| Dim 12 Aoû - 14:49 | | | | Cette première manche de la poul 1 opposera Albar à Lunéra, avec pour arbitre Mélancolie. Je rappelle que les combattants disposent de trois jours pour répondre à l’autre, la partie combat (que vous souhaitez que l’arbitre évalue) doit être entre balise citation, car vous pouvez ajouter une partie « RP » pour commenter ce que vous voyez, comment vous arrivez, le public etc…
C’est Albar qui débutera le RP (L’ordre a était choisie au hasard), il sera terminé quand les deux combattants jugeront qu'il est temps, puis l'arbitre rendra son verdict.
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| | | Lun 13 Aoû - 10:49 | | | | " C'était un beau discours", dit Albar a son adversaire. Il le pensait véritablement, en parlant de celui d'Aile Ténébreuse. Clair, habilement distillé, adapté à une foule telle que celle des opprimés. Un discours politique bien mené, qui distillait un très léger sentiment d'effroi. Cela lui faisait d'ailleurs un assez étrange sentiment : c'est typiquement le genre de discours qu'il aurait pu faire s'il avait jamais eu à en écrire. Avouez que plus d'une personne en ce bas monde aurait été troublée par cette comparaison. Albar savait que le Roi Démon était inhumain jusqu'aux tréfonds secrets de son âme, qu'il ne reculerait devant aucune exaction, si violente et cruelle soit elle. Il savait aussi que le Roi était extrêmement intelligent, que ce n'était pas une brute sans cervelle comme beaucoup le pensaient. En revanche il ne l'avait jamais imaginé comme ayant le sens de la politique et de la manipulation des foules. L'animateur choisis avait lui aussi un joli talent pour exciter les foules, à peu près autant qu'Aile Ténébreuse pour les calmer. Son discours avait su mettre la foule en liesse, transformant des citoyens tout à fait normaux et équilibrés en une foule braillarde et avide de violence, de combat, de sang, de mort, et de friandises vendues à des prix défiant l'imagination du plus grand des arnaqueurs. Décidément non, le peuple n'est vraiment pas l'outil sur lequel la politique doit se baser. Les petites gens doivent être une fin, et non un moyen. Le dirigeant ne doit pas accéder au pouvoir par le truchement du peuple. Après tout, quelques millions d'imbéciles ne valent pas forcément mieux qu'un. Pourquoi croyez vous que des milliards de mouches se trompent en mangeant de la merde? Albar regardait sa partenaire, l'oeil aux aguets. Le combat allait commencer dans un instant, mais l'octogénaire avait appris qu'il fallait absolument observer son ennemi dès que possible. Une façon de marcher peut déterminer un style de combat, une façon de parler peut laisser entrevoir une stratégie. Exemple extrême : une personne qui marche fort lourdement et qui parle comme un taureau agonisant (donc fort) sera sans nul doute porté sur une stratégie d'assaut violent et brutal. Ce qui indique à quel adversaire on a affaire revêt plusieurs formes : la démarche et l'attitude sus-mentionnées, mais il y a aussi l'arme choisie, la carrure, l'âge, l'origine ethnique, etc... Albar la détaillait, comme un amant dévorerai des yeux sa promise. Elle semblait assez jeune de visage, mais cela était souvent trompeur. Elle était assez petite, mais semblait être forte tout de même. Quant à son épée, elle n'avait rien de particulier dans sa forme. Sa tenue ne l'aidait pas à deviner d'où elle venait, il n'y avait rien de reconnaissable. Son collier, cependant, attira l'attention. Personne ne porte de collier pour combattre à moins qu'il ait une valeur personnelle suffisamment grande pour qu'on ne le quitte pas. Un loup était représenté dessus. Étais-ce le cadeau d'un seigneur, d'un ami, d'un père, d'un amant ? Et qui signifiait-t-il ? Les armoiries du bienfaiteur, ou autre chose ? Albar savait que les lycans s'étaient réveillés et organisés à l'approche de la guerre. Il n'aurait pas été surpris qu'elle en soit une. Si c'était cela, il la vaincra facilement dans sa forme humaine, celle de loup ne sera pas un danger trop grand, mais en revanche, la forme hybride... Il est dit sur cette forme que le lycan gagne en forme et en vitesse tout en étant aussi polyvalent qu'un humain normal. Si cela était vrai, elle le surclasserai alors en force et en vitesse. Peut-être même que ce sera le cas dans sa forme humaine, ce qui serait des plus dangereux. Ainsi, de son côté, elle avait force et vitesse d'assurées. De son côté, il avait la régénération et le temps de réaction. C'est là tout ce qu'il pouvait avancer. Le maréchal des Glaces avait déjà eu beaucoup de mal à obtenir l'autorisation de l'impératrice, ce n'était pas pour perdre dès son premier combat ! Il était souvent cité comme étant le meilleur combattant des Glaces depuis sa victoire au tournoi, mais la façon dont Caïn, le premier vampire, l'avait humilié le rendait méfiant face à ses adversaires. Comment vaincre quelqu'un qui peut se déplacer si vite qu'il en devient invisible ? Ce n'était véritablement pas naturel. Mais je m'égare et vous devez trouver ça aussi intelligent que si je comptait le nombre de lettre qu'il y a dans tout ce que j'ai écrit précédemment. Et ne me tentez surtout pas ! [HRP : seules les mention de combat sont à mettre en citation, mais comme je ne peux décemment pas attaquer ma partenaire dès le premier post, je met la phase de préparation au combat, si 'ose m'exprimer ainsi, entre balise « citation »] - Citation :
- Albar salua de son épée son adversaire, et il s'inclina poliment devant elle. Prenant sa rapière dans la main droite, il se mit en sa position de garde favorite : les jambes légèrement arquées, le dos droit et légèrement penché en avant, et l'épée pointée vers le bas dans son bras tendu. La garde basse était sa posture de prédilection, car elle était assez rare et cela suffisait à rendre confus certains ennemis.
Tenant la position, le maréchal n'attaqua pas. Son arme, une rapière, était fine et fragile, peu adaptée au combat violent et à la parade de dernier instant. Et pourtant il n'attaquait jamais le premier, préférant laisser son adversaire se mettre en danger d'abord. Certes cela était risqué pour Albar, mais dans un combat, tout était affaire de prise de risque calculée : et quoi de mieux que de prendre des risques en début de combat, quand il était encore frais et fort?
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| | Albar
Partie IRLCrédit avatar : doubleleafDouble compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite)Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
| | Lun 13 Aoû - 17:13 | | | | - Arrivée deux jours précédant la date, Lunéra avait déjà pu faire le tour de la ville et observer l'esprit de la population. Tous étaient impatient que le tournoi commence et il avait réagi favorablement face au discourt qui leur avait été proposé. Du pain et des jeux pour le peuple. Comme à Foam, elle retrouvait ce sens dans la préparation des combats. Elle avait écouté tout le discourt, étonnée par l'habileté du langage. Mais elle n'en restait pas moins de glace, se concentrant sur ce qu'elle allait faire juste après. Combattre. Dans sa tête, son esprit loup était agité et hurlait de rage dès qu'elle le canalisait un peu plus. Il serait libéré bien assez tôt et préférait le garder en éveille. Une fois lâché, si elle l'avait suffisamment retenu, il serait enrager, colérique...
Elle inspirait profondément, gardant ses idées claires, testant chacun de ses muscles. Ses expirations étaient longues, lui permettant de remettre ses pensées à place dès qu'elles s'égaraient inutilement. Elle s'était échauffée avant l'entrée en scène, courant un petit peu, faisant bouger ses bras et son dos pour être la plus souple possible.
