Une erreur qui aurait pu être fatale [Pv: Annabeth et Leyna] | |
| Sam 4 Aoû - 23:18 | | | | Tss ! O grande Dame des Kitsunes ! Quelle mission suis-je donc encore en train d’accomplir ?! Une mission qui veuille que j’infiltre un endroit et approcher quelqu’un. Pas compliqué en soit, reconnaissons-le. Il n’y avait qu’une seule petite ombre au tableau. Une légère fausse note. Cet endroit… était réservé aux hommes ! Ils ne laissaient pas entrer les femmes ! Non, mais franchement. Et je ne pouvais malheureusement pas me contenter d’entrer quand même. Il fallait que je reste discrète. Tout ce que j’aime ! Je soupirais et vérifiais que les rideaux étaient bien tirés. Je fermais à clé la porte de la chambre d’auberge où je logeais. Puis, je commençais à me déshabiller. Je me dirigeais ensuite vers un lit et ouvris un sac que j’avais emporté avec moi. J’attrapais une bande et commençais à entourer ma poitrine et serrais suffisamment, cachant ainsi mes formes. Une fois que ce fus fait, j’attrapais un pantalon souple d’un bleu-gris que je mis, puis d’une chemise blanche à manche longue, terminant par une veste de la même couleur que le pantalon, aux bordures blanches. Une cravate de couleur azure, légèrement relâchée venait compléter le tout. Quant aux chaussures, elles étaient noires, sinon rien de bien particulier. Tant qu’elles étaient confortables, ça me suffisait. Finalement, j’attachais mes longs cheveux faisant en sorte qu’ils ne se détachent pas au moindre mouvement et mit une perruque aux cheveux qui sans être courts, n’étaient pas très longs et ce d’un beau marron que je pourrais qualifier de chocolat au lait. Non, je ne suis pas gourmande ! Juste un peu… mais bon. J’allais ensuite à la salle de bain et contemplais le résultat. Il semblerait que j’ai réussis mon coup. Je ressemblais… à un garçon. Oui, j’allais devoir me faire passer pour un garçon. Ca promettait. - Spoiler:
Voilà à quoi ressemble Leyna en garçon. J'ai laissé l'image originale sans la modifier car j'aime bien le travail qu'à fait cette personne et ce serait dommage d'y toucher. ^^
Je repartis en direction de mon lit et rangeais ma robe, ainsi que tout ce dont, je n’aurais pas besoin. Je cachais ensuite le sac sous le lit. J’avais gardé sur moi mon bracelet qui ne me quittait jamais évidemment, ainsi que mes dagues, que j’avais dissimulées dans ma ceinture recouvertes par la chemise et la veste. Elles ne se verraient pas. Je ne savais leur présence que parce que c’est moi qui les avaient cachés et que je pouvais sentir leur forme si je touchais ma hanche. Mais ça, personne d’autre ne le ferait. Vu que j’étais un garçon, sur ce point je n’avais pas à craindre d’éventuels imbéciles qui auraient bu une choppe de trop et se croiraient tout permis. Quoique… il fallait se méfier. Mais que ce soit en femme, ou déguisé en homme comme maintenant, que quelqu’un essaye quelque chose et il entendra parler de moi ! Je sortis ensuite dans la nuit, la brume s’étant levé sur Cardrak, la capitale de Saline et me dirigeais vers une taverne où se trouverait la personne que je dois approcher. Il est vrai que l’endroit en lui-même avait quelque chose de suspect à vue d’œil. J’avais l’impression que j’allais y trouver un vrai rassemblement de fous furieux. C’est ce qu’on pourrait penser. Probablement pour la plupart des mercenaires, des assassins, tous de la pire espèce et que sais-je encore ? Déjà que pour y arriver, il a fallu emprunter un bon nombre de tournants et de petites ruelles. D’ailleurs, c’était un cul de sac. A ma gauche, un mur très haut, qu’il serait hardi d’escalader. Derrière moi, un autre mur celui d’un autre établissement visiblement fermé depuis longtemps et à ma droite le chemin par lequel j’étais arrivé. Une longue ruelle étroite qui s’étendait assez loin parsemé parfois de tournant de-ci de-là ou d’établissement pour la plupart en ruines. Je m’arrêtais et le garde à l’entrée me jaugea de haut en bas. Je mis ma main dans ma poche, attendant qu’il ait fini son petit examen. - Bon, il semblerait que tu sois un homme. Je déguisais ma voix en lui répondant. - Non, sans blague ?! Ravi de l’apprendre ! Bon, ça allait. C’était passable. - Eh ! Que veux-tu mon gars ? Les règles sont les règles. Tu peux entrer. Sans rancune. - T’en fais pas. Je comprends. Merci bien ! J’entrais et me dirigeais vers le bar afin de commander une bière. Il ne fallait pas paraître suspect. Mais, je n’avais pas l’intention de la boire. Juste de faire semblant. Je repérais ensuite une table dans un coin sombre et inoccupé et m’y rendis. Je m’assis la chope devant moi et commençais à regarder la salle.
