[ABANDONNE] Pour nous, l'argent a l'odeur du sang ! [Aedis] | |
| Ven 18 Mai - 0:01 | | | | Comment en étions-nous arrivé à cette situation, déjà ? Entourés par des dizaines de Mercenaires aussi farouches les uns que les autres ; à l’opposé de la seule sortie, située derrière eux, et - pour ne faire qu’aggraver les choses - cette femme qui me ressemblait tellement à mes cotés, prête à me voler mon contrat à n’importe quel prix ! Je finissais par croire, à force d’expérience, que tout les mauvais scénarios étaient destinés à me tomber sur la tête ... Pourtant, celui-ci n’était pas le plus original : il avait un brin de ressemblance avec à la scène que j’avais vécu quelques mois auparavant accompagné de Linvala, la douce mais dangereuse lycan !Mais pour en revenir au moment présent, je décidais de me lever et de tirer mon épée de son fourreau. Acte de stupidité ? Acte désespéré ... 2 jours plus tôt...
« ... Et vous prenez cela pour un jeu ? Vous devez être sur de vous, ou totalement idiot pour avancer de tels propos ! Croyez-vous vraiment que je vais payer quelqu’un tel que vous pour l’envoyer à abattoir, sans attendre de résultats ? »Léandre ne pu cacher son sourire, adossé contre l’unique porte de la salle. Son habituel air hautain avait pour don d’agacer n’importe qui, même les gens les plus calmes... Comme il s’y attendait, son commendataire ne faisait pas exception à la règle, et il frappa violemment ses mains sur son bureau après s’être levé. Ses deux gorilles ne réagirent pourtant pas, surement habitués à ce genre de situations ! « Je vous prie de quitter cet endroit, MAINTENANT ! J’en ai assez des gens comme vous, qui pensez pouvoir vous mesurer à n’importe qui en prenant vos airs supérieurs... »Ces quelques mots suffirent à Léandre pour se décider à agir. Il aimait attendre le dernier moment pour démontrer sa valeur, et en règle général, personne n’en était décu ... Ses bras vinrent se croiser et saisir ses dagues, accrochées à sa ceinture. En un labs de temps infiniment petit, il réeussit à les propulser de chaque coté de la tête de l’homme « d’affaire », qui se remit assit presque aussitôt, sous l’effet de la peur. Les deux gardes du corps dégainèrent leurs armes et - tardivement, certes - pointèrent Léandre, prêt à lui trancher le corps au signal... Mais, comme tout ses anciens commanditaires, ce dernier leur fit simplement signe de se retirer, ce qu’ils firent sans broncher. Après avoir essuyé la sueur sur son visage, il se leva et s’approcha de sa fenêtre pour observer le paysage, à l’extérieur. « Quel est votre prix ? »Fin du FlashBack.
Un premier garde se dirigeait vers moi. Vif comme l’éclair, je m’accroupis tout en donnant un coup de taille vers ses chevilles, et il tomba au sol dans un bruit sourd sans pouvoir se relever. Un second arriva derrière moi et plaça ses bras autours de mon cou, mais je réussis à le faire passer au dessus de moi en m’aidant de mes appuis et de son manque de vigilance, puis planta ma lame de sang-froid dans sa poitrine, tandis que le moribond hurlait de douleur. Alors que je ramassais l’une des lames au sol, deux autres arrivèrent en furie... Je réussis à parer leur attaque sans trop de difficultés, quoi qu’un peu surprit par la rapidité de leur réaction ! Mais, je n’étais pas le meilleur épéiste pour rien... Mes deux lames vinrent frotter le métal de leur épées jusqu’à toucher la garde qui se brisa sous ma force, laissant mon arme se planter dans leurs épaules. Sous l’effet de la douleur, les deux reculèrent pour battre en retraite, incapables de combattre avec une telle blessure... « Venez venez ! Pas tous à la fois, surtout ! »J’étais doué pour faire croire que j’avais la situation en main. En réalité, je savais que c’était loin d’être le cas... Nous étions dans de mauvais draps, autant elle que moi, et la meilleure façon de s’en sortir était de gagner du temps pour trouver une solution à ce désastre... Et s’il fallait gagner du temps, les effrayer était sans doute la meilleure chose à faire !!
