait. Moi-même, je pris peur lorsque je vis les yeux de cet élémental changer de couleur. Pour ma première sortie en dehors d'Alandïr, les choses ne se passaient pas comme prévu. Voilà qu'une sortie ayant pour but de me changer les idées se voyait confronté au fait que j'étais face à une possible mort. La brume, elle n'arrangeait en rien la situation et il devenait quasi impossible de distinguer quoi que ce soit plus de deux mètres devant moi.
Petit à petit, je calmais mon cheval qui redevenait beau plus docile. Une mission était donc accomplie, celle de ne pas chuté sous l'énervement de l'animal. Désormais, je devais retrouver cet ennemi potentiel. Tout semblait me prouver que j'étais sur son territoire et il n'était pas dans mon intention de l'envahir, loin de là. Regarde autour de moi, je ne me voyais aucune forme humaine. Une appréhension s'emparait désormais de moi, tout comme l'humidité des lieux. Un vent glacial semblait faire son apparition, sensation accentuée par le fait de porter cette armure de métal.
Soudain, j'entendis et bruit familier, celui du métal, plus précisément celui d'une épée qui venait finir sa course contre une planque du même genre. Je sentais également comme une pointe, essayant de forcer le passage entre l'arrière de mon armet et le haut de mon plastron. Je ne pouvais me laisser embrocher de la sorte et de suite, j'ordonnais à mon cheval de se cambrer avec les rênes, tenant fermement ses dernières avec ma main droite tout en me faisant pivoter le plus possible en essayant de dégager ce passager de la selle avec la main gauche. - Je ne vois pas de quoi vous parlez ! J'étais considérablement ralentit par mon armure de plate, mais il fallait espérer que cela serait suffisant. - Je suis un combattant de la paix, en aucun cas du chaos !
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| | Mar 16 Juil - 22:20 | | | | Iriel n'eut pas le temps de revenir de sa stupeur qu'elle glissa jusqu'au sol avec la légèreté que le voulait son corps. Le cheval avait dû se cabrer, gêné par le corps étranger qu'il avait eu sur son dos. Elle se réceptionna sur les genou, sa main gauche toujours crispée sur la poignée de l'épée. C'était bien la première fois qu'elle en tenait une et la satisfaction habituelle, produite par l'idée de tuer un ennemi avec sa propre arme, l'envahit. L'ombre d'une expression sadique passa sur son visage. - Je ne vois pas de quoi vous parlez ! Je suis un combattant de la paix, en aucun cas du chaos ! cria l'homme. La peur se transformant en folie, Iriel se leva en lui tendant le pommeau de son épée et en faisant une révérence. Elle annonça d'une voix claire et ironique. - Dans ce cas... si vous êtes un combattant de la paix, il est inutile que j'alimente des craintes à votre égard. Après tout, nous ne vivons pas dans un monde écrit par les manipulations et les mensonges. Elle étouffa ses rires de sa main libre. Cet homme était effrayant. Soit sa jolie naïveté était une fourberie, soit il était véritablement naïf. Cette dernière possibilité étant impossible. Impossible qu'un humain ait des pensées saines et bien intentionnées. Ces réflexions firent ressurgir sa peur et elle continua d'une voix tremblante : - Vous autre humain... Dans votre stature même, on peut voir votre prédestination à tuer... vos épées... votre armure... votre cheval davantage entrainé pour marcher sur les corps gisants plutôt que sur la terre. Cela perverti vos mots, humain... Ses membres se mirent à frémir et ses yeux devenus blancs se perdirent dans le vide. Seul le son de l'épée qu'elle venait de lâcher résonna.
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| | Ven 19 Juil - 15:08 | | | | J'éprouvais une réel satisfaction lorsque cette passagère tombait de ma monture, même si elle s'avérait être une femme, si l'on peut dire. J'ordonnais alors à mon destrier de trotter à bonne distance de cet adversaire à l'aide des rênes, faisant en sorte de tourner dans un certain rayon autour d'elle. Relevant mon heaume à l'aide de ma main gauche, je la fixais du regard en ayant désormais dévoilé mon visage. Elle avait semble-t-il une de mes épées en sa possession, chose qui se confirmait lorsque je tâtais mes fourreaux, dont un était désormais vide. J'affichais alors un sourire, sans l'avoir lâché du regard. Lorsque l'élémentaliste se relevait, elle me tendit le pommeau de l'épée tout en faisant une révérence que je saluais en inclinent légèrement la tête, suite à mes paroles, tendant la main vers le manche de l'arme.
