Faestalia, ville étouffante, embrumée d'une chaleur insupportable, est tout de même un vrai joyau architectural. Les maisons ne sont pas construite sur le sol de la citée, mais dans la roche même, créant une ruche géante en feu.
Miki déambulait dans les rue torrides de la ville, se mouvant telle une brise à peine perceptible. Les alcooliques étaient déjà de sortie et en fût convaincue quand quatre hommes lui bloquèrent la route. Ils empestaient l'alcool et d'où la jeune femme se tenait, elle sentait l’haleine putride des inconnus. Elle savait déjà ce qu'ils allaient dire: "Coucou minette, tu veux vivre l'aventure la plus extraordinaire avec un homme digne de ce nom ?" Et ça ne loupa pas, une seconde plus tard, elle entendit exactement la même phrase, se qui l'a fait glousser et lâcher désespérément:
"Il y a deux réponses à cette question, comme à toutes les questions : celle du poète et celle du savant. Laquelle veux-tu en premier ?"
Les hommes eût l'air déstabilisé, et Miki profita de la faille qu'elle venait de créer pour s'envoler et crocheter une prise dans les parois rocheuses de la ville, pour atterrir derrière eux et partir continuer sa balade tranquillement. Elle se mouvait telle une ombre, passant devant l'Hôtel des Quatre Vents et enfin se faufiler dans la ruelle des gros bourgeois, elle l'était à la base, mais elle détestait s'en vanter. Elle préférait sa vie libre, ne dépendant de rien ou presque rien, elle vivait pour elle n'ayant que peu de contraintes. C'était le mode de vie qu'elle avait choisie et elle s'en contentait que trop bien.
Elle était dans ces même rues lorsqu'elle percuta, dans un moment d’inattention rare chez la jeune fille, un charmant jeune homme. Il sentait bon, incroyablement bon, s'en était presque hypnotisant, elle se dégagea des bras de l'intense plaisir pour enfin plonger dans un bleu éblouissant. La mer, ses yeux y étaient semblables, son visage fin, ses lèvres fines, son nez légèrement retroussé, il était une proie tout à fait exquise, mis en attendant, excuses s'imposaient:
"Pardonnez ma maladresse, je faisais preuve d’inattention, celle-ci plutôt rare chez moi."
Elle lui sourit, preuve de vérité dans ses paroles précédemment proférées.