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| | Leyna Féral
Partie IRLCrédit avatar : Saber Double compte : Shadow et... devinez. ~Vitesse de réponse : Lente (pour le moment)
| | Lun 10 Sep - 22:23 | | | | Enfin, il était mort. Je regardais le corps de cet homme que je venais de tuer de mes propres mains. Il avait violé puis tué de pauvres femmes innocentes. Moi, je l'avais traqué, torturé puis tué comme le voulaient mes règles, ma tradition depuis de nombreuses années. Deux semaines de traque, de voyage, de perte de sa trace, pour enfin le retrouver dans la ville de Cardrak, la capitale de Saline. Il se doutait que depuis quelques jours, il n'était pas seul. Mais il était loin de s'imaginer qu'une femme le suivait depuis des semaines déjà. Quand j'étais apparue devant lui, il avait pensé à une blague de ses crapules d'amis rencontrés la veille dans une taverne de la ville. Et là, mon jeu préféré avait commencé. En repensant à ces moments plus qu'exaltants, je me disais qu'au fond, j'étais inexorablement dépendante de cela. Traquer, torturer, jouer, tuer était devenus une drogue pour moi. Je ne pouvais imaginer ma vie sans mes trépidantes aventures nocturnes. Je balançais le corps de cet individu vil et cruel dans la mer de glace et reprenais le chemin de l'auberge ou je m'étais installée.
Sitôt rentrée dans ma chambre, je fermais la porte à double tour. Gare à celui ou celle qui viendrait pour je ne sais quelle raison durant la nuit. Je m'allongeais sur le lit et regardais le plafond. Au bout de quelques minutes, je sentis un courant d'air rentrer dans la chambre et Iseult ma panthère rentra discrètement par la fenêtre. J'observais avec attention son ombre féline se refléter sur le mur grâce à la lumière du clair de lune. Quand je partais pour mes escapades, je la laissais barouder aisément dans les villes ou je me trouvais. Elle vint se pelotonner contre moi et me demanda par la pensée:
- Tu penses à lui?
Son illusion sur l'homme que j'avais rencontré quelques mois plus tôt me fit sourire. Je trainais au hasard dans une taverne et il m'avait abordé. J'avais repoussé ses avances durant toute la soirée et l'avais même menacé car vers la fin il devenait un peu trop insistant. Pour éviter un scandale, j'avais décidé de quitter la taverne et de rentrer bien docilement chez moi.
Mais depuis, son souvenir me hantait. Je ne voulais pas l'admettre mais il ne m'avait pas du tout été indifférent sinon je l'aurais attiré dehors et laurais tué. Mais la, c'était différent. De toute façons, je n'étais par amoureuse. Je ne l'avais jamais été et ne le serrais jamais. A quoi bon aimer et être déçu par le futur.
- Ça changerait ta vie
- Je ne veux pas que ma vie soit changée, elle est très bien comme elle est.
- Tu serrais moins malheureuse
- Je ne suis pas malheureuse! Une femme n'a pas besoins d'un homme dans sa vie pour survivre! Tu es dans ma vie et cela me suffit.