Bougeant un petit peu, elle regarda son adversaire. Un homme dans la force de l’âge. Du moins il le paraissait. Elle savait, pour être elle-même trompeuse à ce sujet, que l’âge ne se reflète pas dans les traits. En effet, d’apparence jeune, elle n’en était pas moins centenaire depuis quelque année aujourd’hui. Le temps n’avait que peu d’importance pour elle. Pas bien grand pour un individu de sexe masculin, avec une corpulence adaptée. Mais c’était à garder en mémoire… cela pourrait lui être utile. Il portait une rapière au côté gauche.
- - C'était un beau discours
Elle fut quelque peu surprise de l’entendre parler. Elle n’imaginait pas avoir à discutailler avec lui avant le combat. Mais après tout, pourquoi. C’est une preuve de civilité. - - Je vous l’accorde. Quoi que je préfère quand c’est rapide, quand on va droit au but sans détour. Mais le public à l’air d’avoir aimé, alors je ne vais pas faire ma difficile et demander qu’il la refasse en moins long et pompeux.
Elle sourit et se concentra à nouveau, regardant Albar Tassin, car telle était le nom que l'on avait déclaré pour combattre contre elle. Elle n'arrivait pas à déterminer s'il était d'une race humanoïde, ou s'il était tout simplement humain. Elle en tiendrait compte durant le combat, il faudra qu'elle l'observe minutieusement pour déterminer sa nature propre. Ne jamais sous-estimer la personne que l'on a en face de sois. Elle-même devait lui donner des doutes sur ses origines. Son allure de petite humaine ne devait pas être la meilleure représentation de ce qui cache un grand loup. Mais elle avait son atout tout comme il devait avoir les siens. Sentant le moment fatidique du début arrivé, elle retira le manteau qu’elle avait sur elle pour ne pas attraper froid. Effectivement, en dessous, elle n’était vêtue que d’un pantalon de cuir, usé et descendant jusqu’à hauteur des genoux de manière inégale. Elle portait également un corset tout aussi usé et laissant apparaitre ses bras finement musclé. Elle ne garderait rien d’autre que ces vêtements, ses armes et son pendentif. Elle jeta son manteau sur les bords de l’arène, attacha ses longs cheveux rapidement en une natte qu’elle noua avec un lacet de cuir. Puis saisit la garde de son épée. - Citation :
- Dès l'instant où elle prit son épée blanche en main, elle vit son rivale la saluer de son arme, s'inclinant poliment devant elle. Elle l'observa, restant droite, la pointe de son épée reposant à quelque centimètre au-dessus du sol. Il avait pris une posture plutôt basse et rare. Les jambes légèrement arquée et le dos droit, légèrement pencher en avant, son épée placer vers le bas. Elle fronça légèrement les sourcilles, elle le regarda garder sa posture, attendant surement qu'elle attaque en premier. Elle n'en fit rien, se contentant de pencher la tête sur le côté. D'abord à droite, ensuite à gauche. Elle cherchait une faille... un moyen de le déstabiliser. Remontant sa lame, elle la porta jusqu'à son front, embrassa la garde, la rabaissa dans un salut respectueux en inclinant la tête et fit un pas de côté, puis deux... puis trois. Elle commença à tourner autour de son « ennemi », gardant toujours le même écart entre eux.
Elle se refusait à prendre maintenant sa forme hybride. Cela ne servait à rien de précipiter les choses. Autant attendre, observer et analyser. De plus elle ne savait pas exactement à qui elle avait affaire.
Lentement, elle se rapprocha de son adversaire et s’arrêta devant lui, le regardant dans les yeux, et tâtant de son épée sa rapière avant de porter un coup vers son avant bras droit. Pour bien commencer, autant tester un peu les réflexes de celui qui nous fait face.
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| | Lunéra Weerwolf
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : /Vitesse de réponse : 0km/h (personnage en pause)
| | Mer 15 Aoû - 20:48 | | | | Quand son adversaire porta son épée à son visage pour un salut, Albar s'autorisa un regard vers le public. En effet, dans celui ci, un tâche d'un noir d'encre avait attiré son attention précédemment, sans qu'il ne puisse distinguer l'identité de ce spectateur vêtu de noir – et pourtant il avait une petite idée sur son identité. Maintenant qu'il était dans l'arène, il était assez proche pour constater qu'il avait eu raison : il s'agissait d'Ayael Arachnéa, duchesse de Sen'rin, accessoirement assassine hors-pair et amante d'Albar (à moins que ce ne fut lui qui était l'amant. Cela fait plus de différence que vous ne le croyez, et connaissant Ayael, si l'un des deux était d'une façon ou d'une autre la propriété de l'autre, c'était clairement lui qui appartenait à la jeune noble... Et dire que beaucoup de femmes pensent que la notion de « dominant/dominé » est une conception machiste des choses...). Il était à la fois surpris et heureux de la voir ici. Surpris parce qu'il était rare qu'elle quitte son île en dehors de ses contrats d'assassinat, ou alors dans le cas d'une invitation expresse. C'était peut-être le cas, mais il se plaisait à penser qu'elle était venue pour lui. Lors de leur dernière rencontre, il en avait profité pour lui faire très subtilement comprendre qu'il allait participer au tournoi de l'arène (« [colore=darkblue]ah au fait, si jamais tu passes par Sen'tsura le mois prochain, passes par l'Arène, j'y combattrai. Mais je dis ça, je dis rien ![/color] »). Lui adressant un petit sourire, espérant qu'elle le verrait, il se recentra sur son adversaire, qui se mettait en garde elle aussi. Elle était à présent en garde et tournait autour de lui, ne semblant pas décidée à attaquer. Albar pivotait doucement pour toujours lui faire face, prêt à bondir en arrière. La garde basse avait pour avantage de protéger presque intégralement les jambes sans effort. Elle conférait également une grande mobilité, mais son défaut était de laisser le haut du corps sans réelle défense, exposant les organes vitaux que chaque combattant prends pourtant tant de mal à garder hors de portée des coups ennemis. C'est pour ces raisons que la garde basse n'était pas une posture de chevalier, mais destiné à quelqu'un de très mobile et sans équipement lourd. C'est donc pour cela qu'elle n'était que très peu enseignée : les écoles de combat forment des chevaliers, pas des acrobates. Ainsi, Albar ne misait pas sur la force, mais sur la finesse, la précision, l'esquive. Ici, cependant, son adversaire avait un équipement léger, tout comme lui. Son avantage habituel serait donc réduit. Les armures étaient autorisées dans l'arène, mais il avait laissé la sienne chez lui, dans les Glaces. Il avait emporté sa tenue d'entraînement, légèrement arrangée pour l'occasion : un pantalon de cuir un peu ample, des bottes – ou pour être exact, des bottillons, le terme bottine ne concernant que les bottes féminines – légères et fines, et un haut en cuir lié, avec une structure « matelassée » sur les bras, pour les protéger un minimum sans que la chaleur ne soit étouffante. - Citation :
- C'est ainsi qu'Albar attendait, impassible mais concentré, que son adversaire porte le premier coup. Elle s'approcha alors de lui, comme si elle avait venait d'accepter la faveur de lancer l'assaut en premier. Un pas, deux pas, trois pas, et la voilà assez proche pour que le vieillard puisse compter ses cils. Ses yeux étaient fiers et perçants, et elle plongea son regard dans le sien, regard qu'il soutint quelques dixièmes de secondes avant de baisser les yeux pour regarder son arme. Ses yeux avaient cet éclat à la fois vif et terne de l'âge, ce même éclat qu'il voyait dans ses propres yeux quand il se regardait dans un miroir. Elle était sûrement plus âgée qu'elle ne le paraissait.
Elle allait frapper dans quelques instants. Son regard, planté dans le sien, ne lui indiquait aucune direction. Elle ne frapperait pas les jambes – trop protégées pour y lancer une attaque directe – ni la tête – regard fixé sur ses yeux avait pour but de brouiller les pistes, et pas d'indiquer sa cible. Ce serait donc le haut du corps. Peut-être les épaules, elle était trop près pour viser le torse, à moins de faire une fente, mais elle n'était pas en position pour le faire.
