La moralité avant la loi. (Pv : Annabeth) | |
| Jeu 13 Sep - 21:46 | | | | Le territoire des plaines était vaste et ses habitants le plus souvent réunis aux mêmes villes afin de se sentir protégé au-delà des murs des menaces alentours. Seuls quelques villages d'une cinquantaine d'habitants, ne servant le plus souvent que de halte aux voyageurs et commerçants se différenciaient des capitales.
C'est dans cette journée à température idéale, bien que le soleil puisse s'exprimer sans qu'aucun nuage ne lui en empêche, que des agitations et des hurlements se faisaient entendre à l'intérieur du village.
-Au voleur ! Au voleur ! Gardes, gardes, attrapez ce mécréant !
Un jeune homme en pleine force de l'âge, et pourtant habillé comme le pire des mendiants tentait d'échapper à un groupe de soldats bien équipés qui étaient à ses trousses. Il avait dérobé quelques rations dans une auberge. Il ne semblait pas fier de ce qu'il avait fait, non, mais ce jeune homme savait qu'il n'avait pas le choix. Sa vie était dure, et il fallait savoir faire des sacrifices moraux pour survivre. En de rapides et puissantes enjambées, toujours poursuivit par les gardes à quelques mètres, il arriva à la porte d'entrée du village qui était ouverte.
Quand il la passa, le voleur détourna hâtivement sa tête pour voir si la garnison qui voulait l'attraper était loin de lui ou non. Mais il n'eut pas le temps de s'en apercevoir qu'il percuta brutalement quelque chose aussi dure que de la pierre, ce qui le fit chuter sur son derrière. Lorsqu'il releva la tête, son visage devint vert : Un énorme colosse s’élevait juste au-dessus de lui.
Ses muscles étaient immenses, surhumains, gonflés, et aussi puissants que de l'acier. Sa longue crinière flottait dans le vent, et son visage était caché par l'ombre, ne laissant que ses yeux bleus de tigre fixer le voleur qui avait eut l'audace de le percuter. Il n'était habillé que d'un simple pagne, et d'un harnais contenant une épée attaché à son dos. Son immensité et son apparence rustique n'effraya pas seulement le fugitif : Les gardes eux-mêmes s'arrêtèrent devant cette étonnante rencontre, et se regardèrent entre eux. L'un des chevaliers prit la parole :
-V-.. Vous là.. Qui que vous soyez.. Ce voleur est notre proie, continuez votre route et il ne vous sera fait aucun mal.
Rägmor haussa un sourcil, et foudroya du regard le jeune homme au sol paralysé de terreur. Le barbare rétorqua
-Pourquoi avoir volé?
Le mécréant lui expliqua les raisons de sa dérobe, bégayant tant il était atteint par la crainte de mourir. Ses intentions n'étaient pas mauvaises. Il devait voler pour sa survie, ainsi que celle de son petit frère qui l'attendait caché derrière un arbre au loin. L'homme au pagne eut de la compassion et de la compréhension. Il releva la tête en direction des gardes, et entama quelques palabres :
-Combien coûtaient ces rations?
-Dix pièces d'argent, barbare.
Rägmor décrocha une bourse remplie de la somme exacte qui était l'équivalent pour lui de plusieurs mois d'économies. Il la jeta au sol devant l'un des gardes, mais ce dernier la lui renvoya d'un coup de pied direct. Celui-là était probablement un chef de la garnison, et semblait s'être tu jusqu'à maintenant. Il n'était pas aussi peureux que ses compagnons. Il retira son heaume, laissant son crâne chauve et son visage colérique se montrer en grand public, et s'acharna sur le colosse de muscles avec haine et mépris. Il dégaina son épée pour l'influencer : Aucune crainte ne l'habitait.
- On se moque de ta bourse, barbare, tu ne t'imagines pas combien on va nous payer pour avoir foutu ce petit fils de câtin en prison. Avec ça, à moi les maisons de plaisir et la vie luxueuse. Alors tu vas te pousser gentiment, ou ma lame t'éventrera avant même que tu n'ai eu le temps de dire " Oups !"
Rägmor fixa le haut gradé, d'un air blasé. Il attrapa le voleur par les cheveux, et le tira derrière-lui ( Ce dernier hurla de douleur ). Le barbare fixa son ennemi, comme fixerait un tigre qui sauterait sur sa proie à n'importe quelle occasion. Il serra les dents afin de faire ressortir avec plus d'intérêt sa puissante mâchoire, plissa les yeux, et son visage prit une ampleur encore plus virile et brutale qu'il ne l'était avant. Une simple contraction de tous ses muscles surhumains de son corps suffit à faire reculer les gardes, sauf celui qui avait l'audace de l'opposer et qui riait à pleines dents.