Iseult se tut et je savais qu'elle ne reparlerait pas de ça de toute la nuit. Elle y reviendrait dans quelque temps, mais pas pour le moment. Je me mettais sur le dos et fermais les yeux. Je laissais s'éteindre peu à peu tous mes sens et ne laissais place qu'à l’ouïe. Je chassais toutes mes pensées et me concentrais sur les bruits de l'auberge et ceux de la nuit que j'entendais depuis la fenêtre ouverte. Dans les chambres voisines, les individus dormaient à poing fermés, j'entendais leurs respirations lentes et régulières. Au rez de chaussée, le repas était terminé depuis longtemps mais pas le travail de l'aubergiste. Soudain, j'entendis bouger au dessus de ma tête. En haut quelqu’un s'affairait. J'essayais de percevoir le plus de sons possible mais tout devint silencieux. Puis, une porte s'ouvrit. Je ne pris pas le temps de réfléchir (un de mes nombreux défauts), je me levais rapidement et me plaquais contre ma porte. Quelqu'un passa effectivement à cet instant. Des pas légers. Ma curiosité maladive me poussait à ouvrir la porte pour avoir de plus amples informations. Je l'ouvris et ne pus résister à l'appel de l'aventure. L'adrénaline emplie mon corps et je m'élançais à sa poursuite. J'entendis à peine Iseult penser à mon égard:
- La chasse est ouverte!
Je suivais mon mystérieux inconnu depuis au moins dix minutes et déjà, je remarquais qu'il marchait d'une bien étrange façon. Il était habillé d'habits classiques pour un homme mais quelque chose dans sa démarche clochait. Il marchait d'un pas plutôt élancé, cela me faisait penser à une démarche plus féminine que masculine. Il était aussi frêle pour un homme. Il arriva à une taverne réservée aux hommes. Et mince! Je ne pourrais pas rentrer. Même avec mon charme fou le sbire qui gardait la porte ne me la ferait pas passer. J'essayais d'entendre leur conversation:
- Bon, il semblerait que tu sois un homme.
- Non, sans blague ?! Ravi de l’apprendre !
- Eh ! Que veux-tu mon gars ? Les règles sont les règles. Tu peux entrer. Sans rancune.
- T’en fais pas. Je comprends. Merci bien !
L'inconnu entra dans ce lieu étrange et la porte se referma sur lui. Génial! Maintenant il ne restait plus qu'à attendre.
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| | Ven 5 Oct - 20:38 | | | | Je détaillais chaque personne qui se trouvait dans cette taverne. Mais pour le moment, je n'avais pas encore trouvé celui que je cherchais. D'un côté, c'était amusant de voir que j'étais la seule femme présente. Déguisée certes, mais je restais une représentante de la gente féminine. Alors, avis à toute celles que ça intéresserait de voir le comportement d'hommes que vous connaissez, lorsque vous n'êtes pas là et qu'il n'y a que des hommes, faites comme moi ! Bien que pour ma part, ce n'était pas mon objectif premier. En fait, j'ai même envie de dire que je m'en fiche un peu. Chacun sa vie. Ca me servait quelque peu de distraction le temps que je vois cette personne arriver.
Et justement, la voilà enfin. Après une vingtaine de minutes, il sortit d'une arrière pièce et s'installa au bar pour discuter avec le gérant des lieux. Un léger sourire étira mes lèvres. Je n'avais pas eu à attendre bien longtemps. Je m'étais même préparée à devoir patienter la nuit entière. Remarquez que celle-ci était quand même bien avancée. Je continuais à tourner mon regard sur la salle en général car je ne voulais pas me faire repérer. Je jetais toutefois de fréquents coups d'oeil discrets dans sa direction. De plus, je ne devais pas agir aussi simplement que de me lever et aller le voir pour telle ou telle raison, car évidemment il avait des gardes du corps. Comme toutes personnes suffisamment importantes, ou qui ne souhaitent pas être approchées. C'est pourquoi, je pris mon temps.