Le bout de son épée caressa doucement la lame de sa rapière, comme si elle s'excusait à l'avance de ce qu'elle allait faire. Ce geste avait une certaine tendresse, mais revêtait aussi un aspect de curiosité naïve, comme celle d'un animal flairant un objet inconnu sur le sol de la forêt enneigée de son pays natal. Dans ce petit coup d'épée, Albar voyait le petit coup de patte que donne un chaton à sa première pelote de laine, ou alors le museau timide du loup reniflant une friandise que vous avez fait tomber par terre pour pouvoir l'observer sans bruit. Une approche douce et lente, suivie toujours d'un retrait rapide et soudain, pouvant être suivi d'un assaut si l'animal sens un danger.
Ce fut le cas ici : retirant son épée, la nommée Lunéra frappa en direction de son avant bras, chose qui le surpris. Le coup, destiné à le jauger, avait le mérite de n'avoir que peu de distance à parcourir : de tout le corps d'Albar, la partie la plus proche de Lunéra n'était autre que sa main, et à fortiori, son bras. Il ne pouvait l'esquiver sans prendre de risque, aussi leva-t-il sa rapière et recula-t-il un peu, pour bloquer le coup avec son arme, juste au dessus de la garde.
Profitant de la perte d'élan de son adversaire, il leva le bras tout en le poussant vers elle : la lame blanche de son adversaire, désormais bloqué conjointement par le lame et la garde de la rapière d'Albar, s'élevait et se déviait de son porteur, ouvrant une faille béante dans la garde de la jeune (?) femme, mais également dans la sienne, puisque son épée était elle aussi neutralisée par le processus. Il avait cependant l'avantage de l'initiative.
Fléchissant un peu plus la jambe droit, il lança sa jambe gauche en avant, visant le bas ventre de son adversaire. S'il la touchait, il profiterai du contre élan et de sa jambe fléchie pour reculer et faire une fente à son adversaire. S'il la ratait, il reculerait également, mais en revanche, manquant de contre élan, il serait obligé de se baisser pour maximiser sa protection, et serait vulnérable au niveau des jambes pendant un instant. Sa capacité à esquiver l'éventuel coup qui suivrait dépendrait uniquement du coup en question.
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| | Albar
Partie IRLCrédit avatar : doubleleafDouble compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite)Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
| | Jeu 16 Aoû - 3:42 | | | | -
- Citation :
- Elle avait frappé, vive et forte. Elle l'avait surpris... un simple muscles qui se crispe et elle en avait été avertie... elle l'avait senti. Il était rapide... de bons réflexes malgré la surprise et une bonne maitrise de lui, de ses réactions involontaires. Son ouïe fine lui permettait d'entendre le coeur d'un homme battre et le siens n'avait pas été brusqué longtemps. Malgré tout, la rapidité à également ses limites. Il ne pouvait esquiver son coup et fut contraint de lever son arme en se reculant pour la bloquer et en profita pour la repousser. Sa manœuvre fit dévier son arme sur le côté, les laissant tout deux avec une ouverture plus qu'intéressante, mais il fut le plus rapide.
Dans sa tête, comme une alarme qui se déclenche, la lueur rouge du foyer de l'incendie qui alerte et met en garde et annonce la catastrophe, son loup lui souffla de surveillé la droite au moment même où Albar lançait sa jambe gauche vers son ventre. Crispant sa mâchoire et lâchant sa lame, qu'elle avait dû tenir à deux mains pour résister à la contre attaque de son adversaire, pour enrouler son bras autour de sa cheville, déviant le coup qui la heurta au flanc, la faisant grogner et reculer d'un bon pour se mettre hors de porter d'une autre attaque.
Avec calme, elle reprit sa marche, recommençant à tourner autour de cet homme... bien plus âgé qu'il le paraissait. Elle en avait la certitude maintenant. Dans chacun de ses gestes il y avait le vécu de son passé, de l'expérience. Un instant, pendant qu'il soutenait son regard, elle avait distingué la longévité de sa vie au travers de ses iris. Le plus court chemin vers l'âme d'une créature est ses yeux. Lui aussi cachait son jeu. Lui aussi avait vu la peine du monde. Elle devina parfaitement que de son côté, il avait également remarqué la centaine d'année qui avait imprimé son image dans sa rétine... plus de cent ans durant lesquels elle s'était perdue, s'était transformée et était devenue aujourd'hui, un membre d'un camp dans une guerre dont elle a assisté à la naissance. En autant de temps de vie, qui la connaissait vraiment... Elle avait vu son coup d'oeil vers les tribunes à la recherche d'un être ... aimé ? Peut-être... Elle, elle n'était pas sûre qu'il y ai quelqu'un qui soit là pour la voir elle au combat... Peut-être Cathane... après tout... Grenaak combattait dans le même tournoi, peut-être avait-il emmené la louve alpha avec lui.
Au souvenir de la jeune femme, elle avait revu les cages du cirque, les maquignons qui s'était délecté de plaisir devant son corps dénudé, qui s'était empressé de faire combattre les deux seuls lycans qu'ils étaient parvenus à capturé... Au souvenir de la jeune louve qui lui ressemblait tant, la rage la prit au ventre et le goût du sang ruisselant dans sa gorge raviva son appétit de vengeance. Elle se revit en une fraction de seconde, combattre une des siennes pour amuser une foule en liesse hurlant, braillant des paris, des injures et des provocations. Au fond d'elle, elle n'avait pas encore eu réparation pour ce qu'ils lui avaient fait.
- Citation :
- Brusquement, elle changeât de direction et se mit à tourner dans l'autre sens, dardant ses yeux sur l'homme qui lui faisait face. Elle avait soif... son Loup réclamait, mais il devrait encore attendre. Sa démarche se fit plus ... subtile, plus... féline. Malgré qu'elle le retenait, elle, aussi, avait soif et elle ne pouvait ignorer que le jour où la bête goûte au sang, il ne peut plus s'en passer.
Elle replongeât à nouveau sur lui, n'attendant pas cette fois, y allant avec force et rapidité. Elle lui asséna plusieurs coups rapides et calculé pour le faire reculer vers les flemmes qui entouraient la piste de leur arène... leur cirque. Un à droite au niveau des côtes, un à gauche direction de ses genoux. A nouveau elle visa ses bras, cherchant à frapper dans le creux du coude. Malgré sa tenue d'entrainement au combat, une telle frappe endommage toujours au moins légèrement les muscles et les tendons. Elle évita ses coups, du moins une partie, par réflexe et quelques-uns par anticipation. Elle l'agressa de sa lame plus qu'elle ne le combattait avant de remettre une distance et de recommencer ses cercles autour de lui, tel un loup jouant avec sa proie. [P.S. Ca aurait été un combat de "celui qui tue le premier l'autre de rire avec ses phrase" tu aurais gagner d'office... tu as le don de me faire rire comme une conne devant mon pc XD ]
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| | Lunéra Weerwolf
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : /Vitesse de réponse : 0km/h (personnage en pause)
| | Sam 18 Aoû - 20:11 | | | | "Et le combat s'ensuit, Rapide, intense, Toi et moi, déjà tellement meurtris, Toi et moi, unis dans une macabre danse. Te voici, te voilà, ô belle et saillante lame blanche, Toi qui me rappelle mes Glaces natales, Toi qui tente de... Eh, ma hanche !" - Citation :
- La rime était toutefois bien trouvée. Il s'était bel et bien attendu à ce qu'elle vise sa hanche, mais pas aussi tôt : il y avait laissé une faible ouverture qu'il comptait élargir à l'assaut suivant, pour l'entraîner dans un piège. Malheureusement, elle l'avait soit anticipé, soit jugé bon de saisir sa chance dès maintenant. Albar, dont les jambes étaient fort fléchies, donna alors un puissant coup sur ses jambes, se propulsant suffisamment en hauteur pour que la lame lui frôle les pieds, et un peu en avant également, lançant une nouvelle attaque aussi dangereuse pour elle que pour lui.