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| | Léandre
Partie IRLCrédit avatar : John-John RaptorDouble compte : MéfaitVitesse de réponse : Veuillez prendre RDV 1 an à l'avance
| | Mar 5 Juin - 9:13 | | | | Allons donc, ce n'était pas une bande de mercenaires de mauvaise facture qui allait la faire fuir, si ? Elle pinça les lèvres sous le coup de la concentration. Ils étaient coincés, incapables de s'enfuir... Et une pensée qu'elle avait souvent lui revint en plein visage : il n'y a que dans les livres que les héros s'en sorte extraordinairement contre des méchants plus de dix fois plus nombreux qu'eux. D'autant plus qu'ici, elle avait un doute sur qui était les méchants. Elle était loin d'être toute blanche... Peut-être que sa bonne foi la sauverait ? Regardant vers son rival/compagnon d'arme/d'infortune, elle sourit. A deux, c'était tout de même plus viable... Non ? Regardant à nouveau leur antagoniste, elle comprit que c'était peine perdue. Qui qu'ils soient, leur nombre était un trop grand avantage. Elle soupira longuement, jambes tendues, sur le point de bondir, se demandant encore comment ils étaient arrivés à une telle galère.2 jours plus tôt... Epée au côté, un homme d'une trentaine d'année, véritable force de la nature, se présenta devant le petit homme au regard chafouin. Il n'avait aucune réputation dans les environs, mais sa prestance et ses gestes montraient qu'il savait ce qu'il faisait... Au moins en apparence. Discutant tranquillement avec le recruteur, celui ci acquiesça.
- Seuls des incapables se sont présentés à moi jusqu'ici... Ou pire... Des femmes... Toujours est-il que la cible est bien protégée, et est cherchée par bien d'autres que moi. Ce n'est pas seulement un tour de force, mais aussi de vitesse... - Peu m'importe. Quel est votre prix ?
La somme lui convenant l'homme serra la main du commanditaire, scellant pour lui un accord inaliénable. Sortant de la taverne en vidant sa chopine, l'homme, nommé en ce cas Kubrog Erm, mais plus connu sous le nom d'Aedis Héroïne Darrek, soupira. Cet imbécile venait de vendre le contrat à un étranger à la région, tout simplement parce qu'il semblait fort, alors que sa forme principale, connue dans les environs, s'était faite jeter dehors parce que c'était une femme. Il ne parvenait pas à combattre correctement avec ce corps : le centre de gravité était bien trop différent de ce qu'il connaissait dans son corps féminin habituel. Bougonnant à l'idée de devoir faire la mission dans ces conditions, il mit son sac sur son dos, et partit en direction du repaire de sa cible, bien déterminé à le tuer en premier. Après tout c'était SA cible, SON argent... Fin du flashback Et elle avait été contrainte de Changer à nouveau. Dès qu'elle avait su qu'elle devrait combattre sérieusement, elle l'avait reprise, en se félicitant d'avoir des vêtements de rechange sur elle. Ca faisait un inconnu supplémentaire au courant, mais il fallait croire que ces derniers temps, c'était monnaie courante. Elle était là, habillée de son gambison habituel, les yeux brillants d'excitation mais aussi d'une peur contenue. Un grondement sourd sorti de sa gorge, amorce de la Fièvre. Elle frisonna, cherchant à se calmer. Puis sourit en voyant son compagnon d'arme entrer dans la danse. Le rejoignant, elle plongea vers un des mercenaires, épée à la main, lui plantant sa lame dans l'estomac, avant de la retirer et de faire volte-face. Un autre adversaire ce jeta sur elle, suivi de peu par un de ses collègues. Elle se dit qu'un bouclier n'aurait pas été de refus : son épée bâtarde lui servait toujours comme d'une épée à deux mains. C'était un peu bête, parce que dans ce cas là... Parant le premier, elle ne put qu'esquiver le second, sans pouvoir réagir. Elle dû se baisser et pivoter, donner un coup de pied fort peu courageux dans le tibia d'un des deux hommes, et décapiter l'autre, avant que le premier ne se relève, stylet en main. Elle détacha sa main gauche de la poignée, espérant dévier la fine lame de son gant. Effectivement, elle rippa... Ecorchant au passage assez salement son bras. Elle rugit de fureur, se dégagea et lui envoya un coup de pied bien placé... Qui le fit s'écrouler, à découvert, la laissant l'achever. Reculant de quelques pas vers son allié de dernière minute, elle sourit.- Une idée pour se sortir de là ? Des renforts, des petits compagnons qui n'attendent que ça ? De son côté, elle était seule, alors...