-Haha, peu importe ta carrure, chien, c'est à toute une garnison que tu t'opposes. Tu l'auras voulu !
Après ces paroles, le chef de garnison s'élança, seul, empoignant fermement son épée, et hurlant à l'assaut en direction du nudiste. Nul besoin de décrocher son épée pour un tel pleutre, pensa Rägmor. Il bloqua l'attaque verticale du soldat inexpérimenté au niveau du poignet, et vint coller son front au sien, le maintenant d'une autre main bien accrochée sur sa nuque. Son regard de prédateur croisait désormais celui de l'attaquant qui frôlait de s'uriner dessus.
-Aucunes morales n'ont osées pénétrer ton intelligence, vermisseau? Cet homme œuvre pour sa survie et pour celle de sa famille. J'ai payé pour lui, et tu as refusé : La loi n'a plus rien à voir là-dedans. Tu es en tort. Ce sont les sous-êtres comme toi, pensants seulement avec leur bite, qui ne méritent que de croupir en prison. Tu n'es qu'un chien.
Tandis qu'il parlait, le barbare resserra la poigne de sa victime qui relâcha l'épée sous la douleur, et s'écroula à genoux, tout en fixant celui qui le maîtrisait. Quand ce dernier mit fin à la conversation, il souleva le général par le cou avec une facilité déroutante, et l'éleva jusqu'à que son génital soit à distance : Un puissant coup de poing au niveau des roubignoles lui servira de leçon. Il ne pourrait pas s'en servir avant quelques temps.
Après un cri surhumain, comme si on lui avait arraché son génital, le barbare l'élança avec toute sa puissance en direction des ses soldats qui s'écartèrent. Le chef de garnison retomba sur le sol, et glissa jusqu'au portillon tout en se maintenant l'entrejambe, et en hurlant de toute son énergie Même le barbare avait mal pour lui, peut-être était-il allé un peu fort mais.. C'est dans sa nature irascible et sa haine naturelle pour les immoraux.
Inutile d'en dire plus, les gardes s'enfuirent et récupérèrent leur chef avec eux qui poussait déjà des jurons de mort sur celui qui avait osé lui briser son membre le plus important. Le barbare se retourna vers le fugitif. Ce dernier récupéra ses rations, et s'en alla en remerciant sincèrement son sauveur. Rägmor soupira, et rattacha sa bourse.
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| | Rägmor
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| | Mar 6 Nov - 15:23 | | | | Le soleil était là, le ciel bleu était là, la chaleur était là elle aussi, toutes les conditions météorologiques idéales étaient présentes pour une fin de traque digne de ce nom. Mais la traque en elle-même n'avait rien eu de très réjouissant Il n'avait vraiment pas eu de chance celui-là. Il avait goûté à la toute la puissance de ma colère. Il était mort presque sur le coup. Dommage. Je n'avais même pas encore pris plaisir à entendre ses cris mélodieux qu'il était déjà de l'autre côté. Non d'un écureuil! J'irai plus lentement la prochaine fois, qu'il ne succombe pas dans les secondes qui suivent. J'espérais me rattraper cette nuit, je devais d'ailleurs trouver un homme dont la femme et les enfants étaient mort trois jours plus tôt. Cette enflure avait décimé toute sa famille à la hache sous l'emprise de l'alcool une fois de plus. Il pensait surement finir sa vie tranquillement, mais il n'allait pas s'en tirer comme ça.
Je marchais tranquillement sur un des nombreux chemins qui parcourt le territoire des plaines, seule comme toujours, libre comme l'air à ruminer mes pensées quand soudain, je vis apparaître en face de moi un jeune homme habillé comme un mendiant. Il courait à perdre haleine et ne cessait de se retourner pour regarder derrière lui. On aurait pu croire qu'il était suivi. Je pensais sincèrement qu'il m'avait vu c'est pourquoi je ne fis pas d'écart pour l'éviter et cet imbécile me percuta de pleins fouets. Je tombais brutalement, l’ahuri m'écrasant de tout son poids. Les victuailles qu'il portait s'éparpillèrent un peu partout tendit que je le poussais rageusement sur le côté et tentais de reprendre ma respiration au passage. Après cela, je me levais, m'époussetais et faisais face à l'avorton qui avait eu le culot de me rentrer dedans au matin d'une si belle journée.
Ce dernier ramassait tant bien que mal ses affaires. Quand il comprit que je le regardais, il se mit au garde-à-vous et proféra des excuses avec une voix toute tremblante.