Mais revenons quelques instants en arrière, après que la tentative de coup de pied d'Albar ai été avortée comme Kerns aurait du l'être, que ce soit avant ou après sa naissance, Albar n'était pas trop contrariant sur ce genre de détail. Son pied avait - celui d'Albar hein - avait été dévié par le bras de Lunéra, et celle ci, ayant perdu... Pied, dut reculer un peu pour reprendre position, Albar devant faire de même, son équilibre étant devenu extrêmement précaire. Elle était forte, à n'en pas douter. Une telle maîtrise ne s’acquiert pas en une vie d'homme (vie qui dure en moyenne une cinquantaine d'années si l'individu est particulièrement doué pour se battre, ou pour éviter de le faire), à moins d'avoir un véritable don pour cela. Une réflexion idiote lui parasita alors l'esprit : si on dit « être né avec une cuillère en argent dans la bouche » pour signifier d'une personne qu'elle a eu la chance de naître dans une maison où le cheval mangeait mieux que les enfants du voisin, alors comment pourrait-on traduire en expression idiomatique le fait qu'une personne soit née avec un don pour le combat ? Qu'il/elle est né(e) avec un poignard en argent dans la main (ce qui serait autrement plus dangereux pour la sage femme). Cela arrivait de temps à autre à Albar, avoir ce genre de pensées absurde qui lui traversait l'esprit sans qu'il n'y puisse rien. Mais il ne s'en plaignait pas : il pouvait raconter ses réflexions à Ayael ou à Issendra pour leur égayer l'esprit (même sis Ayael n'était jamais triste). Le maréchal Tlassin préférait largement ce genre de pensée aux dilemmes éthiques que se posaient tous les jeunes combattants un peu malins (avant d'être crétinisés par l'armée). D'aucuns trouveraient, par exemple, indigne d'un gentleman de se battre ainsi contre une femme. Mais d'une part, ceux qui lancent ce genre d’imbécillités n'ont vraisemblablement jamais eu à lutter contre des femmes telles que Lunéra. De plus, être un gentleman n'est il pas de traiter les femmes avec tous les honneurs qu'elles méritent ? Et ainsi, une femme mériterait-elle moins d'honneur qu'un homme ? La réponse est évidente, mais pourtant nombre de gens ne l'envisagent même pas. N'eut été son goût pour la stratégie, Albar se voyait plus comme un dirigeant que comme un général. L'armée lui convenait, car elle était facile à commander : comme le dit l'adage impopulaire, quoi de plus stupide qu'un soldat, si ce n'est son supérieur ? Une armée était facile à commander si on savait quoi faire. Et surtout si, comme Albar, on sait être à la fois implacable mais juste. Récompenser ceux qui méritent les honneurs et châtier les déserteurs comme il se devait. Pour maintenir l'ordre dans une armée, il fallait faire monter en grade, dégrader, et trancher des têtes. Cela plaisait aux hommes. Ce qu'ils veulent, c'est du sang et de la gloire. Le sang pleut sur les batailles, et la gloire est le meilleur moyen de devenir célèbre en n'ayant aucun talent. Les généraux et autres caporaux sont à gérer différemment : ils sont plus exigeants et arrogants, mais pas plus malins. Il faut les brosser dans le sens du poil la majeure partie du temps, leur accorder des pouvoirs inutiles à vous mais qui les remplirons d'honneur... Et également trancher quelques têtes de temps en temps. La guerre est le royaume des tueurs, et l'armée est leur château. C'est une institution où la générosité est une faiblesse, et où la cruauté est une qualité. Albar distillait les deux, refusant de s'abaisser à eux. Ces idiots avaient un côté indubitablement pratique et se les mettre à dos était une erreur. De plus, tout n'était pas à jeter : les nouveaux qui ont été enrôlés plus ou moins de force peuvent être sauvés de la simplicité et de la bêtise ambulante des rangs serrés. A eux on peut encore tenter d'inculquer les nuances de la guerre. En revanche, pour les militaires de carrière et pour les pauvres gens engagés depuis plus de deux ans, il n'y a plus rien à faire. Le public de cet arène ne valait pas mieux. Ne venait il pas de payer sa place pour voir des gens s'entretuer ? Ils n'avaient qu'à franchir le pont de cristal de la cité pour entrer dans les quartiers plus pauvres de Sen'tsura. Là ils en verraient, de la violence. Certes, ils seraient privés du joli minois d'Albar, mais on ne peut pas tout avoir dans la vie, non ? - Citation :
- Pour en revenir au combat, celui ci s'était agrémenté de quelques passes de plus en plus violentes et meurtrières. Son adversaire avait à nouveau attaqué en premier, mais cette fois, il avait pu répliquer, et avait tenté d'atteindre sa jambe, coup qui n'avait pas atteint sa cible, bien malheureusement mais sans surprise. Le maréchal et la charmante guerrière avaient alors enchaîné les attaques, les bottes, les esquives, durant quelques joyeuses minutes. Albar y avait gagné un ou deux bleus sur les bras et une légère éraflure un peu en dessous de l'oreille. Il ne la cicatrisa pas, préférant garder cet avantage pour plus tard. De même, il luttait un peu en dessous de son niveau habituel pour pouvoir tester le niveau de son opposante, même si cela restait risqué.
Et nous revoilà donc à l'instant où cela a commencé. Sa prise de risque avait révélé ses faiblesses, et il venait de se décider à donner un coup risqué. Bondissant en hauteur mais aussi légèrement en avant, il ne comptait pas se contenter d'une esquive. Il lança la pointe de sa lame en avant, réalisant une fente (enfin, tout autant que cela puisse s'appeler « fente » vu qu'il est dans les airs je vous le rappelle). Il ne lui restait plus qu'à voir si elle pourrait la parer (peu probable), l'esquiver (plus probable), ou être touchée (pas plus probable). Et si jamais, dans sa manœuvre, il était touché, ce n'était qu'un moindre mal. Certes il était fatigué, mais bien trop peu pour avoir peur de se régénérer. [HRP : Je me suis permis de te faire faire certains mouvements. Si cela te dérange, n'hésite pas à me le dire et je réécris tout cela ! Ah et : merci du compliment]
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| | Albar
Partie IRLCrédit avatar : doubleleafDouble compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite)Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
| | Dim 19 Aoû - 11:53 | | | | - Un mouvement, un coup, une expiration... Se rabattre, esquiver, inspirer... Au fur et à mesure du combat, elle avait adopté un rythme spartiate, comptant presque ses foulées comme lorsqu'elle courrait dans la forêt du Drayame... Une fente, une estafilade, une lame déviée... l'arène n'était pour elle plus qu'un terrain de sable cerné de flamme où la seule chose qui importait était sa survie... Un battement de coeur, un clignement d'yeux, un mouvement du bras pour parer une attaque... le monde autour d'elle n'existait plus... Seul sa danse avec Albar dans ce combat comptait... il était à présent son univers, son monde, sa vie... Rien d'autre ne lui apparaissait plus vivant. Le passé n'était plus que fiction imaginative de son cerveau. Le futur n'était plus que des pensées d'anticipation sur les prochains mouvements. Et le présent était ce conflit entre les deux créatures, puisqu'aucun d'eux n'était humain, leurs armes et les coeurs qui battent. Elle entendait celui d'Albar cogner dans sa poitrine dans un rythme effréné... le sien n'était pas mieux... elle le sentait battre à en rompre ses côtes. La fatigue n'était pas encore son ennemie... son corps pouvait encore bien ternir. Elle avait réussi à le toucher, lui faisant des bleus sur les bras et une éraflure près de l'oreille... Elle-même avait récolté des coupures dans le cuir de son pantalon et de son corset, dont un lacet avait été coupé lors de l'assaut. Une coupure, peu profonde, entamait son bras gauche en biais. Ce serait encore une cicatrice, histoire de quelque jour, le temps pour elle de rétablir la plaie. Sa guérison était rapide, mais pas au point de se soigner dans les minutes qui suivent la blessure.