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| | Dim 17 Juin - 23:19 | | | | « Ah, si seulement ! Mais je suis plutôt du genre asocial, vois-tu. La compagnie me répugne, et - ne te vexes pas pour cela - je préférais largement me retrouver seul dans cette situation. J’ai comme l’impression d’avoir un boulet avec moi, même si je remarque que… Tu es drôlement efficace. » Je me décidais finalement à fermer mon clapet. C’était rare pour moi de parler autant, surtout avec une inconnue qui prétend pouvoir me voler MA cible, MON contrat, et en état de cause, MON argent… A la bonheur, elle n’avait aucune avance sur moi ! Mais je ne pouvais pas vraiment prétendre que l’inverse soit vrai, puisque je me trouvais encore, actuellement, avec elle à tuer de ridicules humains, incapables de se décider à lancer une attaque groupée pour nous ôter la vie. Début du FlashBack
C’était donc ici, dans ce gigantesque domaine, que se trouvait ma future victime ? Impressionnant… Un vrai château fort, gardé par une dizaines d’hommes en armure lourde, pas commodes et armés jusqu’aux dents ! On m’avait donné un sac rempli de poudre, en me certifiant que « lorsque je serais à terre, entouré et prêt à me faire transpercer, j’aurais l’occasion d’en tuer et d’en défigurer encore une bonne paire ! » … Cet ingénieux mélange de salpêtre et de charbon de bois se trouvait entre mes mains : une vraie arme de dissuasion, pour ceux qui en connaissent les effets bien entendu. Moi-même, je n’étais que peu persuadé de son efficacité réelle ! Mais, après avoir rangé la petite bourse mortelle dans l’une de mes sacoches, je décidais finalement d’escalader l’une des parois du domaine, afin de pénétrer par une fenêtre et de tenter d’assassiner le plus discrètement possible ma cible. L’intérieur, un peu trop meublé à mon goût, ne semblait pas aussi bien gardé que la porte que j’avais esquivé « astucieusement ». Parfait ! La tâche n’en serait que plus facile ! Sans discrétion, je sautais sur le plancher qui céda aussitôt sous mon poids, me ramenant au rez-de-chaussée et me laissant penaud, au sol, dans un tas de débris pourris… « Les massacrer aurait été plus discret … »Un homme entra en furie dans la pièce, et n’eut le temps de prononcer un mot que mon couteau se planta dans son œil. Je me relevais à temps pour exécuter son ami, déjà prêt à sonner l’alerte dans tout le bâtiment… « Plus besoin d’aller chercher tes amis, ils viendront seuls, avec le boucan que j’ai fais… » Aussitôt dit que la grande porte derrière moi s’ouvrit : 6 hommes entrèrent comme des sauvages, armes à la main, prêt à me trancher en morceaux pour ne pas que je puisse toucher à leur petit protégé. Je n’eus pas besoin de rappel pour m’enfuir au galop, pénétrant dans l’autre pièce et percutant…. Une femme ? Je me retrouvais au dessus de celle-ci, plus occupé à me questionner sur sa présence en ce lieu que sur la bande de dégénérés qui menaçaient de m’égorger. Cependant, en relevant la tête, j’aperçus une autre troupe de singes armés, cherchant du regard la jeune femme dont j’avais fais la rencontre assez… Brusquement. « … Moi c’est Léandre. »Fin du FlashBack
