Le chant magique de la nature, une véritable poésie | |
|  Sam 2 Mar - 7:17 |  | | | | "Ne cherchez pas la nature de l'Esprit,
mais plutôt l'esprit de la Nature" Un son. Puis un autre. Qu'est-ce donc ? Encore. C'est régulier. Des bruissements. Hormis ça, le calme plat. Non. Le calme semble régner mais il n'en est rien. On aurait dit une musique. C'est le chant de la nature qui se fait entendre. On ne l'entend pas toujours, mais on peut le sentir. Même lorsque l'on semble entouré par le silence, en voyant le décor féerique qui nous entoure, des notes traversent notre esprit. Malgré le fait que l'on soit en pleine journée, tout était sombre. Cette partie de la forêt de Flore était bien épaisse et la végétation dense empêchait à une lumière trop vive de s'infiltrer. Il arrivait que quelques rayons percent à tel ou tel endroit, attendris encore par le feuillage des arbres, et se posent doucement sur un parterre d'herbes, parsemés de ci et de là, de fleurs. Des fleurs aux couleurs froides, nulle couleur trop vive. Prenez par exemple, au pied de cet arbre là, à quelques mètres où l'on peut voir une plante à la tige allongée, dépourvue de feuilles si ce n'est près du sol et qui ouvrait sa fleur en pétales d'un blanc étincelant. Pour des explorateurs, ou des chercheurs, cette fleur aurait été une merveilleuse trouvaille. Et cette forêt recelait encore tant de ces plantes mystérieuses, pour certaines encore très peu connues si ce n'est pas du tout. Cet environnement particulier était empli de magie. Il suffisait de voir certaines de ces plantes où votre chemin même éclairé par des lucioles qui émettaient eux aussi une faible lumière blanche. Rien qui n'agressait les yeux. Bien au contraire. Les voir danser autour de vous était un spectacle de toute beauté, à coupé le souffle.
Mais nous pourrons bien profiter encore de ce décor enchanteur. Pour le moment, revenons à ce bruit que l'on entendait. Un bruit de pas. Ou plutôt deux bruits de pas différents. Les deux êtres avançaient sans geste brusque. Cela se sentait car on pouvait l'entendre au son qui n'était qu'un simple bruissement dans les herbes sur lesquels le pied se déposait gracieusement plutôt que d'écraser, ou ce même bruissement qui suivait le mouvement tandis que l'on passait proche des diverses herbes hautes, buissons ou plante. Mais peut-être pouvons nous identifier ces individus ? Oui, nous le pouvons. Tenez, voilà un bel indice. On vient d'entendre le souffle d'un cheval qui vient de rompre le silence. Un cheval à la robe d'un doux blanc neigeux sans trace aucune, ainsi qu'une crinière de même couleur. Une créature de toute beauté, au regard calme et confiant. Regard qu'il posa d'ailleurs sur son compagnon qui ne le retenait pas, ayant déposé les rennes sur l'encolure de la noble bête. Il est peut-être important de revenir sur un point important, que l'on vient d'aborder. Le compagnon dont il était question était en fait une femme. Une jeune femme aux longs cheveux blonds descendant son dos pour arriver finalement au niveau de ses cuisses. Si clair qu'ils en paraissaient presque blanc, même s'ils étaient revêtu de reflets d'ors lorsque la lumière du soleil se posait dessus. Elle tourna la tête vers l'animal en l'entendant souffler et esquissa un sourire, venant flatter l'encolure de celui-ci de sa main gantée.- Ne t'en fais pas. Nous serons bientôt arrivés. Encore quelques mètres à parcourir.Et en effet. Quelques mètres plus tard, elle poussa doucement un buisson et l'on découvrit un lac. Lieu de rêve qui semblait presque irréel. Comment ? Comment des endroits aussi beaux pouvaient-ils exister ? La Nature avait encore accompli un chef d'oeuvre de toute splendeur. Et un chef d'oeuvre qui était resté à son état d'origine sans recevoir une quelconque intervention autre que celle qui l'avait crée. Etant une elfe, la jeune femme éprouvait un amour particulier pour la nature et elle se sentait particulièrement bien dans cet endroit. De plus, elle se sentait un peu comme isolée. Coupée du monde. De cette guerre qui faisait rage. Ici, rien de tout cela ne semblait avoir d'importance. Et pour notre cher maître d'arme, il était nécessaire d'avoir ce genre de petit moment à elle où elle venait chercher le calme et la tranquillité pour venir se ressourcer. Elle considérait cet endroit comme un petit jardin secret.
Elle s'avança près d'un arbre et s'occupa de desseller sa monture, retira son filet et lui donnant de petites tapes affectives au niveau du dos, elle l'invita à aller prendre un repos bien mérité. Elle savait qu'il resterait dans les proches environs et le regarda donc faire quelques pas, avant de ranger le matériel, ainsi que ses affaires près de l'arbre. Elle déposa aussi sa rapière, son fouet, ainsi que les quelques couteaux qui l'accompagnaient, au sol. Puis, elle se dirigea vers l'eau qui donnait l'impression à cause de la lumière d'être d'un mauve pâle, avec quelques teintes de bleu. Et ce mauve, se répercutaient sur les arbres qui donnaient l'impression d'une même couleur mais plus sombre. Vanor retira ses bottes blanches à lacet qui remontaient jusqu'à ses genoux, s'arrêtant un peu plus haut que l'articulation pour ne pas perturber ses mouvements. Elle les laissa dans l'herbe, alors qu'elle plongeait un premier pied dans l'eau puis un second. Elle avait de l'eau jusqu'au genoux. Sa jupe lisse, lui arrivant à mi-cuisse n'avait donc pas à craindre l'eau pour le moment. De même, la longue veste d'un bleu sombre qu'elle portait lui arrivait à peu près au même niveau et était ouvert sur une chemise blanche à jabot. La jeune elfe avait également retiré ses gants pour être plus à son aise. Elle inspira, puis expira profondément, relâchant ses épaules, détendue.
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