Sans hotter mon gantelet, j'envisageais de reprendre cette arme qui était mienne, mais je revenais en position initiale, les deux mains tenant fermement les rênes en entendant ses paroles et le ton de sa voix. Je faisais courir beaucoup de risque à mon cheval en l'ayant fait s'approcher si près de cette femme, qui selon toutes vraisemblances, avait tenté de m'assassiner. Normalement, n'importe quel noble aurait prit la fuite, surtout moi-même vu la situation dans laquelle je me trouvais et pourtant, je restais. Qu'est-ce qui pouvait me retenir ici ? J'étais conscient que n'importe qui pouvait être un sbire d'Aile Ténébreuse et surtout elle, qui avait ouvert les hostilités sans montrer fis un signe quelconque d'agressivité, selon moi. Puis, je la laissais parler avant de lui répondre, laissant quelques secondes s'écouler afin de vérifier qu'elle n'avait plus rien à dire, après que l'épée soit tombée au sol.
- Je crois que vous êtes consciente, tout comme moi, que n'importe qui peut être une menace, dans ce monde. Mon armure est un équipement destiner à la protection, mes épées ont aussi le même usage en plus de celui de défendre les plus faibles. Le cheval, lui, me sert à parcourir de longues distances plus rapidement qu'à pied et c'est aussi, plus sécurisant. Il est toujours mieux de fuir sur un animal aussi rapide plutôt qu'avec une armure de plate sur le dos. M'arrêtant quelques secondes, je reprenais avec autant de ferveur, remettant mon compagnon en marche afin de tournoyer autour d'elle. - Et vous, vous êtes un être de paix, peut-être ? Je ne pense pas qu'une personne ouvrant les hostilités sans raison et qui plus ai, attaque ses ennemies dans le dos par fourberie, puisse donner des leçons sur ce qui est bien ou mal. Qui est donc le plus pervertit des deux ? Je suis un vaillant chevalier et non un couard, si je veux m'attaquer à vous seul ce sera dans un duel et non par ruse. Je ne suis pas un allié de l'Empire, je ne procède donc pas comme eux.
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| | Sam 20 Juil - 0:25 | | | | La folie d'Iriel s'amusa de la réaction paniquée du cavalier et ses lèvres s'étirèrent en un rictus qui devait être déplaisant. Après avoir fait une tentative minable pour se justifier, il enchaina avec une critique du comportement de l'élémentaire : - Et vous, vous êtes un être de paix, peut-être ? Je ne pense pas qu'une personne ouvrant les hostilités sans raison et qui plus ai, attaque ses ennemies dans le dos par fourberie, puisse donner des leçons sur ce qui est bien ou mal. Qui est donc le plus pervertit des deux ? Je suis un vaillant chevalier et non un couard, si je veux m'attaquer à vous seul ce sera dans un duel et non par ruse. Je ne suis pas un allié de l'Empire, je ne procède donc pas comme eux. Face à la crainte de cet homme, la pantophobique se trouva envahi d'une nouvelle confiance qu'elle n'avait jamais senti auparavant. Quelle bonheur, de se sentir enfin puissante ! Elle répondit, toujours sur le ton de l'ironie : - Défendre les plus faibles ? Hein ? Si c'était le cas des hommes, il n'y aurait pas autant de meurtre ! Qu'est-ce donc pourrait motiver un humain a protéger les faibles ! Elle rit avant de continuer : - Fourberie ? Vous parlez de fourberie, alors que vos mots sentent le mensonge à plein nez ?! Laisser moi rire ! Et sachez d'ailleurs que les faibles n'étant point protéger, il leur faut utiliser cette dites "fourberie" pour survivre. Vous ne la dénigrerez pas, si vous protégiez véritablement les faibles ! Vous êtes amusant avec vos principes chevaleresques. Mais lorsque l'on a une cause, on se sacrifie pour l'atteindre. On met de côté ses principes. Plutôt que de se limiter à des politesses, des conventions et à des duels utiles seulement pour étancher les soifs de violence ! Enfin... puisque vous tenez tant à créer une autre réalité, dans laquelle vous vous pensez bon : allez-y ! Montrez votre dites "bonté" ! J'ai du temps à perdre. Jamais elle n'avait été autant entreprenante. C'était bien la démence qui crachait ces mots. Pourtant, sa nouvelle confiance en elle persistait et elle était déterminer à en apprendre plus sur la fourberie de ce chevalier. Ainsi, il se saisie de la poignée de l'épée qu'elle avait laisser tomber et lui tendit le pommeau tout en marchant vers lui avec un sourire en coin et un pas assuré. Démarche justifier par le sentiment d'invincibilité qui l'avait prise.
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