Finis la rigolade. J’étais un homme ou je ne l’étais pas ! Ma main vint fouiller la sacoche autours de ma ceinture pour en sortir la bourse dissimulée avec soin quelques minutes plus tôt. Ils me regardèrent, Aedis comprise, comme un fauve lors d’une représentation de cirque, intrigués par cette petite sacoche dans ma main renfermant tant de questions… « C’est… C’est du poison de pourrissement ! Si vous en respirez ne serait-ce qu’une particule, vos organes pourriront et euh… Hum… »Je baissais la tête pour cacher la honte que je me provoquais à moi-même. J’étais vraiment très mauvais pour l’improvisation. J’avais fort heureusement la chance d’avoir à faire à des sous-doués, ce qui m’arrangeait et arrangeait ma compagnon ! Comme pour faire croire que je maîtrisais encore une fois la situation, je relevais la tête avec un regard sérieux, à la limite de l’effrayant, « sur de moi » ou plutôt, voulant le faire croire à tout prix ! « Vous mourrez… »
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| | Léandre
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| | Mer 16 Jan - 23:03 | | | | [HRP : Bon. Je suis inexcusable. Pour le retard, et pour ce texte si court. Mais je ferais mieux, je l'espère.] Leur rencontre avait été... Pitoyable. Elle s'était faite avoir en plein milieu d'une mission, ce qui ne lui était plus arrivé depuis des lustres. A vrai dire, sans doute exactement depuis un lustre. Il lui fallait bien avouer qu'elle n'avait fait aucun effort pour jouer finement. Quand elle avait vu la demeure, elle avait pouffé : gardes stupides, maître des lieux bouffi et engrossé par un style de vie trop loin de la réalité. Ce serait aisé. Du moins, c'est ce qu'elle s'était dit... Fort peu à propos. Du coup, c'était avant d'entrer qu'elle avait Changer, sachant tout de même qu'elle était meilleure dans tous les domaines avec cette humaine qu'elle aimait tant. Elle s'imaginait d'ailleurs parfois la rencontrer : ce serait amusant, du moins de son propre point de vue... L'humaine en question mourait sans doute de peur. Ce qui au moins ferait de la métamorphe la seule détentrice de ce joli corps bien rodé. Et donc, sans prendre de réelle précaution, elle s'était glissée dans la maison, et avait fait quelques pas, avant qu'un chien ne lui saute dessus, jappant de plaisir, lui léchant les mains. Elle jura, consciente que cet animal joueur venait de la trahir. Il aboya, heureux d'avoir un nouveau compagnon de jeu... Qui s'enfuit d'ailleurs en courant quand les gardes déboulèrent. Stupide, stupide, stupide ! Regardant derrière elle dans sa folle poursuite, elle ne s'attendait vraiment pas à ce qu'un inconnu visiblement dans la même situation qu'elle lui fonce dessus, et la fasse chuter. Il se présenta comme étant Léandre. Soit. Et si on remettait à plus tard les présentations ? Elle ne put toutefois résister à cette convention sociale qu'est la réponse, et hocha la tête, couchée sous cet homme qu'elle ne connaissait pas : - Enchantée. Moi c'est Aedis. Et puis elle l'avait repoussé, avait roulé sur le sol et s'était relevée... Et était rentrée dans la danse. Et ils étaient là, à présent, cet inconnu, ce Léandre, avec sa poudre de Perlimpinpin dans les mains, et elle, méfiante. Elle doutait fortement que ce soit un "poison de pourrissement", mais ça pouvait toujours être une substance toxique. Elle recula donc, de façon à ne plus être dans la visée de ce machin inconnu, et vit avec satisfaction que ce geste, ajouté à la crédulité naturelle des gardes, les faisait hésiter. En effet, ils devaient penser que tous deux étaient liés par le même contrat, devant peut-être se rejoindre : alors cette demoiselle qui reculait prestement serait au courant d'un effet négatif de la poudre... Ils reculèrent, tous, d'une distance admirable. Et Aedis, surprise mais heureuse, serra sa plaie dans sa main, et se rapprocha à nouveau de Léandre, mais en passant derrière son rayon d'action.
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