Miki est d'une nature plutôt commune, cependant, quelques points sur sa personnalité sont à ne surtout pas négliger comme...

... Son instinct revancharde. Sachez une chose: Si vous faites une crasse à notre jeune demoiselle attendez vous à des représailles bien pire que vous ne pourrez vous imaginer. Plus elle vous fera souffrir, mieux elle se sentira, gare à vous, c'est un conseil des plus habile.

... Son égoïsme impardonnable. Miki, sauf cas exceptionnel fait preuve d'un égoïsme hors du commun, et ce à cause des persécutions qu'elle a subit plus jeune, dû à son rang élevé. Pour la plupart du temps elle laisse cette caractéristique de côté si cela peut tourner à son avantage.

... Son arrogance insupportable. Notre Exquise Tueuse à cette manie des plus irritable, jamais elle ne se considèrera comme inférieur à quiconque, et si vous osez contredire ses faits et gestes vous en payerez les conséquences !

Mais elle n'a pas que de vilains défauts, Miki c'est aussi...

... Une charmeuse hors pairs. Ah c'est sûr, peu d'hommes résistent aux belles courbes de Miki, et avouons le, elle en joue pas mal laissant son côté sexy apparaitre très clairement. Jamais elle se négligera ! Faites attention en la croisant, ou votre sang sera sa boisson si vous baissez votre garde.

... Une persévérante implacable. La persévérance de Miki est sans faille, elle défendra toujours sa notion de justice ! Jamais elle ne s’exécutera comme un vulgaire soldat, elle vivra pour elle, ayant aux lèvre sa propre définition de la liberté.

Miki avait peur, elle était cachée dans une armoire plutôt haute, tout plein de manteaux de fourrure dans lesquelles elle se blottissait. Les partisans d'Aile Ténébreuse était là, et ils voulaient ses parents, elle observa donc de sa cachette, la scène qui la marquerait à vie. Elle entendit son père crier, puis un bruit de chair mêlé à des craquements répugnants d'os, elle sentit un liquide lui perler sur le bout du nez. Cette odeur, elle la reconnue à l'instant même où les griffe du partisan transperça l'organe vital de son père. Miki entre dans une telle rage que ses ailes décuplèrent bien plus qu'elle même n'aurais pût l'imaginer. Miki, s'entaillant le bras avec les armatures en fer de l’armoire et touchant l'éventail qui pendait à son cou invoqua un stupéfiant tourbillon de flamme dans lequel les deux hommes en noir furent aspirés et brulés jusqu'à mort s'en suive. Miki s’évanouit dans les minutes suivant son meurtre et se réveilla avec la tête de Aino et sa mère penchées sur la sienne puis commença à pleurer de chaude larmes Aino la pris par les hanches pour amener la jeune femme sur son torse puis avoua à sa mère:

"Mère, j'aime Miki, je suis son amant, je suis sa dose de sang lorsqu'elle se sent mal. Peut-être me jugerez-vous indigne d'elle et de votre famille mais c'est comme ça."

Sa mère ne répondit rien, encore sous le choc de la révélation que venait de donner Aino. Miki sortit ses crocs, les plantant dans la chair ô combien exquise de l'incube, laissant perler le délicieux liquide vital dans sa gorge. Elle savais que sa mère allait être bouleversé par la révélation de son frère et quoi de plus normal pour une mère qui apprends que son fils adoptif offre son sang et son corps à sa fille ! Miki se tourna vers le cadavre de son père, gisant dans une marre de sang, dans laquelle la jeune fille n'hésita pas à s'y installer à genou pour offrir à son père une dernière étreinte. Son père devait l'observer de là haut et devait être déçu du comportement de sa fille. Elle n’espérait qu'une chose, que son père revienne du monde des morts et que donc l'entité de la mort décide que son heure n'avait pas encore sonné. Elle voulait qu'il lui offre son sourire, qu'il lui offre un nouveau bijoux, qu'il l'enlace une dernière fois de ses gros bras musclés. Miki, les yeux encore emplis de larmes fixa sa mère en lui débitant tristement:

"Maman, je sais enfin quel chemin suivre. Alors ne m'attends pas car je vais partir, partir pour oublier tout mes remords, qu'ils s'effacent. Je t'en pris, ne m'en veut pas et occupe toi bien de Aino !
- Miki ! Je t'accompagne ! Ne m’abandonne pas, répliqua celui-ci.
- Non !" Trancha-t-elle.
Ne sachant que répondre de plus, Miki grimpa dans sa chambre pour s'y enfermer.
Dans la nuit, elle déploya ses élégantes ailes pour enfin prendre sont premier envol de sa vie, emportant ses bijoux, de l'argent et des vivres. Dans cette même nuit, alors que la lune était pleine et haute dans le ciel elle entendit de forts battements d'ailes à sa suite. Voulant semer l'inconnu, elle virevolta pour tenter de se dissimuler dans la cime des arbres. Soudain elle entendit un hurlement de loups, et malgré la netteté du son qu'il faisait porter par le vent, elle entendait toujours les bruissements d'ailes, et qui en un clin d’œil la devança pour qu'enfin elle perçoive les formes ô combien exquise de son frère. Elle plaqua sa main gauche devant sa bouche pour se blesser volontairement contre une branche de pin, sa main droite, sa première main s’enflamma, suite de quoi elle souffla sur celle-ci envoyant une boule de feu vers l'être qu'elle chérissait le plus. Celui-ci, plus rapide encore que sa sœur, créa une sphère aquatique qui le protégeait et neutralisa donc le projectile en fusion qui s'approchait dangereusement de lui, puis répliqua avec le même genre de projectile de sa sœur mais celui-ci était bien d'eau. Miki, craignant plus que tout cet élément commença une chute interminable, mais Aino la rattrapa dans un porter digne des plus belle princesse, et encore un fois, Miki éclata en sanglots.