Ils avaient combattu, échangeant les coups, faisant battre le fer. Une musique se créait sous leurs attaques et dans la tête de Lunéra, ses deux esprits commencèrent à chanter une mélodie de son enfance. Elle ne pensait plus qu'à ça. Un vide impressionnant régnait au sein de sa pensée et seul résonnait les sons échappés d'un jour lointain. Sur son visage, ses muscles décontractés ne trahissaient aucune douleur, aucune fatigue. Ses yeux clairs, scrutait Albar, sans jamais le quitter. Depuis quelque frappe, ça n'avait plus été elle qui attaquait. Il s'était lancé et elle en profitait pour ne bouger que lorsqu'il le fallait, permettant à son corps de reprendre un peu un rythme normal.
- Citation :
- Il enchaîna plusieurs mouvements qu'elle avait parés sans problème. Elle avait repéré l'ouverture qu'il avait laissée au niveau de sa hanche et elle n'avait pas attendu pour y envoyer sa lame. Une simple brèche dans laquelle on cale un coin peut faire s'écrouler un mur entier.
"Et le combat s'ensuit, Rapide, intense, Toi et moi, déjà tellement meurtris, Toi et moi, unis dans une macabre danse. Te voici, te voilà, ô belle et saillante lame blanche, Toi qui me rappelle mes Glaces natales, Toi qui tente de... Eh, ma hanche !"
Elle ne l'atteignit pas... elle n'avait que peu espérer sur ce coup, tentant plutôt sa chance pour voir ce que ça donnerait. Il avait sauté avec une poussée formidable pour que ses pieds passent au-dessus de sa lame. Il avait bondit également légèrement en avant, réalisant une fente pour projeter son arme en avant. Ses yeux s'étrécirent déviant d'un coup d'Albar à la pointe de la lame qu'elle voyait foncé vers elle. Un pas, deux pas, trois pas en arrière à peine quelque seconde avant qu'il ne lui tombe dessus et la blesse. Mais ce ne fut pas suffisant, car une nouvelle fois la rapière entama son corset qui émit un craquement sous le coup. Sous son collier, elle sentit une perle chaude couler vers la descente vertigineuse de sa poitrine. Elle y porta sa main pour ensuite la regarder. Un mince filet de sang l'avait taché de pourpre. N'y sentant aucune douleur perçante, elle en déduisit que ce n'était à nouveau qu'une éraflure. Elle émit un grognement sourd en relevant les yeux pour le regarder. Il n'était pas passé loin de couper le cordon de son collier.
L'odeur du sang assaillit son odorat à lui en faire tourner la tête. Du sang... depuis qu'elle avait tué un humain en devant lui arracher la carotide de ses dents pour ne pas être tuée, ça la mettait toujours dans un état de haine et de rage. Portant sa main au niveau de son visage, elle lécha la trace que la blessure y avait laissée, ses yeux exprimant un méprit plus profond. Ce n'était plus le moment de l'échauffement. Elle laissa son loup se mélanger à son esprit humain. Contrairement aux autres Lycan, elle n'avait pas de forme hybride... bestiale. Elle gardait une forme humaine et gagnait seulement en masse musculaire, en force, en agilité et rapidité. Ses yeux au lieu d'être bleu clair viraient à un anthracite parsemé de nuance ambrée. Elle sourit, dévoilant des crocs plus que des dents.
Elle posa la pointe de son arme au sol et s'appuya dessus, regardant son adversaire avec intensité.
- - Tu fais des rimes mon mignons ? Tu t'ennuies peut-être ?
Elle laissa échapper un rire, presque un jappement de loup tellement la résonance était devenue canine. - - On passe aux choses sérieuses, alors. Finit l'échauffement.
Reprenant son arme d'une main ferme, elle inspira profondément et se mit en position, légèrement penchée en avant, les jambes écartées et fléchie, une plus en avant que l'autre, prête à démarrer au quart de tour.
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| | Lunéra Weerwolf
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : /Vitesse de réponse : 0km/h (personnage en pause)
| | Mer 22 Aoû - 21:49 | | | | Bingo, il avait eu parfaitement raison une fois de plus, merci messieurs et dames et rendez vous au combat prochain pour notre célèbre jeu "Quelle est la race de celui qui t'étripe". Ce jeux est en partenariat avec "Quel temps fait-il dans la tête d'un ivrogne". Son adversaire était donc bel et bien une lycan. Oh, point de manteau de fourrure pour elle. Elle n'était pas devenue un loup, et sa forme hybride (car il lui semblait que c'était cela), n'était en rien comparable à celles qu'il avait déjà eu le loisir de voir. Pas de grandes griffes, pas de grandes oreilles, pas de grandes dents, c'est pour mieux te manger mon enfant. Non, ici les changements étaient plus subtils : elle était devenue plus forte, peut-être un peu plus grande, mais c'était dans son attitude que tout avait changé : elle débordait d'énergie à présent. Elle était devenue plus bestiale et violente, et ses yeux jetaient des éclairs. Pas de rage, non (encore que pour un loup, la rage est monnaie courante). Il n'y avait aucune colère dans ses yeux, mais une soif de combat et de chair. Sans doute la sienne, de chair. Et il faut bien admettre que le programme, s'il était alléchant du point de vue de la demie-louve, était assez écoeurant de son côté. Il y avait fort à parier que son adversaire deviendrait plus violent et brutal. Il est à la portée du premier étudiant en lettre venu que le maréchal allait donc devoir miser sur la technique (et sur lui même s'il voulait gagner de l'argent facilement d'ailleurs) et la souplesse. " Tu fais des rimes mon mignons ? Tu t'ennuies peut-être ? On passe aux choses sérieuses, alors. Finit l'échauffement.- Oh oui flattez moi encore ! J'adore les femmes poilues qui peuvent me soulever à bout de bras pendant l'amour". - Citation :
- Souriant, il s'avança rapidement et se fendis en avant, tellement qu'il se laissa tomber par terre en réponse à l'éventuel coup que son adversaire lui donnerai. Il ne perdis pas de temps et tourna sur lui même pour tenter de donner un coup de pied dans les jambes de son adversaire. Si le coup avait marché, si la lycan était tombée, il aurait sans doute gagné. Mais avec des "si" on pourrait mettre Sen'tsura dans un flacon d'hydromel, c'est bien connu. Son adversaire esquiva le coup et répliqua plus vivement qu'il ne l'aurait cru.
[HRP : je me suis permis beaucoup de liberté sur ce post, et si ça ne te convient pas, n'hésite pas à me le faire savoir, que je corrige ça. Pour ta réponse à toi, je t'autorise à me faire à peu près tout ce que tu veux - pas d'attouchement tout de même - si l'on exclus le fait de me battre, de me mettre dans une position totalement inextricable, et de me couper un membre. Sinon tu as le droit de faire à peu près ce que tu veux.]
Albar dut alors se mettre à rouler sur le côté pour esquiver le coup puis se relever en un bond, à nouveau en position de garde, prêt à en découdre, comme disait le tailleur. on petit exercice risqué s'était soldé par autre chose qu'une montée d'adrénaline : le coup qu'elle lui avait donné n'avait pas totalement été esquivé. En effet, son bras gauche avait été largement entaillé, une estafilade suffisamment grande pour faire pâlir un soldat confirmé. Techniquement, ce n'était qu'une égratignure, elle n'était pas très profonde, mais tout de même impressionnante. Si seulement son adversaire avait été un vampire : tout ce sang lui aurait forcément fait perdre son calme et il aurait attaqué sans réfléchir.