Je pus détailler un peu ma cible. Des cheveux mi- longs, noirs et légèrement ondulés. Il devait avoir la vingtaine. Une peau assez claire, mais ce n’était pas un vampire. D’après mon odorat, c’était un humain. J’attendis encore que plusieurs minutes s’écoulent avant de me lever enfin, sans empressement. Affichant une expression tranquille sur mon visage, je me dirigeais vers lui. J’avais dit précédemment que je ne pouvais pas me lever aussi simplement ? C’était justement ce que je faisais. Ne confondons pas cela avec de la précipitation. Juste que je jugeais que je pouvais y aller. La réaction de ses gardes ne se fit pas attendre. Ils se mirent entre nous, de façon menaçante, me barrant le passage. Je haussais un sourcil, amusée.
- Qui es-tu ?
- Je ne crois pas avoir besoin de vous donner mon nom.
- Je crois que tu n’as pas bien compris. Ce n’est pas une simple question. C’est un ordre. Décline ton identité !
- Et puis-je savoir en quel honneur ?
- Si tu l’ignores, apprend que tu allais t’adresser à quelqu’un d’important. Ainsi, on doit empêcher le premier venu de s’approcher. Alors, sois tu nous donnes une bonne raison de vouloir entretenir une conversation avec notre supérieur, soit tu repars. Et si tu veux, on peut t’aider à débarrasser le plancher.
- Proposition très intéressante mais je vais devoir la décliner.
- Comment oses-tu… !
Il commençait à lever le poing pour me frapper tandis que pour ma part, je le regardais faire sans bouger d’un millimètre mais préparant mes muscles à bondir sur le côté. C’est alors qu’une voix se fit entendre. Calme, posée, sans crier, sans montrer signe d’énervement. Une voix qui suffit à arrêter le garde du corps en plein mouvement.
- Laissez-le passer.
Il abaissa son bras, visiblement déçu mais obéit à l’ordre qui lui avait été donné et fit quelques pas vers l’arrière afin que je puisse avancer, réduisant la distance qui me séparait de l’homme aux cheveux noirs. Le garde du corps qui m’avait menacé d’un coup, me lançait un regard noir, laissant entendre que j’avais intérêt à faire attention à ce que je dirais ou ferais. Mon petit doigt me disait que si jamais j’osais mettre la vie de son chef en danger, il ne me raterait pas. Quitte à désobéir aux ordres. C’était un homme loyal et je respectais ça. C’est d’ailleurs la première chose que je fis remarquer en prenant la parole.
- Vous avez un homme de confiance à vos côtés. - Je vous remercie. Mais je crois savoir que vous aviez quelque chose à dire, est-ce que je me trompe ?
- Non, en effet. J’ai à vous parler.
Or, je cessais justement de parler. Je plongeais ma main dans ma poche et en sortit quelques secondes plus tard, un morceau de papier plié encore et encore. Ses hommes ne me quittaient pas des yeux, surtout lorsque j’avais mis ma main dans ma poche. Ils étaient prudents. Je posais le papier sur le bar, et gardant ma main droite dessus, je le glissais à quelques centimètres de la main de mon interlocuteur. Puis, je levais ma main, laissant ce dernier récupérer le papier. L’homme le déplia et le parcourut du regard. Ses yeux de couleur verte parcoururent le message, ses mains serrant légèrement le document. Il était concentré. Lorsqu’il eut fini, il se leva et fourra le papier au fond de sa poche. Ses gardes s’apprêtaient à approcher lorsqu’il leva la main.
- Laissez-nous. Je sors quelques instants. Ce jeune homme et moi avons à parler.
- Mais….
- Je pense avoir été clair.
- Oui monsieur.
Je tournais les talons et ouvris la marche, me dirigeant vers la sortie accompagné de l’homme aux cheveux noirs. Quelques clients de la taverne tournèrent la tête dans notre direction, mais n’y l’un ni l’autre, y prêtions attention. Nous sommes sortis dans la nuit fraîche, et commencions à nous éloigner.
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| | Leyna Féral
Partie IRLCrédit avatar : Saber Double compte : Shadow et... devinez. ~Vitesse de réponse : Lente (pour le moment)
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