Miki se vêtit aujourd'hui de sa robe courte à froufrou, ses bas résilles et s'équipa de son fouet fidèle. Ce jour-ci, elle avait son examen lui permettant de devenir certainement dresseuse de familier. Elle ne souhaitais qu'une chose, que son épreuve soit des plus ardues pour qu'elle prouve enfin à son père qui la regardait certainement de là où il était, qu'elle devenait le rêve qu'il souhaitait. Elle se dirigea donc vers la demeure de son maitre, Ysyhash Urebrindel qui lui confia d'un air des plus graves:

De ton arc et de ton fouet,
tu devras terrasser
le rarissime Har'koa,
sans quoi il te tueras.

Miki sauta de joie, et pourtant sa vie était plus qu'en péril, mais elle pourrait réaliser un exploit, elle le priais de toute ses forces. Elle se rendit donc dans la réserve derrière la petite maison où elle retrouva son arc d'apprentis, des silex, ainsi qu'un tissu en peau pour qu'elle puisse un temps soit peu se reposer jusqu'à ce que sa tâche soit achevée.
Elle partie l'après-midi même avec tout de même une énorme boule au ventre et passa toute cette partie de journée à la recherche effrénée des empreinte menant à l'imposante bestiole, en vain et se fût la même chose toute la nuit et le matin suivant. Ayant une fatigue des plus insurmontable, elle décida de se poster à l’abri dans une grotte non loin de là ou le fond n’était point perceptible. Elle plaça sa couverture miteuse puis alluma un feu et pris soin de poser ses armes chacun d'un coté de la couchette.
Elle dormis environs deux ou trois heure, puis fût réveillée par un grognement, Miki eût tout juste le temps de se mettre debout que la bête la chargea; mais la jeune fille et son agilité surprenante esquiva le coup de justesse, chose que son arc ne pût effectuer et qui se brisa dans un fracas des plus surprenants. Elle couru vers son fouet, virevolta dans un saut des plus spectaculaire et se posa au sol telle une ballerine, elle fouetta le sol, bruit amplifié grâce à la grotte. L'Har'Koa pris la fuite mais avant ça, elle récupéra un petit qu'il semblait avoir laisser dans un creux de gravas, et détalla à toute allure. Miki se dirigea vers ce même petit creux d'où elle entendait des miaulement et quelle fût sa surprise lorsqu'elle découvrit un petit Har'koa, encore tout blanc et sans ses longs crocs. Ce n'était qu'en grandissant qu'il devenait tigré et possédait des dents digne des pus affuté des sabres. Elle rentra donc en direction de la maison de son maitre, les bras occupés par une boule de poil attendrissante.


Miki, fouet à la main, claqua la puissante lanière en cuir sur le sol, Kuki retroussa ses babines sous lesquels on apercevais que ses deux canines avait bien pousser et qu'elles viendrait bientôt dépasser le bas de sa mâchoire. Cet har'koa avait une spécificité à lui tout seul, ses rayures n'apparaissait pas, et l'ancien maitre de la jeune fille,lui confia que dans d’extrême et néanmoins rares cas, il était possible que l'animal soit tout blanc le rendant donc incroyablement rare et sa peau prisé des braconniers. Miki effectuait plusieurs heures journalières de dressage pour son Kuki, elle voulait qu'il devienne fort et surtout le sien et ce pour toujours, qu'il lui voue une éternelle fidélité.


Miki, à dos de son har'koa et Aino à leurs côtés, était sur le marché en cette belle journée ensoleillée. Notre jeune demoiselle recherchait une broche, un broche orné d'une belle Scythie, fleur que les couples avait tendance à s'offrir, gage d'amour éternel. Elle trouva justement une échoppe incroyablement agréable à regarder, fait d'une soie violette et rouge sur laquelle y était incrustée des pierres incroyablement jolies mais certainement fausses. Elle saisie une broche qui lui tapa dans l’œil ornée de la fleur en question puis deux petites bandelettes de dentelle qui pendait rendant la chose vraiment mignonne. elle tendit la broche vers le marchant qui eût un mouvement de recul, surpris par la monture de la demoiselle qui lui lâcha en riant:

"Ne vous inquiétez donc pas, il est aussi inoffensif qu'un poisson. "

Comme pour contredire Miki, Kuki lança un grognement laissant apparaitre ses deux gigantesque crocs. Elle sourit au marchant et l'observa calculer le prix de l'objet dont elle avait envie et quelle fût sa surprise lorsqu'elle appris qu'il lui manquait de l'argent. Aino la bouscula gentiment et tendit au marchant les quelques pièces que sa sœur devait et tendit à la jeune fille empourprée sa broche. Elle se tourna donc vers la route saisissant la broche qui ne resta qu'un instant entre ses fins doigts, elle n'en revenait pas à quelques mètre d'elle, son père la fixait, elle était sûre que c'était lui, elle savait et sentait son aura, elle tourna la tête en direction de Aino et y planta ses magnifiques pupilles en laissant sortir un bégaiement à la limite du ridicule:

"Pa... Papa, là... Là bas, tu...Tu le vois ?"

Elle pointa ce qui n'était plus du doigt, déçue elle ne parla plus jusqu'à rentrer chez elle en compagnie de son frère et de sa monture. Picorant à peine son assiette elle fila dans sa chambre ls yeux pleins de larmes c'était pour elle un réel choc, puis reprenant les jours suivant le poil de la bête, s'écria d'un coup, faisant sursauté son frère:

"Je vais le retrouver et lui monter quel imbécile il a été à nous laisser seuls !"

Elle partie donc en fin d'après-midi ce qui pour elle était une certitude, son père.