Sans attendre, Albar se lança à nouveau à l'assaut, ayant troqué sa garde basse de face pour la même mais de profil, son bras gauche était momentanément amoindri. Il attaqua vivement, visant directement la tête. Son adversaire était plus fort, alors il ne fallait pas le laisser frapper, tout simplement. Là c'est le moment où je casse le rythme du combat en partant dans une métaphore filée sur ce qu'est la lutte armée. Mais vous vous trompez, car je vais vous parler ici de l'élevage et de la reproduction en captivité des manchots nains des Galapagos. Le mâle, voyez vous, est celui qui s'adapte le plus facilement aux chaînes de la protection, tandis que la femelle, elle, milite pour avoir le droit de vote, ce qui est stupide vu qu'il n'y a pas d'élection. En effet, le... A des années lumières de ces pensées stupides, Albar vivait son combat comme on vit les battements de son propre coeur. Le duel était, selon lui, une équation à résoudre, rien de plus, et rien de moins. Elle(race x talent + arme) + lui(race x talent + arme) + chance (pouvant être positive ou négative). Une équation complexe, qui pouvait avoir de multiples résultats : un gagnant, deux gagnants (match nul), ou deux perdants (match nul aussi, certes). Chaque coup d'épée, de poing, de pied (ou d'autres membres dans le cas d'un ennemi difforme ou avec une queue et des ailes), chaque attaque était un calcul destiné à la résoudre. Chaque grain de sable soulevé par leurs assauts était une nouvelle variable, et chaque expiration les rapprochait de la résolution. Une botte parfaite était un raccourci dans le calcul, mais mal la maîtriser pouvait entraîner une erreur fatale dans les résultats. Et dans un duel, si tu te trompes de résultat, soit sûr que ton adversaire, lui, aura bon. Et la belle guerrière qui lui faisait face tenait bien le coup. Il fallait la pousser à faire une erreur. Et la seule chose qui lui vint à l'esprit fut : "Assis et donne la papatte!"
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| | Albar
Partie IRLCrédit avatar : doubleleafDouble compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite)Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
| | Sam 25 Aoû - 13:27 | | | | -
- Citation :
- La réponse qu’il lui servit à sa provocation n’était… pas tout à fait ce à quoi elle s’attendait. Mais même sous sa forme hybride, elle gardait un sens de l’humour et sourit, amusée de la répartie. Mais la pause rigolade ne fut que de courte durée car, pour la première fois depuis le début du combat, Albar prit les devant et engagea lui-même l’attaque. S’avançant rapidement, il se fendit en avant jusqu’à en tomber au sol. Il alla vite, elle n’eut pas vraiment le loisir de parer l’attaque ou de l’éviter… il était déjà à terre. Un adversaire qui se met KO tout seul, ça n’existe pas… Dommage. Elle le vit tourner sur lui-même et anticipa la manœuvre, sautant au dessus de ses jambes menaçant son équilibre. Elle répondit par un grognement sourd et se déplaça, rapide et souple, pour lui entailler le torse de la pointe de son épée. Rien de bien grave… une petite entaille. Elle ne l’avait pas fait pour le blesser mortellement… juste pour sentir encore cette odeur chaude et ferreuse qu’a le sang envahir l’air. Sa lame n’aboutit pas. Il n’était plus là, il avait roulé sur le côté et s’était relever. Du coin de l’œil, elle le vit se relever prestement et reprendre sa garde, prêt à reprendre le duel. Lunéra se tourne vers lui, sa lame baissée, la pointe chatouillant les grains de sable de l’arène. Elle le regarda un moment et sourit. Son coup n’avait pas porté au lieu voulu, mais dans sa précipitation à s’enfuir, Albar avec accrocher son bras à son arme, ouvrant d’une bonne entaille à son bras gauche. Pendant une fraction de seconde, Lunéra se plut à humer l’air, inspirant profondément cette odeur qui lui chatouillait les narines avec délice. Une fraction de seconde, avant de reprendre ses esprits et de faire face à son adversaire, arme en garde, le dos légèrement courbé et les jambes prêtent à donner l’impulsion pour bondir.
Dés l’instant où il avait comprit qu’elle n’était plus humaine, il avait changé d’attitude… Elle le savait. Il se doutait de sa condition de lycanthrope et elle lui avait donné la preuve suffisante pour qu’il en soit sûr. Dés cet instant là, il ne comptait plus sur la force de frappe ou la rapidité… Il s’engageait de lui-même, pour avoir une chance de la toucher ou de la pousser à l’erreur. A nouveau il s’élança vers elle, visant sa tête avec sa lame. Fronçant les sourcils, Lunéra para l’attaque de son épée et fit un bon en arrière pour se dégager du cercle d’action de la rapière. Elle ne resta pas longtemps hors de porté car il revint à l’attaque, chargeant à nouveau pour la retrancher dans la défense. Il visa à nouveau la tête, puis les jambes, les bras, le buste. Il lui entailla le bras et fit une marque supplémentaire dans le cuir de ses habits, sans pour autant les déchirer. Elle entendait leur cœur battre de plus en plus fort et le chargeât au même moment que lui, brisant le rythme qu’il avait donné. Elle fit quatre foulée et arrivée en face de lui, se dévia sur sa gauche (à lui), frappant avec son bras dans son ventre et avec le plat de sa lame dans son dos, lui coupant momentanément le souffle. Elle n’était pas barbare, ni traitre, elle lui laisse le temps de se relever pour lui refaire face. Quand il se fut relever, elle lui fit face fièrement et attendit qu’il agisse, qu’il attaque ou face quoi que ce soit d’autre pour la remettre en mouvement… Il ne fit rien… ou du moins aucun mouvement. Elle le vit réfléchir jusqu’à ce que sa bouche s’ouvre et articule une phrase complètement absurde.
- - Assis et donne la papatte.
Il lui fallut un temps pour comprendre les mots et éclata de rire devant cet homme qui n’en était pas un. Elle rit quelque instant, sincèrement, sans pouvoir s’arrêter. Avec un lycan à peu près normale, une telle phrase l’aurait enragé et pousser à la fautes. Avec elle qui était plus humaine que louve, une réplique de ce genre ne la faisait que rire aux éclats. Espérait-il vraiment qu’elle devienne folle avec ça ? - - Mon pauvre petit mignon. Tu as encore beaucoup à apprendre sur nous autres les demi-loups.
- Citation :
- Il paraissait un peu surpris… un peu beaucoup même. Prenant le créneau en route, Lunéra s’élança vers Albar, l’arme bien serrée dans sa main et l’attaqua, enchaine les frappes rapides sans aucun ordre précis, choisissant la place que lui conseillait son esprit lycan. Un coup l’épaule, un coup les genoux, la main, le dos, la poitrine. Ils retrouvèrent à un moment, les épées croisée, face à face, près l’un de l’autre. Elle ne tenait son arme à deux mains et tout les deux tentaient de faire reculer l’autre en le poussant. Dans sa tête, la voix suave de son loup lui enjoignit de lâcher prise. D’un geste vif, elle plongeât sa main dans sa botte et la ressortit armée d’un poignard qu’elle glissa sous la gorge d’Albar. Il pouvait s’en débarrasser s’en souci, mais maintenant, il savait qu’elle était bien armée.
- - Ne crois pas que je me battrai avec ma forme Lupine. Elle peut être utile, mais face à un bipède, je reste bipède.