- Je suis vraiment désolé Madame, je vous en supplie pardonnez-moi. J'ai volé les rations que vous voyez là et après je me suis faits poursuivre par des soldats, dans tout le village et d'un coup BANG je me suis cogné à un homme, un barbare, oui c'est ça et après, il a voulu m'aider et là Ohlala, je crois que le chef ne pourra plus jamais procréer.
Je le regardais abasourdie n'ayant rien compris à son récit. Juste certains mots restaient dans ma mémoire.
- Madame?! Tu as volé! Et quoi? Le chef des barbares ne peut plus procréer? De quoi parles-tu bon sang!
Il voulut me répéter le récit de sa mésaventure mais je l'arrêtais, je n'avais aucunement envie de l'entendre.
- Va! Continu ton chemin et ne cause plus de tort à quiconque
Le voleur hocha la tête, heureux et poursuivit son chemin. Plus loin, il fit sortir de derrière un arbre un petit garçon qui devait être son frère. Je compris alors pourquoi il avait volé ces rations. Je poursuivais moi-même mon chemin, perturbé par une chose. Madame, il m'avait appelé Madame. Cela pouvait être une marque de politesse comme une autre. Ou peut-être était-ce... Serait-il possible que je fasse Madame? Qu'au fil des années, je ne sois plus une jeune demoiselle.? Mon charme n'était peut-être plus à la hauteur? Oh non d'un écureuil! Perdus dans mes pensées, j'arrivais à l'entrée d'un village. Un homme était là. Ses muscles étaient immenses, il avait le visage dur et son regard intimait le respect. Il n'était vêtu que d'un simple pagne. Un barbare, sans doute le même que dans le récit du jeune abrutit. Il m'observait. Pour la première fois de ma vie, j'étais quelque peu perdue. Le pauvre ne du pas en revenir quand je lui posais ma question.
- Ai-je vraiment l'air d'une Madame?
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| | Mar 6 Nov - 19:44 | | | | Pendant que les soldats s'occupaient, à l'intérieur de la caserne, du chef de garnison dépourvu de sa virilité, le barbare en profita pour acheter aux marchands quelques rations pour subsister avant la prochaine halte, et s’échappa en vitesse de la ville avant que les gardes ne reviennent en plus grand nombre. Il était occupé à regarder son sac afin de vérifier le nombre de ses fruits, de son pain et de sa viande. Il devrait certainement économiser, car la route serait longue. Puis il eut un moment de réflexion : Il se remémora le chemin qu'il devait prendre, ce qu'il devait y faire, où il devrait passer, où il devrait se reposer, où i-..« Ai-je vraiment l'air d'une Madame? » Rägmor releva sa tête pour croiser les yeux de son interlocutrice. Il était ébahi et surpris par un tel retournement de situation. Il prit quelques secondes pour observer la femme qu'il avait en face de lui. En dehors de sa beauté et de son charme irrésistible qu'avait tout de suite remarqué Rägmor, apparaissait une femme préoccupée et visiblement embêtée. Il haussa un sourcil et lui répondit sans vraiment savoir ce qu'elle attendait comme réponse. Il rougissait et restait légèrement abasourdit.« Eh bien, euh.. Vous êtes une femme, alors vous êtes une dame en toute logique, je.. » Il fut coupé par des hurlements qui provenaient de la ville. Un régiment plus important de soldats bien équipés marchaient jusqu'aux portes à la recherche de celui qui avait brisé les roubignoles de leur chef bien aimé. Le barbare prit les devant.« Si vous voulez parler, allons ailleurs et hâtons-nous, j'ai des gardes aux trousses pour avoir fracassé les couilles de leur supérieur. Suivez-moi ! » Et c'est dans cette pagaille que le barbare récupéra la succube par la main et l'emmena loin dans les forêts. Après quelques minutes de marche, certain qu'il était bien caché, il se retourna vers la demoiselle et lui expliqua le pourquoi de tout ce bazar. « Un homme avait volé des rations pour son petit frère et des soldats souhaitaient lui faire la peau pour ce crime. C'est ainsi que je l'ai protégé. J'étais venu me reposer la nuit et récupérer quelques rations, mais finalement cet imprévu m'obligera à dormir à la belle étoile. Que me vouliez-vous ? » Il s'adressait avec une aise et une confiance telle qu'on en croirait qu'il la considérait déjà comme une amie. En contradiction totale avec son physique, il n'avait rien de cruel, de méchant et de méprisant. Un homme fort aimable qui avait sauvé la vie de deux jeunes gens. Il avait un cœur et un courage inflexible : Voilà à quoi avait affaire la succube.
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| | Rägmor
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