[hrp: tu m'avais dis que je pouvais m'amuser alors je l'ai fait. Si jamais quelque chose te plait pas, dis le moi et je changerai tout ça ]
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| | Lunéra Weerwolf
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : /Vitesse de réponse : 0km/h (personnage en pause)
| | Mer 29 Aoû - 19:53 | | | | La dague sous le cou, Albar était partagé entre la jubilation et l'agacement. Certes, la situation lui offrait un avantage tactique certain, ne serait-ce que grâce à l'effet de surprise que ce qui allait suivre ne manquerait de provoquer chez sa partenaire de combat (oui, partenaire, car un combat amical se fait à deux, et non à un contre un). Certes, le combat allait enfin prendre son tournant final. Attention, je n'ai jamais dit qu'il allait se terminer, juste que le rythme allait s'accélérer de façon brutale et violente, et ainsi, la lutte allait entamer ses derniers accords pour son chant final. Oui, c'est vrai, ce combat était ce que le poète amateur de jeu de mot distingués pourrait nommer un « chant de bataille ». Ce qui le dérangeait c'était la façon dont il avait été piégé. Il savait bel et bien qu'elle avait une dague, mais cela ne l'a pas empêché de se laisser avoir, et cela rendait même la chose plus honteuse encore. Il se consolait en se disant qu'à ce stade, il n'accordait plus autant de concentration à ce genre de détails totalement anodins et inintéressants (comme sa gorge), ou alors en se disant que le public, lui, penserait que tout cela avait été prévu à l'avance par le combattant de génie qu'il était. Mais force était de reconnaître que... Bah pas du tout en fait, ça lui était tombé dessus comme la misère sur le petit peuple. Il sentait l'acier froid sur sa peau, le fil tranchant qui le frôlait à peine, et qui pourtant le faisait souffrir comme ci sa gorge avait déjà été tranchée. Peut-être était-ce parce qu'il savait ce qui suivrait. Mais si cela ne vous ai jamais arrivé – et je vous le souhaite – vous ne pouvez savoir à quel point la simple pensée de respirer vous angoisse, car cela reviendrai à gonfler votre pauvre trachée et à la rapprocher du fil de l'acier. Quant à parler... Si jamais vous le faites, vous pouvez être certains que la lame vous égratignera légèrement – pour peu que celui qui vous menace soit un tantinet sérieux évidemment. En effet tous les conseils et autres explications que je vous prodigue sont dans le cas d'un travail effectué par des professionnels. « - Mon pauvre petit mignon. Tu as encore beaucoup à apprendre sur nous autres les demi-loups.- Je compte bien sur vous pour parfaire mes connaissances sur votre race après le combat dans une chambre d'auberge et totalement nue, par exemple. »Il avait bel et bien été égratigné. « Du reste, vous allez comprendre pourquoi l'on me nomme "le guerrier à la peau douce" » - Citation :
- Et il se trancha la gorge avec la lame de la demie-louve, juste après avoir pris une grande inspiration. Elle avait sans doute prévu qu'il dévie le poignard, et ainsi, au moindre de ses mouvements, qui aurait normalement du chercher à éloigner la lame de sa gorge, elle aurait, elle, opposé une force contraire, tentant d'entraîner la lame vers la gorge d'Albar. Mais ici, l'inverse s'était passé : Albar avait précipiter l'acier vers sa propre gorge, tandis que, par réflexe, son adversaire avait déjà amorcé le mouvement sus-décrit.
Albar, lui, avait dévié (ou plutôt, entraîné) le couteau en utilisant sa main droite, laissant de ce fait tomber sa rapière. En effet, le choc – parce que faut pas oublier que ça fait mal – allait être extrêmement violent, et, étant droitier, il se permettait aucun risque. De plus, au vu de ce qu'il voulait faire, le faire du bras gauche aurait été bien plus compliqué.
Entraînant le bras de son ennemi, il fit un largement de bras, afin de la faire lui tourner le dos, tandis qu'il mobilisait son pouvoir de régénération. Une gorge tranchée n'était pas compliquée à remettre en étant : il n'y avait rien de complexe à cet endroit. Cela ne réclamait donc pas énormément d'énergie, mais il fallait le faire extrêmement rapidement, car avec une gorge tranchée, on ne survit que trois ou quatre secondes, cinq si l'on est en forme et au calme – même si l'on est rarement au calme quand on se fait trancher la gorge, ou quoi que ce soit, il est vrai.
Ainsi le maréchal se régénéra-t-il en pleine action, se vision devenant floue l'espace de quelques instants. Heureusement, son geste était déjà amorcé et il l'avait visualisé dans son esprit. Il était presque certain que tout se passerai bien, notamment parce que, par sa prise, il ne provoquerait pas la défaite de son ennemie, alors celle ci réagirait sans doute comme attendu. C'est toujours lorsqu'une vie est véritablement menacée que cela dégénère. Or, bonne combattante comme elle l'était, elle aura compris qu'elle n'allait pas perdre. Pas tout de suite.
Elle était désormais dos à lui, presque collée contre un Albar qui tâchait de ne pas défaillir sa gorge lui faisait affreusement mal, et ce pour les quelques secondes à venir. Sa main droite lâcha son bras au moment où sa main gauche – celle d'Albar – poussa Lunéra dans le dos, bientôt rejointe dans sa tâche par le pied gauche d'Albar, le but étant de la jeter à terre. Lui même se laissa aller à l'admiration du sol vu de très près, ramassant de ce fait sa rapière dans une main, et une poignée de sable dans l'autre. Il se mit en posture de garde de profil, dans le but inavoué de cacher son poing fermé aux yeux de son adversaire. Il attendit qu'elle se relève sans bouger, d'une part parce qu'elle avait fait preuve de la même courtoisie à son égard, parce qu'il la respectait d'autre part, et enfin parce que ce combat n'était pas un duel à mort, mais un duel pour le public. La populace n'aime pas les coups bas – par définition les coups fourbes mais efficaces. Le souffle court, la gorge ensanglantée mais lisse comme les joues d'un poupon, il lança à sa partenaire, la douleur ayant disparue : « C'est diablerie, pas vrai ? Une lycan face à un truc qui se régénère. Mais la plus grande des surprises reste votre combativité – et aussi la façon dont votre corset se flétrit lentement, comme le bouton d'un coquelicot, prêt à laisser échapper la belle fleur qui se cache en dessous »[HRP : comme de coutume, j'ai pris de grandes libertés, dis moi si quelque chose te dérange ^^]
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| | Albar
Partie IRLCrédit avatar : doubleleafDouble compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite)Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
| | Jeu 30 Aoû - 1:09 | | | | - Plaisir, jubilation, contentement… Surprise, peur, effrayamment… Déplaisir, mécontentement, colère. Etrangement, elle ne ressentait aucune de ces émotions. Elle était contente de son petit tour, mais restait la tête froide. Tout n’était pas gagné encore. Le combat n’était pas déjà arrivé à son apogée. Bientôt il serait finit, mais tout n’était pas encore joué.
Elle regardait Albar dans les yeux par-dessus sa dague. Il était resté sans bougé face à elle, la lame frôlant la peau délicate de sa gorge où elle voyait la trachée se gonflé à un rythme régulier bien que rapide. Elle souriait à son adversaire, signifiant bien qu’en aucun cas, elle le blesserait là. Tout était pour elle que spectacle et qu’elle ne cherchait pas la mort de son « ennemi ». Elle le voyait à peine respiré, concentré pour ne pas que la lame le touche. Dans ses yeux, elle pouvait voir ses pensées courir en tout sens pour trouver l’échappatoire de la situation.
- - Je compte bien sur vous pour parfaire mes connaissances sur votre race après le combat dans une chambre d'auberge et totalement nue, par exemple.
Alors il avait osé parler au risque de se blesser inutilement. Elle sourit. Décidément, il ne manquait pas de répartie. Un petit filet de sang glissait sur sa peau. Pratiquement rien, à peine une goûte. - - Du reste, vous allez comprendre pourquoi l'on me nomme "le guerrier à la peau douce"
- Citation :
- Avant même qu’elle réagisse, il s’était avancé d’un pas, enfonçant le fils de son arme dans sa gorge. Elle avait prévu qu’il recule, qui pousse son bras en avant, qui le dévie sur le côté pour la frapper de son arme, mais non qu’il se précipite vers la mort. Mais elle n’était pas bête. Lui non plus. Elle sentait bien qu’il lui cachait quelque chose d’important. Il n’était pas là pour se tuer ou se faire tuer. Juste pour le combat, le spectacle, l’argent et le prestige qu’il résulterait s’il gagnait. Le fait qu’il se tranche de lui-même la gorge lui laissait penser qu’il avait un tour en réserve pour l’aider à « marqué des points » vis-à-vis de l’arbitre qui surveillait leur affrontement. Alors qu’elle tentait de retirer son arme pour ne pas le blesser plus qu’il ne l’était à présent, il lui attrapa son bras et entraina l’acier de sa main droite, lâchant dans le même mouvement sa rapière. Il l’entraina dans son mouvement, la faisant pivoter sur elle-même. D’un coup, elle eu l’impression de ne plus être une guerrière, mais une danseuse effectuant ses derniers pas pour conclure le spectacle. La situation ne lui plaisait pas. Dos à lui, elle ne pouvait prévoir avec exactitude ses faits et gestes. Elle tenta de se défaire de la prise… peut-être deux, trois seconde trop tard. Elle sentait dans son dos la proximité du corps de son adversaire. Sur son bras, elle sentait le sang encore chaud qui s’était écoulé sur son bras rebrousser chemin pour revenir vers sa main alors que celle-ci, pendait dans le vide, le poignard encore serrer dans sa poigne. Elle grogna légèrement. Son adversaire venait de s’ouvrir la gorge, il aurait dut tomber, cesser de respirer, se vider de son sang, mourir et non la tenir avec un poigne digne d’un homme parfaitement vivant. Elle l’avait à peine sentit défaillir… ses muscles s’était à peine relâché sur elle avant de se retendre pour la retenir. Et puis elle pressentit un relâchement dans le bras qui l’entravait. Mourait-il ? Non. Tout de suite après, elle sentit une force la poussé dans le dos suivit d’une autre. Elle bascula en avant et tenta de se rattraper en faisant un pas, puis un autre. Mais peine perdue. La surprise l’avait eu et empêché d’agir assez vite. Tout n’était que seconde et pourtant le temps lui paraissait s’être étirer pour que sa chute dure le plus longtemps possible.
Derrière elle, elle entendit le bruit sourd d’un corps qui tombe. Lui aussi goutait au sable à peine lavé de la piste. Elle chuta et lâcha ses armes pour mettre son bras gauche en avant, légèrement plié de manière à ce qu’elle roule sur le côté. Elle se releva vite en secouant la tête et cracha au sol le sable qui s’était immiscé dans sa bouche. Il était déjà debout, en garde de profile.
D’un pas calme, elle alla ramasser ses armes, essuya la dague sur son pantalon avant de la remettre en place dans sa botte. Elle ne le quitta pas des yeux et fixa même l’endroit où il aurait dût avoir une blessure mortelle dans la gorge. Rien. La peau aussi lisse qu’avant. Il avait donc des pouvoirs de régénération. Si elle avait sut… elle se serait donné à cœur joie pour le lacérer. Mais on ne revient pas en arrière. Il avait l’air essoufflé, épuisé et elle aussi. Son cœur battait à en rompre ses côte et sa poitrine se soulevait à un rythme effréné. Elle arrivait lentement au bout de sa résistance. Elle avait encore de quoi combattre, mais tout serait de plus en plus difficile à présent. Supporter la douleur causée par les nombres petite coupure qui parsemait son corps avait eu lentement raison de son endurance. - - C'est diablerie, pas vrai ? Une lycan face à un truc qui se régénère. Mais la plus grande des surprises reste votre combativité – et aussi la façon dont votre corset se flétrit lentement, comme le bouton d'un coquelicot, prêt à laisser échapper la belle fleur qui se cache en dessous
Elle sourit tristement. Encore des belles paroles. Un adversaire comme lui, elle n’en trouverait pas beaucoup, et ca avait été pour elle un plaisir de le combattre. Relevant son épée, elle se remit en garde et fit un petit signe de tête à Albar. C’était, maintenant, le salut final. - - Ca ne rend les combat que plus intéressant. Et pour répondre à votre petit provocation d’avant votre « suicide », en aucun cas je me retrouverai dans votre chambre, nue, sur votre lit, dans toute les positions imaginable qui pourrait vous passé par la tête, après le combat alors que je sais que votre amante se trouve dans les gradins.
Elle eu un grand sourire et se retint de justesse de dévoilé son identité d’espionne par une phrase stupide tel que « Mon métier requière de prêter attention à chaque mouvement corporelle, à chaque petit indices que l’ennemi osera laisser trainer derrière lui. » - - Hé oui, j’ai vu votre petit coup d’œil dans les gradins et j’ai bien vu la femme assise là haut. Sachez juste qu’après autant de temps passé sur cette terre, j’ai été formée par le meilleur des maitres. Un loup n’abandonnera jamais tant qu’il peut se tenir debout.
Elle laissa le sujet de la fin de sa dernière phrase dans le vide. A quoi bon qu’il sache que lors d’une de ses missions elle avait été faites prisonnière de cirque et avait du combattre une de ses congénère nue dans la boue devant une assemblée de spectateur similaire à celle-ci. Elle n’était pas prude, ni chaste… juste une animal sauvage. - Citation :
- Reprenant bien ses appuis, elle le leva au ciel son visage et laissa échapper un long hurlement plus animal que humain avant de bondie en avant. Pour la fin et face à un adversaire qui se régénère aussi facilement que lui, elle ne se retiendrait pas. Dans son mouvement, elle plongea au sol et se laissa submerger par son esprit lycan, le laissant prendre possession d’elle toute entière pour la transformer en un grand loup gris aux yeux mordorés où se reflétaient les flemmes qui dansaient autour d’eux.
Elle fila vers Albar par grande foulée souple, soulevant le sable lors de son passage. Elle avançait vite, trop vite pour s’arrêter devant lui et agir. Pas assez pour sauter par-dessus lui suffisamment haut et éviter de ce fait sa rapière qui pourrait mordre son ventre. Non elle avança droit sur lui pour se dévier qu’au dernier moment vers la gauche et attraper au passage le haut de son épaule et le déstabiliser dans sa position. Elle ne le fit pas tomber, juste vaciller. Elle n’alla pas loin après l’avoir dépassé, tournant autour de lui en grognant, les poils gris de son dos hérissé et les crocs sortis. Elle avait envie de jouer à présent. Juste envie de jouer. Le combat était presque fini. Le public... surement ravit de l’affront entre l’homme et la jeune femme… Elle s’arrêta net et lui fit face, attendant qu’il s’avance, qu’il face un geste quelconque, attendant qu’il vienne cette fois à elle. Sous sa forme humaine, elle a des capacités différentes que sous sa forme lupine. Sous celle-ci, elle possède également plus d’angle mort et de faiblesse qu’elle ne devait pas montrer à son adversaire.
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| | Lunéra Weerwolf
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : /Vitesse de réponse : 0km/h (personnage en pause)
| | Jeu 30 Aoû - 18:22 | | | | L'arbitre à rendu son verdict, c'est Albar qui remporte cette manche! Il peut donc conclure le combat par sa victoire à la suite, pour connaitre le barème exacte n'hésitez pas à envoyer un MP à vos arbitre!
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| | Ayael
Partie IRLCrédit avatar : Charlie Bowater, travaillé par Cathane ♥Double compte : Mystic Vitesse de réponse : Lente
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